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“Falling into the void .
Sachka & Mira
Le besoin de s'évader, de laisser l'air entrer dans mes poumons comme si c'était la première fois de ma vie que je prenais une inspiration. Cela me semblait être une bonne idée de monter tout en haut de cette falaise. En me promenant l'autre jour, j'ai remarqué un léger passage dans les hautes herbes du Chili, sillonnant entre herbes et sables fins, qui menait tout droit vers une falaise dominant l'océan . La perspective d'une magnifique vue dégagée de l'océan, avec au loin, se détachant légèrement, les côtes de l'île de Pâques, m'a encouragée à suivre ce sentier. Bonne ou mauvaise idée ? Arrivé tout en haut, j'estime avoir eu une bonne idée. Cette impression d'être seule sur terre, qu'ici personne ne peut m'atteindre en quelque sorte. Un endroit calme pour réfléchir ou dans mon cas, prendre un bain de soleil. Aussi haut, le soleil chauffe un peu plus fort, mais le vent est également présent, un vent chaud caressant légèrement ma peau. Je ferme les yeux quelques secondes, les lunettes de soleil posées sur mon nez, tandis que je suis assise au bord de la falaise, mes jambes se balançant légèrement dans le vide. Tandis qu'à quelques mètres en dessous , je distingue les vagues s'écrasant lentement contre la roche de la falaise. Une bande de sable s'étend un peu plus loin, accessible à la nage en 1 minute ou 2 j'imagine. Un léger sourire s'affiche sur mes lèvres, tandis qu'une idée traverse mon esprit. Et si je sautais . Les vagues ne semblent pas être très violentes, et il suffit de savoir sauter au bon moment pour ne pas être plaqué contre la roche de la falaise en quelques secondes . Je me mordille légèrement la lèvre tandis que je me redresse, repassant mes jambes du bon côté et me tenant debout, face au vide . Je passe une main dans mes cheveux relevés en chignon et retire ma pince, laissant une cascade blonde tomber sur mes épaules, avant de l'a rattaché à mon maillot de bain pour ne pas la perdre. Je jette un dernier regard au vide, avant de reculer d'un pas. Je prend une inspiration, stressé tout en étant excité, tremblant légèrement tandis que je m'élance et saute dans le vide !
Emi Burton
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Sachka & Mira
Ce que j’avais fait depuis que j’étais au Chili : boire, manger, dormir, fêter, baiser et on repart dans l’autre sens. En fait, c’était ce que faisait la plupart des étudiants même s’ils jureraient le contraire si on leur posait la question. Ainsi, j’avais retrouvé Sanaa près du phare, Sharon m’avait envoyé un délicieux petit mot pour que je la rejoigne dans ma propre chambre et comme un abruti j’avais fait comme si je ne l’avais pas reçu et avait manqué de perdre ma virilité lorsque je m’étais ramené avec Leanne et enfin, mon meilleur ami avait joué les séducteurs de service en draguant une inconnue qui s’était avérée être mon amie d’enfance avec laquelle j’avais perdu tout lien après que son père …enfin laissez tomber trop compliqué. Tout ça pour dire que j’avais vraiment hâte que ces vacances se terminent. Je sais pas si c’est la chaleur, la langue, le pays, les femmes ou quoi mais je sens que ça va pas s’arranger tant que je serais ici.
Me promenant pour une fois sans ma bande, je décidais ce jour-là de me rendre d’assez beau matin en direction du phare pour admirer la vue. Oui parce que lorsque j’étais avec Sanaa, il faisait nuit, et ce n’était pas le paysage qui avait retenu mon attention si vous voyez ce que je veux dire. Enfin, pour se faire, je contourne les vastes étendues verdoyantes, proches des falaises dominant un océan bleuté dont l’écume crépitait à mon oreille à chaque fois qu’une vague venait se briser contre les rochers. C’est là que je l’ai aperçu. Et que mon cœur avait loupé un battement. Elle était belle, il n’y avait pas de doute. Les cheveux voletant au gré des vents, le visage porté par une paix intérieure qu’elle seule semblait avoir trouvé, les yeux à demi-clos et un inexplicable sourire d’ange sur ses lèvres. Au départ, j’avais cru qu’elle admirait simplement l’horizon et mon sourire avait rejoint le sien. Jusqu’à ce que je la vois reculer d’un bon mètre. Elle fait quoi là ? Elle a quand même pas l’intention de…sauter ? Les yeux ronds, les dents serrés, je n’ai pas le temps de réfléchir que je me précipite déjà vers Mira pour l’empêcher de faire une bêtise. Heureusement, je n’étais pas si loin que ça, à moins que la course donne des ailes. Sans prévenir, mes bras agrippent sa taille et je la tire en arrière. La pente me fait chuter, et elle avec moi. Nous roulons dans l’herbe à peine quelques secondes, et une fois mon corps sur le sien, je ne tarde pas à la morigéner pour sa folie. « NON MAIS T’ES MALADE OU QUOI ? ON PEUT SAVOIR C’QUE TU COMPTAIS FAIRE LA ? » Suicidaire, c’était exactement ce que j’en avais pensé.
Me promenant pour une fois sans ma bande, je décidais ce jour-là de me rendre d’assez beau matin en direction du phare pour admirer la vue. Oui parce que lorsque j’étais avec Sanaa, il faisait nuit, et ce n’était pas le paysage qui avait retenu mon attention si vous voyez ce que je veux dire. Enfin, pour se faire, je contourne les vastes étendues verdoyantes, proches des falaises dominant un océan bleuté dont l’écume crépitait à mon oreille à chaque fois qu’une vague venait se briser contre les rochers. C’est là que je l’ai aperçu. Et que mon cœur avait loupé un battement. Elle était belle, il n’y avait pas de doute. Les cheveux voletant au gré des vents, le visage porté par une paix intérieure qu’elle seule semblait avoir trouvé, les yeux à demi-clos et un inexplicable sourire d’ange sur ses lèvres. Au départ, j’avais cru qu’elle admirait simplement l’horizon et mon sourire avait rejoint le sien. Jusqu’à ce que je la vois reculer d’un bon mètre. Elle fait quoi là ? Elle a quand même pas l’intention de…sauter ? Les yeux ronds, les dents serrés, je n’ai pas le temps de réfléchir que je me précipite déjà vers Mira pour l’empêcher de faire une bêtise. Heureusement, je n’étais pas si loin que ça, à moins que la course donne des ailes. Sans prévenir, mes bras agrippent sa taille et je la tire en arrière. La pente me fait chuter, et elle avec moi. Nous roulons dans l’herbe à peine quelques secondes, et une fois mon corps sur le sien, je ne tarde pas à la morigéner pour sa folie. « NON MAIS T’ES MALADE OU QUOI ? ON PEUT SAVOIR C’QUE TU COMPTAIS FAIRE LA ? » Suicidaire, c’était exactement ce que j’en avais pensé.
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Sachka & Mira
Cette idée de sauter dans le vide, de laisser toutes mes pensées en haut de cette falaise et laisser mon corps s'enfoncer rapidement dans les eaux chaudes du Chili, me donne le sourire aux lèvres. D'un côté il y a une pointe de peur, qui me fait légèrement trembler les mains . Il suffirait que je saute une seconde trop tard ou trop tôt, que la vague me frappe de pleins fouets et me projette contre les rochers . Je ne sais pas si ça me tuerait, mais ça risque de me faire sacrément mal, membres cassés, paralysie de certains... Oui il y a des risques, mais comme dans toutes les activités qui mêlent dangerosité et adrénaline. Un peu comme les montagnes russes, il y a toujours un risque pour que ça plante, pour que le wagon se détache, ou le saut à l'élastique, il y a la possibilité de ne pas être bien attaché, que l'élastique lâche. Pourtant ça ne m'a pas empêché de le faire non plus. Et la sensation était excellente, l'impression de voler l'espace de quelques secondes, le cœurs qui bat à 100 à l'heure , le cri qui s'échappe de nos lèvres sous l'émotion, les larmes qui perlent au coin des yeux sous la force du vent qui nous frappent et, pour finir, l'envie de tout recommencer lorsque c'est fini . Cela fait un sacré moment que je n'ai pas ressenti autant d'adrénaline ce qui me pousse un faire un pas en arrière, prête à sauter. Je souffle un coup, commençant un décompte dans ma tête, avant d'ouvrir les yeux et d'avancer pour sauter... Sauf que non !Une personne m'attrape par la taille, me tirant de force en arrière. Je laisse échapper un cri de protestation tandis que je perds l'équilibre, tombant à la renverse, et dévale une pente pendant quelques secondes. Pas vraiment le genre de chute à laquelle je m'attendais . Je m'attendais à quelque chose d'un peu plus rapide, moins douloureux aussi. Lorsque l'on est enfin immobilisé, je laisse une grimace se forme sur mes lèvres tandis que je passe ma main derrière ma tête, massant légèrement mon crâne, avant d'ouvrir les yeux vers la personne qui m'a empêché de sauter, reconnaissant Sachka. Je pose la tête dans l'herbe, retirant lentement ma pince, accroché à mon maillot de bain, avant de me mettre à rire en l'entendant s'énerver « Hum...Me suicider ? » j'éclate de rire face à son expression , a priori c'est ce qu'il a imaginé . Je lève légèrement les yeux au ciel, avant de lui adresser un sourire. « Bon après m'avoir empêché de sauter, tu vas m'empêcher de me lever aussi . » Dis-je faisant référence aux faits qu'il est un peu allongé sur moi
Emi Burton
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Sachka & Mira
Pourquoi elle rigole ? Elle trouve ça drôle de se suicider ? Tiens, tout à coup un doute m’assaille. Doute qui se mue en confirmation lorsqu’elle parle de suicide alors que je ne l’avais même pas évoquer. Au vu de sa joyeuse humeur, il ne s’agissait vraisemblablement pas de ça. « J’vois pas c’qu’il y a de drôle. » répliquai-je, ronchon. J’aurai dû la laisser sauter, rien pour qu’elle cesse de se foutre de ma tête. Et tant pis pour ce qui s’rait arrivé. J’en oubliais presque que nous étions toujours…étroitement collés l’un à l’autre. Lorsque Mira me le fait remarquer, je me déplace avant de lui tendre la main pour l’aider à se relever, fronçant les sourcils en l’observant avec insistance. « Si t’étais pas en train de te suicider, tu faisais quoi ? » Réflexion faite, je me demande si la réponse était pas encore plus stupide. « Me dis pas que tu comptais sauter juste comme ça ? C'est complètement con. » Les Américains sont vraiment…comme les Russes, finalement. Oui, moi aussi j’avais déjà fait ça. Et oui, moi aussi j’avais manqué de me briser le cou. Ce pourquoi j’avais autant paniqué, et j’avais eu raison. On a pas idée de faire une telle chute si on savait pas s’y prendre ni comment on devait atterrir. « Bon, tu veux toujours l’faire ou pas ? » Retrouvant ma fierté, je remonte le long de la pente que nous venions de dévaler pour jeter un œil aux bas fonds écumeux. « Première règle : savoir QUAND sauter pour éviter d'se briser une vertèbre à l'arrivée. Je t’écoute, quand est-ce que tu comptais sauter ? » Le maître va enseigner à l’élève, préparez-vous…
Emi Burton
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Sachka & Mira
Son visage, son expression. Un mélange d'effroi, de stress et de confusion je dirai. Le tout réuni ne peut que me faire rire , et je suis incapable de m'en empêcher ou de me retenir, malgré ses cris et le stress que je perçois dans sa voix. Je secoue doucement la tête, comprenant après quelques secondes qu'il croyait réellement que je comptais sauter dans le vide dans le but de mettre fin à mes jours. Je secoue doucement la tête, un petit sourire aux coins des lèvres. « ton expression ! Même là ton air renfrogné... c'est marrant. » dis-je en lui souriant . Ça ressemble un peu à un gros nounours vexé je dirai, c'est attendrissant je dirai, assez mignon. Enfin si on oublie le fait que ce nounours m'écrase actuellement, jusqu'à ce que je lui fasse remarquer. J'attrape sa main pour me redresser. Je retire la poussière venue se foutre sur mon maillot de bain lors de notre chute, vérifiant par la même occasion que je n'ai rien de cassé ou de plus grave que quelques bleus. « la prochaine fois, tu pourrais essayer de juste me tirer en arrière ! » Je passe une main dans mes cheveux blonds, tout en commençant à reprendre l’ascension jusqu'au sommet de la falaise où se trouvent encore mes vêtements. J'adresse un sourire à Sachka en haussant doucement les épaules à ses dires « la vie ne vaut pas le coup d'être vécu si on ne prend pas quelques risques non ? » je lui adresse un léger clin d'oeil. Au fond, je suis sûr qu'il est de mon avis, je ne le vois pas vraiment avoir une vie calme, dans son canapé à regarder la télé et a toujours fait attention à tout ce qu'il l'entoure. D'ailleurs ses dires viennent rapidement me le confirmer, tandis que je lui adresse un sourire en coin. « tu veux sauter avec moi ? » Un peu de compagnie je suis absolument pas contre moi. Arrivé en haut, je retrouve mon tas de fringues, retirant lentement la pince que j'ai accrochée à mon maillot pour la poser à côté du reste. « Faut sauter quand on entend la vague claquer contre la falaise ! dis-je me tournant vers lui, un petit sourire aux lèvres. Je suis sûr de moins à …. 90 % on va dire. «t'as déjà sauté d'une falaise alors ? » demandai-je, curieuse d'en savoir un peu plus, je tiens pas non plus à ce qu'il m'enseigne quelque chose dont il n'y connais absolument rien. Faut pas croire les apparences, mais j'tiens à ma vie quand même !
Emi Burton
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Sachka & Mira
« C’est ça c’est ça rigole. Comme si t’avais l’air d’autre chose qu’une suicidée sur ton rocher ! » grommelai-je entre mes dents, acceptant mal le fait qu’elle se fichait de ma tête. « Tu sais, normalement on dit merci dans ces cas-là. » La tirer en arrière la tirer en arrière, c’était vite dit. Quand vous croyez que quelqu’un est sur le point de mettre fin à ses jours, vous y réfléchissez pas à deux fois avant de vous jeter sur lui pour l’empêcher de commettre l’irréparable. Et je suppose qu’il devait souvent y avoir des accidents – quelques côtes cassées- en jouant les sauveurs pour la pauvre victime complètement à côté de la plaque. « Comment ça « la prochaine fois » ? » Parce qu’elle avait l’intention de recommencer ? Génial. Cette fille était non seulement dingue mais en plus représentait un danger pour elle-même. Si je ne lui apprenais pas la bonne méthode, elle risquait la prochaine fois qu’elle ferait le grand plongeon, de rester au fond du trou, le crâne fendu en deux. Et ce n’était malheureusement pas son optimisme qui pourrait la ramener vers le monde des vivants. « Non, non c’est vrai. » soufflai-je en l’observant en coin comme si je ne m’attendais pas à ce type de propos venant d’une fille comme elle. Comme s’il y avait un profil type des gens qui appréciaient l’adrénaline de la vie et les sports extrêmes. En attendant, je comprenais parfaitement bien ce qu’elle y trouvait, ayant été et étant encore parfois un amateur de « risques ». « Je… » J’hésitais lorsqu’elle me proposait de sauter avec elle. Non pas que l’envie me manquait, et je n’avais pas non plus peur, l’ayant déjà fait par le passé. Non, le problème provenait de mon cœur. De ma maladie, pour être plus précis. Supportera t-elle le choc d’un tel saut ? Je n’en étais pas certain. Mais en même temps, je ne pouvais laisser Mira faire le saut de l’ange sans rien faire alors que je connaissais mieux que quiconque ce qu’il fallait faire en cas de pépins une fois dans le creux de la vague. « Ok. » Entre temps, je constate sur son corps des…anomalies. Des marques que je n’avais pas remarqué auparavant, trop concentré à l’idée de lui sauver la vie pour admirer sa plastique. Et ces marques…font remonter d’anciens souvenirs douloureux, car je sais précisément à quoi elles sont dûes. Les sourcils froncés, le cœur gros, je ne me rends même pas compte que la jeune femme est en train de me parler, jusqu’à ce qu’elle m’interroge sur le sujet. « Quoi ? Ah oui oui, c’est pas la première fois. » lâchai-je comme si c’était une évidence et que le sujet n’avait vraiment aucun intérêt. « C’est quoi ces marques ? » Je n’avais pas pu m’en empêcher. Alors même que nous aurions pu passer une bonne journée, il avait fallu que je gâche tout. Que je sois sûr. « Pardon, j’reformule. C’est QUI qui t’as fait ça ? » Le ton était abrupte, ma voix grave, signe que mon humeur n’était plus du tout au beau fixe.
Emi Burton
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Sachka & Mira
Savoir qu'une personne comme lui était capable de m'empêcher de faire ce genre de bêtise qu'est le suicide, me redonne un peu de baume au cœur je dois dire. Cette impression de ne pas être qu'une misère sur ce monde, que tout le monde aimerait vous voir disparaître au fond d'un trou rempli de terre, après le passage de la caisse contenant votre corps. Alors même si ce n'était pas une tentative de suicide j'appréciais tout de même son intervention, même s'il m'a empêché de réaliser mon saut. « t'étais pas censé me voir non plus ! » je lève légèrement un sourcil. Qui se promène ici ? Dans un endroit désert, sans aucune forme de civilisation ? Faut être solitaire ou avoir tout simplement envie d'être au calme. Ce qui ne correspond pas vraiment à ce que recherche les étudiants d'Harvard venant ici pour le Spring Break. « qu'est-ce que tu fais par ici d'ailleurs ? » C'vrai que depuis que je viens par ici, je ne vois jamais personne, un peu comme si j'étais la seule à connaître cet endroit, ce petit coin de paix. « Merci de m'avoir sauvé d'une tentative de suicide imaginaire ! » je lui adresse un clin d'oeil le sourire aux lèvres. Je préfère prendre tout ça à la rigolade, plutôt qu'au sérieux comme c'était son cas. Je remonte doucement la pente à ses côtés, me permettant de lui poser quelques questions, comme à mon habitude . Je récupère ma pince, et l'ouvre et la referme d'un air distrait tout en haussant doucement les épaules. « Faut bien que je m'occupe, j'ai personne avec qui passer mon Spring break. »J'ai l’impression que tout le monde m'abandonne d'une certaine façon. Abby s'est remise avec son ex, et passe tout son temps avec. Je ne me vois pas m'incruster avec d'autres personnes, d'autres amis avec qui je ne suis pas aussi proche ; alors je me dois bien de trouver des occupations, comme sauter d'une falaise, pour rendre ce spring break plus vivant. Je tourne mon visage vers lui, un léger sourire aux lèvres lorsque je constate qu'il hésite à mon idée de sauter en ma compagnie, mais je n'insiste pas vraiment, l'interrogeant plutôt sur autre chose tout en finissant de rejoindre le point culminant de la falaise où le contrebas donne vue sur les vagues s'écrasant contre son flanc . Je réponds à sa question lui en reposant une en retour , n'ayant pas de réponse, je reporte mon regard vers lui, tandis qu'il a le regard fixé sur mon dos, le regard abstrait . Mes lèvres s'entre ouvrent prête à lui demander ce qu'il regarde, jusqu'à ce qu'il me devance, me posant une question auquel je ne m'attendais pas. Une question qui me déstabilise, me laissant sans voix , à nu sans défense... comme autrefois. Car ses marques, c'est mon passé, et lorsque j'y pense ou que quelqu'un les invoque, c'est comme si je redevenais la pauvre gamine que j'étais . D'ailleurs le ton de sa voix me fait un peu peur et instinctivement je recule d'un pas, faisant tomber quelques cailloux en bas de la falaise . « c'est rien... » répondis-je en détournant le regard, je finis par attraper mes fringues . « ... je vais rentrer ! » je devrai plutôt faire comme si de rien n'était, pour ne pas qu'il sache que je mente, mais j'en suis incapable, incapable de faire face à ses flashbacks qui envahissent déjà mon esprit qui tente depuis des années de les refouler ! Je passe rapidement à côté de lui, repassant déjà mon top pour cacher ses foutues cicatrices !
Emi Burton
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Sachka & Mira
A vrai dire, en général, je me fichais pas mal des gens. Chacun vit sa vie, tout le monde a des emmerdes, faut faire avec. C’était mon principal problème. J’étais solitaire, ce n’était pas pour rien que j’avais choisi cette vie. C’était pour éviter de souffrir. Le relationnel n’avait jamais été une partie de plaisir pour moi, déjà étant gamin. Finalement avec l’âge, c’est devenu pire..pour les autres. Je les envoie balader, pour ne pas avoir à m’impliquer dans une quelconque relation. Sauf que quand vous êtes amené à connaître quelqu’un, - et c’était précisément le cas avec Mira depuis que nous étions allés faire du « shopping » ensemble – il vous est plus difficile d’être indifférent à son sort. Ce pourquoi, je n’avais pas hésité à la « sauver » d’une mort illusoire auparavant. « T’es pas la seule à aimer te promener toute seule. » ruminai-je pour moi-même. La solitude fait partie de mon quotidien. J’ai grandi avec et je me couche souvent …enfin pas depuis que je suis dans ce pays, mais en Russie, je couchais souvent avec elle aussi. « Je cherchais une pauvre âme en détresse à sauver, et toi ? » ironisai-je en fourrant les mains dans mes poches de pantalon. « J’avais besoin d’air. On a passé notre temps à bouger depuis qu’on est ici. Quand c’est pas en boîte, c’est à visiter je sais pas quoi, ou alors les potes ramènent des filles dans la chambre pour faire la bringue toute la nuit. Non pas que ça m’emmerde, mais de temps en temps, j’aime bien m’retrouver avec moi-même. » lui expliquai-je, moi-même surpris de lui fournir des explications à ce sujet. Ce n’était pas comme si cela l’intéressait vraiment en fin de compte. « Hum... » était ma façon à moi de dire « mais de rien, je t’en prie » lorsqu’elle me remercie de ma tentative ratée. « Personne ? T’as pas d’amis ou quoi ? » L’art subtil de poser des questions sensibles par Sachka. « Du coup, tu t’dis que sauter dans le vide, ce serait peut-être pas mal pour passer le temps. Les Américains sont vraiment trop bizarres. » marmonnai-je pour moi-même en roulant des yeux dans leurs orbites.
« C’est ton père c’est ça ? » grondai-je d’une voix sourde alors qu’elle s’apprêtait à s’en aller, quelques temps plus tard, après que j’ai découvert ses cicatrices. « Ou ta mère ? Ou ton frère ? » Elle pouvait constater d’elle-même que je ne faisais allusion qu’à la famille. Comme si je ne pouvais pas douter qu’il s’agisse d’une tierce personne. Je n’avais pas l’intention de la retenir, parce que ça ne me regardait pas. Parce que je n’avais pas envie qu’en retour, elle se mêle de mes affaires. Cependant, je me sentais étrangement nauséeux et…en colère depuis que j’avais vu ces marques dans son dos. Mes souvenirs étaient brutalement revenus 15 ans en arrière, lorsque moi-même je faisais les frais de la brutalité de ma propre mère. Mira n’était certes pas obligée de m’en parler, mais elle devait comprendre, par mon intonation, ma posture, mes questions, que je savais pertinemment de quoi il s’agissait.
« C’est ton père c’est ça ? » grondai-je d’une voix sourde alors qu’elle s’apprêtait à s’en aller, quelques temps plus tard, après que j’ai découvert ses cicatrices. « Ou ta mère ? Ou ton frère ? » Elle pouvait constater d’elle-même que je ne faisais allusion qu’à la famille. Comme si je ne pouvais pas douter qu’il s’agisse d’une tierce personne. Je n’avais pas l’intention de la retenir, parce que ça ne me regardait pas. Parce que je n’avais pas envie qu’en retour, elle se mêle de mes affaires. Cependant, je me sentais étrangement nauséeux et…en colère depuis que j’avais vu ces marques dans son dos. Mes souvenirs étaient brutalement revenus 15 ans en arrière, lorsque moi-même je faisais les frais de la brutalité de ma propre mère. Mira n’était certes pas obligée de m’en parler, mais elle devait comprendre, par mon intonation, ma posture, mes questions, que je savais pertinemment de quoi il s’agissait.
Emi Burton
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Sachka & Mira
La solitude m'a longtemps posé problème. À un âge où l'on aime être entouré, les premières années où l'on commence à se faire des amis, que l'on apprend avec quelles sortes de caractères nous nous entendons le mieux ; où le regard que les autres portent sur nous est important, ou plutôt qu'on l'on a l'impression qu'il a de l'importance, que les moqueries fusent facilement également. C'est à cette époque que la solitude me faisait souffrir. Et puis, elle a tout doucement commencé à s'effacer avant de totalement disparaître il y a quelques années. Mais ces derniers temps, je me retrouve obligé de la côtoyer de nouveau mais je suis incapable de dire si cela me fait plaisir ou non, chercher tantôt à l'évier et dans d'autre moments à vouloir la retrouver pour pouvoir faire le point avec moi-même. Je relève les yeux vers le Russe à mes côtés, lui adressant un léger sourire amusé, tandis que je frappe un caillou devant moi, avec mon pied nu. « tu devrais te porter bénévole à "SOS-suicide" alors. » dis-je, un sourire aux lèvres avant de rire légèrement, persuadé qu'il ferait sans doute plus de dégâts qu'autre chose, si c'est lui qui doit répondre aux appels en détresse. Je passe rapidement une main dans mes cheveux dans le but de remettre quelques mèches, tombant devant mes yeux, après les roulades involontaires que je viens de subir, tout en l'écoutant. « Un vrai Spring Break. » dis-je en lui souriant. Au fond ce serait tellement simple si je faisais pareil et que j'arrêtais de penser. Une grimace passe sur mon visage quand il me sort que je n'ai pas d'amis. Pas vraiment la façon dont j'imaginais la chose. Je laisse un soupir s'échapper de mes lèvres. « Si mais je ne me vois pas passer 24h sur 24 avec eux. Ils ont d'autres amis, une vie sentimentale aussi... bref toutes ses choses qui font qu'à un moment où un autre je me retrouve seule. J'hausse doucement les épaules, c'est la vie. Moi aussi j'ai fait partie de cette catégorie de personnes, passant plus de temps avec mon copain qu'avec mes amies « pas mal pour passer le temps, se couper un peu du monde qui m'entoure, arrêter de penser... ouais on est un peu fou ! » Dis-je en riant . Je dois l'être un peu de toute manière, ayant toujours aimé les sensations fortes, la vitesse, et risquant bien souvent ma vie lorsque je suis au volant d'une voiture et que je ne respecte aucunement le Code de la route.
Je m'arrête quelques secondes dans ma descente les vêtements à la main lorsqu'il mentionne la personne qui m'a fait ces marques, même s'il ne sait pas qu'il a vu juste. Je me retourne lentement vers lui « Laisse mon passé derrière moi... Et je te poserai pas de questions sur les tiennes ! » Je n'ai aucune envie de parler de ça . Depuis mon arrivé à Havard, j'ignore cette partie de mon passé, je la refuse, et en parler la ferai revenir à la vie, je la revivrai par les souvenirs, ce n'est pas ce que je veux et j'imagine que c'est la même pour lui et les cicatrices semblables aux miennes que j'ai vues, lorsque nous faisions du shopping.
Je m'arrête quelques secondes dans ma descente les vêtements à la main lorsqu'il mentionne la personne qui m'a fait ces marques, même s'il ne sait pas qu'il a vu juste. Je me retourne lentement vers lui « Laisse mon passé derrière moi... Et je te poserai pas de questions sur les tiennes ! » Je n'ai aucune envie de parler de ça . Depuis mon arrivé à Havard, j'ignore cette partie de mon passé, je la refuse, et en parler la ferai revenir à la vie, je la revivrai par les souvenirs, ce n'est pas ce que je veux et j'imagine que c'est la même pour lui et les cicatrices semblables aux miennes que j'ai vues, lorsque nous faisions du shopping.
Emi Burton
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Sachka & Mira
Attends, comment on appelle ça déjà ? De l’humour noir, non ?! Et c’était censé faire rire ? Faut croire. Sauf que je n’avais pas ri. Pourquoi ? Parce que j’adore le noir, à défaut d’avoir de l’humour. Surtout que, et j’étais persuadé que si je lui posais la question, Mira serait de mon avis, je risquerais en m’inscrivant à « sos suicide » de provoquer plus de drames que de sauver quelques âmes perdues. Suffisait que l’une d’entre elles s’mette à pleurer sur la mort de son chien pour que je sorte une connerie qui lui donne encore plus envie de se jeter dans le vide. Parce que moi, les clebs hein… « Ouais ‘fin, normalement les potes c’est pas censé être seulement là quand tout va bien ou te lâcher dès qu’ils commencent à avoir une vie différente de celle que t’a. Enfin, après c’est mon opinion. En même temps, j’ai pas tellement de potes non plus, mais c’est plus par choix, parce que justement je sais à quoi m’attendre. J’aime me débrouiller par moi-même et faire c’qui m’plait sans avoir à rendre de compte, mais à côté de ça, si j’ai besoin de voir ou de sortir avec quelqu’un, j’ai quand même des contacts qui assurent à c’niveau là. » Sans me permettre de la juger elle ou ses amitiés, je voulais que Mira comprenne que de mon point de vue, un ami servait aussi à ça. A ne pas oublier ceux qui font rire, ceux avec qui on a l’habitude de sortir, quand on a un copain, des examens ou une cheville cassée. Quoique ça ne m’étonnait pas plus que ça que certains ne voient en l’amitié qu’un intérêt de plus, comme un billet de banque ou une nouvelle voiture.
« Touché. » prononçai-je de mon accent russe, quoique le mot lui-même fut dit en français, ce qui donnait un mélange plutôt clinquant. Je n’avais pas envie de parler de mon passé, avec personne, et encore moins avec une femme. Et allez savoir pourquoi en plus, alors qu’en général je me fichais du reste du monde comme de ma première chemise, je m’inquiétais pourtant du sort de Mira à l’heure actuelle. « Ok, pas de question. Juste que j’espère pour toi que la personne qui t’a fait ça croupi en prison ou a reçu une bonne correction au jour d’aujourd’hui. » persistai-je d’une voix grave et glacée. « Parce que si elle est toujours dehors, dis-toi qu’elle va recommencer et qu’la prochaine fois, tu s’ras peut-être pas d’bout pour le regretter. » Pourquoi avais-je envie de l’aider, alors qu’on s’connaissait à peine au fond ? Peut-être parce qu’elle me renvoyait à une époque où moi-même j’avais fermé les yeux et j’avais tout porté sur mes frêles épaules, ce qui m’a rendu aussi cynique, fermé et froid aujourd’hui. Finalement, je n’avais simplement qu’elle vive les mêmes douleurs que j’avais connues. « Ecoute, je sais qu’tu veux pas en parler, mais dis-toi juste que…je sais c’que c’est. » finis-je par avouer en m’éloignant pour être dos à elle, mes traits tordus en une expression de profonde colère. « J’te dis pas quoi faire mais si un jour t’as envie de discuter avec un type qui a d’jà vécu ça et qui peut p’têt t’aider à faire face, tu sais à qui t’adresser. » soufflai-je très sérieusement pour Mira.
« Touché. » prononçai-je de mon accent russe, quoique le mot lui-même fut dit en français, ce qui donnait un mélange plutôt clinquant. Je n’avais pas envie de parler de mon passé, avec personne, et encore moins avec une femme. Et allez savoir pourquoi en plus, alors qu’en général je me fichais du reste du monde comme de ma première chemise, je m’inquiétais pourtant du sort de Mira à l’heure actuelle. « Ok, pas de question. Juste que j’espère pour toi que la personne qui t’a fait ça croupi en prison ou a reçu une bonne correction au jour d’aujourd’hui. » persistai-je d’une voix grave et glacée. « Parce que si elle est toujours dehors, dis-toi qu’elle va recommencer et qu’la prochaine fois, tu s’ras peut-être pas d’bout pour le regretter. » Pourquoi avais-je envie de l’aider, alors qu’on s’connaissait à peine au fond ? Peut-être parce qu’elle me renvoyait à une époque où moi-même j’avais fermé les yeux et j’avais tout porté sur mes frêles épaules, ce qui m’a rendu aussi cynique, fermé et froid aujourd’hui. Finalement, je n’avais simplement qu’elle vive les mêmes douleurs que j’avais connues. « Ecoute, je sais qu’tu veux pas en parler, mais dis-toi juste que…je sais c’que c’est. » finis-je par avouer en m’éloignant pour être dos à elle, mes traits tordus en une expression de profonde colère. « J’te dis pas quoi faire mais si un jour t’as envie de discuter avec un type qui a d’jà vécu ça et qui peut p’têt t’aider à faire face, tu sais à qui t’adresser. » soufflai-je très sérieusement pour Mira.
Emi Burton
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