story of my life
Mathis Raudenfeld, fils de la famille noble, les Raudenfeld, si connus pour être des hommes charismatiques, effectuant une grande et longue carrière dans la politique, certaines rumeurs prétendent que dans le temps, un membre de la famille était dans la royauté anglaise, une vérité qui expliquerait un minimum son talent pour réussir à sortir de l'ordinaire où un mensonge qui leur permettent de se hisser en haut des marches de la société ? Enfin, il manque une autre partie de cette famille, les femmes, celles tirés à quatre épingles, toujours habillée parfaitement, avec cet air sur le visage, poli mais qui est figé, comme un masque parfaitement travaillé pour qu'aucune émotion bien trop puissante ne puisse être lisible sur les traits faciaux, avec des vêtements qui n'autorisaient aucun pli, l'odeur d'un parfum qui se veut naturelle tout en étant doux, ces femmes qui n'avaient pas vraiment leur mot à dire sur l'éducation de leur propre fils dès l'instant où elle s'unissait à un Raudenfeld, mais elle pouvait toujours se satisfaire de l'idée d'être toujours à l'abri et Amalys Fernandez, grande styliste respectée et adulée par le monde de la mode et qui s'est fait un plaisir de changer le rôle de la femme dans la famille Raudenfeld, bien trop grande gueule, ne se laissant aucunement marcher sur les pieds, nous pouvons presque nous dire que leur fils unique Ael a plus hérité de sa mère que de son père... Caractériellement parlant. Mais comment est-ce que cette famille a-t-elle pu tourner vers une branche beaucoup plus commerciale ? Eh bien, c'est simple, qui a dit que l'ont ne pouvait pas avoir deux professions ? Mathis Raudenfeld est bien trop bourreau de travail pour se contenter de quelques voyages dans les pays du monde et de poignée de main qui lui permette de gagner de l'argent par sa seule présence à cause du nom de sa famille qui circule sur les lèvres depuis tant de décennies. Pourquoi pas se lancer dans les chaînes hôtelières, bien avant la naissance de leur progéniture, le futur père de famille essaye de se placer dans la vie, avec l'aide de son propre père, on commence par petit; un club dans la grande ville qu'est la grosse pomme, que je nomme New York, mais Mathis voit loin et bien trop grand pour se contenter de cela et entre les études, il réfléchit, il cherche justement à se placer dans l'économie américaine, l'idée lui vint un soir, assit devant la cheminée de sa chambre, dans le manoir familial, un hôtel de luxe, là où tant de familles, de couple, d'homme d'affaires souhaiterait passer leurs vacances ou simplement leurs nuits. Tout naturellement, un hôtel en devient un, puis deux, puis trois et ils ne se comptent plus, comme les casinos, les boîtes de nuit, l'argent continu à entrer et la vie continue, encore meilleure qu'auparavant, Mathis a réussie à maintenir la réputation des Raudenfelds... Ou à l’améliorer, cela dépend des points de vue.
Call me Beautiful Bastard
Mathis et Amalys sont parents d'Ael Connor Raudenfeld et de Happy Stan Raudenfeld né le 12 Septembre 1991 à Londres, pas à l'hôpital, ni même dans une clinique, non, la si richissime, célèbre et respectée famille Raudenfeld ne pouvait accepter une telle chose, que l'héritier de cet empire naisse dans un endroit aussi... banale et sans intérêt, non, il avait fallu qu'il est son premier cri, son premier pleure soit effectuée dans le manoir Raudenfeld, cette demeure familiale qui était transmise de génération en génération au fils unique de la famille, bien sûr qu'il n'est aucunement question qu'une fille hérite de la fortune, le nom risqué de disparaître et les Raudenfelds compte bien ne jamais être oublié, si bien que des dires prétendent qu'ils sont dans la sorcellerie pour avoir réussi à toujours obtenir un bébé du sexe masculin et non féminin... Mais malheureusement pour cette richissime famille, ce ne fut pas un, mais deux petits garçons qui naissaient ce jour-là ne pouvant pas avoir deux héritiers, ils décidèrent de faire adopter Happy sans réellement le savoir parce qu'il était impossible pour eux d'avoir deux garçons comme héritier. Mais la vérité n'est-elle pas plus sordide ? Plus ignoble à entendre, plus...horrible ? De noir secret demeure dans les familles nobles et les Raudenfelds ne dérogent pas à la règle. Enfin, l'enfance de la progéniture se passe pour la plupart dans le manoir Raudenfeld, des internats privés où mieux encore, dans les grandes villes à accompagner son cher père quand celui-ci pense qu'il est nécessaire d'emmener celui qui se doit de reprendre les rênes de son entreprise un jour ou l'autre, mais malheureusement pour lui, Ael est bien plus rebelle que cela, refusant d'être une sorte de robot qui accepte tout ce que son paternel lui demande, il ne manque pas d’occasion pour échapper à la vigilance de ses baby-sitters, partir à la quête de la ville où il élu domicile durant juste une semaine est bien plus satisfaisant. C'est donc rapidement qu'il montre une certaine autonomie, mais aussi une grande arrogance envers son entourage, mais celle-ci était sans aucun doute toujours en lui, sans qu'il ne se sente assez courageux de la laisser sortir, c'est bien plus drôle de dire ce que l'on pense à voix haute et observer le visage de l'autre se teinter d'horreur, de dégoût ou même de tristesse, un vrai connard. Ael le devient à son âge, de toute manière, on lui a jamais dit qu'il se devait d'être gentil, juste poli et encore. Connor se fait un plaisir de tester la tolérance de ses professeurs, des directeurs des internats qui l'accepter, il se fait un plaisir de profiter de la vie ou devrais-je dire de sa jeunesse, le plaisir de la chair ? Il le découvre à ses 15 ans, entre deux heures de cours auquel il ne se présente même pas, non, Ael préfère s'échapper du grillage et se promener dans la ville, une cigarette au bec, un jean délavé et une chemise ouverte sur son torse. Pourtant à côté de tout cela, Ael a un problème, petit. Grand ? Oui un problème autre que son caractère détestable, il ne veut pas redevenir l'enfant d'autrefois, celui qui était bien trop gros, celui qui était moqué dans la cour des récréations, celui que l'on disait être moche, celui que l'on traitait de baleine, celui qui se consolait dans les petits fours, les madeleines, mais est-ce sa faute si pour le faire taire, sa gouvernante ne pouvait pas s'empêcher de le nourrir, quitte à le rendre gourmand ? Est-ce, ce petit fait qui est le déclencheur de son arrogance ? De sa méchanceté naturelle, de sa voix parfois traînante quand il insulte quelqu'un avec des mots qui était plus que poli ? Grande possibilité, Ael n'arrive pas à s'empêcher, de se retrouver à quatre pattes dans les toilettes de son hôtel à se faire vomir, à refuser que la nourriture reste dans son corps jusqu'à ce que les larmes lui viennent aux yeux, il ne peut pas regarder les si bons plats qu'on lui prépare sans avoir envie de détourner le regard, refusant de trop manger, prétendre à longueur de temps qu'il n'a pas faim, prenant juste une pomme par-ci par-là. Pour l'instant, son secret en est encore un, mais pour combien de temps ? Ael est plutôt doué pour cacher les problèmes, on le lui apprit tellement tôt, un Raudenfeld se doit d'être le plus fort, le plus puissant, aucune faiblesse n'est tolérée et surtout pas quand on fait partie d'une confrérie dans laquelle il se trouve. Ael est bien décidé à prouver qu'il n'y a pas meilleur, pas plus riche que lui.
Alors prépare ta plus belle tenue, ton plus beau sourire ou simplement t posture, qui se doit d'être sans aucune imperfection quand un Raudenfeld est dans les parages, il trouvera de toute manière toujours quelque chose à te reprocher pour la simple et bonne raison qu'il n'y a qu'un seul Ael Connor Raudenfeld et qu'il n'y a pas plus parfait que lui