(+COLE) Summer fling

SUMMER FLING
— Cole

Sutton était tout juste arrivée à Harvard qu’elle s’embarquait dans le spring break sans vraiment connaitre grand monde. Enfin oui, son frère y était, mais elle ne l’avait pas vu encore, elle ne le cherchait pas vraiment non plus, après tout, il l’avait ignoré pour 3 ans, elle pouvait l’ignorer un peu plus longtemps non ? Elle avait décidé de se promener un peu sur la plage alors que le voyage bâtait son plein, elle rencontrait des gens à tous les jours, certains qu’elle connaissait depuis un certain moment d’avant, qu’elle revoyait aujourd’hui un peu au hasard. Sutton se retenait pour ne pas étudier pendant le voyage, après tout elle y était pour relaxer et prendre ses repères avec les gens, pas les études. Il faisait gros soleil, elle marchait sur la plage alors qu’il n’y avait personne, il était midi après tout, le soleil tappait fort, les gens devaient aussi manger, mais pas Sutton. Elle appréciait la chaleur crevante, les lunettes de soleil sur les yeux, elle regardait ses pieds dans l’eau en marchant qu’elle en fonça dans un corps dur. Elle replaça un peu ses lunettes avant de regarder finalement devant elle. « Cole? » Elle ne s’attendait pas à la voir ici, elle se sentit un peu rougir, on n’oublie jamais un crush d’été.

(Invité)

Un petit tour sur la plage pour se changer les idées. C’était ce qu’il me fallait… Je passais pas un spring break de rêve, malgré que les américains en faisaient tout un plat, je devais reconnaître que pour moi ces vacances n’étaient pas idylliques. Bien sûr, je m’étais bien amusé à faire chier Wade, mon demi frère, en lui révélant ce qu’il y avait eu entre son ex copine et moi, mais je payais le prix fort de mes magouilles désormais puisque me voilà fiancé contre mon gré. C’était à ce mariage fiancé, à Ombeline, avec qui je m’étais baladé quelques jours auparavant sur cette même plage, que je pensais, les pieds dans l’eau, songeur. Lorsque soudain, quelqu’un me percutta. Je me tournai pour découvrir la personne qui m’était rentrée de dedans, une jolie brune. Mon prénom s’échappa alors des lèvres de la jeune femme et je réalisais que je la connaissais, la regardant avec plus d’attention. Ses pommettes rosirent de manière charmante et cela me fit alors la reconnaître : « Sutton ? » Rencontrée un été, j’avais à l’époque éconduit la demoiselle parce qu’elle était trop jeune à ce moment là. Mon regard la jaugea un instant, et j’étais forcé de constater qu’elle était désormais une vraie femme, aux courbes parfaites.
(Invité)