banana ✽ don't make me go ghetto on your ass.

Mardi 15 mars. Dernière journée libre du Spring Break avant d'aller visiter la région de Los Lagos, j'ai décidée de profiter au max. Contrairement aux autres étudiants, j'ai décidé de rester ici, visiter un peu et quitter ce champignon où je dors depuis le début. Ben oui, quand t'as pas les moyens pour réserver une chambre luxueuse, tu fais avec une habitation en champignon. Bref, apparemment ce soir il y avait une petite soirée dans une salle et curieuse comme je suis, j'ai décidé d'aller y jeter un œil deux petites secondes. Les deux petites secondes se sont finalement écoulées pour que je reste là. J'ai un peu d'alcool dans le sang, mais pas assez pour être inconsciente. Je fais de la socialisation jusqu'à ce qu'un truc heurte ma tête. Mais? What the fuck ? C'est qui l'enfoiré qui a décidé de lancer son verre ? Honnêtement, je suis prête à me battre s'il le faut, rien à foutre. « Bordel, t'es qui toi ? » Je demande à la brunette qui est un peu trop dans mon espace personnel. Gardant une main sur mon crâne où son verre m'a fait mal, je l'éloigne de moi. « Ça va, je ne suis pas morte ni plus endommagée que je ne le suis déjà. Tu peux t'éloigner de moi. »

Mardi 15 mars Si Sacha t'avais pas largué, vous serez surement entrain de faire des choses super romantique comme manger des pâtes devant une rediffusion de question pour un champion ou planifier de refaire la chambre d'amie en or et blanc cassé, au lieu de ça, tu hère entre des jeunots stupide et disjoncté, ce qui a le dont de t’énerver. « VA TE FAIRE VOIR DESTIN DE MERDE. » tu prend un élan avant de jeter ton verre en plastique dans la foule. Sauf que.. t'y es aller un peu trop fort et ça a littéralement cogner la tête d'une pauvre nana. « Bordel, de chiotte. » dis-tu prise de panique, tu accourt et dégage tout le monde pour lui laisser de l'air. « Je t'ai casser quelques chose ? Dis moi que t'es vivant, mon assurance maladie a expirer en janvier 2016 ! » dis-tu en posant ta tête sur sa cage thoracique, pour voir si son corps battait toujours. OUF. Tu lèves ensuite la tête pour check qu'il respire toujours, et c'est bien le cas. OUF². T'avais même pas pris le temps de remarquer mais.. cette là est sacrement mignone. Enfin c'est ce que tu penses, avant qu'elle ne te repousse totalement alors que tu essaie de lui sauer la vie. (après avoir essayer de la tuée, mais tout de même, tu mérite un baiser, ou alors un : merci.) au lieu de ça, elle vire ton visage en le poussant avec la paume de sa main pour te virer à quelques centimètres d'elle. « Fait gaffe j'suis maquiller.. » dis-tu en la suivant, lorsqu'elle se redresse. « Attend, attend, est-ce que tu vas bien ? J'veux dire vraiment.. tu devrais peut être mettre de la glace ça va gonfler j'imagine, je fais pas médecine mais je sais qu'après un coup ça peut gonfler ou devenir rouge.. je suis désolée en fait je voulais pas, je pense que si j'avais envie de t'aborder j'aurais essayer un autre moyen.. mais » tait toi lana, tait toi. ;

Pour être parfaitement honnête, je n'arrive pas à comprendre pour quelle raison j'ai reçu un verre sur la tête de cette meuf. Déjà, pourquoi est-ce qu'elle a lancée un verre ? Est-ce qu'elle a un problème mental ? Tant de questions dont je ne suis pas capable de répondre par moi-même. OUI, j'ai mal, mais ça va, ce n'est pas la fin de mon existence. Je vais survivre. J'ai connu pire dans ma vie, croyez-moi. Genre, quand je me suis brisé le poignet ou encore le fémur parce que oui, j'ai eu des plâtres à plusieurs reprises. C'est ça être un enfant casse-cou. Ça, c'est plus grave qu'un simple verre sur la tête. « Je suis vivante, tu peux le constater toi-même. » Elle n'a pas à s'en faire pour sa carte d'assurance maladie. D'une main, je la repoussai et elle me disait de faire attention à cause de son maquillage. Elle est sérieuse ? Comme si j'en ai quelque chose à foutre du maquillage qu'elle s'est mise avant de venir. En me relevant, j'eu l'impression que la pièce tournait toute seule et je comprends que c'est à cause du coup que je viens de recevoir. « Oui, je vais bien, j'te dis. Pas besoin de faire quoique ce soit, y a aucun sang qui s'échappe de mon crâne. Juste une petite bosse qui va disparaître dans quelques minutes. » Je réplique toujours en me massant l'endroit où j'ai été atteinte. La seule chose dont j'ai besoin c'est m'asseoir et c'est ce que je vais faire sentant sa présence derrière moi. « Mais quoi ? » Je lui demande en la regardant plus longuement. Elle est canon, on ne va pas se mentir, guys. « Tu peux me dire pourquoi tu lances des verres ? C'est ta signature pour attirer l'attention d'une personne ? » J'essaie de comprendre, je veux comprendre parce que là je suis dans l'ignorance et ça ne me plaît pas. Et pas du tout.

« ça veut dire que ça va ? » tu demandes encore, parce que tu t'en veux pas mal de tout ça. Tu la suit d'ailleurs entre les gens qui se sont remis à danser comme si de rien été et ce mec là bas qui fait tourner son joint mais apparement personne n'en veux, il pue de la bouche c'est pas évident, je m'égare, mais t'arrives pas vraiment à te concentrer en sachant que t'as heurter une vrais bombasse. Tu secoue la tête pour revenir sur terre alors qu'elle masse sa futur bosse, elle veux s’asseoir ou s'allongé carrément ? « Vient. » dis-tu en la prenant par les épaules, il fallait qu'elle prennent un peu l'air et il faisait trop chaud ici. Une chambre été libre, celle qui avait un balcon en plus, alors que tu l'enmène jusque là bas, elle te demande pourquoi t'as fait ça, tu hausses les épaules. « ça t'arrives jamais de faire des trucs et d'après réfléchir à ce que tu aurais pu faire ? J'ai toujours été super spontané, et faire ce genre de chose fait partit des inconvénient. » dis-tu en ouvrant la porte de la chambre. Personne ne s'y trouver heureusement et le balcon été vide, tu ouvres la portes pour laisser entré un peu d'air et lui fait signe de se poser sur le canapé. « Allonge toi un instant, j'pense que ça ira mieux après. » t'es pas en medecine, encore heureux pour tes patients, mais t'es déjà tomber tête la première contre plein de truc alors tu sais comment géré.

Comme je lui répète depuis environ cinq minutes, oui, ça veut dire que je vais bien. Ce n'est qu'un petit coup sur la tête, je vais survivre et demain, oui, je vais avoir mal un peu, mais dans quelques jours la douleur va s'en aller. De même que cet événement; je vais l'oublier, c'est certain. « Pour la dixième fois, oui, ça va. » Ne me demandez pas pourquoi, mais j'ai comme eu l'impression que cette inconnue avait besoin de m'entendre le dire, encore une fois. Bref, elle me dit de venir avec elle et pour des raisons que j'ignore, je la suis. Je ne sais pas si je devrais, peut-être que c'est une tueuse en série et qu'en fait, elle attaque ses victimes en lançant son verre. Peut-être que c'est la dernière fois que je respire l'air de cette Terre. Ok, ok, je m'emballe. « Constamment. Si tu savais le nombre de fois que j'ai fait des trucs pour ensuite me retrouver les pieds dans la merde tu n'arriverais pas à me croire. » C'est souvent parce que je dis un mot de travers ou que je fais le truc qu'il ne faut pas. Bref, les emmerdes/embrouilles, c'est mon quotidien. On entre dans la chambre vide et je crois que c'est pour le mieux; je n'ai pas spécialement envie de tomber sur des gens en train de copuler. Je fais comme elle me dit : je m'allonge et je n'ai pas l'impression que ça change quelque chose. Je ressens la même sensation que j'ai depuis qu'elle m'a attaquée. « T'es pas obligé de rester avec moi, je vais bien. Dans quelques minutes, je vais pouvoir retourner à la fête alors tu peux y retourner. » C'est surtout parce que je veux éviter que ce silence continue de s'installer entre nous.

« Je voulais juste en être sure. » dis-tu en ouvrant les portes du balecon pour laisser l'air entrée. Elle s'exerce quand tu lui dit de s'allongé, mais il semble que rien ne change, tu es un peu gêner, ne sachant pas vraiment quoi faire, après tout t'es en droit, pas en médecine. « On doit être fait du même bois alors. » dis-tu dans un rire lorsqu'elle te répond qu'elle aussi fait des choses inexpliquée avant de se rendre compte que c'était stupide, c'est le problème de la spontanéité, on s'en rend jamais compte au moment même, faut toujours un peu de recule avant de se rendre compte qu'on a été con. Alors tu ouvres le mini-bar pour voir ce qui a dedans, des cacahuètes, les mini-pringles qui en contiennent à peine trois et des bouteilles d'eaux, tu en prend une et une bière pour toi, et pour elle, et vient t’asseoir au pied du lit. « ça va aller, c'est pas comme si je voulais redescendre et me frotter à tout les gars qui sentent la transpiration et le désespoir. » c'est surtout toi qui pue le désespoir, mais passant. Tu lui pose délicatement cette fois-ci la bouteille à côté d'elle, toujours en restant au pied du lit. « En fait je m'appelle Lana. Comme Lana Del Rey ouai, mais mon père trouvais ça surtout drôle qu'à l'envers ça fasse anal. » dis-tu en passant une mèche derrière ton oreille, dans un leer gloussement.