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All right everybody, it's a beautiful night to save lives, let's have some fun. CALEO

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« Madame Thomspers, vous m'entendez ? » Je me sentais vaseuse et je n'arrivais pas à ouvrir les yeux, impossible de bouger, impossible de parler. Tout était flou, même dans mon cerveau, ma tête ne me répondait plus, plus rien et j'étais une spectatrice aveugle de ce qui se passait autour de moi. Je n'entendais pas bien, des mots, des phrases et des gens, j'étais incapable de dire où j'étais ni ce qu'ils racontaient. Rien n'avait de sens, j'étais perdue et j'essayais de comprendre. Faible, oui je me sentais faible et pas très bien. J'avais envie de vomir mais je n'étais pas sûre, je paniquais sans forcément me réveiller. « Calypso Thomspers, 23 ans, admise ce matin à la suite… » Impossible d'entendre la suite, je replongeais dans le néant de mes pensées, est-ce que j'allais mourir ? Peut-être. C'était sûrement mieux comme ça, que je meurs en avance, c'était une surprise et je n'avais pas eu le temps de l'attendre véritablement. Puis, une petite lumière, j'ouvrais une paupière, mais je ne voyais rien si ce n'est du blanc. J'avais mal à la tête, très mal en fait. « Elle se réveille, Calypso ? ». Une deuxième paupière, j'étais toujours incapable de distinguer les visages autour de moi. « Oui… Je… je suis où ? » Miracle, je parlais, j'entendais et je commençais à voir des lueurs sombres. « Vous êtes à l'hôpital, ce matin vous avez eu un malaise. » Elle m'expliquait qu'après un IRM ils avaient découvert un saignement dans mon cerveau suite à la chute que j'avais eue lors du tremblement de terre au Spring Break, du moins ils supposaient que c'était à cause de ça puisqu'un de mes colocataires avait divulgué cette information. Ma tumeur était bien plus grosse qu'avant et les risques de l'enlever sans altérer ma vie étaient minimes mais c'était encore faisable. Une neurochirurgienne était venue m'expliquer comment elle voulait procéder, qu'elle pensait pouvoir y arriver mais que que c'était ma dernière chance. J'étais confrontée à la réalité, à présent je ne pouvais plus choisir, demain, je ne pouvais plus me réveiller en me disant que ouais, j'avais décidé de tenter le coup. C'était étrange de ne plus pouvoir choisir. J'avais peur et je leur demandais de me laisser du temps. Je pensais à Leo, à ma vie et sans trop savoir pourquoi, reniant mon intégrité et ce que j'avais décidé, j'acceptais. « D'accord ». La chirurgienne n'en revenait pas et son regard trahissait sa surprise, un simple mot qui planifiait le reste de ma soirée. C'était programmé pour 18h. Il était 16h, un infirmier m'annonçait que mon contact d'urgence était arrivé. Je fronçais les sourcils en me demandant qui cela pouvait bien être, j'étais encore bien assommée lorsque j'apercevais Leo. Et là, à ce moment même je savais exactement ce que je voulais faire.

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La journée se passait bien jusque là, si le Spring Break s'était montré plus mouvementé que prévu avec ce séisme, Leo gardait un souvenir agréable de ces deux semaines. C'était peut-être un pressentiment qui le poussa à répondre au téléphone en plein milieu de son cours. Le numéro inconnu, pas nouvelles de Calypso, les événements coïncidaient assez et ses doutes se confirmèrent lorsqu'une infirmière à l'autre bout du fil lui indiqua que Caly avait été admise dans la journée. Apparemment elle avait fait un malaise et elle n'était pas dans un très bon état. Il paniqua, attrapant au vol ses affaires et en quelques minutes il était dans le hall de l'hôpital cherchant à rejoindre la jeune femme. Finalement quelqu'un se décida à le renseigner sur le problème et Leo sentit son sang se glacer, dans toutes les diagnostics que lui fournissaient les médecins il aurait préféré qu'ils s'arrêtent aux malaises chroniques qu'elle subissait depuis qu'elle était malade mais le docteur en charge du cas de Calypso finit par lui lâcher qu'elle allait se faire opérer. Il avait tellement attendu qu'elle prenne cette décision, mais bizarrement l'idée que ce soit en train de se passer, d'ici deux heures à peine, Leo était au bord de l'explosion. Il s'était tellement habitué à l'idée qu'elle avait pris la décision de finir ses jours sans rien tenter, il avait fini par intégrer cette idée, à se préparer doucement et maintenant, alors qu'il se plaignait des quelques mois qu'il leur restait, c'était réduit à deux heures à peine. Bien sur qu'il restait l'espoir que l'opération réussisse mais déjà alors qu'elle venait de découvrir son cancer elle avait présenté l'opération comme très dangereuse alors là … Il n'imaginait même pas les risques que ça comportait. Le jeune homme finit par remercier les médecins de leurs informations avant de s'approcher du lit de sa Thomspers. Il attrapa immédiatement et instinctivement la main de Caly, entrelaçant ses doigts aux siens, cherchant quand même à sourire. Il ne voulait pas l'accabler, elle devait avoir peur, elle faisait face à sa maladie comme jamais, à la mort même. Leo avait peur aussi mais il ne voulait pas y penser, il concentrait son attention sur la jeune femme, se pencha pour embrasser doucement ses lèvres. Il tira une chaise pour s'asseoir près d'elle, attrapant de nouveau la main de Calypso entre les siennes. « Les médecins m'ont dit. Pour l'opération. » dit-il doucement, ne la lâchant pas du regard. Il lâcha un petit rire nerveux. « Je suis pas prêt du tout. Mais ça va bien se passer. » Puis il se reprit. « Tu es prête ? » Certainement pas, il continua un peu maladroit, pour semer un peu d'espoir dans tout ça. « Je me disais que tu pourrais venir à la maison après l'opération, je te demande pas de vivre avec moi, mais le temps que tu te rétablisses. » Il lui avait dit tant de choses ses derniers temps et pourtant il avait tout ces trucs qu'il voulait lui dire, ils n'avaient pas eu assez de temps, c'était injuste. « Je t'aime Caly d'accord ? »

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Ça me faisait bizarre de le voir ici, j'avais peur de sa réaction, peur qu'il interprète mal ce que je voulais lui demander aujourd'hui. Mais j'étais sûre d'une chose : ce n'était pas une folie, c'était le bon moment, celui que j'attendais pour accepter sa demande et j'espérais qu'elle tenait toujours, je n'avais rien à perdre, même pas ma fierté parce que j'allais sûrement mourir ce soir. Néanmoins, j'avais peur, aussi étrange que cela puisse paraître, à cet instant j'avais sûrement plus peur de lui dire que de me faire opérer, c'était ridicule mais si je mourrais j'allais le perdre de toute évidence alors je voulais l'avoir, une dernière fois. Même une heure, une seconde, juste un petit instant je voulais savoir qu'il était à moi. Et je voulais être à lui, on allait me libérer de ma tumeur alors je pouvais me libérer de mon amour, non ? Je me demandais s'il était au courant pour l'opération mais ses paroles confirmaient rapidement qu'il savait. Que pensait-il de moi ? Que j'étais lâche et incapable de tenir parole ? Il devait se demander pourquoi je n'avais pas accepté avant, ou pire peut-être qu'il était en colère, que je n'accepte que maintenant. Il m'embrassait et je m'accrochais à ses lèvres comme si c'était la dernière fois. Je ne voulais pas que quelqu'un d'autre goûte à sa bave un jour mais au fond de moi je voulais qu'il soit heureux avec ou sans moi, si j'devais mourir, j'voulais qu'il trouve quelqu'un d'autre. Mais ce n'était pas le moment de lui demander de m'oublier si je devais mourir, je voulais lui dire autre chose, quelque chose d'égoïste et de franchement pas très correct mais qu'importe, au fond de moi je ne doutais plus. Je rigolais à sa petite remarque. Tu crois que moi j'suis prête ? Je sais même pas pourquoi j'accepte alors je préfère même pas réfléchir à ça, j'me dis que c'est maintenant ou jamais… avec le saignement, il me restait encore moins. Puis sa demande m'étonnait, surprise je ne savais pas quoi répondre. J'étais incapable de réfléchir à un futur, c'était trop douloureux mais je ne voulais pas le blesser ni lui rappeler une énième fois que j'allais sûrement mourir ce soir. C'était ironique quand même, j'avais toujours refusé par peur de mourir et j'acceptais le jour où j'avais le plus de chance de ne plus jamais me réveiller, ouais Calypso, super logique, c'était bien la peine de faire des études pour développer tes capacités intellectuelles. Je décidais de ne pas répondre. Moi aussi je t'aime Leo… c'est pour ça que je voulais te demander quelque chose ou plutôt t'avouer un truc. Je me mordais la lèvre inférieure, vieille habitude. Au Spring Break tu voulais te remettre avec moi et j'ai refusé, bêtement. Tu dois te dire que je fais ça sur un coup de tête, et j'pourrais pas te dire le contraire mais je m'en fiche de tout ça, je veux être avec toi. Je veux m'endormir en pensant que je suis avec l'homme que j'aime, vraiment et pas seulement mentalement. Je ne pouvais retenir mon émotion. Leo je t'aime, je veux pas mourir sans que tu sois avec moi. J'ai pas envie de mourir comme ça. S'il te plaît. Mes yeux se remplissaient de larmes, j'étais faible et en même temps forte, il me rendait forte.

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Ce coup de fil, la voir allongée dans son lit d'hôpital avec tous ces tubes, ces machines, c'était une retour à la réalité. Sa tumeur était bien présente, c'était pas seulement des hallucinations ponctuelles de la jeune femme, c'était pas un jeu, c'était là et pas moyen de faire machine arrière. Pourtant ça lui paraissait si irréel. Il ne pouvait tout simplement pas se faire à l'idée qu'ils allaient l'emmener en chirurgie et qu'il y avait un risque important qu'il ne la revoie pas. Elle pouvait partir et pas revenir. Leo ne parlait pas d'un éventuel « après l'opération » par naïveté, mais il ne pouvait pas penser à tout le reste maintenant. Il ne voulait pas s'imaginer aller aux funérailles de Caly, il ne voulait pas s'imaginer ne plus la voir, qu'elle lui manque, qu'il doive passer à autre chose et vraiment passer à autre chose. C'était triste à dire et un peu idiot mais il ne voulait pas être le mec dont le grand amour est mort d'un cancer. Leo avait toujours eu une vie heureuse, ça compte pas les petits tracas du quotidien. Caly ne pouvait tout simplement pas être la plus belle chose et le plus grand drame de sa vie. « Ça va bien se passer. » dit-il simplement, sans trop douter, sans trop se montrer convaincu non plus. Il aurait aimé lui dire qu'il était sur que ça se passerait bien, qu'elle allait se réveillait sans séquelles et qu'ils pouvaient reprendre le cours de leurs vies comme avant. Mais il ne pouvait pas ignorer la réalité scientifique, l'opération était compliquée, aggravée par le saignement. Seulement il ne voulait pas paniquer même si au fond de lui tout se chamboulait et qu'il mourrait d'envie d'extérioser la peur qui l'avait envahi depuis qu'il avait entendu qu'elle était entrée à l'hôpital. Mais ce n'était pas à lui d'avoir peur, il devait juste être là, c'était pas lui qui risquait de mourir dans les prochaines heures mais bien Calypso. Quand elle commença à parler, le jeune homme se tut, son regard ne quittant pas celui de la blonde. Ce qu'elle lui disait le surprenait et il resta un instant silencieux. « Je t'en ai voulu au Spring Break, mais c'était merveilleux. Je veux pas accepter parce que tu es un cas désespéré. Je veux qu'on fasse les choses bien aussi. » Halberstam se leva de sa chaise qu'il repoussa et il vint s'asseoir sur le bord du lit de la jeune femme, attrapant ses deux mains, les caressant doucement. Lui aussi était sur de ce qu'il voulait. Un instant il repensa à tout, pas seulement les derniers mois, il se rappela des premières fois où il avait pu la croiser, les premières fois qu'il avait ressenti des prémices de l'amour qu'il éprouvait désormais à son égard. Elle avait accepté de se faire opérer, peut-être trop tard, mais tout ce qui comptait c'est que si elle devait partir dans deux heures et plus revenir, il voulait faire les choses bien. « On est ensemble parce que tu es celle que j'aime plus que tout, on se remet ensemble là maintenant parce que tu m'aimes, que peut-être que tu vas mourir mais peut-être que tu vas te réveiller et qu'on va continuer à être ensemble. » Il lâcha ses mains pour caresser doucement ses cheveux, se penchant une nouvelle fois vers elle pour l'embrasser avec douceur. « Tu veux vraiment que je sois heureux ? Alors s'il y a une seule chance que ton état d'esprit en rentrant dans ce bloc opératoire influe sur le résultat, je veux que tu t'endormes en sachant que tu es avec moi et que tu dois me rejoindre après, que tu dois te réveiller car je t'attends et qu'on a plein de choses à faire ensemble. » Il lui sourit légèrement, posant ses lèvres furtivement sur les siennes. Il ne voulait pas qu'elle parte sans qu'elle soit à lui, il voulait qu'elle parte en ayant eu son happy end.

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Je ne savais pas s’il croyait vraiment au fait que ça allait bien se passer mais j’avais envie d’y croire avec lui, seulement je ne pouvais pas. C’était une dure réalité que j’affrontais depuis trop longtemps maintenant pour y croire d’un seul coup, je n’avais pas refusé l’opération pour rien mais parce que je ne croyais pas en elle, tout simplement. Pour moi, la médecine sur ce coup ne pouvait pas me réparer, la tumeur était bien trop profonde, bien trop grosse… et j’étais sûrement trop pessimiste mais comment ne pas l’être ? On m’avait quand même mise dans un hôpital psychiatrique l’été dernier croyant que j’étais folle alors que j’avais tout simplement une tumeur, après un épisode comme celui-ci il y avait quoi de plus avoir confiance. Néanmoins je ne voulais pas embêter Leo avec ça, c’était ma maladie, mes problèmes et il était confronté à beaucoup trop déjà. Ouais, même maintenant, à deux heures de la mort je voulais le préserver. Il n’était pas l’homme parfait et savait se montrer égoïste mais avec moi il avait ce petit côté… différent, j’voyais bien qu’il ne jouait pas, qu’il était inquiet et qu’il voulait que tout se passe bien. On ne jouait plus depuis longtemps de toute manière. Puis je décidais de lui demander quelque chose, ce n’était pas prévu… pas du tout même, mais lorsqu’il était entré dans cette chambre d’hôpital, j’en avais ressenti le besoin, comme pour terminer ma vie sur une bonne note. Mais en fait c’était une évidence depuis bien longtemps que je voulais être avec lui, ça ne se résumait pas à aujourd’hui et il le savait. Avec sa première réponse, je n’étais sûre de rien, il ne voulait peut-être pas faire les choses comme ça… il voulait s’accrocher au fait que j’allais vivre, mais moi, je ne pouvais pas m’offrir ce luxe. Dans ma tête tout était clair : j’allais mourir, ce soir et je ne voulais pas trop me projeter, ça faisait mal de faire des plans en sachant que ça n’allait peut-être jamais arriver. Il me rejoignait sur le lit d’hôpital avant d’attraper mes mains et je plongeais mon regard dans le sien, inquiète. Je l’écoutais, me disant que j’aimerais vraiment continuer à être avec lui, j’aimerais être avec lui toute la vie, j’aimerais me réveiller et le voir, en fait je ne rêvais que de ça. Vivre sans lui, ça ne servait pas à grand chose. Je rêvais également d’une deuxième chance, on avait tué mes parents, on m’avait fait vivre des choses horribles pour au final me faire mourir sur une table d’opération ? C’était une blague en fait. Une mauvaise. J’étais en colère, en colère contre le destin, contre dieu s’il existait, contre la terre, contre moi-même. J’avais vécu une vie de merde pour au final accepter ma mort, en fait on me préparait depuis le berceau à cette fin, ça devait être ça. Moi j’demandais juste à être avec Leo, je demandais pas le ciel ni la présidence, seulement Leo et une vie tranquille même dans un chalet au milieu de l’Alaska, je signais demain si c’était possible. Mais non. Les paroles de Leo me faisaient revenir à la réalité et je mettais un certain temps avant de comprendre ce qu’il était en train de me dire. Il.. il disait oui, il acceptait. On était ensemble. C’était limite comme une demande en mariage t’sais. Il était de nouveau à moi et je ne réalisais pas, partagée entre la surprise, le bonheur, l’amour, la peur. Un sourire illuminait mon visage et je lâchais tout simplement. Je t’aime. Je l’attrapais, emprisonnant son visage entre mes mains afin de l’embrasser, pas un simple baiser mais un réel échange de bave. Je t’aime plus que tout, merci. Je déposais mon front contre le sien avant de souffler. Et oui, si j’arrive à survivre, je veux bien venir vivre chez toi, un peu. Mais je suis une mauvaise cuisinière et je passe très mal l’aspirateur, tu es prévenu. Mais bon, je me balade souvent à poil. Un peu d’humour ça ne pouvait pas faire de mal. Néanmoins, j’voulais lui dire une dernière chose, plus sérieuse. Leo, par contre… si je ne revenais pas, si je mourrais ce soir, tu es libre. C’est pas deux heures de couple qui devraient changer ta liberté, j’veux que tu m’oublies, que tu me laisses à la morgue et que tu continues ta vie, et je te dis ça parce que je t’aime et que je veux ton bonheur. Ce n’était pas facile, ni à entendre mais c’était la vérité, je devais lui dire, je ne pouvais pas partir dans cette salle d’opération en ne lui permettant pas de pouvoir être avec une autre personne, même si on venait de se remettre ensemble. J’étais égoïste et possessive mais j’étais aussi amoureuse.

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Leo répondit au baiser de la jeune femme avec passion, bien conscient que c'était peut-être l'un des derniers qu'ils échangeaient. « Je t'aime aussi. » dit-il en souriant légèrement, capturant une nouvelle fois ses lèvres. Elle acceptait sa proposition de passer quelques temps chez lui, c'était peut-être une erreur de se mettre ça en tête, mais le jeune homme ne pouvait tout simplement pas résumer leurs probables dernières heures ensemble à s'apitoyer sur leur sort. Halberstam voulait y croire un peu, que ce médecin arriverait à enlever cette tumeur sans faire trop de dégâts. Rien n'était moins sur, et peut-être qu'on lui rendrait Thomspers avec la moitié de sa tête et ça ne le rendrait pas plus heureux mais il continuait d'espérer. « Dommage je cherchais justement une femme de ménage, le petit tablier t'irait à merveille. Mais si tu portes rien du tout ça me va parfaitement. » Un sourire complice accompagnait ses paroles. Il l'aimait, il l'aimait quand elle souriait, il l'aimait quand elle l'engueulait, qu'elle faisait sa sorcière Thomspers, il l'aimait quand elle lui disait de l'oublier si elle mourrait. Il comprenait ses intentions, il lui aurait sûrement dit aussi à sa place. Mais il lui en voulait de lui imposer ça, il ne voulait pas lui promettre une telle chose. Ça lui faisait mal de penser qu'il pouvait la remplacer, que ce qu'il ressentait à cet instant allait finir par s'estomper, qu'elle ne serait plus qu'un souvenir. Mais ça lui faisait encore plus peur de ne pas arriver à aller de l'avant. Et s'il restait bloqué là ? Leo n'avait jamais été très tourné vers l'avenir, il prenait les choses comme elles venaient, il se moquait de savoir ce qui allait lui arriver le lendemain mais pour une fois il aurait aimé avoir une boule de cristal et qu'on lui explique comment il était censé gérer ça. Sans qu'il ne le décide et qu'il ne s'en rende compte quelques larmes s'échappèrent de ses yeux et il les essuya rapidement quand il sentit ses joues un peu mouillées. Il ne répondit rien, il était touché et reconnaissant qu'elle lui dise ça, mais ça ne le regardait que lui. Il était trop chamboulé pour l'instant pour songer à ces choses, pour l'instant, elle était la seule qui comptait et il ne voulait pas penser à après de cette manière. Il se pencha une nouvelle fois, embrassant délicatement ses lèvres, son cou, respirant son odeur, il ferma les yeux avant de relever la tête semant des baisers sur son passage. Se débattant avec les fils qui la reliaient à toutes ses machines, sans trop la bousculer, il la souleva pour la décaler légèrement, s'allongeant à ses côtés. Il resta un moment silencieux, l'enlaçant doucement, il la regardait avant de reprendre la parole. « J'ai pas envie de t'oublier. » confia-t-il. « Je voulais te plaire tu sais, au début, je voulais te donner envie de me revoir, tu m'es tombée dessus. Ça m'a vraiment rendu dingue quand Priape m'a fait croire que vous étiez ensemble, j'avais l'impression qu'on me laissait pas ma chance. J'crois que je pourrais pas dater le jour où j'ai commencé à tomber amoureux de toi, ça s'est fait au fur et à mesure. Si tu me l'avais demandé l'année dernière au Spring Break, je me serai mis avec toi je pense, même si je le sentais pas mais je l'aurais fait parce que j'ai toujours été plus ou moins flippé à l'idée de plus te voir. » Il chercha son regard en souriant un peu, il avait décidé d'un coup de lui dire tout ça. « C'est pas facile ce que tu me demandes là, je peux te promettre plein de choses pour te faire te sentir mieux avant de partir, mais ça Caly, c'est un peu trop pour moi. Tu t'es installée doucement mais tu l'as fait et j'vais pas pouvoir t'enlever de ma tête aussi vite que tu le souhaiterais pour moi. » Ses lèvres épousèrent une nouvelle fois celles de la jeune femme.

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