Petit séjour au poste pour cause d'amusement abusif

NEELA FT. MARLOES

Ce jour-là, j'avais décidé de retrouver Marloes pour refaire mon plein de" substances illicites". Nous devions nous retrouver en ville pour l'après-midi histoire de se voir un peu et de s'amuser, puis je devrais l'attendre au parc le temps qu'elle aille chercher les commandes chez son dealeur, en fin de journée, avant de rentrer au camp. Nous avions commencé par acheter quelques petits trucs pour le repas du midi, ainsi qu'à boire et de quoi grignoter (et oui, la fumette çà donne faim et la bouche sèche). L'ambiance était montée doucement, grâce à la fumée. Nous rions sur fond de reggae. Je me souviens avoir fait l'oiseau debout sur un banc, de dévorer cacahuètes et pistaches et d'être allée me battre contre le jet de la fontaine. Cet après-midi, j'avais décidé d'être stone pour de bon, profitant d'être avec quelqu'un qui me comprenait et qui s'en fichait. Malheureusement pour nous, alors que nous étions au sommet de l'amusement et du grand n'importe quoi, les autres personnes qui fréquentaient le parc, des mères avec leurs enfants ainsi que des grands-mères, avaient décidé de prévenir la police, qui, voyant notre état, nous amena au poste. Et comme nosu étions arrivée au début de soirée, on décida de nous mettre dans une jolie petite cellule pour la nuit...

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Drogues, fumette, alcool, tel était mon quotidien. J'vais rencontré un dealeur qui pourrait me servir de grossiste pendant la période du summer camp, fallait bien que j'me fasse un peu de thunes. J'avais traîné Neela avec moi, une de mes seules clientes, je ne vendais pas pour vendre en soit, plutôt pour me faire quatre sous, je ne voulais absolument pas avoir le rang de dealeuse. J'avais rendez-vous en fin d'après-midi avec le grossiste en attendant j'avais la fin de mon pavé sur moi, j'sais que j'étais pas prudente de me trimbaler avec la fin de mon bloc même si il restait bien 30grammes. Nous avions également prévu de quoi boire, de quoi se la foutre à l'envers. Le parc du village serait témoin de notre débauche et pas que, je roulais un joint, j'avalais plusieurs gorgées de vodka et je l'allumais. Les passants nous regardait avec mépris, je m'en tapais, qui étaient ils pour nous juger, nous étions jeunes, qu'elle tristesse cela aurait été si nous avions eu un balais dans le cul ! Je plongeais la main dans le paquet de chips, avalais encore de grandes gorgées de vodka et donnait le pétard à Neela. Le soleil, l'alcool et la fumette commençaient à faire leur effet, ce parc avait tout de parfait à l'exception d'un bassin. Je laissais le joint à Neela et en roulais un autre, quand j'entendis Mesdemoiselles, contrôle de police, papiers s'il vous plaît ! Putain la tuile, il ne manquait plus que ça, j'pouvais pas cacher le petit bloc que j'avais dans mon sac. Fouille, ethylotest et compagnie s'enchaînèrent et nous nous retrouvâmes au poste. Je regardais Neela face à moi dans la cellule de dégrisement J'suis désolée, ça va ?

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NEELA FT. MARLOES

Nous n'avions pas eu de chance. Il était vrai que fumer dans un parc sans se dissimuler était risquer, mais nous n'aurions pas pu nous imaginer que des policiers viendraient nous contrôler dans le Vermont! La campagne, le lieu où on avait peu de cah,ce de s'amuser sans un peu "d'aide" et les policiers s'en mêlaient!Mais comment les habitants de cette région faisaient-ils pour vivre dans des conditions pareilles! Et de quelle manière s'amusaient-ils? La ville me manquait là, moi qui avais cru que ces vacances me feraient me sentir plus libre. En fin de compte, c'était à Cambridge qu'était la vraie vie... Mais bon, je crois que c'est l'effet de la drogue qui me parle encore là, je ne suis pas tout à fait redescendue. En fait, la vraie chose qui me turlupinait était que l'on sache où j'avais passé la nuit. En effet, une Cabot en prison çà aurait fait très mauvais effet, et me faire "virer" nuirait à ma popularité. Comme si Marloes avait lu dans mes pensées, elle me demanda si çà allait. Je lui répondis:

- "Pour l'instant oui, mais pas si mon père ou les gens d'Harvard l’apprennent."

Je fis une moue pour accompagner ce que je venais de dire et ajoutais:

- "Tu sais comment çà se passe, les conséquences qu'on va avoir?"

J'espérais ne rien avoir dans mon casier en fait...

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