You're my weed (With Sasha)

You're my weed
— with @Sasha T. Myers

Les cours encore et toujours les cours , chose vraiment ennuyante sauf l'informatique j'adore aller sur les ordinateurs sinon le reste des cours j'adore sécher pour aller boire un verre ou alors je me planque dans les couloirs du campus pour fumer sans que personne ne le sache. Voilà mon quotidien à Harvard. Ce matin je me réveillais avec un mal de tête , je me suis encore pris une bonne cuite hier et j'ai vraiment du mal à me lever de mon lit. Je suis encore vêtue de ma robe noire trop déchirée hier pour l'avoir enlevée et avoir mis mon pyjama. Une fois levée je partis prendre ma douche et me refaire une beauté. Je ne suis pas le genre de fille qui se maquille comme un pot de peinture je mets seulement du crayon à mes yeux et un peu de fond de teint pour me redonner bonne mine. Je mis un jean noir simple avec un débardeur blanc et ma veste noire puis je sortis de chez moi pour aller vers le campus. Même si je n'habite pas tout près du campus je préfère y aller à pied plutôt que prendre le métro ou la plupart des gens puent , vomissent et dans la plupart des métros il y a des rats. Le truc bien dégueulasse. En arrivant sur le campus je me dirigeais directement vers le parking , dans un coin tranquille ou d'habitude je croise toujours un jeune homme nommé Sasha qui deal de la drogue. Il est plutôt sympa et je lui achète souvent. Peu de personnes s'en rendent compte sur ce parking, car nous sommes dans un coin caché de tous et ensuite parce que les gens déposent leurs voitures et s'empressent d'entrée dans le campus. Je le cherchais des yeux généralement il est déjà la quand j'arrive mais aujourd'hui il a du retard. En l'attendant je m'allumais une clope et me posa sur le capot d'une vieille voiture.

(Invité)

You're my weed

In the game of seduction there is only one rule :
Never fall in love

Stella & Sasha

J’vais pas dire que les cours me font royalement chier. Disons que j’ai trimé grave pour pouvoir en arriver là, poser mon cul sur une chaise toute la journée à boire les paroles d’un prof. C’est pas que des fois j’ai pas envie de sécher, de sortir de la classe et de rester toute la journée dans mon studio, vautré dans mon lit et profiter un peu du calme non, mais j’me dis que si j’ai fait tout ça c’est pas pour rien. Si je me payer des études, c’est pas pour rien. Parce que je veux aller loin dans la vie, j’ai pas envie d’être ce gars complétement paumé qui ne sait pas quoi faire pour ramener un peu d’argent sur son compte en banque et qui mange des pâtes tout le mois. Non. C’est que j’ai toujours eu cette haine et cette rancœur envers la vie qui me permet de me battre contre elle, faire d’elle un combat et que j’en sors victorieux de tout ça. Je fais des choses pas légales, je fais des choses qui peuvent me mettre dans l’embarras mais tant que je me fais pas chopper je continue parce que c’est grâce à ça que j’aurais une situation plus ou moins stable plus tard, c’est à ça que je pense et à rien d’autre. J’en ai trop bavé et j’ai envie que tout ça, ça soit fini. J’ai envie que la roue tourne et que je puisse avoir une vie confortable, l’espoir, il y a que ça qui m’a toujours tenu en vie. L’espoir et la force de vaincre.

Ce matin j’ai rendez-vous. Non pas un rendez-vous banale mais bien un rendez-vous avec une cliente. Mes mains se posent sur mon volant et je prends le chemin vers le campus. Ma bagnole, c’est ma vie. Mon premier achat. J’y ai même vécu pendant un moment, ne sachant pas trop me payer une chambre d’hôtel, c’était elle, ma chambre d’hôtel. Du coup j’m’y sens en sécurité et je me surprends même à y dormir des fois, même si j’ai un lit confortable qui m’attends, un deux pièces. Elle est pas belle, j’veux dire c’est pas une voiture de sport, une voiture qui en jette. Mais c’est ma voiture et j’en suis bien fier. Je sais que je vais être en retard, simplement parce qu’il y a des bouchons et je reste toujours les yeux grands ouverts quand je passe devant un accident. C’est fois comme la curiosité des gens prend le dessus face à ce genre de situation dramatique, moi le premier. A croire que ça attire.

Je la cherche du regard et je la trouve posé sur le capot d’une voiture, clope au bec. Elle est mystérieuse cette fille, un peu trop, elle m’intrigue. Pas comme toutes ces pétasses aux seins refaits et qui se déhanchent de gauche à droite à chaque fois qu’elles marchent. J’ai beau être un mec, ça ne m’attire pas. Je me garde juste à côté, et baisse la vitre à sa hauteur. « Désolé du retard. » J’dis simplement. Parce que je la connais pas tant que ça finalement, elle achète, et c’est tout. Je fais un signe du pouce pour montrer la place à mes côtés. « Tu veux monter ? J’sais bien qu’on monte pas en voiture avec des inconnus mais … Tu pourrais faire exception. » Petit sourire amusé.

(Invité)