Quand les choses ne sont pas due au hasard / Langley & Lydia

Quand je t'ai vue

Langley & Lydia

C'est bien toi ?

Les rayons du soleil traversaient les rideaux de la chambre de Lydia, laissant passer une douce lumière. Elle regarda l'heure sur son téléphone portable, c'était enfin le jour J. Aujourd'hui, elle avait prévu de rencontrer Langley. Lydia avait pensé à tout et ce, depuis des jours : sa tenue, ce qu'elle allait dire, ce qu'elle répondrait à sa demi-soeur, comment elle allait lui expliquer. Elle avait même prévu des photos de son enfance. Vêtue d'un débardeur bleue marine, d'un slim noir et de boots à talons, Lydia se préparait à aller voir sa demi-soeur. Elle s'habilla et se maquilla. Ces beaux cheveux blonds bouclés tombaient en cascade sur ses épaules. Lydia se remit un peu de gloss devant son miroir avant de sortir de sa chambre. Elle était toujours aussi impressionnée par l'immensité du chalet. Il était très beau, mélangeant le rustique et la mordernité. Elle descendait les quelques marches et trouvait dans le salon. Elle hésita à rentrer quelques secondes, mais elle n'avait pas fait tout ce chemin pour rien, elle devait aller voir Langley. La blondinette avait peur. Comment sa demi-soeur allait réagir ? Allait-elle l'accepter ? La rejeter ? Elle n'en savait rien. Tout ce qu'elle connaissait d'elle, c'était que Langley était une fille se souciant uniquement de sa réputation et Lydia ne supportait pas les filles de ce genre. Elle faisait tout pour les éviter, alors comment fera t-elle pour supporter sa demi-soeur? Pourquoi ne pas simplement ignorer son existence ? Lydia ne voulait pas se résoudre à renoncer et à oublier cette fille. Elle était obsédée par ses retrouvailles et en rêvait chaque nuit.
La jeune femme franchis le seuil du salon et se retrouva dans la pièce. Quel endroit chaleureux pensa t-elle. Il y avait plusieurs groupes de filles, certaines lisaient, d'autres se faisaient une manicure ou étaient sur les ordinateurs, mais elles avaient toutes un point commun : elles papotaient. Le regard de Lydia se porta de suite sur une jeune femme blonde. C'était elle. Lydia voyait enfin sa demi-soeur. Elle hésita un instant, puis avança dans sa direction.
«Hey salut toi ! Tes nouvelles, nan ? » «Salut ! » «Hello ! Ca va ? », décidément, les filles de ce chalet étaient très gentilles. Lydia ne leur répondait pas, elle les regardait et leur souriait. Elle n'avait pas le temps de bavarder avec elles, sa demi-soeur était là !
Langley était assise dans un pouf entourée d'une dizaine de filles l'observant. Elle était en train de se faire faire une manucure. Lydia s'approcha, poussa quelques filles pour enfin arriver devant Lang. La jeune fille lança un bref «Salut, ça va ?», mais les bécasses qui l'entouraient faisait trop de bruits pour qu'elle entende. Finalement, Lydia compris qu'attirer l'attention de sa demi-soeur serait plus dur que prévu. Elle réfléchis un instant avant de trouver une solution.
Etant une fille exubérante et excentrique, Lydia se foutait de tout, du regard des autres et de ce qu'ils pensaient d'elle. Elle monta sur une table et cria "LA FERME". Toutes les filles se tût et la regardait.
«Bien, maintenant que vous avez enfin décidé de vous taire un peu, vous pouvez me laisser passer ?»
Lydia s'approcha de Langley. Elle lui lança un «Salut, ça va ?», mais Langley n'était décidément pas décidée à lui répondre. Elle retenta «Hey ! J'adore ton vernis». Toujours rien, mais qu'est ce qui clochait avec cette fille ? Décidé à attirer l'attention de sa demi-soeur, Lydia demanda «C'est bien des Chanel tes chaussures ?». Langley leva enfin la tête et la regarda, puis lui répondit. *ENFIN*

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Quand les choses ne sont pas dues au hasard
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Pianotant à toute vitesse sur l'écran de son téléphone portable, Langley n'avait jusqu'à maintenant pas prêté attention à l'heure qu'il pouvait être. Maintenant qu'elle entendait la vie s'activer derrière la porte de sa chambre, elle pouvait enfin sortir de son lit. Elle posa donc son mobile sur sa table de chevet et elle quitta non sans difficultés sa couette.
Comme à son habitude, Langley ne jeta pas un regard à ses colocataires. Elle ne chercha même pas à savoir si elles étaient encore dans leurs lits ou non. La belle blonde entra dans la salle de bain et se regarda un instant dans le grand miroir. Comme à chaque réveil, elle était resplendissante ! Pourtant aujourd'hui, on pouvait bien voir que l'étudiante était fatiguée puique de grosses cernes gâchait son visage d'ange.
Elle posa un instant deux doigts en dessous de ses yeux pour finalement aller sous la douche. Après une trentaine de minutes passée sous l'eau mi-chaude mi -froide, la belle blonde quitta la cabine pour se sécher les cheveux. Elle retourna dans sa chambre avec une serviette autour de sa taille pour choisir les vêtements qu'elle porterait aujourd'hui. D'après les rayons de soleil qui traversaient les rideaux de sa chambre, le temps était magnifique ! Son choix se porta donc sur un mini-shirt blanc, une chemise en denim et des sandales compensées.
Langley retourna dans la salle de bain pour appliquer une couche de fond de teint sur son visage ainsi qu'un peu de maquillage. Elle décida de laisser ses cheveux aux naturels, c'est-à-dire joliment bouclés.
Elle quitta la chambre, son portable à la main, sa trousse de Nail-art dans l'autre. C'est avec deux amies qu'elle arriva enfin au salon. Comme à son habitude, il était rempli de jeune fille en train de discuter ! La belle blonde trouva un pouf libre où elle s'asseya pour commencer sa manucure. Elle jeta un rapide coup d'oeil à l'assemblée pour voir si elle connaissait quelqu'un. Evidemment, les visages de la plupart des filles du salon étaient familiers à Langley. Certaines vinrent la voir pour partager avec elle une séance de Nail-Art, d'autres vinrent pour discuter des derniers potins. Entourée de plusieurs filles, la belle blonde se sentait à moitié étouffée, mais ça en valait le coup.
Alors qu'elle était en train de discuter avec une autre fille, une blonde qui devait problement être déjà bourrée monta sur une table pour hurler aux autres filles de se la fermer. Langley lui jeta un regard moqueur avant de reporter son attention sur ses ongles. Finalement, elle vit du coin de l'oeil cette fille la rejoindre. Mais que voulait-elle bon sang ?
La blondinette soupira et fit comme si de rien n'était alors que l'autre fille tentait de lui faire la conversation. Mais pour qui se prenait-elle ? Elle débarquait ainsi au salon et ordonner aux autres de la fermer pour parler à Langley ? Et en plus de cela, elle semblait être nouvelle puisque Langley ne l'avait jamais vu à Harvard. Elle commencait donc plus mal son été ! Après plusieurs tentatives pour attirer l'attention de la belle blonde, la nouvelle fit une remarque complétement débile à Langley. Si elle voulait attirer l'attention de la blondinette, c'était réussi ! Non mais des Channel ? Sérieusement ? Langley soupira avant de lui répondre. « Des Channel ? » L'étudiante lui lança un regard moqueur. « Allô chérie, ce sont des Zara ! »
Elle la regarda des pieds à la tête pour juger ses goûts vestimentaires. Débardeur bleu marine, slim noir et boots à talons, cette fille avait un peu de goût... Mais on était en été, pourquoi s'habiller comme si on était en pleine hiver ? « Tu sais qu'il fait au moins 35° ? Pourquoi tu t'habilles comme s'il faisait 15° ? » Sa question déclencha des rires chez les autres filles qui l'entouraient ce qui eut le mérite d'agacer Langley. Cette dernière leur jeta un regard noir et elles allèrent s'asseoir plus loin. Seule avec la nouvelle, Langley retourna à ses occupations, cest-à-dire ses beaux ongles parfaitement manucurés.

Fiche par romane, disponible sur twi-art

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Les choses ne sont jamais dues au hasard.

« Tu sais qu'il fait au moins 35° ? Pourquoi tu t'habilles comme s'il faisait 15° ? » Non mais, pour qui se prenait-elle se demanda Lydia. Elle voyait tous les regards se tourner sur elle, des rires moqueurs, elle devait faire cesser cela.
« Ecoute ma belle, j'ai peut-être pleins de vêtements sur moi et oui, j'ai chaud. Toi, t'as pas chaud sous tes 10cm de fond de teint ? Tu sais, un proverbe chinois dit qu'on ne peint pas un mur quand les fondations sont pourries. ». C'était sorti tout seul. A peine dit, Lydia s'en voulait déjà. Quelle cruche ! Maintenant, Langley allait la détester. Elle s'en voulait, elle avait tout gâcher. Lydia n'avait jamais pensé que cette rencontre pourrait tourner au vinaigre. Elle ne pensait pas que Langley serait aussi insolente. Punaise, cette fille doit avoir la tête grosse comme un pastèque pensa-t-elle. Et puis, pourquoi sortir ce vieux proverbe qu'elle avait entendu la veille ? C'était ridicule. En plus, elle ne le pensait pas, Langley était superbe, elle ressemblait beaucoup à Lydia, avec ces belles boucles blondes.
Il y avait maintenant un grand silence dans le salon. Toutes les filles étaient tournées vers Lydia & Langley, se demandant comment cette histoire allait se terminer. Probablement mal se dit Lydia... Langley se leva de son fauteuil et se mit face à Lydia. Cette dernière ne baissa pas le regard, elle était peut-être une nouvelle, mais elle n'était pas décidée à se laisser écraser par une petite garce comme sa demi-soeur. Une fille poussa Lydia et lui lança un « Tu te prends pour qui d'insulter Langley ? ». Pour qui se prenait-elle ? Pour sa demi-soeur... Mais ça, personne ne le savait ! C'est vrai, il y a bien des disputes entre demi-soeur, mais ça se fini toujours bien, non ? Pourquoi le cliché des demi-soeurs qui se détestent devrait toujours dominer ? Lydia était fille unique et avait toujours rêvé d'avoir une soeur avec qui tout partager, une soeur avec qui parler, se confier, rigoler, quelqu'un pour lui mettre du vernis à ongle sur la main droite, qui lui dirait d'aller mettre des vêtements moins osés. Cette fille, c'était elle, c'était Langley ! Alors, pourquoi reculer maintenant ? Non, Lydia n'était pas décidée à renoncer, elle voulait parler personnellement à Langley.
« Pour qui je me prends ? Et toi, petit toutou à Langley, tu vas chercher l'os ? », Lydia lança à travers la pièce un magazine qu'elle venait d'arracher des mains d'une brunette plutôt discrète. Lydia, un poil provocatrice, aimait s'attirer les foudres. Les ennuies, elle adorait ça !
« Bon, la blondinette, tu poses ton vernis et tu dis à tes esclaves de bouger, j'aimerais te parler. »
Plutôt que de calmer le jeu, Lydia continuait les provocations. Personnes ne bougeaient ou ne réagissaient aux paroles de Lydia. A croire qu'elles étaient toutes sourdes ici. La jeune femme essaya à nouveau de se faire entendre : « Punaise, vous êtes toutes sourdes ici. Bon, je recommence, vous avez peut-être mal compris. Oh, c'est mon accent français qui vous gène ? ».

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Quand les choses ne sont pas dues au hasard
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Un sourcil haussé, Langley regardait, amusée, la nouvelle lui répliquait des paroles digne d'elle ! Sincérement, si la situation avait été inversé, la belle blonde aurait répliqué exactement la même chose que cette fille.
Elle ne répondit pas, préférant être spectatrice de la suite des évenements, bien qu'elle soit concernée.
C'est donc toujours amusée et toujours avec un sourire sur les lèvres qu'elle regardait la blonde se faire pousser par une amie de Langley. Les filles du chalet étaient gentilles de vouloir prendre sa défense, mais c'était légérement pesant. « Oooh, mademoiselle à consulter le dictionnaire des insultes pour primaires avant de débarquer ici ? » S'en était trop pour Langley, elle devait répliquer et c'est donc ce qu'elle fit. Non mais franchement, cette blonde dépassait les bornes ! Débarquer comme une furie dans le salon pour exiger parler à Langley alors que celle-ci était occupée, c'était franchement... insupportable.
Son regard croisa quelques secondes celui de la provocatrice alors que cette dernière lui demandait de faire partir les amies de Langley. Si l'édutiante en arts avait bien horreur d'une chose, c'était qu'on lui donne des ordres.
Cette fille commencait sincérement à lui taper sur les nerfs et si Langley ne réglait pas les choses rapidement, elle appelerait Cameron pour qu'il remette cette... conne à sa place.
« Ecoute chérie, je sais que tu as très envie de parler, mais là tout de suite j'ai très envie de finir mes ongles. Alors, soit tu t'asseois et tu attends sagement que je finisse, soit tu dégages. C'est clair ? ». Les sourcils haussés et le regard sévère, Langley ne se deigna même pas à attendre la réponse de la nouvelle. Elle se rasseya et appliqua la dernière couche de vernis sur son index.

Fiche par romane, disponible sur twi-art

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