Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityRICKI C. PRITCHARD ► Sarah Stephens
Le Deal du moment : -67%
Carte Fnac+ à 4,99€ au lieu de 14,99€ ...
Voir le deal
4.99 €


RICKI C. PRITCHARD ► Sarah Stephens

2 participants
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Ricki Carmen Pritchard

Sarah Stephens
Sarah Stephens
Fiche d'identité
Nom PritchardPrénoms Ricki ; CarmenÂge 21 ansDate de naissance 23 août 1995Lieu de naissance New Heaven ; ConnecticutStatut amoureux Célibataire officiellement, seulement n'est-on jamais amoureux de quelqu'un ? Quoique non, enfin elle ne sait pas, elle ne croit pas. Elle peut passer d'un amour sans faille, l'idolation la plus ultime au dédain le plus total en l'espace de quelques semaines. L'amour est-il vraiment utile, nécessaire, elle a fini par se poser la question. Elle ne croit pas au prince charmant ni à la princesse.
Orientation sexuelle Bisexuelle. Son attirance dominante va pour les hommes, leurs belles-gueules de faux anges et leurs sourires en coin. Mais il peut arrivé que certaines filles avec leurs jolies courbes et leurs longs cheveux lui fassent chavirer le coeur. Cependant l'amour ne devrait pas avoir de sexe, pour elle on tombe amoureux d'une personnalité, d'une façon de voir le monde et d'y vivre, au final le sexe n'a que peu d'importance tant qu'il y a des atomes crochus. Au final elle l'aime l'être humain.
Classe sociale Aisée pendant un temps grâce à papa, heureusement qu'il était là pour combler le manque affectif, mais à présent modeste et indépendante. Études majeures JournalismeÉtudes mineures DanseJob Professeur de danse à mi-temps au Btone FitnessChoix de groupe #1 Student


STUDENT.
Ricki n'a jamais aimé être réduite à un groupe, pour elle l'union ne fait pas forcément la force encore moins dans une société comme aujourd'hui. D'un naturel plutôt solitaire et indépendante, elle refuse d'intervenir dans cette course entre les maisons, d'autant plus que cela crée à ses yeux plus de tensions inutiles qu'autre chose. Elle ne s'est jamais vu dans une maison, et n'est même pas sûre de pouvoir se faire au mode de vie en communauté. Elle n'est clairement pas assez riche pour les Eliots avec une mère travaillant en tant que nourrice, un père militaire à la retraite qui lui envoie seulement une pension alimentaire, et son petit boulot de quelques heures au Btone Fitness. Les Cabots et ce sois-disant esprit de famille, toutes soeurs à la vie à la mort, elle n'y croit pas une seule seconde. Pour elle il s'agit plutôt d'une grande mascarade pour faire valeur l'entraide entre filles, mais par derrière il n'y a pas autant d'amour qu'elles le prétendent. Pour ce qui est de la Mather, elle ne veut pas avoir l'image de la rebelle, elle l'a déjà et elle le sait, alors à quoi bon se pavaner sur le campus avec deux cigarettes dans la bouche, une bouteille à la main et des gens à moitié nus derrière ? Ce n'est pas assez subtil pour elle, trop d'extravagance pour pas grand chose. Les Quincy sont réputés pour être les bisounours du campus, une image à laquelle Ricki refuse de coller, ce n'est pas une sainte, elle n'a pas le coeur sur la main pour n'importe qui et fais passer ses intérêts avant tout, alors elle n'a pas sa place de bonne soeur là-bas. Seuls les Munster auraient pu l'intéresser, mais Ricki se refuse vraiment à rentrer dans une case et même si elle a largement les moyens d'en faire partie avec son dossier, elle ne peut se résoudre à rentrer dans le moule d'une maison diriger par des présidents.
APRÈS LA BOMBE.
Ce jour là j'étais au Annenberg Hall après une heure de cours pour faire une pause, habituellement je n'y allais jamais, préférant manger à l'extérieur avec des amis mais j'avais examen juste après et je ne voulais pas manquer l'heure de début alors j'ai pris l'option de sécurité en restant sur place pour être certaine d'arriver au bon moment. Je ne me rappelle plus de comment ça a commencé, j'étais juste sur mon ordinateur pour réviser à la dernière minute quand l'agitation à commencer à s'emparer des autres élèves. Puis tout a été très rapide, des bruits sourds, des cris, une déflagration ... Une véritable scène tirée d'un film catastrophe, sauf que là j'étais actrice du désastre. Suite à une explosion j'ai été projeté au sol et j'ai perdu connaissance tandis que les bombes continuaient de détruire Harvard. J'ai été amené à l'extérieur par quelqu'un de moins touché que moi, ce sans quoi je n'aurai peut-être pas survécue puisque j'avais été touché à la tête et que sans une intervention rapide je n'aurai pas eu la chance d'être encore là aujourd'hui. Suite à cela je ne suis pas retournée à l'université pendant quelques semaines, j'ai été chez ma mère le temps d'assimiler le choc et de m'en remettre. Même si physiquement je n'ai aucune séquelle si ce n'est qu'une cicatrice que l'on ne voit même pas avec mes cheveux, mentalement cela m'a pas mal ébranlée, et encore aujourd'hui j'ai du mal à passer par la cafétéria sans sentir une boule dans mon estomac. On peut dire que cela m'a traumatisé même si je n'en parle pas.
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES.
Je ne me suis pas sentie ciblée au début par les rumeurs sur des agressions, après tout seul les élèves des maisons étaient visées par cela, et je n'en faisais pas partie. A mes yeux ce n'était que des simples histoires, des sortes de légende urbaine pour apporter un peu d'agitation dans l'université, mais en fin de compte tout était vrai. Suite aux attentats j'étais devenue davantage méfiante et prudente, et même si il n'y avait eu que des victimes faisant parties de confréries, il y a toujours le doute et la peur. J'ai changé mes habitudes d'errer seule et d'emprunter des chemins isolés pour rentrer chez moi, préférant la sécurité d'un groupe, même si mon autonomie me manquait. En fin de compte je n'ai pas eu à faire face à ces détraqués, comme quoi être une Student a également du bon. Le fameux jour des prises d'otages, j'avais voulu me rendre à la conférence de l'amphithéâtre, c'est toujours intéressant d'en savoir plus sur ce sujet, et pas une seule seconde je n'aurai pensé revivre la peur de l'année précédente. Tout était tranquille jusqu'à ce que finalement cela dérape à nouveau, mais cette fois-ci j'étais témoin de tout et c'est peut-être ça le pire. Autant pendant l'attentat je n'avais compris qu'à mon réveil, autant là je vivais l'horreur. Beaucoup d'incompréhension à nouveau, mais quand on voit une arme à feu pointée sur une foule d'élèves, il n'y a pas trente solution. Je m'étonne encore aujourd'hui de mon calme, mais je pense que le choc a été tel que mon corps était paralysé, je n'étais plus capable de bouger ou réagir, totalement tétanisée tandis que mon esprit était en ébullition, pensant à tous les scénarios possibles. A nouveau j'ai été blessé, une balle m'a éraflé le bras, me provoquant une coupure mais une blessure bien moins grave que la précédente. Après ces évènements là j'ai véritablement réfléchi quand à ma place ici, pourquoi ne pas aller ailleurs ? Mais finalement avoir peur ne résout rien, j'ai décidé de surmonter mes craintes et de combattre mes démons pour rester.
ITEM LIBRE.
Ricki, c'est celle que ses amies surnommaient affectueusement "La reine des garces". C'était dû à ce nouvel engouement pour les filles envers les pages des réseaux sociaux vantant les "punchlines" de demoiselles avec du répondant. Pourtant, cela est trompeur, ce n'est pas une garce, du moins elle ne fait partie de ces groupes enfonçant plus bas que terre les autres sous peine de la différence. Ricki est juste très susceptible et blessée, elle a décidé de ne plus jamais se laisser marcher dessus, à présent elle clame haut et fort ce qu'elle pense.

Cela n'a pas toujours été le cas, durant son adolescence et ce jusqu'au lycée, c'était une petite fille timide, renfermée sur elle-même qui n'osait rien faire par peur du regard des autres. Ce fut une période compliquée pour elle, spasmophilie, crises d'angoisse, solitude imposée par elle-même. Elle n'était pas sûre d'elle, ses gestes étaient toujours en fonction des autres, de leurs pensées, elle n'osait trop rien dire. Ricki ne savait pas s'imposer, elle se laissait bouffer par les grandes gueules, mais ce n'était pas une victime. Elle était plutôt considérée comme la fille gentille, un peu trop calme et qui ne disait jamais rien, celle dont les professeurs oubliaient même la voix. Elle avait un cercle d'amies restreint, seulement celles qu'elle connaissait depuis l'enfance.

Une fois le collège passé, ce fut une tout autre histoire. Fierté, arrogance, dignité, la balance venait se s'inverser. Ricki devint alors beaucoup plus expressive, c'est là que son véritable caractère s'affirma. C'est une fille avec un tempérament variant de l'impulsivité à la placidité. On ne sait jamais à quoi s'attendre avec elle, son apparence est calme, neutre voir même à l'image d'une icône, mais intérieurement elle peut bouillonner. Détruite et humiliée par son passé et quelques durs passages de sa vie, elle ne veut plus être la petite fille fragile venant pleurer le soir dans le lit de sa mère, hors de question. Ricki c'est un fort caractère, pas de ceux qui vont venir faire chier les autres pour leur bon plaisir, ce n'est pas une chercheuse de merde. Ce qu'elle veut c'est son espace vital, son intimité, le respect de sa personne et tout ira pour le mieux.

Cependant, elle a tendance à réagir par la loi du Talion "Œil pour oeil, dent pour dent". Elle est relativement douée pour remettre les gens à leur place et la manipulation par les mots, elle ne supporte pas que l'on se moque d'elle et le fait savoir. D'un naturel susceptible, elle n'hésitera pas à se venger si elle juge une attitude dégradante pour elle. A présent elle a horreur que l'on essaye de lui marcher dessus, elle s'impose et ne laisse personne la dominer. C'est d'ailleurs l'un de ses plus grands problèmes, il lui est très compliqué de se soumettre à une autre autorité que la sienne. Bien trop longtemps jugée comme un mouton, elle veut montrer à présent que c'est elle le berger.

En amitié c'est une fille exceptionnelle, elle est capable de parler jusqu'à quatre heures du matin si quelqu'un a des problèmes. C'est une amie sincère et fidèle à condition de la respecter et d'être franc avec elle. Elle fera tout et n'importe quoi pour protéger ses proches, celui qui touche à l'un d'eux risque gros. C'est une amie à l'écoute, donnant avec plaisir des conseils et qui n'abandonne personne. Les personnes avec qui elle est véritablement à l'aise sont rares. Il vaut mieux être avec que contre elle, Ricki n'est pas du genre à épargner ses ennemis. Mais ce n'est pas une violente, elle n'agresse pas les personnes sans raison et tente de voir si elle est en tort ou pas. Seulement une fois dans sa ligne de mire, il est très dur de lui échapper. Lorsqu'elle n'apprécie pas quelqu'un, ce n'est même pas la peine de tenter de lui adresser la parole.

Depuis toujours elle est ambitieuse, quand elle veut quelque chose, elle l'obtient, peu importe les conséquences. Elle n'accepte pas qu'on lui refuse ou qu'on lui interdise, elle n'a à obéir à personne. Ricki est son propre chef, elle réagit très mal envers les personnes tentant de la réduire à un état de subalterne ou autre. De plus elle a du répondant, la faire taire peut être compliqué lors des conflits et altercations. Elle part dans l'optique que tout le monde est égal, elle n'a pas à être traitée moins bien qu'un autre. C'est également une très mauvaise joueuse et perdante, elle ne supporte pas l'humiliation et peut rendre ce qu'on lui a fait en aggravant les choses.

Ricki fonctionne en réalité d'un raisonnement simple, "Je fais ce que tu me fais". Elle se sent obligé de se venger de ce qu'on peut lui faire subir, il est hors de question de rester les bras croisés et de tendre l'autre joue. C'est une combattante, elle peut tenir tête à n'importe qui, elle n'a peur de personne. Elle veut vivre dans cette optique que la vie est une savane avec des lions et des gazelles. Soit tu tues, soit tu es tué. Ricki ne veut pas être bouffée ou diminuée, elle refuse de se soumettre à n'importe qui. Les rapports de force ne fonctionnent pas avec elle, il faut être pédagogue autrement elle se braque et cela repart de plus belle. Ricki part donc sur le principe du respect mutuel, elle ne s'en prend pas aux autres gratuitement, elle a horreur de ça et essaye d'être juste. Il lui arrive d'être impulsive, quand elle est sous pression par exemple. Malgré ses efforts, il lui reste encore un gros problème de timidité à régler qu'elle cache par une arrogance mal placée.

Sa réaction face au stress est tout simplement de disjoncter, au point de pouvoir devenir désagréable voir méchante. Quand elle est sous-pression elle est réduite à un état d'enfant qu'elle gère très mal, son seul moyen de défense est alors l’insolence. Elle ne veut pas être contrainte et vit mal le fait qu'on lui impose des choix, elle veut être seul maître de sa vie pour la guider comme elle l'entend. Elle n'est absolument pas manipulable car elle fait preuve d'un scepticisme à toute épreuve. Ce n'est pas une naïve de nature, elle analyse chaque chose, même après les évènements. Mieux vaut ne pas jouer avec elle, c'est elle le maitre du jeu.

Déçue par l'amour, elle a arrêté de croire à la relation parfaite car trop souvent elle a déchanté. Jusqu'à ses dix-huit ans elle vivait dans un monde de princesse qui allait un beau jour trouvé sa moitié. Elle rêvait d'une première relation durant toute une vie, sauf que la réalité lui est bien rapidement tombée dessus. A présent elle n'y croit plus trop, privilégiant ses études aux flirts, elle ne sait pas quoi faire. Une partie d'elle croit encore en l'amour, mais elle pense ne pas parvenir à gérer une relation. Ricki en couple est plutôt un monstre, une bête ingérable. Crise de jalousie, peur de la perte de l'autre, possessivité maladive, passage à vide. Elle peut très bien ériger un temple à l'effigie de sa moitié et le jour suivant le raser d'un revers de la main. Elle a besoin d'être sans arrêt rassurer, de sentir qu'on l'aime. Elle saura montrer son attachement des plus belles manières, quand elle aime c'est sincère. Elle est d'une fidélité infaillible et elle en attend de même de la part de l'autre personne. Ricki affirme encore plus son sale caractère en couple, elle est du genre sauvage à refuser tout ordre ou reproche, complexe d'infériorité ? C'est une peur oui, elle ne veut pas valoir moins qu'une autre personne. Elle n'aime pas qu'on joue avec elle, c'est sincère ou ce n'est rien, à moins qu'elle accepte à son tour de jouer. Mais c'est une fille qui se respecte, elle ne couche pas. D'ailleurs elle est encore vierge, ce qui peut paraître incroyable. Personne ne le sait et elle n'en parle pas, c'est son "secret". Elle n'a pas trouvé la personne faisant suffisamment chavirer son coeur pour accepter d'aller jusque là. Il n'est pas question de religion ou quoi, étant athée, mais de confiance et de sécurité.


Maertens
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Maertens et j'ai 19 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à Bazzart. Je suis déjà présent sur le forum sous les traits de Nekho Z. Heruben ft. Toni Mahfud (Eliot house). J'utilise Sarah Stephens comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Blondie. Je fais environ 500 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ Here we go again  RICKI C. PRITCHARD ► Sarah Stephens 1230098378

Je souhaite
adhérer un flood d'intégration (?)
je veux être parrainer

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Once upon a time

Vous n'avez pas eu une vie facile, n'est-ce pas ? Le but de nos séances est de vous faire parvenir à affronter les étapes dures, remontant aussi bien à votre enfance comme celles de votre adolescence. Vous comprenez Mademoiselle Pritchard ? Ce n'est pas une punition, ni même un examen, l'objectif est simplement d'aider, que vous vous sentiez mieux et libérée de ces souvenirs parfois désagréables, importants à la construction de la personne que vous êtes aujourd'hui ... Je ne vous force à rien, vous pouvez parler de tout ce que vous voulez, tout est bon à entendre, n'ayez peur de rien. Vous n'avez pas besoin de peser vos mots ou de surveiller leur sens, mais tentez d'être la plus précise possible, de tout décrire avec minutie, de ne pas oublier certains éléments majeurs. Parlez de tout, à n'importe quel moment, passez du coq à l'âne ! Vous êtes prête ? Allons-y.

   
SORROW

   J'aimerais parlé de ma famille aujourd'hui, enfin c'est un sujet assez délicat ... Mes parents ont divorcé alors que je n'avais que six ans, c'est affreusement jeune je trouve. Il s'avère que mon père, un homme fort absent, a trompé ma mère. Je me rappelle encore d'avoir assisté à leurs disputes, c'est quelque chose de traumatisant. C'est peut-être à partir de ce jour-là que je me suis forgée une carapace, je ne voulais pas montrer ma peur et ma peine, mais parfois il faut exprimer ces sentiments-là. L'un des moments les plus marquant a été lorsque ma mère, poussée à bout, à menacer mon père avec un couteau. Elle était si désespérée, elle ne savait plus quoi faire face à l'homme qu'elle aimait, mais qui la fuyait. J'ai hurlé, hurlé ... Mais ils étaient dans une sorte de troisième dimension, ils étaient bien trop occupés à s'engueuler et à tenter de s'arracher mutuellement la lame. Ma mère a fini par se blesser en voulant la reprendre des mains de mon père ... Tout ça à six ans, je n'étais qu'une petite fille qui n'aurait jamais dû voir cela, ce n'est pas normal de laisser les enfants spectateurs de cela. A cette époque mes deux frères ainsi que ma sœur avaient déjà quitté la maison, vivant ensemble dans notre ville d'origine. C'est seules que ma mère et moi avons vécu, éloignées de toute famille dans une nouvelle commune. Nous ne sommes pas retournées à New Haven dans le Connecticut car ce n'est pas une ambiance saine pour l'éducation d'une enfant. Le reste a été relativement placide, nous rendions visite deux fois par an au reste de la famille, mon père vivant à quinze kilomètres venait tout de même le week-end quand les tensions s'apaisèrent. Ce qui m'a permis de tenir le coup je crois que c'est bien l'équitation. Cependant tout ne va pas toujours bien, j'ai d'ailleurs eu une période assez ... Dure à vivre, j'ai enduré un passage à vide suite à quelque chose m'ayant traumatisé. J'étais encore jeune, une dizaine d'année me semble t-il. détente se passe bien. J'étais en concours d'obstacle, j'avais un cheval qui était à l'écoute, en avant et vif. Le début du parcours était propre, sans problème de hauteur ou bien de combinaison. Le cinquième obstacle se présenta, un oxer de quatre-vingt dix centimètres. Nous étions dans une bonne allure, j'étais extrêmement détendu. Pourtant arrivé à la hauteur des barres, inexplicablement le cheval s'est précipité dans un galop désuni. Il déroba brusquement et s'emballa de l'autre côté de la carrière. J'ai été surprise par cette action, cependant je parvins malgré tout à rester en selle, cherchant à récupérer le contrôle. Mais d'un coup sec, l'étalon pila dans les barrières, m'éjectant contre la clôture de bois ... Le résultat fut sans appel, un traumatisme aux lombaires et un arrêt forcé de trois mois. Ce fut un choc pour moi, à la suite de cela je refusai catégoriquement de remonter à cheval. A cause de cette chute, presque sept années de travail s'envolèrent. Je crois que cet accident à ressouder mes parents, ils mirent de côté leur rancœur pour me rassurer. En réalité tous ces évènements m'ont affaiblis je crois, j'avais perdu mon repère parental ainsi que ma seul passion, j'étais vide.

 
GRIEF

   Je me suis rappelée d'autres évènements hier soir ... Je crois que ceux racontés la dernière fois sont bien piètres comparés à ceux-là. Un jour ma grande-sœur est revenue, elle avait des problèmes d'argent et donc ma mère l'a accueilli. Alors que tout avait de nouveau un sens, un imprévu se pointa. Jaron. C'était le copain de Harper qui avait maintenant vingt et un an, soit quatre ans de plus que moi puisque j'avais dix-sept ans à ce moment-là. C'était un gentil garçon, toujours un petit coucou en passant devant ma chambre, un cadeau quand il revenait de vacance, une petite attention. Il n'était pas comme les autres copains de ma sœur, cela faisait quoi ... Deux ans qu'ils étaient ensemble, un exploit. D'ordinaire Harper restait avec un garçon durant trois semaines puis il dégageait. Je crois qu'elle en était vraiment amoureuse, folle je dirai même. Sauf que Jaron sous son sourire angélique, cachait une autre facette. Je m'en rappelle encore, comme si c'était hier ... J'étais dans ma chambre, installée sur mon bureau à rédiger je ne sais plus quelle dissertation. Quelqu'un toqua à ma porte, je pensais être seule ce soir car ma sœur était à la boxe et ma mère travaillait tard. "Oui entrez !" Une silhouette massive apparut dans l'encadrement de la porte. "Jaron ? Mais ma sœur n'est pas là, elle est parti ce matin pour participer à son mat..." Il me coupa la parole, prenant place sur mon lit. "Oui je le sais Ricki, elle m'avait proposé de venir, mais j'ai refusé, j'ai horreur des sports violents. Ce n'est pas Harper que je suis venu voir, mais toi." J'avoue qu'à ce moment là, je n'ai rien compris. Me voir, moi ? Je posai mon stylo et vins le rejoindre, peut-être avait-il un problème. "Ma petite Ricki, comme tu as bien grandi depuis ces deux dernières années ! Je t'ai connu jeune fille et te voilà presque une femme !" Mais où voulait-il en venir ? "Tu sais, je m'ennuie depuis quelques temps avec ta sœur. Elle ne pense plus qu'à son travail ... Alors que toi, tu es toujours là pour moi. Tu es si adorable Ricki" Et là, il s'approcha de moi, tendant ses lèvres vers les miennes et passant ses mains dans mes cheveux. D'un geste sec et brusque je la repoussai. "A quoi tu joues ? Pourquoi tu fais ça Jaron ?" Je hurlai presque tellement cela était inconcevable pour moi, prendre le copain de ma sœur, jamais. "Tu n'aurai pas dû faire ça, écoute moi bien petite conne, j'ai voulu t'aider à sortir de ton trou à rat, te faire exister auprès du monde, et tu me remercie comme ça ? Oh crois moi que tu vas le regretter." Il  ne croyait pas si bien dire. Une fois qu'il fut parti, je suis allée me coucher pour oublier tout ça. Pour qui il m'avait prise ? Trahir ma propre sœur ? Impensable. Vers trois heures du matin, ma porte a claqué et en l'espace de quelques secondes je me suis retrouvée par terre. "Tu lui as fais quoi connasse ? Hein ? Réponds bordel !" Ne jamais sous-estimer la force d'une personne désespérée, je l'ai appris cette nuit là tandis que ma soeur me soulevait comme si je n'étais qu'une enfant. Je ne m'étais encore jamais battue car je n'en voyais pas l'intérêt, mais j'avais beau essayer de me défendre en tentant de la raisonner, rien à faire. "Harper arrêtes ! Je te jure j'ai rien fais ! C'est lui, il est venu me voir, mais je l'ai repoussé je te le promets !" Autant parler dans le vent, elle n'était pas là pour écouter ma version ou mes explications, mais pour étancher sa soif de vengeance et passer ses nerfs après ce qu'elle avait pu entendre. Frapper quelqu'un que l'on aime, c'est aussi douloureux que de s'infliger à soi-même une blessure, mais là si je voulais m'en sortir il fallait que j'agisse. Je n'ai jamais été la plus forte des deux, Harper est plus grande, plus forte et entrainée, mais je la sentais enfin faiblir et j'en profitais pour me rebeller et à mon tour lui asséner des coups dans le seul but de la repousser pour reprendre mon souffle et mes esprits. Harper était recroquevillée sur elle-même dans un coin, pleurnichant. J'avais mal, je pleurai moi aussi. L'amour de ma sœur empoisonné par un idiot. Je rampai jusqu'à elle et l'enlaça dans mes bras, la maintenant fermement. "Harper je te jure que ce qu'il t'a dit est faux, crois moi, je t'aime plus que tout au monde, je ne pourrai pas te faire ça." Au début elle continua à m'insulter, se débattant, mais à bout de force, elle se laissa tomber dans mes bras et m'agrippa. Je souffrais pour elle, mon corps était meurtris, mais c'est mon cœur qui venait d'être flingué. Le lendemain matin notre mère nous trouva ainsi. Harper a quitté la maison après ça ... Mais je ne lui en veux pas, elle était désespérée et perdue, elle reste mon sang. Je crois avoir tout de même éprouvé de la fierté d'être parvenue à résister à Jaron et aux coups d'Harper, j'étais déjà beaucoup plus forte à cette époque. C'est d'ailleurs là que mon père a commencé à énormément me gâter, peut-être pour compenser son absence, le manque de protection que j'ai pu recevoir ... Mais Harper n'est pas mauvaise au fond, ce n'est pas la pire de la famille. Kisley notre frère aîné est pas mal dans le genre aussi. C'est un dealer, peut-être même un mac, je ne sais pas ... Suite à une dispute violente aussi, j'ai décidé de ne plus lui adressé la parole. Au final je ne parle qu'avec Janys mon autre frère, les deux autres sont sortis de ma vie car je ne pouvais progresser, ils sont des poids morts.

 
PAIN

   Après la famille, l'amour ... J'ai eu deux copains dans ma vie, ce n'est peut-être pas beaucoup, mais c'est amplement suffisant. Le premier a été une histoire de un an et demi. C'était mon tout premier amour et j'étais folle de lui. Je me laissais bouffé, il pouvait faire de moi ce qu'il voulait, j'étais tellement folle que j'en suis venue à comprendre Harper. Nous avons vécu des moments magiques, c'était un garçon adorable, cependant il était plutôt distant et j'ai fini par m'imposer au sein du couple car je souffrais de cette mise à l'écart. Nous nous disputions souvent, trop même. Il ne se passait pas une journée sans que cela se finisse en engueulade monumentale, j'étais trop impulsive et lui passif, forcément quand l'eau rencontre le feu, cela n'est jamais bon. J'en ai vécu des moments durs ... Rongée par la jalousie, la peur de l'infidélité, de la lassitude, j'étais paranoïaque. Si bien qu'à moment donné nous avons échangé nos rôles je crois. Je suis devenue beaucoup plus sûre de moi, prenant du caractère et de l'assurance. C'était à lui de me suivre, de m'écouter, j'étais libre. Au final je me suis lassée, j'ai rompu comme une voleuse ... Il était fou de moi, il a fait une tentative de suicide, il m'a harcelé, il m'a supplié ... Mais quand les sentiments s'en vont, il n'y a plus d'espoirs. Un an et demi s'envolant en un claquement de doigts, comme par magie. Je me suis rapidement remise de cela, trop peut-être. Cela peut paraître étrange de passer d'un état d'amour inconditionnel à celui de l'indifférence la plus totale ... Mais j'en suis la preuve, c'est vraiment là que je me suis rendue compte que plus personne ne me ferait de mal. Durant notre relation j'avais énormément souffert, il était si peu conscient de mon malheur parfois que ... Que ça me rongeait oui. Quelques mois après j'ai eu un second petit-ami, diamétralement opposé au premier. C'était le genre de garçon avec une attitude virile et macho, trop pour moi. Je n'ai jamais été une fille se laissant faire, préparant le repas, faisant le ménage ... L'opposé de ses désirs, et à nouveau la rupture. C'est lui qui est parti, mais je n'ai pas souffert, je suis restée digne et fière me disant que je méritais mieux et que ce n'était pas de ma faute. Depuis cela je n'ai pas eu d'autres relations, je crois être blasée. Je me suis concentrée sur mes études, mes passions ainsi que mes amies. Seulement il arrive parfois que l'on dépasse les limites. Cette histoire là, peu de gens la connaisse ... J'en souffre parfois, quand j'y repense vraiment. En dernière année de lycée avec l'une de mes meilleures amies, nous avons connu une relation fusionnelle avec la nouvelle de la classe. Cette amitié était basée sur beaucoup d’ambiguïté, de la drague lourde passant sous de l'humour, du jeu. Mais toujours à trois, nous étions inséparables, toujours ensemble à se chercher, s'inviter, nous avions créé un monde rien qu'à nous. Les sentiments sont devenus confus, j'ai rapidement compris que c'était de l'amour et mon amie aussi. Lors d'une soirée nous avons avoué nos sentiments à la principale intéressée, sachant pertinemment qu'une relation à trois serait malsaine et impossible, mais c'était un poids trop lourd à porter. Je n'aime pas raconter la suite mais ... Elle nous avoua être dans le même cas, qu'il s'agissait d'un triangle amoureux. Mais au fil des jours la vérité éclata, pour moi elle ne ressentait qu'une profonde amitié. J'ai été anéanti par cette nouvelle, ce coup de poignard ... C'était la première fois de ma vie que j'avais été si amoureuse, si addict à une personne. Je ne l'ai pas oublié, et je ne l'oublierai jamais, mais la vie doit suivre sa route et je ne me laisserai pas abattre, je ne suis pas une faible. Plus personne ne pourra me faire du mal, je me le suis juré.

GAIN

  Après le lycée j'ai dû choisir ma fac, et il était bien évident pour ma mère que je me devais d'aller à Harvard. Dans ma famille les études sont un peu ... Facultatives, ma mère n'a pas été plus loin que le collège, mon père s'est engagé à 17 ans, mes frères ont arrêter après le bac, il n'y a que ma soeur qui a tenté de continuer. C'était pour elle que j'ai voulu venir ici, pour la rendre fière et montrer qu'une petite gamine d'une banlieue qui n'a pas toujours eu la vie facile peut elle aussi s'en sortir dans une grande université comme ça. D'un autre côté, je l'avais aussi fait pour être rassurée, ma mère restait vivre à Boston tandis que je prenais mon premier appartement dans la ville aussi, je pouvais ainsi rentrer chez moi quand je le souhaiter ou que j'avais un coup de mou, ce qui était primordial au vu de ma relation plus que fusionnelle avec elle. J'avais un peu peur de la fac, je n'avais pas envie de recroiser les gens de mon lycée, je voulais rencontrer de nouvelles tête tout en affirmant encore plus ce caractère que j'avais trop longtemps caché et bridé. Les résultats tombèrent, et finalement j'avais eu mon admission à Harvard, une grosse pression sur les épaules m'attendaient là-bas, il ne s'agissait plus d'une petite école où tout le monde rentre, ici c'était véritablement la coure des grands, d'autant plus qu'au vu du prix de l'inscription je me devais vraiment de mettre mes capacités en avant pour rentabiliser l'investissement de mes parents tout en jonglant avec un travail à côté pour m'entretenir moi même et devenir encore plus indépendante.

Très bien Mademoiselle Ricki, je suis ravi de notre collaboration. En conclusion de tous nos rendez-vous, je peux me permettre de vous dire que certains évènements ont peut-être influé sur votre comportement, votre manière d'être, cette "carapace" comme vous le dite. Il n'y a rien de bien anormal, mais que diriez-vous de continuer les séances en parallèle ?
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Re-bienvenue jolie demoiselle RICKI C. PRITCHARD ► Sarah Stephens 4205929361 RICKI C. PRITCHARD ► Sarah Stephens 3850463188
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Rebienvenue RICKI C. PRITCHARD ► Sarah Stephens 2109348208
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Re bienvenue ! RICKI C. PRITCHARD ► Sarah Stephens 3850463188
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche hanwiiRICKI C. PRITCHARD ► Sarah Stephens 3850463188
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Jolie RICKI C. PRITCHARD ► Sarah Stephens 4205929361 Re-Bienvenue RICKI C. PRITCHARD ► Sarah Stephens 3850463188
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
T'es belle RICKI C. PRITCHARD ► Sarah Stephens 4205929361
Pffiouu tes deux comptes sont trop canons :TT:

Re-bienvenuuuuue sur ILH RICKI C. PRITCHARD ► Sarah Stephens 2511619667
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Re Bienvenue parmi nous RICKI C. PRITCHARD ► Sarah Stephens 3850463188
Good luck pour ta fiche Vic
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Rebienvenue parmi nous RICKI C. PRITCHARD ► Sarah Stephens 3850463188
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)