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Contrairement aux autres étudiants, je ne passais pas mon Spring Break au Chili à m’amuser comme les autres étudiants. Je l’avais fais ma première année, après la bombe, en Thaïlande. J’avais aimé l’expérience, bien que cela n’était rien pour moi. Depuis, je partais faire du volontariat pour deux semaines, allant visiter des pays en difficultés. Cette année, j’étais partie à la frontière Grecque une semaine pour aider les réfugiées. Je ne pouvais me payer cette année de faire plus qu’une semaine. La deuxième semaine, j’avais fais du baby-sitting, et cela avait fini en catastrophe. Je ne voulais pas y penser. Mettre les choses de côté. J’avais dis ce que j’avais à dire à la police. Je ne pouvais en faire plus, devant retourner à mes études. Je venais de finir un cours très intense de quatre heures, me dirigeant vers la cafétéria pour reprendre des forces avant cet après-midi. Allant rapidement me chercher quelque chose à manger, je pars à la recherche d’une table, alors que soudain, je vis une silhouette connue, imbibée dans ma mémoire. Romy. Que faisait-elle ici? Pourquoi n’avait-elle pas donné de nouvelles? Une tempête de questions se formaient dans ma tête. J’étais entrain de prendre racine, incapable de bouger.

Pourquoi?

Pourquoi était-elle partie sans rien me dire?

Pourquoi ne m’avait-elle pas contacté pendant un an?

Je voulais savoir, avoir de réponses. Un pas, puis un deuxième. J’avance vers ma soeur. J’hésite à lui crier dessus. C’est un lieu publique, ce n’est pas approprié. Je racle ma gorge. « Salut Romy ! » Lui dis-je sur un ton sec, froid. Je lui en voulais. J’étais rancunière, un peu. J’étais surtout dans l’incompréhension totale. Nous sommes soeurs non, et nous nous disions tout. Avant.

Tout était toujours mieux avant.
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ROMY & FERYEL

S'il y a bien une chose qui ne m'a pas manquée pendant cette année de fuite à l'étranger, c'était les cours. Bordel ce que j'avais oublié à quel point c'était ennuyant. J'ai jamais été du genre studieuse, la seule chose qui m'a permi d'avoir des bonnes notes et une place pour Harvard c'est mes capacités intellectuelles. J'arrive toujours à m'en sortir sans trop bosser, mais ça enlève tout l'intérêt d'aller en cours face à un vrai professeur. J'ai l'impression qu'on ne m'apprend rien, que ça ne va jamais assez vite pour moi. Je m'ennuie alors j'écoute pas, je perturbe, bref je suis pas l'étudiante dont tous les professeurs rêvent. D'ailleurs je pense que personne rêverait de m'avoir dans son entourage. Piètre amie, piètre fille, piètre soeur. J'ai pas le moindre doute à ce propos. J'ai disparu pendant un an, j'ai donné de nouvelles à personne alors oui, je pense que je dois être la pire personne au monde à l'heure qu'il est. Et le pire dans tout ça c'est que je pense ne pas m'en vouloir. Je me dis que j'ai fait ce que j'avais à faire et que c'est mes affaires. Je me dis que personne n'a le droit de juger. Je me dis que c'est normal de penser à soi avant tout. Enfin bref, je dois pas être normale. Je suppose que ça m'a pas réussi de passer de familles d'accueils en foyers différents pendant les quatorze premières années de ma vie. Je pense qu'il y a un truc qui a lâché dans mon cerveau, ou plutôt un truc qui s'est pas développé. J'ai beaucoup de mal à avoir d'attaches car j'en ai jamais eu pendant mon enfance. J'ai réussi à me stabiliser chez les Oswald mais encore aujourd'hui je sens que ma vraie nature revient au galop dès que j'essaye de me poser. Il y a un stade auquel on ne peut plus rien y faire je pense, à part accepter. Alors comme à mon habitude, je disparais de mon cours de philosophie en plein discours du professeur, je m'éclipse et me dirige jusqu'à la cafétéria car j'ai un petit creux. J'avais prévenu, je suis tout sauf une élève sérieuse. Je m'apprête à aller commander quelque chose, sauf que j'entends une voix derrière moi. Une voix qui me glace le dos de par son intonnation, alors qu'en réalité elle devrait me réchauffer le coeur. Je me retourne presque au ralentis, le visage décomposé, pour faire face à Feryel. Bordel, je m'attendais pas à ça. Je pensais que j'aurais encore quelques jours pour trouver une excuse, pour pouvoir m'expliquer auprès de ma soeur. Mais le destin semble en avoir décidé autrement. « Feryel ... » je lâche. Je sais pas trop quoi dire en réalité. J'ai envie de la prendre dans mes bras mais j'ai peur qu'elle me repousse. Je sais qu'elle m'en veut, j'ai pas besoin de la voir ou d'entendre sa voix pour ça. J'ai su qu'elle m'en voudrait dès l'instant où j'ai décidé de partir. Le truc c'est que je penserais qu'elle pourrait me comprendre. « Tu m'as manqué. » je finis par dire. Quoi ? C'est la vérité. Elle m'a manqué ma soeur. Plus qu'elle ne l'imagine.

✻✻✻
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Feryel n’avait vu sa soeur en un an. Elle n’avait eu aucune nouvelles d’elle au cours de cette année. Apres la prise d’otage, celle-ci était simplement partie comme une voleuse, laissant un trou à la vie de la jeune afghane. Elle avait déjà perdu une fois, une famille, et voilà qu’elle en perdait sa deuxième. Elle n’avait pas de souvenirs de sa première famille, ou très peu, tout était mélangé à l’atrocité de la guerre. Avec Romy, il y avait tant d’autres souvenirs, de bons souvenirs, ce premier regard échangé quand elle a rejoint la demeure des Oswald, ce contact, cette complicité qui s’était créée quasi instinctivement. Et Romy, elle avait tout balancé, comme cela sans penser aux dommages collatéraux qu’elle pourrait engendrer. Feryel se sentait si vide sans sa soeur à ses qu’elle s’était même laissé un peu aller au cours de cette dernière année d’études. Elle sortait plus, lâchant prise pour s’amuser. La jeune fille avait vingt-et-un an, en aurait vingt-deux à la fin de l’année, il fallait qu’elle sorte ce balais de son arrière et se rebeller un peu. C’était nouveau pour elle, elle se sentait pas à sa place dans ce monde de détraqué. Romy a toujours été la rebelle de la famille, alors que Feryel était la plus posée, celle qui restait chez elle, qui se battit un future. Cela ne voulait pas dire que cette dernière ne sortait jamais, c’était simplement qu’elle se voyait d’autres priorités dans la vie. Un specimen bien étrange pourrait-on dire. Peut-être était-ce car bien souvent, elle devait se prouver deux fois comparé à d’autres personnes. Une américaine musulmane, elle n’était même pas vraiment religieuse en tant que telle, elle était plutôt spirituelle. Il y avait cette stigmatisation constant sur sa peau, sa couleur, et Feryel se battait pour montrer au monde qu’elle aussi pouvait l’avoir ce rêve américain, qu’elle pouvait réussir malgré la xénophobie. Elle s’était toujours reposée sur le soutien de sa soeur. Le sang ne faisait pas tout. On pouvait choisir sa famille aussi, et Feryel avait choisi celle-ci. Mais, la personne la plus importante pour la jeune fille l’avait abandonné, et aujourd’hui, elle était là. Depuis quand était-elle de retour? Pourquoi ne lui avait-elle rien dit? Ne voulait-elle pas reprendre le contact avec sa soeur? Il y avait tant de questions qui se bousculaient dans la tête de la jeune femme aux quelles elle voulait une réponse. “Ne fait pas genre que je t’aies manqué !” Lâche-t-elle d’un ton froid. Non, Feryel ne voulait pas de ses paroles à moitié fausses. Elle voulait que sa soeur lui dise ce qu’il s’était passé durant cette année.
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ROMY & FERYEL

J'avais rien prévu de tout ça. J'avais pas prévu de me faire un jour adopter par une famille qui me conviendrait, d'y rencontrer la soeur que j'avais toujours rêvé avoir. J'avais pas prévu d'un jour aller à Harvard et d'y rencontrer la meilleure amie que j'ai pu avoir. J'avais pas prévu que cette meilleure amie décède dans mes bras, ce qui m'a poussée à partir un an loin de chez moi, loin des miens. J'avais pas non plus prévu de revenir un jour à Harvard, presque sur un coup de tête, un accès de conscience. Et enfin j'avais pas prévu de croiser Feryel dans d'autres conditions que celles que j'aurais choisies. En rentrant, je ne savais pas comment je pourrais m'adresser à ma soeur, quel jour j'irais la voir, pour lui expliquer. Quels seraient mes mots lorsque je me retrouverais face à elle. Dans ma tête, je trouverais la bonne situation, les bonnes paroles. Je ferais ça bien et elle me pardonnerait. Dans ma tête, ça n'était pas comme maintenant. Croiser Feryel par hasard à la cafétéria de Harvard est juste le pire scénario que j'aurais pu imaginer. Et pourtant, c'est exactement ce qui est en train de m'arriver. Je l'entends qui me salue, je me tourne vers elle et je perds mes moyens. Je ne sais pas quoi lui dire. A part qu'elle m'avait manqué. Sauf que voilà, elle s'offusque. J'aurais du m'en douter. Je baisse les yeux, le visage renfrogné. J'ai honte bordel. J'ose même pas la regarder car j'ai peur de voir la vérité briller dans ses yeux. La vérité étant que je l'ai laissée tomber, que je suis partie sans un mot, comme si nous n'avions jamais été rien l'une pour l'autre. Comme deux inconnues dont les chemins se seraient croisés, le temps d'une balade. Très franchement, je regrette. Je regrette d'être entrée dans sa vie car il est évident qu'elle aurait été bien mieux sans moi. Je ne suis pas fichue de faire les choses bien, de faire honneur à ceux qui comptent sur moi. Je suis pas faite pour tout ça. « Pourtant si, c'est la vérité. » je lui dis en la regardant à nouveau. Bien sûr que c'est vrai. Bien sûr qu'elle m'a manqué. Pas un jour je ne me suis pas demandé ce qu'elle faisait. Ou hésité à l'appeler. Plus d'une fois j'ai failli prendre un téléphone et composer son numéro, pour m'expliquer, pour m'excuser, pour prendre de ses nouvelles. Mais à chaque fois, j'avais trop peur de sa réaction, peur qu'elle me demande de rentrer. Puis plus le temps passait, plus je perdais courage, plus je me disais qu'il était trop tard. J'allais quand même pas l'appeler au bout de six mois pour lui demander si elle allait bien. « Je sais pas pas où commencer Feryel ... » je lui admets. J'ai tellement de choses à lui dire. Et pourtant j'arrive pas à trouver les mots. J'aimerais qu'elle puisse lire en moi, mais c'est malheureusement pas possible. « Je suis désolée d'être partie. » je finis par dire. Oui, je suis désolée. Désolée pour elle. Car moi, j'en avais eu besoin. J'aurais pas survécu et si c'était à refaire, je le referais. Autrement, certes, mais tout de même.

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Romy était de retour à Harvard. Elle essayait de se faire à l’idée qu’elle était de retour. Elle ne l’avait pas vu depuis un an, et cela l’inquiétait. Il y avait tant de choses qui ont pu se passer durant les trois cents soixante cinq plus derniers jours. Feryel avait rejoint la Quincy House, une maison qui respectait les principes de la jeune femme. Elle qui était si humanitaire, si passionnée pour sauver le monde, elle voulait aider les plus opportuns, et c’est ce que Feryel aimait dans cette confrérie. Puis on ne pouvait pas nier que l’orange lui allait plutôt bien au teint. Ce n’était qu’une des choses qui lui était arrivée à Feryel pendant cette année, mais il avait dû arriver bien plus à Romy. Elle n’avait aucune idée comment l’adresser. Romy avait profondément blessé Feryel avec son départ précipité, et voilà qu’elle revenait comme cela, sans même lui dire quelque chose. C’était inadmissible, et surtout Feryel était blessée par le comportement de sa soeur. Elles avaient proches, Feryel avait pris Romy sous son aile quand elle était arrivée dans la famille Oswald. Elles étaient comme les doigts de sa main, ceux depuis plus de six ans, et Romy avait juste jeté tout cela par la fenêtre. Romy était tout ce que Feryel avait. Elle n’avait pas de famille biologique, de personnes qui l’ont abandonné. Elle avait tout perdu dans une guerre sans fin, et la seule personne qui lui restait avait décidé de disparaître du jour au lendemain. Parfois, Feryel se demande si elle n’était pas vouée à une vie d’échec et d’abandon. Elle aimerait trouver quelqu’un qui la regardait, comme Alek regardait sa femme, Nevada, la présidente Quincy. Ce couple était une légende, et pour Feryel, elle rêvait d’une famille comme cela. Peut-être qu’elle irait demander à sa vice-présidente, Charlie. Peut-être qu’elle connaissait leur secret. Feryel avait une famille dissoute, et ce que Romy disait n’aider rien. « Tu es désolée? » Lui répondit-elle sèchement. Elle n’en revenait vraiment pas. « Pas un seul message, en un an. Et là, tu es de retour, et tu pouvais pas me prévenir? Je suis déçue Romy. Je pensais être plus importante que cela à tes yeux. » Feryel était blessée, et elle en voulait à sa soeur. Elle n’était pas sûre qu’elle puisse vraiment la pardonner un jour.
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ROMY & FERYEL

Je me sens vraiment mal, face à Feryel. Bordel qu'est-ce que j'ai pu merder. Et en même temps, j'arrive pas tellement à m'en vouloir, ou à regretter quoi que ce soit. J'ai fait ce que j'avais à faire, ce qu'il y avait de mieux pour moi. Oui, c'était un geste égoïste, j'ai pensé qu'à moi-même lorsque je suis partie il y a un an. Mais c'était ça ou bien je finissais par faire quelque chose que j'aurais réellement regretté. Très franchement, je pense pas que j'aurais pu survivre comme ça, après le décès de ma meilleure amie. Il fallait que je parte, j'avais pas tellement le choix. On a toujours le choix, mais non. La situation était juste trop urgente, trop compliquée. Oui, j'aurais pu prévenir Feryel mais je sais aussi qu'elle m'aurait pas laissée filer comme ça. Enfin bref, de toute façon je sais que j'aurais toutes les bonnes raisons du monde, aucune ne suffirait à ma soeur. Je lui dis alors simplement que je suis désolée, car de toute façon il n'y a rien de plus à dire. Sauf qu'elle n'accepte pas mes excuses. Elle est sèche face à moi et elle m'en veut. Elle me dit qu'elle est déçue de moi, que je sois partie et que je ne l'ai pas prévenue il y a un an. Je baisse les yeux face à elle car je sais que je l'ai blessée et que je ne pourrais pas trouver les bons mots à ses yeux. Elle est clairement trop énervée pour accepter la moindre de mes excuses. « Je sais Feryel, j'ai déconné. Mais si j'étais restée j'aurais encore plus déraillé. Tu sais que ça n'a pas été simple pour moi l'année dernière et je me voyais pas rester ici. Tu me donnais, tu sais que ça aurait pas été possible. » j'essaye de me justifier du mieux que je peux. Oui, elle me connait. Elle a grandi avec moi, elle sait donc que j'aurais jamais pu survivre ici. Elle sait que déjà lorsque nous étions gamines j'avais l'habitude de disparaître des jours. Je suis comme ça, on me changera pas. « Si je t'ai pas prévenue c'est parce que j'attendais le bon moment. J'attendais d'abord de me faire à l'idée de revenir ici. » je lui explique. Je sais que ça ne suffira pas mais il faut quand même que je m'explique, que j'essaye de lui faire comprendre. Je ne m'attends pas à ce qu'elle me pardonne tout de suite mais je me dois au moins d'essayer.

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