Philia Dit moi que tu vas bien

Ce cauchemar est enfin terminé. Bien sûr, j'ai perdu mon portable. J'ai des griffures sur tout le corps et des vêtements déchirés à cause de l'arbre. Quelqu'un vient de venir me voir. Il m'a collé une attelé sur mon genou. Il est juste énorme. J'ai atrocement mal. La seule chose que je veux, c'est retrouvé mon Phil. J'ai une poche de glace sur le genou et ils m'ont donné des boites de dolipranne. Le médecin ma aussi dit que je devais me faire opérer à mon retour a Boston que je n'avais pas le choix autrement, je pourrais plus jamais marcher sans boiter. Je pense que j'allais devoir être obligé même si je n'aime pas les hôpitaux. J'avais aussi total interdiction de poser le pied par terre. J'ai encore mal à la tête a cause de tout ça. Je suis toute pâle. Je suis au milieu de personne mutilé.
Sauf que je ne peux pas partir d'ici, parce que je sais que c'est le seul endroit ou Phil peu venir me chercher. Je ne peux pas vraiment bouger non plus. Je ne sais même pas marcher avec mes béquilles. Bien sûr les doliprane font strictement rien. Je veux juste mon Phil... J'ai besoin de lui. C'est aussi pour ça que je ne sais pas ce qu'il est devenue. Les idées noires commencent à me hanter. Je me lève et commence a marché difficilement avec ces foutu béquille. Je suis en train de tourner dans tout l'aérodrome. J'ai tellement peur de pas le trouver. Le médecin voulait que je reste un peu couché, mais je veux retrouver Phil. Il ne peut pas être mort, c'est pas possible...

J’étais en ville lorsque le tremblement de terre avait eu lieu. Certes on avait senti tout trembler, toutefois rien de grave là. J’y étais allé avec quelques amis afin de prendre la journée plutôt tranquille. On avait prit une bière dans un petit bar et fait le tour des boutiques. Il fallait bien que je trouve de quoi pour ramener à ma petite princesse. On avait ainsi passé la journée, jusqu’à ce que cet événement arrive. Directement, j’avais pensé à Mia. Celle-ci était partie en randonnée, bien plus proche du centre du tremblement que moi. Je lui avais d’ailleurs écrit, sans réponse. On ne pouvait toutefois s’approcher maintenant, au cas ou une seconde secousse se faisait sentir. Depuis que je l’avais rencontré, c’était la deuxième fois que je vivais cela, la peur de la perdre. J’avais déjà perdu une fois la femme que j’aimais et j’avoue que si je devais vivre cela à nouveau… non je ne préférais même pas y penser. À la fin de la journée, on entendit parler d’un rassemblement où tous les blessés se trouvaient. C’était ma chance de la retrouver. Les hôpitaux étaient surchargés de tous ceux qui étaient blessés gravement. Enfin, il faut dire que les hôpitaux ici ne sont pas comme ceux qu’on retrouve à Boston. J’étais donc accompagné de quelques amis pour y aller. Eux aussi cherchaient plusieurs de leur proche. Je demandai aux médecins présents s’ils avaient reçu une jeune femme avec les cheveux colorés et des tattoos. La réponse fut positive. Ça ne pouvait être qu’elle, non? Cependant, l’endroit était bondé. Il y avait des gens partout, parfois des cris, des pleurs et je ne la voyais pas. Je marchais donc à travers eux, criant parfois son prénom. Mon cœur battait rapidement, j’étais stressé et encore là, c’était faible pour décrire comment je me sentais.

J'avais enfin pu sortir de cette horreur. La croix rouge m'avait juste collé une attèle sur le genou avec de simple doliprane. La personne qui s'était occupée voulait que je reste couché avec de la glace pour que je fasse dégonfler mon genou. Sauf que c'était hors de question fallait que je retrouve Phil. Je sais qu'il devait être en ville. Je n'ai aucune idée dans qu'elle état il était, je ne savais même pas s'il était encore en vie. Mon portable n'avait pas survécu a tout ça j'avais aucun moyen de le contacter. Les larmes coulaient sur mes joues. Je ne voulais pas perdre l'homme que j'aime une deuxième fois ce n'est pas possible. Je sentais mon cœur se briser à nouveau, je ne veux pas vivre cette horreur une seconde fois. Je pensais aussi à Summer, j'allais tellement m'en vouloir. Je marchais comme je pouvais avec ces satané béquille. Je parcourrais les aller, en regardant les corps abîmés, même certain qui devaient être mort... C'est une scène d'horreur, je n'arrive plus a la supporté. Je suis a deux droit de craqué, de me résigner et me dire qu'il n'est plus...
C'est à ce moment-là que je le vois. Je ne vois plus lui, plus personne n'existe à coter. Mon cœur se met a battre bien plus fort. J'avance le plus vite que je peux avec mes béquilles. "Phiiiiiiiiiiiiiil" Je lâche mes béquilles pour me jeter dans ses bras. Je me sens revivre, je sais que c'est lui, je sais que l'homme de ma vie est toujours la." J'ai eu tellement peur" les larmes coulaient toujours sur mes joues. J'ai échappé à mon pire cauchemar, une fois c'est déjà trop, mais pas deux, c'était impossible.

J’avais vraiment peur de ne pas la trouver ici. Si elle n’avait pas eu de problème, elle aurait bien répondu à mes messages, n’est-ce pas? Ou elle aurait au moins essayé de trouver un autre moyen afin de communiquer avec moi. En effet, il y avait plusieurs scénarios qui me passaient par la tête, et ça ne m’aidait aucunement à rester calme. Elle était partie en expédition et je ne savais même pas où exactement. Je stressais et mes pensées se mélangeaient complètement, jusqu’à ce que j’entende crier mon prénom. Je m’arrête alors, tout comme mon cœur pour un instant je crois. Je fige, je n’arrive pas à y croire. C’est elle, c’est sa voix. Puis je la vois se jeter dans mes bras et je l’accueille avec joie. Elle est là, en un morceau enfin, peu importe, elle est là et c’est ce qui est important. Je ne sais pas ce que j’aurais fais sans elle, mais ce n’est plus la peine d’y penser, puisque je l’ai à présent dans mes bras et je peux la serrer pour me le rappeler. « Oh mon ange… moi aussi. Je suis tellement heureux de te retrouver. » Et surtout, qu’elle ne soit pas dans le même état que certain autour. Un peu égoïste en effet, mais je pensais à elle en premier… Je viens essayer ses joues et embrasser son front. Je ne sais pas si je réalise encore. « Comment tu vas toi? » Elle était certainement plus proche de l’épicentre que moi lorsque c’est arrivé.

Je venais de passer les minutes les plus horribles de ma vie. Je croyais avoir perdu l'amour de ma vie une seconde fois. J'ai tellement peur de le perdre. Je m'imaginais déjà me sentir hyper coupable vis-à-vis de Summer, lui avoir enlevé son papa, je crois que je m'en serais jamais remis. J'avais courru comme je pouvais avec mes béquilles en le voyant. Je me serrais super fort contre lui. J'avais besoin de sentir qu'il est bien là devant moi et que je ne suis pas entrain d'halluciné a cause de la douleur. Je le sens je le touche, il est bien là... Il est devant moi! C'est lui, les larmes coulent toujours de bonheur et de la trouille que je viens d'avoir, sûrement mélangé avec de la douleur. Il venait essuyer mes larmes. Je tremblais encore "Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime" Disais-je en lui faisant des bisous sur le visage. Jusqu'à venir l'embrassé langoureusement, oh mon Dieu j'ai eu tellement peur. Phil me demandait comment j'allais.
"Je reculais un peu, mes béquilles avaient fini par terre. J'arrivais à ne pas trop poser le pied par terre en m'appuyant sur lui "Je me suis explosé les genoux, le médecin a dit que je devais me faire opérer des ligaments et j'ai les super-béquilles" je montrais les béquilles par terre "Je sais pas du tout marcher avec et il m'a dit que je vais les avoir au moins 3 semaines au minimum..." Je le regardais de partout "ça vas-toi? Dit moi que ça va" Je m'attendais à trouver je sais pas, un bout de bois planté dans son dos, je sAis pas vraiment mais quelque chose. Même si je le veux pas du tout.