Rencontre imprévue entre deux achats

NEELA FT. KAELYN

Ce jour-là, j'avais décidé de faire quelques achats. En effet, je voulais me faire des provisions pour la chambre et en profiter pour refaire le plein de cigarettes entre autres. J'avais décidé d'alterner entre produits sains et friandises, histoire de ne pas trop culpabiliser. Ainsi, en cas de fringale je me prenais des barres protéinées grâce auxquelles on était calée au bout de deux (heureusement d'ailleurs vu le prix du paquet) et coupes-faim contre des paquets de bonbons acidulés, sucettes et autres petits délices. Je me pris également quelques flasques et bouteilles, pour ma consommation hebdomadaire, assez conséquente ces jours-ci. Je me dirigeais ensuite vers le rayon apéritif, où je pris quelques biscuits, olives et autres amuses-bouches. Je m'étais dit que çà pourrait être sympa de prévoir une soirée avec les filles, mes "jumelles infernales". Nous formions un trio de folie, et j'étais sûr qu'une petite soirée entre fille ferait l'unanimité. J'étais tellement concentrée sur ce qu'il fallait que je prenne pour une soirée réussie que j'avais arrêté de me focaliser sur ce qui m'entourais, si bien que je percutais un autre caddie...

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Aujourd'hui, il pleuvait, et je n'avais rien à faire. Alors je décida d'aller faire quelques courses étant une assez bonne cuisinière. Au chalet, il n'y avait plus rien dans le frigo ou alors dans les placards. Je pris mon téléphone et mes écouteurs en guise de compagnie et mit ma chanson préférée : Set fire to the rain- Adèle . Je pris mon parapluie et sortit dehors. Quelques étudiants se baladaient par-ci par-là mais la pluie leur donnait à tous un visage triste.
Arrivée au supermarché, je pris un caddie et commença les courses par le premier rayon. Je ne faisait pas souvent les courses, la plupart du temps c'était ma grand-mère qui me les apportait. Elle avait déménagé pour se trouvé une maison à côté de Harvard, mais, même en lui disant sans cesse que je n'avait pas besoin d'elle et continuait. J'avais fini par m'y habitué. Quand elle avait appris pour le summer camp, elle était devenue verte ! En tournant dans un rayon, celui des gâteaux apéritifs, j'était tellement absorbé par ma musique je ne fit pas attention et rentra dans un caddie. Je leva alors la tête pour m'excuser quand je vis Neela.
Nous étions autrefois amies proches et, à la suite d'une dispute de jalousie, nous avions préférée prendre nos distances. Un blanc s'installa entre nous mais je le cassa aussitôt : « Excuse-moi, ça va ?» lui dit-je froidement pour lui prouvé que je n'avais pas enterré la hache de guerre.

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NEELA FT. KAELYN

Si il y avait une personne sur laquelle je ne pensais pas du tout tomber, c'était bien Kaelyn. Pourtant nous avions été proches autrefois, et même amies. Mais à force de me faire de plus en plus d'amies, nos chemins finirent par se séparer. Je n'avais jamais compris comment nous en étions arrivé là, ni pourquoi cela avait prit ces proportions. A vrai dire je m'étais éloignée de pas mal de monde en ce moment, notamment à cause de la drogue. Ne me confiant que rarement, et pas sur mes véritables états d'âmes, j'avais choisi la solution de "l'oublie" momentané, et malheureusement tous ne me comprenaient pas. Mais cela me faisait me sentir mieux, alors je me fichais du reste. Kaelyn me demanda froidement si cela allait. Je n’aimais pas sa façon de me parler, même si j’en étais responsable. Je lui répondis donc, aussi sèchement qu’elle :

- “ Aucun soucis pour moi c'est bon, et toi, pas de choc ?"

Je disais cela surtout par politesse. Je trouvais que le destin avait une bien curieuse manière de se manifester en nous réunissant à nouveau...

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«Aucun soucis pour moi c'est bon, et toi, pas de choc ?» Malgré notre dispute d'il y a environ trois ans, je ne pu m'empêcher de penser qu'elle était très belle. Des cheveux bruns assortis à ses yeux noir et un corps bien fait, elle avait tout pour plaire. Je me demandait si elle était avec quelqu'un en ce moment. Mais ce n'était pas le moment de penser à ça. Je lui fit signe qu'il n'y avait pas eu de mal, d'ailleurs, pourquoi on se serait fait mal ? Et puis, après tout, c'était moi qui avait commencer, mais je réfléchissais trop je regarda autour de moi pour voir s'il y avait quelqu'un pour retirer ce malaise qui s'installait mais il n'y avait personne. Je fixa alors mes chaussures, des baskets simples qui ne prenait pas l'eau, j'avait prévu que le temps allait vite tourner. Je continua alors mes courses tout en parlant : «Sinon, comment sa se passe toi, tu fais des études ?» lui demandait-je. Après l'avoir décrite elle, mon look me choqua d'un coup. J'étais ridicule, en survêtement, et tremper. Mon parapluie avait une fuite, et je l'avait jeter au passage en croyant pouvoir en acheter un ici. Nous terminâmes nos courses et passa dans le rayon à côté lorsqu'elle me répondit.

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