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NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes

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Noam S.H. Manzini

Nicolas
Simoes
Fiche d'identité
Nom ManziniPrénom(s) Noam Sandro HugoÂge 23 ansDate de naissance 12 juillet 1992Lieu de naissance Boston, MassachusetsStatut amoureux CélibataireOrientation sexuelle HétérosexuelClasse sociale PauvreÉtudes majeures Médecine (6ème année)Études mineures pas d'étude mineure, Noam a décidé de se consacrer entièrement à son cursus de médecineJob Il travaille au Starbucks Coffee en tant que baristaChoix de groupe #1 Winthrop HouseChoix de groupe #2 Dunster House


WINTHROP HOUSE
Au départ, je n'avais pas prévu entrer dans une confrérie. En effet, à chaque fois que j'avais évoqué ce fait, j'avais crié haut et fort que je ne voulais pas faire partie de l'une d'elle. La raison principale était que je ne voulais pas être étiqueté. Pourtant, dès mes premiers pas sur le campus, je me suis tout de même intéressé à ces maisons. Et il se trouve que je me retrouvais plutôt bien dans la description des Winthrops. Déjà, je suis un homme & ça, je pense qu'il faudrait être complètement aveugle pour ne pas le voir. Ensuite, je suis quelqu'un de fort respectueux. Et quand je veux séduire une demoiselle, je sais mettre les petits plats dans les grands. Gentleman, je connais les bonnes manières et je n'hésite pas à m'en servir. Il paraît d'ailleurs que j'ai un fort charisme et que mes yeux, d'un bleu profond, sont l'un de mes atouts charme. Alors, je m'en sers pour parvenir à mes fins. Dis comme ça, on pourrait croire que je n'ai pas de cœur et pourtant, c'est loin d'être le cas. Le mien sait aussi s'enflammer mais il a tellement été brisé que je le protège derrière une grosse carapace. Le seul truc qui ne me correspond pas chez les Winthrops, c'est le sport. En effet, je n'en pratique pas et je ne suis pas tenté de le faire non plus. Je suis plutôt anti-sport donc. Mais comme ce n'était pas un critère éliminatoire, j'ai postulé chez les rouges.

DUNSTER HOUSE
Parce qu'il fallait un deuxième choix et il faut bien que je l'avoue, celui-ci pouvait tout autant me convenir. Possédant un bon QI, je n'ai pas besoin de travailler énormément pour réussir. C'est d'ailleurs grâce à mes excellents résultats scolaires que j'ai eu la chance d'obtenir une bourse. Et puis, il faut être honnête, je suis quelqu'un d'ambitieux. Je ne pense d'ailleurs pas qu'on puisse réussir en médecine sans un minimum d'ambition. La mienne est plus grande que cela. J'aimerai faire partir des meilleurs et je m'en donne les moyens. C'est pour cette raison donc que je fréquente régulièrement la bibliothèque, bossant pour être au top niveau.

APRÈS LA BOMBE.
Janvier 2013. Comment oublier ce mois? Comment oublier cet événement tragique? Pour moi, c'est tout simplement impossible. On oublie jamais rien, on vit avec. Et on se souvient. Du bruit assourdissant d'une bombe qui explose. De l'incompréhension des premières secondes. Du regard apeuré de la jeune inconnue allongée à ses côtés. A ce moment, j'étais à la bibliothèque, effectuant des recherches sur une pathologie cardiaque. Je parcourais donc le rayon médecine, consciencieusement. Le bruit de l'explosion m'avait fait sursauté et j'avais eu le réflexe de me coucher, entraînant avec moi ma voisine de rayon. Nous ne nous connaissions pas mais nous étions dans la même galère. J'avais couvert ma tête de mes mains. L'étagère d'à côté était tombée. Des livres s'étaient éparpillés sur mes jambes. Rien de grave. Rien de grave par rapport aux blessés dans un état grave. Rien de grave comparé au nombre de morts. Et après? Il faut se reconstruire. Ne plus sursauter à chaque bruit suspect. Ne pas avoir peur de se rendre sur le campus. Oser quitter sa chambre et reprendre goût à la fête. Vivre simplement. Vivre pour tout ceux qui n'en avaient plus l'occasion. Se relever n'est jamais facile. Cela l'a peut-être été un peu plus pour moi qui n'ait eu aucun de mes amis blessés. Oui, c'est sans doute plus facile quand toutes les personnes qu'on aime sont toujours présentes à vos côtés.
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES.
Septembre 2014 & les mois suivants. Ceux-là aussi resteront gravés dans ma mémoire. Alors que certains continuaient encore à panser leurs plaies liées aux dégâts provoqués par la bombe, un autre malheur nous tombait déjà sur la tête. Je me souviens encore de ce climat de peur qui régnait sur le campus. Certains en étaient devenus presque paranos, refusant de sortir seuls, scrutant chaque personne comme un potentiel agresseur. Moi aussi, il m'arrivait de me retourner sur des visages un peu plus suspects. Mais comment être certain que ce soit l'un d'entre eux? Ils avaient décidé de s'attaquer aux femmes. Du coup, j'avais cette peur pour chaque demoiselle que je connaissais. Si je pouvais les raccompagner après les cours, je n'hésitais jamais. Plus aucun endroit sur le campus ne semblait sécurisé. Il y avait eu 8 agressions. Et la fermeture des maisons. Je pensais sérieusement que cela ne servirait pas à grand chose. Si ils attaquaient réellement les maisons, en les fermant, ils gagnaient. Ils allaient se sentir tout puissants. Tout puissants. C'était certainement cette puissance qu'ils avaient voulu démontrer ce 17 janvier là. Des prises d'otages. Des morts. Partout sur le campus. J'avais eu cette chance de ne pas être présent ce jour-là. Chez mes parents, j'avais suivi de loin l'évolution des évènements. Encore une fois j'avais tremblé. Tremblé pour ceux que j'aimais et que je n'arrivais pas à joindre sur leurs portables. Dans ce tragique événement, j'avais perdu des connaissances, des amis avaient été blessés. Une nouvelle fois on avait dû se relever. Encore plus difficilement. Sortir de nouveau avec cette peur au ventre que tout ne recommence.





sans pseudo fixe
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle pas. Je n'ai pas de pseudo fixe et j'ai la vingtaine. Je suis belge et j'ai connu le forum grâce à une publicité sur Bazzart.  Superbe design, membres accueillants alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Nicolas Simoes comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par viceroy (avatar). Je fais environ 500-800 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ Je vous aime déjà. NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes 1839924927

Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
adhérer un flood d'intégration (?)
je veux être parrainer si oui, par pseudo du parrain (voir la liste des parrains)

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Once upon a time

Et quand on s'obstine à mettre un pied devant l'autre, on finit toujours par arriver quelque part.

23 années plus tôt, dans la salle de bain familiale. Tu observais dans le miroir ce visage fatigué, ces yeux rougis par les pleurs. Et à cet instant, tu te sentais complètement démunie, sans aucune envie sinon de te recoucher et de ne parler à personne de la journée. Hier, tu avais eu une très mauvaise nouvelle. Ton patron n'avait pas renouvelé ton contrat. Tu te retrouvais donc sans emploi, sans savoir dans combien de temps tu aurais cette chance d'en récupérer un. L'incertitude t'avait donc gagnée. Cette incertitude qui augmentait encore depuis quelques minutes à présent. Depuis que tu venais de lire le résultat de ton test de grossesse. Tu étais enceinte. Tu imaginais déjà la joie de ton mari quand il allait apprendre la nouvelle. Lui ne rêvait que de cela: qu'on l'appelle papa. Vous alliez être heureux tous les trois. Alors pourquoi toutes ces larmes de tristesse? Parce que ce n'était pas le moment. Non, toi, tu n'étais pas prête à pouponner, pas prête à te réveiller toutes les nuits pour allaiter. Ton regard se posa sur ton ventre. Tu essayais de l'imaginer arrondi. Même ça, tu n'étais pas sûr d'aimer. Et rien que de penser à l'accouchement te faisait déjà paniquer. Dans quelle galère t'étais-tu plongée? Quelques secondes, tu songeas à tout arrêter, à l'enlever. Sans rien dire à personne. Le visage heureux de ton mari passa dans tes pensées. Non, tu ne pouvais pas lui faire ça. Tu le savais, tu ne pouvais jamais rien lui cacher. Tu savais déjà que quand il rentrerait de sa journée, épuisé, il allait poser son regard brun sur toi et qu'il allait comprendre que tu avais passé une sale journée. Et tu le connaissais, il ne te lâcherait pas tant que tu ne lui aurais pas tout avoué. Tu pourrais lui dire que c'était le contre coup de ta perte d'emploi mais il ne serait pas dupe. Il te connaissait comme sa poche. Et puis lui mentir te semblait impossible. Dans quelques heures, il allait tout savoir. Dans quelques heures, il arriverait à te convaincre que ce bébé était une magnifique nouvelle. Il te répéterait encore qu'à vous deux, vous arriverez à vivre, même avec un seul salaire. Et que tu ferais une magnifique mère. Et toi, tu arriveras à semer tous tes doutes. Après tout, tu serais capable de tout surmonter avec lui à tes côtés.

4 années plus tard. 'Tu seras sage avec la baby-sitter cette fois-ci Noam. Ta petite sœur a vraiment besoin de nous et on ne peut pas t'emmener à l'hôpital' J'hochais la tête. Elle allait certainement continuer son monologue par un truc du genre: ce n'est pas un endroit pour un enfant. Sauf que moi, je ne comprenais pas tout. Bien sûr j'avais compris que ma petite sœur était malade, à cette époque le nom de la maladie était pour moi un nom barbare. Mais ce que je ne comprenais pas c'était pourquoi je ne pouvais pas l'accompagner moi aussi. Et donc en quelque sorte, pourquoi je ne pouvais pas être avec mes parents. Cela avait débuté à la maternité quand le résultat de la prise de sang qu'on lui avait faite était revenu. Elle souffrait de mucoviscidose. Et du coup, mes parents n'avaient d'yeux que pour elle, me laissant souvent de côté, à la charge d'une baby-sitter. A chaque fois, je leur menais la vie dure et elles repartaient toutes dans la semaine. C'était une forme d'appel au secours, un moyen de montrer à mes parents que moi aussi j'avais besoin d'eux même si j'étais en parfaite santé. Et puis elle avait passé le pas de la porte. Cette fois-ci ce n'était plus une étudiante qui gagnait deux fois rien par heure mais qui faisait ça pour avoir un peu d'argent de poche. Non, cette fois-ci, mes parents avaient choisi ma grand-mère maternelle. Et elle, je l'adorais. Une complicité naquit très vite entre nous. Après tout, elle était un peu comme ma deuxième maman. C'était elle qui me conduisait à l'école, elle qui me préparait mon goûter, elle aussi qui m'aidait à faire mes devoirs. A chaque étape de ma vie, elle était là. Forcément, cela crée des liens très forts. Et quand mes parents revenaient avec ma petite sœur, je n'arrivais plus à leur en vouloir. D'ailleurs, en grandissant, je me surprenais à prendre soin de cette petite sœur, à l'aimer plus que tout. Et donc à trembler à chaque fois qu'elle était malade. Cette peur au ventre qu'elle meurt malgré tous les progrès effectués par la médecine. Et donc cette surprotection que j'avais vis-à-vis d'elle à chaque endroit où elle allait avec moi. A commencer par l'école: on ne pouvait pas toucher à un de ses cheveux sans que je ne sois là pour la défendre. Nous deux, c'était à présent, à la vie à la mort.

Les années passèrent donc, rythmées par les soins médicaux journaliers de ma sœur, ses allées à l'hôpital. Tout semblait programmé par rapport à cela et je m'en étais donc accommodé. Je passais automatiquement au second plan. Pourtant, je trouvais la situation compréhensible et je n'en souffrais plus. Je vivais normalement tout en continuant à la surprotéger tout le temps. Je l'avais même fait entrer dans ma bande d'amis pour pouvoir la garder à l'œil. Elle s'en rendait compte et souvent elle me répétait qu'elle n'était plus une enfant. Pourtant, elle restait fragile et moi, j'avais toujours cette peur au ventre qu'il lui arrive quelque chose. Alors, elle pouvait protester, je ne changeais pas ma façon d'être. Elle s'y ferait comme moi je m'étais fait à cette situation. A avoir moins d'attention, j'étais donc devenu débrouillard. A l'école, on me voyait comme l'intello du premier rang et j'en souriais. Car ceux qui me connaissait savaient que je n'avais pas besoin de travailler énormément pour avoir une bonne moyenne. Du coup, je profitais à fond de la vie. Comme cette soirée-là avec ma meilleure amie. Nous avions 18 ans. Nous étions jeunes et bien décidés à s'amuser pour fêter le permis que je venais d'empocher sans trop de difficultés. On était sorti en groupe et on avait dansé jusqu'à en avoir mal aux pieds. Nous n'avions pas bu, non. Sur le seuil de la discothèque, à quatre heures du matin, on avait fumé notre dernière clope avant de monter dans la voiture que j'avais emprunté à mon père. Et c'était en chantonnant qu'on avait repris la route. Elle avait prévu de dormir chez moi. Et j'étais fier de la raccompagner. Nous chantions donc. C'étaient mes derniers souvenirs avec elle. J'étais même pas capable de me rappeler du titre de la chanson. Je m'étais réveillé quelques heures plus tard, relié à des machines qui produisaient des sons qui devaient bien avoir une signification pour la soignante qui se trouvait face à moi. Elle n'avait pas remarqué que j'avais ouvert les yeux, trop occupée à griffonner sur un dossier. Je l'avais donc observée. Elle et son air soucieux. Elle devait avoir la trentaine, était habillée de bleu... et après? Pourquoi j'étais allongé dans une chambre d'hôpital déjà? J'essayais de me rappeler mais je n'y arrivais pas. Un sentiment de panique monta en moi et j'essayais de me relever. Sans aucun succès. Mon corps semblait ne pas vouloir m'écouter. J'avais juste réussi à bouger mes bras et ils semblaient peser des tonnes. La femme en bleu avait relevé la tête et elle avait posé ses yeux marrons sur moi. Elle avait un regard bienveillant et cela m'avait d'office mis en confiance. De suite, je lui avais demandé ce qui c'était passé. 'De quoi te souviens-tu?' La réponse m'avait fait hausser les sourcils. Pourquoi répondre à une question par une autre? Et puis si je lui demandais ce qui c'était passé c'était bien parce que je ne me souvenais de rien non? 'Mon dernier souvenir c'est....' Je plissais le front, essayant en vain de me rappeler de la suite. J'étais bien dans cette voiture avec ma meilleure amie. Et puis plus rien. 'Je rentrais avec Keira d'une soirée' Le médecin avait hoché la tête, appuyant son regard sur moi. Elle voulait sans doute que je continue. 'Et c'est tout' Au moins, elle était fixée. Qu'elle ne s'attende pas à un miracle avec moi. Elle avait quitté le pied du lit et s'était rapprochée de moi. Son regard avait trouvé le mien. 'Tu as eu un accident de voiture. D'après les premiers éléments de l'enquête, un autre conducteur a brûlé une priorité de droite. Il roulait trop vite, tu n'aurais pas pu l'éviter' Elle marqua une pause, me laissant le temps d'assimiler les informations. 'Ta colonne vertébrale a été touchée. Et je ne sais pas si...' 'Et Keira?' Je ne lui avais pas laissé le temps de continuer. Pour l'instant, je ne me souciais pas de moi mais plutôt de ma meilleure amie. Elle me demanda doucement qui était cette jeune fille pour moi. Son ton semblait presque compatissant. 'Je suis désolée Noam' Désolée? Je mis quelques secondes à comprendre le sens de ses paroles. 'Elle est où? Je veux la voir' Oui, je n'avais pas compris ou plutôt je faisais semblant de ne pas comprendre. Elle posa le dossier qu'elle avait dans les mains et attrapa la barre de lits, comme si elle en avait besoin pour se soutenir. Elle était un tout jeune médecin, elle n'avait pas dû en annoncer souvent des choses si douloureuses. 'Elle n'a pas survécu Noam' C'était dit doucement mais franchement. La réalité sans fioriture. L'information produisit un électrochoc dans mon corps. Des larmes coulèrent de mes yeux sans que je ne puisse les retenir. J'avais détourné le regard. Tout était de ma faute. Même si on m'assurait le contraire, même si plus tard, il avait été prouvé que le chauffard était sous l'emprise de l'alcool. Même si. Je gardais en moi cette culpabilité. Et à cet instant, j'avais juste envie d'une chose: être seul. Le médecin semblait l'avoir compris puisqu'elle quitta la chambre, reportant la discussion à plus tard. Ce n'était donc que quelques heures plus tard qu'elle m'annonça mon diagnostic: deux jambes paralysées, une incertitude quant au fait de savoir si je pourrais remarcher un jour mais une revalidation qui commencerait dès que mes fractures seraient réparées. Dire que je venais de recevoir ma lettre d'acceptation à Harvard. Tout semblait impossible à présent.

Quelques mois plus tard. 'Attend, je vais t'aider' Je tournais ma tête vers la petite voix qui venait de me proposer son aide. J'étais bien décidé à refuser d'ailleurs. Ce n'était pas parce que j'étais dans une chaise roulante que je ne savais pas me débrouiller. Et puis c'était provisoire. C'était ce que je me disais avant chaque séance de kiné. A chaque effort fourni, même pour un petit résultat peu visible, je me répétais inlassablement que je remarcherais un jour. Que je le faisais pour Keira. Pour ma sœur aussi. Et pour le reste de ma famille. Mais aussi pour moi. L'accident s'était déroulé quelques mois plus tôt et j'avais quand même eu l'occasion de débuter mon année scolaire le plus normalement possible. Ma revalidation avait ses hauts et ses bas. Ses très bas aussi. Il y avait des jours où j'avais envie de tout abandonner et du coup, je devenais insupportable. Alors que j'ouvrais la bouche pour marmonner un refus, elle était déjà devant la porte, la tenant grande ouverte. Je m'étais donc vu obligé d'accepter. Mon regard se posa sur elle alors que je la remerciais. Je fondis littéralement devant sa petite bouille d'ange. Et je fus incapable de prononcer ne serait-ce qu'un seul mot. Chaque jour le rituel fut le même et il me fallut plusieurs jours pour enfin réussir à lui parler. Et plusieurs mois, pour arriver à confier une partie de mon histoire. L'année d'après, nous sortions ensemble. Mes progrès grandissaient à vue d'œil. Elle était là pour me soutenir. Nous étions soudés, complices et plus amoureux que jamais. J'avais fini par remarcher et j'étais fier de pouvoir la tenir par la main. Je pensais avoir trouvé la femme de ma vie. Mais elle mit fin à notre histoire quelques jours avant nos quatre ans. Dévasté, j'avais essayé de comprendre ses raisons. Elle m'avait juste répondu, tête baissée, qu'elle avait trouvé le bonheur ailleurs. Une jolie façon de me faire comprendre qu'elle en aimait un autre. Mon cœur s'était brisé en mille morceaux. Réparer les dégâts qu'elle avait causé serait long. Jamais plus je ne voulais m'accrocher à une demoiselle, jamais plus je ne voulais donner l'occasion à quelqu'un de me briser le cœur en me laissant tomber. Alors j'étais devenu un don juan, un collectionneur. Dès qu'une histoire semblait un peu plus sérieuse, je prenais la fuite, sans vraiment d'explications. Car pour expliquer, il faudrait raconter mon histoire et je n'étais pas prêt à ça. Alors, je partais. Simplement. Je prétextais souvent le fait que j'avais besoin de plus de temps pour étudier, que je voulais me consacrer un peu plus à mes études. J'essayais tout de même de ne pas trop les faire souffrir. Ca marchait pour certaines, pour d'autres non. Mais c'était la seule manière que j'avais trouvée pour me protéger de cette souffrance.

A ce jour, je suis donc étudiant en sixième année de médecine. Passionné par mon domaine, j'aime toujours autant m'amuser. Depuis l'accident, je remarche normalement mais je refuse toujours de monter dans une voiture. Je semble traumatisé à vie. Le futur? Seul l'avenir nous le dira.


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PREUUUUM'S hanwii hanwii
*Saute partouuuut* SIMOES MY MEN NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes 4205929361 NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes 4205929361
Merci pour ce magnifique choix d'avatar ça va me faire du bien aux yeux NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes 3997999705

JE VEUX MON LIEN NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes 387742012 NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes 1881463262
Bienvenuuuuuue sur ILH NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes 2511619667
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J'ai été étonnée de voir que Nicolas était libre, du coup, je n'ai pas hésité une seule seconde hanwii Ce mec, j'le trouve trop NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes 4205929361
J'ai répondu à ton mp pour le lien NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes 980580023
& merci pour ton accueil NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes 2659158125 NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes 2511619667
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@J. Sage Lewis calme tes hardeurs NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes 166564858 NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes 1881463262 NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes 2109348208 
et bienvenuuuuuuue NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes 2109348208 nicolas est un excellent choix NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes 152426858
amuse toi bien NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes 2109348208
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Merci de ton accueil NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes 2659158125 NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes 2511619667
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Bienvenue parmi nous NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes 3850463188
Good luck pour ta fiche Vic
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@Charline J. Granger Ne t'en fais pas, n'ai pas peur Sage reste à Sloan NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes 3997999705 NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes 3997999705
Je sais que c'est ce que tu veux le plus au monde NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes 166564858
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MON DIEU QUE T'ES VGYAZUBHCIUNSOX. NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes 4205929361
bienvenue bg, excellent choix d'avatar :loukas:
bonne chance pour ta fiche ! NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes 3997999705
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olala Nicolas je meurs. NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes 4205929361 NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes 4205929361
bienvenue par ici. NOAM S.H. MANZINI ► Nicolas Simoes 3850463188
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