C’est de la folie ! Non, c'est juste Murray et Langley...

Mais c'est de la folie ! Nooon, c'est juste Murray et Langley...

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Les yeux rivaient sur son portable, Langley tapait à vive-allure sur l'écran. Elle était actuellement sur son blog et elle tentait en vain de faire passer les minutes. Comme si cela ne suffisait pas, les colocataires de sa chambre étaient toutes parties et elle se retrouvait donc seule dans l'obscurité. Elle avait à la base prévu de sortir, mais elle s'était abstenue à la dernière minute. Pourquoi ? Elle ne le savait pas elle-même. La jeune blonde n'avait juste pas eu envie de se maquiller pendant une heure et de se coiffer pendant le double du temps ! C'était d'ailleurs une première pour elle puisqu'elle était d'habitude toujours partante pour faire la fête.
Elle soupira, jeta son portable au pied de son lit pour finalement se lever. Elle se dirigea vers la salle de bain pour s'attacher les cheveux en un chignon très négligé avant de quitter sa chambre. Bien qu'elle soit en pyjama, Langley eut l'envie soudaine de se rendre à la cuisine histoire de grignoter un petit quelque chose. C'est donc à pas de loups qu'elle traversa le couloir qui menait aux chambres des filles. Dans son top noir et dans son petit short rose, elle se sentait... vulnérable. Elle envisagea un instant de faire demi-tour, mais on était dans le chalet des filles, non ? Et puis, la plupart des étudiantes du Summer Camp étaient de sorties ! Elle arriva enfin dans le salon où elle vit deux filles qu'elle ne connaissait pas en train de discuter.
N'étant pas maquillée, ni coiffée et encore moins habillée, elle se plaqua derrière un mur et posa la main sur sa bouche pour retenir un rire ! On se serait cru dans un mauvais film d'espionnage... Langley se jeta littéralement au sol dans quelque chose qui aurait dû être le plus grand des silences puis, elle se mit à quatre pattes pour avancer derrière le canapé. Une chose était sûre : la belle blonde n'avait jamais été aussi ridicule de toute sa vie ! Elle qui d'habitude se fichait complètement d'être ridicule ou non était un peu bizarre cette nuit...
« C'est sûrement les quelques verres de vodka... » Elle arrêta d'avancer, posa la main sur sa bouche et retenait un rire. Voilà qu'elle parlait seule ! Langley se redressa un peu pour courir jusqu'à l'entrée du chalet des filles. Elle claqua la porte et courut pieds nus vers le chalet communautaire. Bien qu'il ne soit pas très tard, les cuisines étaient normalement déjà fermées et c'est donc en jurant qu'elle tenta d'ouvrir la porte.
Elle s'assaya devant les portes des cuisines, désespérées. Langley avait maintenant le choix, rester ici ou bien retourner dans sa chambre à s'ennuyer. Le choix n'était pas très difficile et elle se redressa donc pour retirer une épingle de ses cheveux. Elle ne croyait pas vraiment à la bonne vieille astuce de l'épingle et de la serrure, mais pourquoi ne pas essayer ? Après avoir trifouillé un peu, la porte s'ouvrit et la blondinette légèrement saoule entra dans la pièce.
Elle se dirigea de suite vers les congélateurs où elle devrait normalement trouver un bon pot de glaces. Elle prit une cuillère et s'asseoir sur le comptoir.
Tranquille jusqu'à présent, elle retenu un cri de surprise et se jeta derrière un meuble lorsque la porte de la cuisine s'ouvrit. La glace se renversa sur le sol malgré les protestations de Langley.
Persuadée d'avoir été repéré, elle se leva et se tourna vers l'entrée des cuisines. Les deux bras en l'air comme si l'individu était armé, elle commença à se justifier.« Bon, ok j'ai pas le droit de boire et j'ai pas le droit d'être là, mais on peut quand même... » Elle s'arrêta tandis qu'elle reconnaissait le visage qui lui faisait face. Murray. Décidement, la soirée n'allait probablement pas être si ratée que ça !

Fiche par romane, disponible sur twi-art

Mais c'est de la folie ! Nooon, c'est juste Murray et Langley...

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Si Langley avait été un peu moins saoule qu'en ce moment, elle aurait probablement remarqué que sa bouche était pleine de glace et elle aurait probablement pu éviter cette situation totalement ridicule ! Fort heureusement, Langley n'avait honte de rien lorsqu'elle était avec Murray puisque les deux filles étaient commes des soeurs. Ainsi, lorsque la belle blonde éclata de rire, Langley recracha sa bouchée au sol pour rire à son tour. Décidement, elle n'avait rien d'une vraie Lady en ce moment...
Prise d'une crise de fou rire, Langley faillit s'étaler sur le sol. Ce n'est que lorsqu'elle se calma qu'elle trouva le courage de répondre à son amie. « Obèse ? Tu m'as vu ? Je suis un canon, ce n'est pas de la glace qui va me ruiner ma silhouette denfer ! » La blondinette éclata de rire avant de reprendre son pot de glace et sa cuillière qui était tombée au sol afin de la faire goûter à Murray. Elle prit donc une énoooorme cuillière de glâce qu'elle porta aux lèvres de son amie. L'alcool ayant un effet désastreux sur l'étudiante, Langley visa à côtés et le morceau de glâce s'étala sur le visage de son amie. « Oups ! » Elle reposa la glâce avant d'essuyer le visage de son amie du revers de la main. D'un coup, elle se mit à rire. Il faut dire que la situation était plutôt drôle pour la jeune femme légérement bourrée qu'était Langley en ce moment même. « De toute façon, elle était pas bonne ! Tu préfères peut-être autre chose ? Alléé quoi, on est dans les cuisines, faisons nous plaisirs ! Tu veux du beurre de cacahuète avec des concombres ? J'ai toujours rêve de gouter ça ! » La blonde ne laissa même pas le temps de répondre à Murray, elle se précipita vers le frigo et vers le placards pour en sortir les deux aliments.

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Mais c'est de la folie ! Nooon, c'est juste Murray et Langley...

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Langley se mit à rire aux éclats tandis qu'elle débarbouillait Murray. Ce n'est que lorsque la belle blonde critiqua ses goûts que celle-ci fit la moue. Certes du beurre de cacahuètes avec du concombre c'était spécial. C'était même écoeurant. Mais, Langley n'avait jamais goûté et on ne peut pas critiquer sans avoir goûté, n'est-ce pas ? Surtout que l'étudiante était saoule aujourd'hui, elle pouvait donc se permettre quelques folies !
Elle se laissa faire et ne protesta donc pas lorsque Murray la fit s'asseoir sur une des tables. La blonde regarda un instant son amie chercher partout dans les meubles des cuisines avant de finalement la rejoindre. D'un regard douteux, elle l'observa faire des tartines avant d'en donner une à Langley.
Cette dernière haussa un sourcil. Beurre de cacahuète et confiture de cassis ?
« Tu ne te permets donc jamais des folies ? » Elle prit dans ses mains une tartine pour la croquer à pleines dents. Le gout surprenant de ces deux aliments assemblés fit sourire Langley.
Cette dernière se redressa et sauta de la table. Elle perdit un peu l'équilibre, mais elle réussit à tenir debout. Elle se dirigea vers un placard au hasard qu'elle ouvrit. « Qu'est-ce qu'il y a là dedans ? » Elle ne savait pas ce qu'elle cherchait, mais elle cherchait bien quelque chose. Son choix s'arrêta sur un bocal qu'elle tenta d'ouvrir. « Ca, c'est parfait ! » Elle retourna s'asseoir auprès de Murray et lui demanda gentillement d'ouvrir le fameux bocal de cornichon.
Langley n'avait jamais aimé les cornichons, mais quand on est quasi-bourré, on est plus vraiment soit-même, si ?

Mais c'est de la folie ! Nooon, c'est juste Murray et Langley...

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Pas envie d'être malade ? Langley leva les yeux au ciel face à cette remarque. Comme si du beurre de cacahuète et un concombre allait la rendre malade ! Après tout, manger ces aliments ensembles équivalaient bien à les manger séparément, n'est-ce pas ?
Après avoir enfin trouvé le bocal de cornichon, la belle blonde se tourna vers son ami qui venait de s'asseoir sur la table. Celle-ci éclata de rire ce qui déclencha une mine boudeuse chez Langley. Bah quoi ? C'était des cornichons, il n'y avait pas de quoi se marrer...
« Moi ? Pas aimer les cornichons ? C'est plus Moise que t'as vu tout nu c'est carrément le Doyen Mûre ! » La jeune femme éclata de rire suite à sa blague et elle s'asseya auprès de Murray. Avec le regard d'un enfant admiratif, Langley observa son ami ouvrir le bocal pour tremper un cornichon dans du Nutella. La blonde leva un sourcil et ouvrit grand la bouche pour avaler la préparation. « AAAAAAH ! » Son fameux « Ah » se tranforma en un « Ah » dé dégoût tandis qu'elle mâchait le cornichon. L'acidité de l'aliment mélangé au goût délicieux de la pâte à tartiner c'était... écoeurant.
Les dents pleines de chocholats, Langley se mit à rire. Certes ce n'était pas très glamour, mais elle était bourrée dans elle faisait ce qu'elle avait envie. Elle se leva pour prendre une pomme et un pot de moutarde. Les deux aliments sous le bras, elle se tourna vers Murray avec un air de défi. « Je paris que t'es pas cap d'être cap de manger une pomme façon pomme d'amour avec cette succulente moutarde forte ? »

Mais c'est de la folie ! Nooon, c'est juste Murray et Langley...

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Un sourire illumina le visage de Langley alors que Murray perdait le sien. Il faut dire que la belle blonde avait frappé plutôt fort cette fois-ci en sortant cette pomme et ce pot de moutarde. Mais elles étaient ici pour s'amuser, pas vrai ?
C'est avec un sourcil haussé que Langley regarda, amusée, son amie suçoter ses doigts. Vu de l'éxtérieur, la scène devait probablement être comique ! Deux amies, une bourrée et l'autre complétement folle en train de se lancer des défis complétements débiles dans une cuisine à une heure tardive ! Il y avait bien de quoi se marrer...
« Hééé » Langley protesta alors que Murray lui ôtait le chocolat qu'elle avait dans la figure. « Comme dit le proverbe... À la guerre comme à la... guerre ! » La blondinette se mit de nouveauà rire tandis que son amie coupait la pomme en morceau grâce à un couteau trouvait dans un tiroir. Les yeux grands ouverts, Langley regardait son amie croquer le morceau de pomme avant de le jeter, complétement dégoutée.
Prise d'un fou rire, l'étudiante saoûle tomba au sol. C'est alors qu'elle vit sur une étagère quelque chose de complétement dément qui pourrait bien animer la soirée. Elle se redressa à toute vitesse pour se jeter sur le bocal.
Etonnement, elle réussit à l'ouvrir et c'est donc à l'aide d'une fourchette qu'elle sortit l'aliment du pot. « Un piment ? » Elle jeta un coup d'oeil à l'étiquette qui indiquait "extra fort" ! Avec un regard de chien battu, elle ajouta : « Ceux sont des piments doux. »