Chapter One
Nice, magnifique ville française, c'est ici que j'ai vu le jour, un 23 mai, mes cris raisonnaient dans toute la pièce, de mes petits yeux je pouvais voir les sourires plus que dessinés sur les visages de mes parents, celui de ma mère était accompagné de larmes, des larmes d'un grand bonheur, c'était le plus beau cadeau qu'on puisse leur faire pour leur deux ans de mariage. Mon père, Joseph Lawford était un avocat, un des meilleurs, sa réputation et sa renommée s'étaient faites en pas mal d'années et il était fier d'être arriver là et c'est dans son propre cabinet qu'il rencontra ma mère, Vanessa Adkins, elle venait car on avait cambriolé sa boite de stylisme, elle en était la gérante, une affaire comme il en existe tant d'autre, il la défendu, ils ont gagnés, il l'a invité à prendre un verre pour fêter ça et elle l'a embrassée, c'était plutôt inattendu mais ça à ouvert sur d'autres rendez-vous pour qu'ils finissent à être en couple liés par un amour solide et fort. 3 ans après, ils se marièrent et deux ans après, c'est moi qui rejoignait la famille. On étaient une famille modeste, venant d'un milieu aisé, on avaient vraiment pas à se plaindre, surtout pas moi. Je recevais le joli prénom d'Isaac, choix commun de mes parents, mon deuxième prénom était celui de mon père, une tradition familial d'après lui, l'ensemble sonnait bien et ma mère me rappelait tout le temps que la première fois que mon père à dit ces deux prénoms là et bien de mes quelques minutes, je souriais, ça à toujours marqué ma mère, tout comme mon père et ça les marquera encre un long moment. Après quelques jours je quittais la maternité pour découvrir mon nouveau et véritable chez-moi, une villa sur la côte niçoise, une grande villa, elle donnait par l'arrière une vue plus que paradisiaque sur la plage et la mer, pour une enfance rêvée, c'était une enfance rêvée, je ne pouvais pas me plaindre, tout me convenait, dans tout les sens. Pour certains la vie est belle, sans problèmes mais pour moi ça n'a pas été le cas, âgé de 12 ans, cette vie si parfaite devenait ne vie semée de problèmes, mes parents se disputaient de plus en plus, je ne comprenais pas encore grand chose de mon jeune âge mais assez pour deviner que ça n'allait pas entre eux et finalement la raison des disputes s'ouvrait à moi après quelques mois, mon père avait trompé ma mère avec sa secrétaire, jamais je n'oublierais cette scène, elle m'avait fait peur, particulièrement ma mère, jamais elle n'avait été autant en colère. Il s'était prit une gifle, il s'était fait insulté et mit à la porte avec une valise remplit de vêtements, le divorce avait suivit et je me rappelle que j'avais pleuré pendant des jours, ma mère avait essayé de me consoler mais rien à faire, j'étais vraiment mal que mon père ne soit plus là, j'étais vraiment proche de lui et ne plus l'être me fait mal et ça rien ne peut le changer. Finalement, après 4 mois sans nouvelles de lui, il refaisait surface, quand il franchit la porte, c'est simple, je fondais en larmes dans ses bras, jamais je ne l'avais serré autant puis je le laissais discuter avec ma mère, leur discussion était longue, très longue puis enfin ils venaient me voir tous les deux, ma mère me disait que mon père durant ces 4 mois avait déménagé en Amérique, à Los Angeles, il avait un poste d'avocat important, une villa, j'avais une deuxième vie possible là-bas, et comme je l'avais entendu de la propre bouche de ma mère, j'avais le choix, rester ici ou aller vivre là-bas. Sans trop réfléchir, je disais que je voulais vivre avec lui pendant quelques temps, et c'est après un au revoir dur à ma mère que je quittais la France pour l'Amérique, tout allait être différent mais si c'était le prix à payer pour être avec mon père et être de nouveau proche de lui et bien qu'il en soit ainsi.
Chapter two
C'est à mes 12 ans que je touchais pour la première fois le sol américain, tout était différent de ce que j'avais connu en France, les traditions, le climat, le plus dur était la langue, bien que mon père soit bilingue, il ne m'a jamais apprit l'anglais, on avait en fait jamais prévu de quitter le pays mais malheureusement, ce n'était pas le cas, je vais vous dire qu'au début, je me suis très difficilement intégré, c'était dur de tenir mais après 6 mois, tout est devenu plus facile. Je parlais couramment l'anglais bien que je parlais tout le temps français à mon père, je m'étais vraiment bien intégré, la vie américaine n'était pas si mal après tout, elle était juste différente de celle française. Tous les étés, je revenais en France voir ma mère, je lui racontais toutes mes aventures, je lui montrais mes photos prises sur l'année, jamais je n'aurais cru dire ça mais je remerciais mes parents d'avoir divorcés, grâce à ça, j'ai deux vies, deux univers différent mais je reste toujours avec les deux mêmes parents. La condition que ma mère souhaitait et qui n'était pas négociable, c'est que j'obtienne mon Bac en France, c'est donc âgé de 16 ans que je retournais vivre définitivement en France, je crois qu'après 4 ans de vie américaine, retrouver sa vie française, c'est pas si mal. J'entrais au lycée où je pouvais poursuivre mes études secondaires, j'étais un bon élève, pas le meilleure mais assez pour avoir des notes convenables et des appréciations satisfaisantes, je savais déjà que je voulais être architecte, l'idée m'était venu en Amérique quand mon père à défendu un client architecte qui été menacé de perdre son entreprise, j'ai direct accroché et j'ai su que c'était ce que je voulais faire. Je découvrais l'amour pour la première fois à mes 18 ans, en pleine année de terminale, l'année où on doit rien se permettre, l'année où on doit bosser pour l'examen de fin d'année, mais le destin en a décidé autrement, j'ai rencontré cette franco-américaine, dès le premier regard, je suis tomber sous son charme, dans la plupart des cas c'est l'inverse, c'est la belle demoiselle qui tombe sous les yeux du beau jeune homme mais moi c'est elle qui m'a fait perdre mes moyens, elle n'avait que 16 ans, on étaient dans le même lycée, elle était bien meilleure élève que moi, mes sentiments restèrent dans l'ombre quelques temps, on étaient devenu très complices, de très bon amis puis il a fallut qu'on passe à la vitesse supérieure à une fête. C'était un jeu stupide mais qui mettait l'ambiance, il a fallut qu'on s'embrassent et ce baiser à révélé nos sentiments respectif pour l'un et l'autre et quelques temps après on étaient ensemble, deux ans de relation, on étaient amoureux l'un de l'autre, j'étais son premier véritable amour comme elle en était le mien, entre nous c'était fort et fusionnel, on avaient presque jamais de disputes, on étaient jamais trop collés l'un à l'autre, même amoureux on gardaient notre indépendance. Mais chaque chose à sa fin, pour notre cas, c'était notre relation, à ses 18 ans après l'obtention de son Bac avec une mention très bien, je savais pertinemment que toutes les écoles supérieures pouvaient lui être ouvertes, je ne me faisais pas d'illusions et dans le meilleure des cas elle aurait choisie une école en France mais non elle choisie l'un des meilleures du monde, Harvard, elle m'avait tant parlée de ses futur projets, que je ne pouvais pas la retenir et c'est elle qui cassa pour rejoindre l'Amérique, j'étais blessé et anéanti, après deux ans d'amour entre nous, elle me quitte du jour au lendemain pour ses études, je vois maintenant ce qui compte le plus pour elle, j'aurais pensé que c'était moi mais je m'étais trompé.
Chapter three
C'était dur sans elle, pendant deux ans j'étais habitué à la voir tous les jours, à l'embrasser, lui sourire mais c'est plus possible maintenant, je sais qu'elle ne reviendra jamais en France, je ne devais plus me faire d'idées, elle et moi c'était fini et pour de bon, il fallait que je l'oublie pour avancer même si ça faisait mal, c'était dur de l'oublier, je tenais le coup mais quand je repensais à elle, je déprimais, c'était simple. J'avais obtenue depuis déjà pas mal d'année mon Bac avec une mention bien, J'entrais à La Sorbonne à Paris, l'une des meilleures université du pays, c'était le choix commun de mes parents par simple conversation téléphonique, ils s'étaient mis d'accord et j'intégrais cette école dans le domaines des Arts. C'était dur, très dur, je devais chaque jour m'accrocher, j'avais changer entre temps, à cause de Nevada, je m'étais plus renfermé sur moi-même, je devenais plus hostile et moins sympathique, je faisais plus la fête que je n'étudiais et j'enchainais les relations espérant l'oublier mais en vain malgré toutes ces petites amies, Nevada reste ma meilleure et ma plus belle des relations. Ce qui j'avais ignorer c'est que cette école avait un programme proposant une bourse pour étudier à l'étranger, pendant quelques semaines je réfléchissais puis je tentais, je choisis Harvard, ce choix était simple, deux points, une des meilleures université au monde qui dispose d'études en architecture et c'est dans cette même université que se trouve Nevada, après quelques mois, je quittais la France, ma mère comprenait et ne m'empêchait pas de partir, la seule chose qu'elle pouvait faire c'était de verser de l'argent tous les mois sur mon compte, chose qui était loin d'être déplaisant, mon père aussi se mit à la tâche et il payait en plus le voyage, que dire de plus, après 3 ans loin d'elle, je peux la revoir, elle m'a surement oubliée, elle a même donné son cœur à un autre qui sait ? Mais au moins la revoir sera le minimum. C'est ma première année ici, en étude d'Arts, les deux autres années d'études se sont passées en France, le programme est différent mais je fais tout pour réussir. Je me suis bien intégré même si depuis mon arrivée, je n'ai pas encore croisé Nevada. Une chose est sur, lorsque ce sera le cas, tout sera différent, dans le bon comme dans le mauvais sens du terme.