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Rencontre attendue [Cadell]

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Face à l’eau limpide qui s’écoulait lentement, je m’étais égaré loin dans mon esprit.  Mes pensées étaient encore plus profondes, encore plus loin que le creux des eaux. Je voulais savoir grand frère,  si tu te rappelais ses moments où tu venais me visiter dans ma prison blanche et que tu m’apportais de magnifiques fleurs, afin de donner un peu de lumière à ce vide qui m’angoissait. Comment pourrais-je espérer avoir une réponse, tu étais resté de l’autre cotée de l’océan et moi j’étais assise seule sur un banc. Mon estomac se contractait et malgré cet ouragan d’émotion mon visage restait doux, un air angélique parfait, on aurait presque cherché l’auréole au-dessus de ma tête. Près de moi gisaient de magnifiques fleurs. Elles n’étaient pas aussi parfaites, car je venais de les acheter, elle manquait au fond cette agréable odeur que je recherchais, ce réconfort jamais égalé.  Une lettre fraîchement écrite, mais toute fois pas encore envelopper, attendait l’heure venue sur mes genoux.  La brise me faisait doucement frissonner et balançait mes cheveux dans les dernières couleurs du soleil. Ce qui paraissait doux pour un visage était violent pour la feuille blanche qui était sur le point de s’envoler.  C’était une soirée fraîche de printemps, c’était un moment parfait pour sombrer dans un silence presque inquiétant. Le moment attendu venait de s’amorcer, ma lettre se fit prendre par le vent. Je me retournais avec une légère panique en la voyant s’en aller derrière moi et je fus surprise de la voir entre les mains d’un étranger. En fait il ne l'était pas du tout, je l'observais depuis un long moment, j'avais longtemps espéré cette rencontre.  Par chance, elle n’avait pas choisi l’eau, car ses dernières heures auraient été sonnées. En attendant, j’attendais, que cette âme familière me rendre ma lettre, aussi précieuse qu’un trésor.  

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Il n’y avait rien, aujourd’hui, rien qui ne l’aurait arrêté. Une rage sourde le portait depuis qu’il avait sombré la veille dans les bras de Morphée, mais le dieu, plutôt que d’apaiser sa nuit, avait déchaîné les affres les plus terribles de sa mémoire. Cadell n’avait pas fermé l’œil du moment où il s’était réveillé de ses cauchemars, et, en désespoir de cause, avait fini par sortir, préférant la compagnie des étoiles sur les toits de Cambridge à ses fantômes inconscients. Tout le jour, il avait fait claquer ses bottines sur le sol de Harvard, l’âme fulminante, et sa fureur avait grondé en lui sans tarir. Il ne pouvait se l’expliquer. C’était un sentiment, non pas vif, mais vicieux, qui le prenait soudainement à la gorge et ne le lâchait pas. Il peinait, pendant des heures, à apaiser son esprit colérique, et il n’y avait rien, non, qui ne pouvait l’arrêter. Sa rage jaillissait hors de lui, il s’emportait pour des broutilles, ne se repentait que le lendemain. – Vidé, faible, hagard. La tempête passée le laissait dévasté. Il se cloîtrait, se recomposait en éraflant ses doigts jusqu’au sang sur les cordes de sa vieille guitare, n’en sortait que lorsqu’il se sentait prêt à affronter la forteresse de la société. Ce jour, comme à chacune de ses tempêtes, rien ne l’aurait arrêté tandis qu’il allait dans le campus, le vert mousse de ses iris passé au noir onyx. Rien – sauf une lettre. Ses yeux de loin l’avaient vue. Soudain un souffle venait alléger son cœur et transformait la tornade qui l’assiégeait en une plume innocente. Sa main attrapa au vol le papier qui s’échappait, tandis que ses pupilles s’adoucirent, laissant éclater dans les étoiles vertes de ses yeux quelques paillettes de vivacité. C’était la jeune fille blonde. Elle était là esseulée sur ce banc, retranchée entre elle-même et sa lettre. Il savait qui elle était, il ne la connaissait pas. Il savait qu’elle écrivait souvent, il ignorait le destinataire mystérieux. Cadell serra la lettre entre ses mains pour qu’elle ne s’échappe et s’avança vers elle. Veïa. Il était parvenu à connaître son prénom – en laissant ostensiblement traîner ses oreilles. Un prénom qui semblait fait pour elle. Son visage était incisif comme le « V » qui ouvrait son prénom, mais son expression était aussi délicate que les dernières syllabes de son patronyme. Il savait qu’il n’était lui-même pas inconnu d’elle, il avait surpris les mêmes regards qu’elle lui lançait. Parfois, il lui octroyait un sourire. Il restait la fixer quelques secondes, avec sa malice éternelle, puis reprenait sa route. Elle était le visage qui éclairait à l’improviste ses journées, une rencontre furtive et muette qui suffisait à rehausser le ton d’un jour maussade. Pourtant, ils ne s’étaient jamais plus approchés. Ils restaient l’un pour l’autre des ombres qui se croisaient. Cette lettre entre ses mains, c’était un changement. Cadell arriva à sa hauteur et lui tendit la lettre, captant son regard. « C’est à toi, n’est-ce pas ? »  Il lui adressa un sourire lumineux, sa sérénité retrouvée. 

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  Je n’aimais pas que mes souvenirs s’envolent ainsi au gré du vent pour atterrir entre des mains encore inconnus. Je le connaissais du regard, mais pas au niveau de la parole. Mon regard reflétait une lueur d’inquiétude que mes mots puissent déchiffrer par ce jeune homme, en attendant quelques pétales des fleurs près de moi venaient se faner à mes pieds , leur dernier moment de vie venaient d’être tomber. Je préférais fermer ma coquille plutôt que de l’ouvrir, mais il avait une certaine force magnétique qui me poussait à lui faire une place. Je m’adonnais trop souvent à ces observations qui souvent n’apportaient que de nouveaux personnages dans mon univers. Je pouvais analyser de longues heures laissant croire que mon regard était éparpillé dans le vide. Quelque pas léger et maintenant je pouvais parfaitement dessiner son visage. Il avait un sourire qui se reflétait bien avec le soleil couchant. Je ne pu m’empêcher de sentir mes lèvres faire de même , après tout j’avais attendu ce moment même si cela était dans le plus grand secret. Je ne me fis pas prier pour reprendre mon trésor et le loger bien loin des êtres trop curieux. Je pris même le bouquet qui attendait son tour près de moi pour le déposer à mes pieds. Il n’y avait pas que les traits qui étaient doux, mes gestes aussi on aurait presque cru du velours. Mon esprit l’invitait, les paroles n’étaient pas ma force et pourtant je savais les utiliser à la perfection. Je n’avais pas envie que tu prennes peur par mon silence qui était parfois trop lourd. Étrangement j’avais ce grand besoin qu’il me tienne compagnie ce qui aurait dû être le contraire. Viens t’assoir sous les derniers rayons pour que l’on puisse observer les premières étoiles qui n’attendent que la noirceur pour montrer leur éclat. On n’aura pas besoin de faire vibrer nos cordes vocales, seulement se laisser bercer par le paysage et s’observer pour la première fois. «C’est beau non ?» Il aurait fallu être aveugle pour ne pas remarquer la vue que nous avions, de quoi inspirer bien des poètes. Cela faisait du bien pour une fois que je n’abimais mon corps beaucoup trop fragile pour ce que je lui faisais subir. Je me décalais maintenant d’une place. Il n’avait plus qu’à partager cette peinture avec moi.

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Il lui rendit sa lettre, et arrêta son regard sur son visage. Pour l'avoir observée, il savait qu'elle parlait peu. En revanche, ses yeux, son attitude, transmettaient ses intentions, pour peu qu'on ne les néglige pas. Cadell s'assit près d'elle, s'y sentant invité – et accepté. Elle avait des gestes de velours qui donnaient à l'air une atmosphère particulière, on n'osait trop élever la voix de peur de faire briser éclats la délicatesse de sa personne. Le Gallois l'observa quelques secondes encore puis porta son regard sur l'océan. Venir là lui faisait du bien. Au Pays de Galles, il avait souvent voyagé près de la mer sauvage de sa contrée celtique et nombre d'histoires se murmuraient d'oreilles en oreilles. La mer était plus qu'un élément du paysage, à Wales. C'était une entité présente dans toutes les mémoires, qui sillonnait la vie de chacun, même des habitants reculés dans les plaines. Longer Carson Beach lui faisait du bien. Ce n'était pas, bien sûr, le même charme que sur les côtes galloises, mais c'était un bout d'océan retrouvé, et la musique des vagues était universelle. Il se détendit face à ce spectacle et un sourire lumineux se tissa sur ses lèvres au son de la voix de Veïa. Il posa doucement son regard sur elle et aquiesça. « Oui, c'est magnifique. » Il étira un peu plus le sourire de ses lèvres et sembla réfléchir quelques secondes. Il avait entendu quelque chose dans sa voix. Quelque chose de familier, bien qu'il ne s'en sente pas particulièrement proche. Cadell fronça les sourires avant qu'une lueur d'intelligence n'anime son regard. Il se tourna vers Veïa et lui demanda, en italien : « Tu es Italienne ? »



HJ : Tu m'as tuée avec le "velours", ça m'a fait penser à un de mes passages préférés d'un livre que j'adule.  Rencontre attendue [Cadell] 1656269883 Le personnage lui ressemble un peu d'ailleurs. Rencontre attendue [Cadell] 3850463188
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  Sa présence m'apaisait et de plus il partageait mon amour pour le paysage. Mon corps, ce petit patin de mon âme parfois si méchante, se reposait pour une fois et ne se faisait pas mal avec quelques gouttes d’alcool. J’avais ce besoin de liberté qui se débattait avec une telle force qu’elle m’en rendait malade. À cause de celle-ci je volais le temps d’un instant pour ensuite me fracasser contre un mur aussi rapidement et pourtant je battais toujours de mes ailes à nouveau. À la place j’avais choisi me faire bercer par les vagues et par chance j’avais eu une surprise. Même si je continuais de regarder le paysage, mes yeux voguaient de son cotée aussi. C’était étrange de sentir sa présence aussi près. Lorsqu’il ouvrit une seconde fois la bouche mon cœur s’enveloppa d’une douce chaleur, la nostalgie venait aussi de se poser. L’italien douce langue maternelle qui me rappelait ma terre natale. Je n’avais pas eu un seul instant pour l’attendre de nouveau depuis mon arrivé ici. Mes tympans étaient sans cesse agressés de la langue rude qu’était l’anglais et dans mes pensées je me languissais de l’italien qui m’était cher. Je ne pensais pas tout simplement retrouver quelqu’un qu’il puisse le parler. Un grand sourire prie forme sur mes lèvres. Sans doute il ne se doutait de rien, mais il avait chassé un nuage dans ma conscience pour laisser place à quelques rayons. Je m’empressais de lui répondre à mon tour. «Oui comment as-tu deviné ? » Il y avait maintenant ces petites étoiles qui illuminaient mon regard.



HJ: Hannnnnnn Rencontre attendue [Cadell] 1001568715 Rencontre attendue [Cadell] 1839924927
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L'italien n'était pas sa langue natale et son fameux accent gallois devait poindre dans les syllabes latines de cette langue nouvelle mais, visiblement, Veïa le comprenait. Cela le contentait, lui qui avait si peu l'occasion de parler d'autres langues, il était satisfait de constater qu'il n'avait pas tout perdu. Être anglophone était souvent un frein à la pratique des langues étrangères : les gens vous parlaient en anglais systématiquement. Il eut un petit sourire à sa question et lui répondit avec les yeux pétillant de malice. « Ton accent. J'ai été en Italie, je me souviens de l'accent italien des gens qui parlent anglais. Mais si ça peut te rassurer, c'est charmant... Et toujours moins fort que le mien ! » Il était en effet pratiquement persuadé que l'accent italien de Veïa était plus discret que son accent gallois, pourtant du monde britannique. Mais pour un Anglais, c'était facilement repérable, il était toujours fiché. Baissant le regard sur la lettre qu'elle tenait, Cadell osa laisser aller sa curiosité. « Tu as une importante correspondance, d'après ce que j'observe. C'est rare d'écrire autant maintenant. » Il adoucit sa curiosité d'un sourire délicat, mais son regard restait vif. Le comédien avait souvent vu la jeune femme, papier sur les genoux, crayon à la main, profondément concentrée sur ses mots. C'était en partie pour cela qu'il ne l'avait jamais abordée, il était curieux mais pas intrusif : il n'irait pas la déranger alors qu'elle écrit probablement à quelqu'un de cher, au vu du nombre de lettres qu'elle rédigeait.

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 Mon accent ne passait jamais inaperçu aux oreilles des passant. Il me trahissait de mes origines au de là d'une autre mer. J'avais su distinguer un aussi à travers ses paroles. Je ne pouvais toute fois pas mettre le doigt aussi habillement que lui. En même temps mon regard avait toujours été un peu fermé sur les langues latines et rien de plus. Une certaine nostalgie venait se nichée dans mes pensées comme sur mon coeur. Elle s'accordait très bien aux lettres froissées et au paysage peu ensoleillé. «Tu es de quel origine ? » J'espérais que mes phrases courtes ne le dérange pas trop. Toi que j'avais longtemps observé , j'avais si peur de te faire fuir avec mes habitudes étranges. J'étais une créature qui restait dans les coins sombres à observer. On ne pouvait pas prédire l'avenir , mais je le savais déjà au fond de moi qu'il aurait quelque chose de spécial entre nous , un lien fort qui nous unirait. Nos vibrations semblaient être les même , elle semblait vouloir parler d'une grande amitié. Mon regard se posa sur mes lettres quand tu me fis signe de leur grande valeur. Malheureusement mes mots ne faisaient qu'un allé et jamais de retour. Non , jamais une réponse encore ne m'était parvenu , mais au fond de moi je le savais que cette partie de mon être qui complétait me lisait. Nous avons le même sang et beaucoup d'années de différence. «J'écris à mon frère il est encore en Italie. » J'ouvrais doucement ma coquille ce soir. J'avais l'impression de pouvoir t'apporter une certaine confiance.

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Dans l'accent de Veïa, il y avait des chants chaleureux et mélodies délicatement modulées, qui étaient identifiables entre mille. Le sien à l'inverse était plus tempéré, un calme olympien ponctuait ses syllabes. Mais le même vent y soufflait, la rumeur grondante de la mer les réunissait et l'oreille du musicien y décelait là une harmonie possible, déjà amorcée par l'intuition commune de leurs échanges distants et muets lorsque leurs silhouettes se révélaient de loin l'une à l'autre. Toujours fier de son sang celte, il n'eut ainsi aucun mal à dévoiler à la jeune fille ses origines, plus nébuleuses peut-être que les influences latines sur un sol américain. « Je viens du Pays de Galles. » répondit-il simplement, avec cette douceur caractéristique dans la voix dès qu'il émettait le nom de ses terres d'origine – un velours feutré qui tapissait précautionneusement ses paroles. Curieux, il osa pousser l'indiscrétion jusqu'à interroger Veïa sur le destinataire de ses lettres et son cœur alors se serra légèrement quand la réponse parvint à ses oreilles. C'était un pincement familier et presque d'arrière-plan qui le prenait à la peau, un sentiment voilé qui résonnait soudain en lui comme un vieux carillon accroché depuis des millénaires à la même porte. La mention d'un lien fraternel évoquait irrémédiablement en lui l'ombre de sa propre sœur, partie à cause de son inefficacité. Il ne se laissa pas cependant submerger par l'affliction, il était trop pudique sur ses réels chagrins pour jamais les laisser déborder en public. Ce fut ainsi un sourire qui étira ses lèvres, et ses yeux regardèrent avec bienveillance la jeune Italienne. « Il n'est jamais venu te voir ici encore ? Tu as quitté toute ta famille pour Harvard ? » Il avait vu avec quelle application elle écrivait ses lettres quotidiennement, marque d'un attachement certain et il avait alors fallu peut-être plus que de la volonté à Veïa pour venir en Amérique. Il n'était pas réellement nostalgique de sa propre famille, sa relation avec ses parents avait toujours été aussi houleuse que ses émotions, mais l'air de Wales lui manquait affreusement dans cette ville trop urbaine et en cela, peut-être pourrait-il partager la peine de Veïa, si elle avait le besoin de s'en épancher. Au fond, il ne savait pas bien quelle empathie lui venait tout à coup, mais il y avait dans la jeune femme une certaine délicatesse qui poussait à se pencher sur elle et lui prendre la main pour l'accompagner dans sa marche.

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