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Jeux d'enfants [Romy]

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Je ne pourrais dire exactement pourquoi la bibliothèque est ma deuxième maison. Il y a des raisons évidentes, comme le fait que la littérature me passionne, mais certaine restent indéfinie. Ces étagères poussiéreuses me faisaient sentir bien et me faisaient voguer à des endroits que seul ma pensée connaissait. Le silence aussi qui règne parfois fragmenté de livres qui s’ouvrent ou par des voix presque silencieuses, me réconfortaient. Après tout je suis le genre de personne qui vie pratiquement dans le silence à longueur de journée. Aujourd’hui par contre je ne m’étais pas adonné à mes histoires habituelles, je faisais plutôt mon élève modèle, c’est à dire mes travaux. Malgré mes nombreuses escapades nocturnes, je réussie à avoir d’excellents résultats. Devant moi reposait mon étui à crayon, qui était d’ailleurs une grande partie de ma collection. En fait, j’avais tout simplement  peur d’en manquer un jour. C’était nul autre qu’une angoisse stupide plutôt qu’une passion.  Ma tête pencher près de ma feuille, mes cheveux qui retombaient sur celle-ci, je n’observais pas du tout les alentours, j’étais donc vulnérable aux autres âmes qui peuplaient l’endroit à cette heure précise. Lorsque je suis dans ma bulle plus rien n’existe, même le temps s’arrête. C’est souvent lorsque  que le soleil décline que je sors de mon esprit.  Malheureusement sans le savoir je venais de me retrouver dans la mire d’une jeune femme. J’étais toute fois trop rêveuse pour m’en rendre compte, trop innocente pour m’en apercevoir.

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JEUX D'ENFANTS
ROMY & VEÏA

Les bibliothèques, ça a jamais été mon truc. J'aimais lire quand j'étais plus jeune, mais les bibliothèques n'étaient pas mes amies. J'ai toujours été trop bruyante et maladroite pour ce genre d'endroits. En général, j'y vais, je prends ce dont j'ai besoin puis je pars. J'arrive pas à rester dans un endroit aussi silencieux et presque mort. Au bout d'un moment, j'angoisse, je pète un câble, et il faut que je sorte. Ou bien que je fasse tomber une étagère au choix. Sauf que voilà, depuis mon retour à Harvard, je dois me replonger dans mes cours. Et qui dit me replonger dans mes cours, dit me replonger dans les livres. Or étant donné que je n'ai pas un sous pour m'acheter le moindre bouquin, c'est à la bibliothèque de Harvard que décide d'aller en piquer quelques uns. Ca va, vu le nombre de livres qu'ils ont, ils remarqueront jamais qu'il leur en manque un. Ou deux. Ou trois. Bref, on verra. Du coup je me dirige jusqu'à la bibliothèque et commence à en arpenter les couloirs quand je vois au loin un visage qui m'est familier. Ne serait-ce pas Veïa ? Cela fait un bon moment que je ne l'ai pas vue. Normal, ça fait plus d'un an que je n'ai plus mis les pieds aux Etats-Unis. Elle est assise bien sagement, en train de gribouiller je ne sais quoi. Je secoue la tête en soupirant. Franchement, elle me fait pitié. Elle pourrait pas sortir un peu, profiter du beau temps, de la vie ? Non au lieu elle se la joue sérieuse et rangée. Quel gâchis. J'abandonne alors mon idée de piquer des livres et me dirige jusqu'à elle avec un grand sourire aux lèvres. Une fois arrivée à sa hauteur, je pose ma main sur sa feuille en claquant la table. « Tiens, Veïa ! Toujours en train d'étudier à ce que je vois ! » je lui lance. Puis je fais mine de glisser et renverse toute sa trousse sur le sol. Oh bah mince alors. Il semblerait que je vienne de perturber cette pauvre et innocente étudiante. C'est dommage ça. Maintenant peut-être qu'elle pourrait lâcher ses stylos deux minutes ? Son sérieux m'agaçait vraiment trop, il fallait que je fasse quelque chose.

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Avant même que je n'ai eu le temps de réaliser ce qui se passait l'intégrale de ma trousse venait de rencontrer le sol. J'étais si absorber dans mon univers que je ne l'avais pas entendu arriver, mais j'avais entendu sa voix forte qui ne se mélangeait pas du tout avec les chuchotements des autres. Je la reconnaissais cette jeune femme et ce n’était pas la première fois que nos chemins se croisaient. Je croyais en fait qu’elle avait quitté Harvard, mais on venait de me prouver le contraire. Je faisais pitié à ramasser mes crayons qui couvraient le sol alors qu’elle se moquait de moi. Je n’entendais pas d’éclat de rire de sa part, mais je savais que cette situation l’amusait. J’étais sans défense et sans doute la cible plus facile de tout le campus. Je suis aussi douce que du velours et il est très rare que je montre mes épines. Je me demandais même si cette Romy pouvait en être capable. Cela serait un miracle. Je me relevais après avoir réussie à tout récupérer ma précieuse collection. Je l’avais regardé un bref instant et mon visage pour le moment restait de marbre, mais au fond de moi je savais que je n’avais aucune chance de gagner et encore moins le pouvoir de dire quelque chose. Je faisais ce que je savais mieux faire prendre la fuite en quelque sorte. Je reprenais mes affaires avec l’intention de changer de table. Sans doute allait-elle continuer à me suivre, mais je me demandais surtout si elle avait un but à tout ça. C’est dans ces moments là que j’aurais aimé avoir une voix grave plutôt que celle d’un bébé oiseau.

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JEUX D'ENFANTS
ROMY & VEÏA

A peine face à Veïa, je fais tomber sa trousse à terre. Franchement, on pourrait dire que je suis un monstre pour lui faire ça. Sauf que j'y peux rien, c'est plus fort que moi. Quand je la vois, si sage et douce, je peux pas m'empêcher d'essayer de l'énerver, de réveiller je ne sais quoi qui dormirait au plus profond d'elle même. Elle m'agace à être aussi miss parfaite alors je me dis que c'est ma mission sur cette terre pour essayer de la dérider, de la décoincer. Est-ce que cela fait vraiment de moi un monstre ? Je pense pas. Je pense plutôt que ça fait de moi une âme plutôt charitable. C'est vrai, je lui consacre de mon temps là. Mon précieux temps. Bon d'accord, il y a aussi du fait que je m'ennuyais et que si j'avais été occupée j'aurais peut-être pas fait de détour vers elle. Bref, on va dire que Veïa c'est mon gros défaut. J'aime bien venir chambouler son quotidien. Je suis sûre qu'un jour elle me remerciera pour ça. En attendant, la voilà qui ramasse sagement ses crayons sans même râler contre moi. Je soupire en levant les yeux au ciel. « Sérieusement Veïa, tu vas rester comme ça à rien dire ? Tu vas te laisser faire ? » je lui dis en croisant les bras face à elle tandis qu'elle se relève et commence à réunir toute ses affaires probablement pour prendre la fuite. Franchement, ça m'énerve. Car moi je suis encore gentille, je fais juste tomber sa trousse par terre. Imaginez un sale type qui viendrait la faire chier, comment est-ce que ça se passerait ? Elle oserait rien dire, elle oserait pas se défendre, et lui il penserait qu'elle est une proie facile. Ce qu'elle est hein, je dis pas le contraire. Mais je pense que le comportement de Veïa est justement ce qui aurait tendance à lui attirer facilement des ennuis. La preuve, j'ai tout de suite su qu'avec elle, je risquais rien. Alors pourquoi est-ce qu'une véritable ordure se poserait d'avantage de questions face à elle. Non franchement, je peux pas la laisser comme ça. Je peux pas la laisser rester impassible face à moi. Alors quand je la vois qui fait demi-tour pour s'installer autre part, je lui cours après et me plante à nouveau face à elle, les sourcils froncés. « Bon maintenant t'arrête de prendre la fuite. » je lui dis avec détermination. « T'arrête de te comporter en victime. T'arrête ton petit jeu de sainte nitouche et tu te comporte comme une femme. » je continue. En réalité, je pense que je l'aime bien la Veïa. J'aurais pas envie que quelqu'un d'autre que moi vienne la martyriser. J'aimerais qu'elle sache se défendre et profiter de sa vie. Je voudrais pas qu'elle regrette d'avoir été aussi douce pendant toute son existence car quelqu'un aurait fini par réellement profiter d'elle et de sa gentillesse.

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Tout était plus facile quand on choisissait la fuite et c'est ce que je crois que j'avais toujours fait. Je n'étais pas du genre à m'énerver , je ne savais même pas si c'était à l'intérieur de moi. Cette flamme devait être dissimulée bien loin. Elle devait étouffer bien loin dans mon conscience en attendant un peu d'oxygène. Malgré mes aires de poupée , je n'étais pas faite que de porcelaine malgré que bien des gens le pensaient. Il y avait plutôt se grand marbre qui me couvrait de la tête au pied , seulement il était fissuré. Je restais dans l'incompréhension face à cette jeune femme. Je n'avais pas l'habitude de récolter les mauvaises rencontres , peut-être que mes airs d'anges m'avaient sauvés plus d'une fois. Aujourd'hui par contre je me retrouvais dans une impasse, j'avais tenté de vouloir me déplacer , sa présence continuait de longer mes pas. Je réfléchissais sans cesse et je ne trouvais pas l'étincelle qui aurait fait en sorte que Romy sois ici maintenant à m'harceler. Je ne pouvais pas dire non plus que c'était la personne la plus ignoble du monde , elle n'avait que renversé mes crayons pour le moment. J'aurais préféré quelque chose de plus doux entre nous , après tout elle était très jolie et il ne fallait pas oublier son magnifique sourire. Le pire dans tout ça c'est que cet endroit était très mal choisi pour se donner en spectacle. J'aurais préféré qu'il reste une sorte de berceuse pour mon être. «Qu'est-ce que tu veux Romy ?» Tu allais être contente , car je m'étais enfin retourner devant toi en te regardant dans les yeux. Non je ne prenais plus la fuite et j'attendais des explications. Je me déguisais en la victime était-ce la vérité ? Je n'en savais rien . Il était clair que pour moi ce n'était qu'un simple mécanisme d'auto défense. «Je ne joue à aucun jeu.» Ma voix était resté aussi douce. Le feu n'était pas encore assez attisé , même si au fond je l'avais senti s'éveillé. Il était peut-être temps pour moi de prendre mon courage. Ce n'est pas toute les histoire qui ont une belle fin.

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ROMY & VEÏA

Je peux complètement comprendre Veïa lorsque je la vois choisir la fuite plutôt que de m'affronter. J'ai moi-même horreur de devoir faire face à mes plus gros problèmes. J'ai toujours été la première fille à prendre la fuite dès que ça se compliquait. Gamine, je disparaissais quelques jours. Adulte, j'ai disparu une année entière sans laisser la moindre nouvelle à personne. Pourquoi ? Car j'avais mal. Car je ne me voyais pas reprendre ma vie comme si de rien n'était, comme si tout allait bien. J'allais mal, je refusais d'affronter ma douleur, je refusais de la montrer alors je m'en suis allée. J'ai tourné le dos à tous ceux que j'aimais comme Veïa me tourne le dos après avoir ramassé ses affaires. Sauf que moi j'ai le droit de me comporter de la sorte, pas elle. Je suppose que je déteste voir mes propres défauts chez les autres. C'est assez hypocrite mais tant pis. Alors je lui cours après, et je lui bloque le passage à nouveau. Je la fixe, je la provoque, j'attends qu'elle parle. Et c'est ce qu'elle fait. Elle me demande ce que je veux. Enfin, un signe de vie ! Comme quoi il y a bien quelque chose sous cette chevelure blonde, derrière ce regard de biche. « Je veux vérifier qu'il y a bien quelqu'un là dedans. » je lui lance en lui jetant un regard de la tête au pieds. Parce que jusqu'à présent, j'étais pas bien sûre d'y voir grand chose dans Veïa. A part une fille un peu trop douce, naïve et maniaque. Puis elle m'affirme qu'elle ne joue aucun jeu. Je soupire et plante mes poignets sur mes hanches. « Alors c'est bien triste pour toi. » je réponds. Oui, c'est triste parce que ça veut dire qu'elle est comme ça naturellement et qu'elle manque clairement d'intérêt. Moi qui espérais découvrir que Veïa était en réalité une sorte d'espionne, quelqu'un qui se fait passer pour quelqu'un d'autre. Enfin de compte, elle n'est qu'elle. Par chance, cela ne veut pas forcément dire qu'elle ne peut pas changer.

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Au fond de moi, au fond j'aimais cet intérêt qu'elle m'apportait. J'étais une grande masochiste dans l’âme, mais n'ayant eu peu d'attention tout au long de mon enfance quelque soit sa nature elle me faisait du bien. C'était dangereux de vivre ainsi et je m'y étais frotté plus d'une fois. Brisée, fissurée ou encore éclatée pour un simple regard. Ce qui était étrange dans tout ça c'est que je n'avais jamais cherché à avoir l'attention de Romy. Je pouvais m'enterrer la tête dans la sable tout ne s'effaçait pas comme ça. Sous mes airs parfaits et maniaque se cachait une grande force de caractère encore jamais atteint. Je l'avais frôlé et caressé dans le passé et on m'avait enfermé. Quelques crises, juste une et c'était trop il fallait croire. J'avais appris que la colère n'était pas la bonne solution, mais cela avait emporté toutes mes émotions dans un tourbillon. Romy venait de m'avouer qu'elle voulait trouver cette personne que j'avais enfermée à double tour. Seulement moi même je n'avais plus la clé depuis longtemps. Elle était partie au fond d'un océan très creux dans mon inconscience. L’idée qu’elle m’aide à la retrouver me plaisait bien, il y avait encore une certaine coquille autours de moi. Mes allures de naïve m’avaient couté cher à plusieurs reprises et je n’avais pas envie de recommencer. Tout semblait moins compliqué lorsque l’on restait dans une douceur et bien rangé. Malgré tout ça je trouvais un moyen de m’attirer les ennuies. Ne me regarde pas comme ça «je le sais que je suis pathétique.» Mes mots traversaient ma pensée. Tu as le droit de me jugé de dire que je joue à celle qui veut être plus parfaite, mais il faut comprendre que je ne sais pas vivre autrement. Prend garde par contre tu pourrais être étonné de certaine facette que je ne te démontre pas que tu n’as pas pu percevoir encore une fois. Je me suis recollé plus d’une fois, il faut croire que l’acier fait partie aussi de ma composition.

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ROMY & VEÏA

Je fais face à Veïa, je ne cesse de la juger à force qu'elle garde le silence. Je ne peux pas comprendre sa façon d'être, sa façon de penser. Il y a quelque chose en moi qui me pousse à ne pas la supporter. Elle est comme l'inverse de qui je suis, comme mon contraire. Je ne vais pas dire que j'aime pas personnalité, que tout le monde devrait être comme moi ou encore que je suis parfaite, par contre je me dis que la perfection doit résider en quelqu'un qui se trouverait entre Veïa et moi, comme un mélange d'elle et moi. Le feu et la glace. La violence et la douceur. L'un ne peut pas vivre sans l'autre, et pourtant aucun des deux n'est compatible avec l'autre. Le soleil et la lune. Destinés à se croiser sans jamais vraiment se rencontrer, sauf exceptions. Et c'est justement ce qui est en train d'arriver. Une éclipse entre Veïa et moi. Je suis plongée dans un monde rude, fait de violence et de survie depuis mon plus jeune âge. J'ai toujours été habituée à devoir me battre pour ce que je voulais, à devoir défendre ce qui m'appartient. Pour moi, la vie ce n'est qu'une question de survie. Ma façon, c'est en ne pas me laissant faire, en n'écoutant que moi-même et étant aussi franche que possible. C'est simple, je n'ai pas de filtre quand je m’exprime. L'opinion des autres ne m'importe pas, alors pourquoi prendre des pincettes ? Alors quand je me retrouve face à quelqu'un comme Veïa qui ne cherche même pas à se défendre, à prendre son courage à deux mains et m'envoyer chier une bonne fois pour toutes, je peux pas m'empêcher de me dire que ce monde va mal. Je me dis qu'il faut être fou pour garder le silence alors qu'il est clair qu'on se retrouve face à une injustice. C'est pas naturel, c'est impossible. « Et en plus tu le reconnais. » je lâche dans un soupire alors que je lui tourne le dos, agacée. Gnagnagna, je suis pathétique. Mais bordel, arrête de le dire et change les choses. « Je te comprends vraiment pas Veïa. Qu'est-ce que t'attends de la vie au juste ? » je finis par lui demander en lui faisant à nouveau face. Oui Veïa, à quoi aspires-tu ? Souhaites-tu rester le pion ou le souffre douleur de quelqu'un d'autre, ou bien devenir maître de ton destin ? Le choix n'est pas bien compliqué à mes yeux. Dans l'un des cas, tu vis, dans l'autre, tu te laisse vivre.

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On appelait ça retourner le fer dans le plait. Je restais là face à une jeune femme qui m'était complètement opposé. Nos chemins ne se croisaient jamais, ils n'osaient même pas s'effleurer tant leurs compositions étaient différentes. Le miens était banal avec quelque pierre munie d'un subtil d'éclat alors que le tiens était nouveau et flamboyant. Il n'avait sans doute pas encore été emprunté souvent et encore moins ignoré. Dans mon cas ils étaient admirés par bien des regards, mais il restait dans l'ombre. Je m'avais toujours accoutumé à ce noir se fondant à ma chaire aussi facilement qu'une deuxième peau, mais cet affrontement me faisait douter de sa présence. Je ressentais un étrange vide. Il ne s'embellissait pas malgré mes soirées arrosées et les draps que j'avais habités. Je savais profiter de la vie seulement Romy ne le voyait pas forcément, mais il était vrai que d'une certaine manière je répétais les mêmes gestes en chaine. Après je retournais à la bibliothèque et je me plongeais à travers mes bouquins une fois de plus. Une routine qui se continuait sans cesse et qui ne s'arrêtait jamais. Alors oui qu'est-ce que j'attendais de la vie au fond ? Voulait-elle vraiment de moi sur cette planète. La seule chose qui m'avait semblé importante depuis mon départ de l'Italie avait été de pouvoir raccrocher ses plumes qui étaient de mes ailes. Ces petites douceurs qui pourraient me permettent de voler bien loin et d'avoir cette liberté qui me semblait parfaite à mes prunelles. Je la chérissais depuis longtemps, depuis cette cage blanche que j'avais partagée de mon enfance jusqu'à mon adolescente. Tu vois Romy je crois que j'ai trop attendu venant d’elle, je crois que j'ai longtemps espérer qu'elle me donne un sentiment d'espoir à travers ses livres poussiéreux. J'ai longtemps espéré à travers mon univers grandissant à chaque fois sur mes feuilles de papiers. Ses soupirs me martelaient de plus en plus rajoutant un fardeau à la déception que j'aspirais aux passants. J'avais toujours été la grande observatrice, je ne me joignais pas à l’histoire, je ne pouvais pas être un nouveau personnage. J'aurais préféré qu'elle n'éveille jamais cette alarme au creux de ma tête, mais voilà qu'elle était là et je ne pouvais plus me défiler.«Je commence à peine à prendre le contrôle de ma vie. Peut-être qu'elle a l'aire banale pour toi, mais tu verras elle va changer. » Tu n'allait sans doute pas le croire, tu allait même me rire en plein visage.

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