Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityAthéna Ω The day after Tomorrow !
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Athéna Ω The day after Tomorrow !

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Depuis le tremblement de terre qui avait secoué le Chili, j’avais repris mon rôle parmi les médecins de la Croix-Rouge puisque c’était une grosse catastrophe naturelle. Donc oui je me déplaçais un peu partout pour soigner les gens, surtout ceux qui ne pouvaient pas rejoindre le camp des sinistrés qui se trouvait non loin de l’hôtel où séjournaient les Spring Breakers. C’était horrible, un véritable champ de désolation mais c’était bien moins l’horreur que pour les victimes du treize novembre deux mille quinze… Rien que d’y penser, ça me donnait la nausée mais je n’avais pas le droit de flancher, j’avais des vies à sauver et je tâcherais de faire mon travail décemment avant de pouvoir penser à autre chose. Aujourd’hui je devais aller à la réserve biologique Huilo Huilo où se trouvaient les Lamas parce que le fils du propriétaire était gravement blessé et que sa blessure était en train de s’infecter, et il lui fallait des soins de toute urgence. J’étais en compagnie d’un autre médecin bien sûr. Notre jeep avançait à vive allure dans les sentiers encore en état alors que tout autour de nous, on voyait vraiment les dégâts de ce séisme dévastateur même si ce n’était qu’un séisme de magnitude 7 sur l’échelle de Richter… Dès notre arrivée, le patron de la réserve était venu à notre rencontre et ni une ni deux, nous ne mettions à soigner l’enfant… Sauf que le gosse mourut quelques minutes plus tard et comment dire, je n’étais pas du tout au mieux de ma forme… Pendant que mon collègue réglait la paperasse et tout, j’allais me promener dans la réserve d’un air complètement abattu mais je refusais de pleurer… Ce n’était pas la première fois que je perdais un patient mais c’était toujours aussi dur ! Tout à mes pensées si sombres, je ne remarquais guère la présence d’une fille devant moi avant que je n’entende sa voix.. Elle était en train de parler Espagnol et c’était en levant mes yeux que je constatais que je la connaissais. « La fille qui murmurait en Espagnol aux oreilles d’un Lama. Bonjour Athéna, ça va mieux depuis hier ? » demandai-je tout en faisant référence à sa blessure pendant le tremblement de terre. Si elle me regardait bien dans les yeux, elle pourrait remarquer que je n’étais vraiment pas au mieux de ma forme… Je ne saurais même pas comment expliquer ma détresse passagère.
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Le séisme était passée et comment dire … je ne m’en remettais toujours pas. J’avais eu mon père au téléphone dès que j’avais pu, j’ai eu besoin d’entendre sa voix et de lui dire que j’allais bien même si c’était faux. Oui, tout le monde était blessé quand c’est arrivé, certains étaient très amochés et c’était affreux à voir je dois le dire. J’avais encore ces images dans la tête et j’avais peur que ça recommence alors je refusais de sortir loin de l’hôtel, si il y avait un autre tremblement de terre je me sentais plus en sécurité là bas et je savais que dès que le pays donnerait son feu vert tous les enfants de riches rentreraient en jet quand les autres attendaient l’avion. Je savais que le père d’Emilia lui enverrait surement un jet et c’est pour ça que j’ai dis à mon père de ne pas le faire ni même venir. Un débat sans fin jusqu’à ce qu’il finisse par céder. Je lui ai dit d’appeler mes grands parents pour leur dire que j’allais bien car bon, la ligne n’était pas bonne il faut le dire le tremblement de terre a fait de gros dégâts j’ai déjà eu de la chance de pouvoir l’avoir au téléphone tellement c’était mauvais. J’ai eu un besoin de m’isoler suite à cet appel. J’avais le bras en écharpe il ne fallait pas trop que je le bouge vu que je m’étais déboitée l’épaule mais mes proches allaient tous à peu près bien, Emilia, Madisson je les avais vu et elles allaient bien, Sloan lui était à Harvard et Dante allait bien lui aussi c’était le principal pour moi. Je ne m’en serais pas remise si il leur était arrivé quelque chose de fatal. J’avais aussi tous les autres, mes camarades pendant ce cauchemar ou même tous ceux que je connaissais. Oui il y avait des morts bien sure et c’était horrible de penser à ça. Je prenais une jeep avec un des réceptionnistes de l’hôtel qui m’a proposé d’aller à la réserve biologique de Huilo Huilo pour faire un tour. Il m’a emmené et est parti s’occuper de la réserve pendant que je marchais près des animaux c’est là que j’ai vu les lamas, eux aussi avaient dû être secoués il faut le dire je m’approchais d’eux et reprenais « Buenos días la llama. ¿ Me llamo Athéna y tú entonces? Cómo estás? tú también debes ser bastante chocado por los acontecimientos. » soit Bonjour le lama. Je m'appelle Athéna et toi alors ? Comment tu vas ? Toi aussi tu dois être assez choqué par les événements. je le caressais un peu faisant attention qu’il ne me crache pas dessus parce que bon c’est dégueulasse quand même. C’est là qu’un homme est arrivé près de moi, je le connaissais je lui ai souris « Salut, ça va et toi alors ? Tu n’as pas l’aire en forme… Je suis contente que tu ailles bien » sans réfléchir je l’ai pris un instant dans mes bras avec un sourire avant de m’écarter un peu. Chase était celui qui m’avait remit mon épaule en place d’une façon peu orthodoxe certes mais bon je n’allais pas lui en vouloir, grâce à lui j’allais bien alors je lui en étais reconnaissante. Ca faisait déjà deux fois qu’il me rafistolait parce qu’à notre rencontre j’étais défoncée à l’hôpital et j’avais le nez cassé alors il m’avait opéré avec mon père et au jour d’aujourd’hui je n’avais pas la moindre cicatrice et là il m’avait reboîté l’épaule c’était mon sauveur pour ça je dois le dire.


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