PARIS # Confidences entre amis

Confidences entre amis
— with Paris

Il vint me faire savoir comme toujours pour m'embêter qu'une femme qui râlait, c'était sympa mais qu'il préférait qu'elle se taise. Quel macho celui la, vins je penser intérieurement avant de venir l'entendre me demander de ne pas tomber dans la drogue et que si Luke voulait se droguer qu'il le fasse tout seul. J'avais l'impression d'entendre un père disant à sa fille que la drogue c'était mal, ce qui me fit sourire bien que je ne le vois plus comme un grand frère, un peu comme Bona en somme. Puis je vins presque nous embrouiller l'esprit en lui disant qu'on étaient plus ou moins en couple avec Luke. C'est vrai quoi, on s'est parlés plus calmement que les fois d'avant et en plus la morphine a du jouer sur mon état émotionnel puisque je me rappelle lui avoir dit que je l'aimais et lui aussi d'ailleurs. Il faudra que je lui en reparle une fois rentrés à Harvard de tout cela d'ailleurs. Alors je vins répondre à mon ami.

Mais t'es pas croyable toi, Summer apprécie ton côté macho au fait ?, vins je le taquiner à ce sujet comme lui peut savoir si bien le faire avant de reprendre. Oui papa, c'est promis, vins je plaisanter suite à sa remarque avant de reprendre de nouveau. Bah disons qu'avec la morphine hier je devais pas avoir les idées claires mais une chose est sure, c'est qu'on s'est dit je t'aime et qu'on s'est parlés plus calmement que la dernière fois qu'on a passé une journée ensemble en tout cas, vins je lui confier, tout en venant lui demander un service. Tu sais quoi, je te reconfirme si je suis bel et bien en couple une fois à Harvard, ça marche ?

Après tout, mieux vaut attendre la confirmation du principal concerné non ? Alors je vins lui sourire, attendant sa réponse et remettant mes cheveux correctement après le passage de la tornade Paris.

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Un grand sourire vint étirer ses lèvres à la question de Dana. « Non seulement elle adore mon côté macho mais elle en redemande » lui dit-il effrontément. Bon, soyons honnête, avec sa petite-amie, il était doux comme un agneau et pas franchement le genre à lui dicter sa conduite. Disons qu’il y avait certains moments intimes où Summer appréciait son côté rustre mais cela ne concernait que son couple. « Et puis, vous râlez les nanas mais vous aimez bien dans le fond quand on s’amuse à jouer les machos. C’est votre côté « contradictoire » qui est en vous et qui fait que vous aimez râler tout en râlant sur la raison même de ce qui vous agace » lui dit-il après coup, pas certain d’avoir bien causé anglais pour le coup -enfin il se comprenait, c’était le principal. « Na mais je plaisante pas Dana, fais quand même gaffe… je connais les ravages de la drogue pour avoir vu ma mère se droguer au quotidien et crois-moi, je pense pas que tu veuilles te transformer en chienne prête à écarter les cuisses pour une dose » lui dit-il à dessin cru. Il ne voulait pas enrober ses propos de sucres pour faire bon chic bon genre. La réalité des faits était là : les junkies avaient tendance à faire tout et n’importe quoi pour une dose quitte à devenir agressif. Enfin, comme elle le lui avait fait remarquer, il était pas son père, ce n’était pas à lui de lui tenir ce genre de propos. Dans le fond, il était tout de même heureux qu’elle soit aussi épanouie. Ce Luke fumait peut-être que des joints, ce n’était pas encore le plus dangereux -tant qu’elle grimpait pas dans la même voiture que lui. « Tu as intérêt à me tenir au courant mais je suis content de te voir comme ça… la tristesse te va pas au teint miss »

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Quand je vins lui demander si Summer appréciait son côté macho, je le vis arborer un immense sourire avant de venir me faire savoir qu'elle en redemandait. Sa vie sexuelle ne m'intéressait guère surtout quand il vint me taquiner sur le fait que même si on râlait beaucoup, on aimait leurs côtés machos et qu'on étaient trop contradictoires, peut être bien mais pour ma part j'écarte les cuisses que pour l'homme que j'aime et Summer aussi sans doute. Il vint me dire qu'il plaisante mais me rappelle de faire attention parce qu'il connaissait les ravages de la drogue avec sa mère et qu'il voulait pas que je finisse un peu comme elle, ce qui n'arrivera jamais. Je lui fis savoir que je le tiendrais au courant au sujet de mon futur couple avec Luke et qu'il était heureux de me voir sourire, que la tristesse ne m'allait vraiment pas. Alors je vins lui répondre.

Oh je ne veux même pas savoir ce qui se trame dans votre lit alors tu gardes tes pensées coquines pour Summer hein, vins je lui faire savoir en plaisantant un peu et reprenant. C'est vrai qu'on est contradictoires et qu'on râle pour un rien mais vous aussi les mecs, vins je confirmer ses dires à moitié parce que qu'est ce qu'ils peuvent râler eux aussi quand ils veulent, tout en reprenant. Mais je finirais pas comme ta mère je te le promets et puis Luke est pas le genre à me laisser tomber dans la drogue alors t'en fais pas, vins je le rassurer même si je sais qu'il va s'inquiéter encore pour moi car il tient à moi et je l'adore pour cela avant de reprendre. Promis je te tiens au courant et dès que t'as plus ton plâtre, je t'aiderais à te remettre à la danse, partant ?

Je vins lui sourire, attendant sa réponse et me demandant si ma dernière idée était bonne vu mon plâtre mais je voulais être parfaite pour le bal si Luke se déciderait à m'inviter.

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« Pourquoi cela écorche tes oreilles chastes ? D’après CS, mademoiselle n’est pas si innocente que cela » la taquina-t-il en prenant en compte les fameux ragots rapportés par cette langue de vipère qui agissait anonymement. Paris avait fait les frais de cette personne ou de ce groupe de personnes car il ne pouvait pas exclure le fait que derrière CS se cachent plusieurs étudiants d’Harvard. Enfin, ce n’est pas comme s’il prêtait vraiment attention à ce genre de choses mais cela avait tendance à le faire bien marrer surtout le compte Instagram. « Non contrairement à vous les femmes, nous les mecs, on râle pour se faire entendre ! » rétorqua-t-il avec un grand sourire qu’il perdit légèrement alors que le sujet revenait sur la drogue. « Je le connais pas mais tu es une grande personne. Sache juste que si tu tombes dans cette connerie, je t’aurais prévenu » haussa-t-il les épaules. En somme, elle se démerderait toute seule à se sortir de l’enfer de la drogue si jamais elle venait à céder à cette tentation. Paris avait toujours été très clair sur ses intentions : s’il découvrait que l’un de ses amis sombrait dans cette connerie, il coupait court à leur relation. C’était peut-être extrême mais il avait trop souffert des ravages de la drogue pour supporter de voir un proche se mettre plus bas que terre pour un shoot de paradis artificiel. « Tu sais que quand moi je n’aurais plus mon plâtre, toi, tu auras le tiens ? Je me demande qui de nous deux remettra l’autre sur le droit chemin de la danse ! Allez avant de penser au bal, pense déjà à te remettre de ta jambe cassée ! » lui dit-il avec un petit clin d’œil.

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— with Paris

Paris vint me demander si cela venait écorcher mes oreilles chastes mais toujours avec son immense sourire taquin en venant rappeler ce que CS avait raconté à mon sujet qui n'était qu'un véritable tissu de mensonges soit dit en passant et je savais bien que Paris ne faisait que me taquiner sur cela car c'est un peu un petit jeu entre nous, se taquiner. Puis il vint rétorquer que contrairement à nous, eux ne râlait pas simplement pour râler mais pour se faire entendre. Et bien ils savaient parfaitement se faire entendre alors ceux là, ce qui me fit éclater de rire mais je ravale mon sourire quand il me prévient que si je venais à toucher à cette merde de drogue à cause de Luke je pourrais le perdre, enfin de ce que j'ai pu comprendre malgré un peu de morphine dans mon sang pour calmer la douleur de ma jambe. Mais il sait toujours détendre l'atmosphère alors Alors je vins lui répondre.

Genre t'es chaste toi peut être ? Et puis qui ne l'est pas de nos jours hein ? Et depuis quand tu lis ce torchon monsieur qui aime me taquiner va ?, vins je lui faire avec un sourire et une tape à l'épaule où il n'a pas de plâtre avant de reprendre plus sérieusement. Sinon t'es sérieux quand tu me dis que si je viens à toucher à la drogue, c'est sera fini de notre amitié ? Je te promets de pas y toucher, tu le sais hein. Mais la morphine et les anti douleurs pour ma jambe, ça compte pas comme une drogue rassure moi hein ?, vins je lui demander avec ma tête de chaton battu et reprenant. Peut être que j'aurais toujours mon plâtre mais j'ai envie d'apprendre à danser et que tout soit parfait le soir du bal avec Luke, déjà que j'aurais encore ce plâtre au bal alors.

Je vins baisser la tête ayant un peu honte de ne pas pouvoir trop danser avec l'homme que j'aime. Je compte lui réserver la meilleure danse tout de même pour qu'on se souvienne à jamais de cette soirée, notre première soirée en tant que couple officielle, même si on l'est pas vraiment encore, dans mon esprit c'est tout comme. Je vins donc attendre sa réponse, en lui souriant légèrement et gardant ses paroles en tête.

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« J’ai jamais prétendu être chaste… encore heureux ! » s’exclama-t-il en secouant la tête accompagné d’un petit rire. Le jour où il serait chaste, les poules auront des dents bien aiguisées. « C’est une amie qui est abonnée à CS qui me raconte régulièrement les potins et puis, de temps en temps, ça me fait rire de lire ce truc… Faut dire que CS en raconte des conneries » répondit-il finalement en haussant les épaules. Néanmoins, lorsque Dana le reprit sur cette histoire de drogue, son visage se ferma pour redevenir sérieux. « Ce que tu prends à l’hôpital ne me dérange pas Dana. Ce qui me dérange, c’est que tu tombes dans cette connerie après ta sortie. Je déconne pas quand je dis que je ne veux pas fréquenter de drogués. Je suis en pleine procédure pour la garde de mes frères et sœurs et il est hors de question, si les services sociaux font une enquête sur mes proches, qu’on me les retire parce que je fréquente une junkie. De plus, je refuse de côtoyer à nouveau un zombie car c’est que tu seras si tu tombes dans cette merde alors ouais… Tu sais ce que tu perdras si jamais j’apprends que tu te drogues » asséna-t-il sans le moindre scrupule. Paris était ainsi, il n’y avait pas de demi-mesure. Pour l’heure, sa consommation était régulée par des médecins mais en dehors de ce lit d’hôpital, elle serait la seule à se gérer -surtout qu’une jambe cassée, c’était certes douloureux mais pas au point de tomber dans la drogue sinon bonjour les junkies rien qu’en hiver avec les séjours au ski. Dana était prévenu, il ne ferait pas de compromis. « Allez, te tracasse pas pour le bal, je suis certain que tu seras la plus belle à ses yeux »

AVENGEDINCHAINS

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— with Paris

Paris n'avait pas prétendu être chaste et il ne l'était pas loin de là mais c'était quelqu'un de bien. D'ailleurs, il vint me faire rapidement savoir que si je tombais dans l'enfer de la drogue, notre amitié s'arrêterait. Je ne comptais pas tomber dedans et je sais que Luke ne le souhaite pas non plus, certes il fume quelques joints mais jamais -du moins je pense- il n'irait mettre ma vie en danger en me proposant de fumer. Bien sur après ma sortie de l'hôpital, je vais avoir des antidouleurs pour ma jambe et je vais faire en sorte de pas trop en abuser pour ne pas devenir dépendante mais bon je ne suis pas à l'abri d'un autre événement dramatique qui pourrait se produire dans ma vie. Après tout, c'est à se demander si je vais pouvoir profiter pleinement de mon bonheur en amour sans que mes vieux démons ne viennent refaire surface à chaque fois. Il me rassure quant au bal et je vins lui répondre.

Oui encore heureux que tu as une vie sexuelle, moi aussi d'ailleurs mais cela relève de notre vie privée et ce qu'a pu dire CS n'est qu'un tissu de mensonge ou du moins en partie, vins je lui confirmer ses dires avant de reprendre. Je ferais attention parce que je tiens à notre amitié et puis je ne me suis jamais droguée de toute ma vie ni même fumer donc pourquoi je commencerais aujourd'hui hein ?, vins je dire sur le ton de la plaisanterie, retenant parfaitement ses dires pour que si j'ai envie de commencer la drogue, je me souvienne que je peux perdre mon amitié avec Paris, reprenant de plus belle. Oui on verra, le plus important ce sont les cours qui vont reprendre et ma jambe. Je crois que je vais me reposer un peu, le peu de morphine qu'ils m'ont donnés ce matin a du m'abrutir un peu. On se voit à Harvard ?

Je lui fis une bise sur sa joue après l'avoir regardé sortir de ma chambre et je fus emportée dans les bras de Morphée, la douleur de ma jambe recommençait à me lancer et je ne pouvais plus demander un peu de morphine ou d'antidouleurs pour ne pas que je devienne dépendante alors je décide de faire abstraction et de dormir un peu. J'appréhendais un peu le retour à Harvard aussi, retourner au duplex et dépendre de Luke ne me plaisait pas forcément car je suis plutôt indépendante comme fille mais je sais qu'il prendra soin de moi.

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