« this is harder than it looks. » ► sixteen

Reagan & Sixteen

La nuit, c'est tellement mieux que le jour. La lune est plus pure que le soleil. C'est mieux pour penser, rêver et aimer. Quand il fait nuit, tout est plus intense, plus « vrai ». L’écho des mots prononcés pendant la journée prennent un sens plus profond. Et du coup, tu réfléchis. Tu tourne et tu vire dans ton lit, sans parvenir à trouvé le sommeil. J'ai tourné ma tête vers le lit de Six ; vide. Je jetais un coup d'oeil à l'horloge accrochée au mur du fond de la pièce et m'apercevais qu'il était déjà trois heures et quart du matin. Bordel, où est-ce qu'elle traînait à cette heure-ci dans un endroit pareil ? Pas de bars, pas de boîtes de nuit J'ignorais si c'était de l’inquiétude ou de la pure curiosité. Et puis merde, qu'elle fasse de son cul ce que bon lui semble. Ne trouvant plus le sommeil, je me suis levée en soupirant. J'ai pris ma bheu, mes clopes et je suis sorti, après avoir enfilé un débardeur large. On était en juillet et je n'avais pas pris l'initiative d'enfiler un jeans parce que premièrement, la chaleur était insupportable et deuxièmement, je ne risque de croiser personne à l'heure actuelle Alors vêtue d'un simple boxer noir et d'un débardeur, je suis partie sans faire de bruit, à pas de loup du dortoir des filles jusqu'à la salle à manger où je me suis installée tranquillement à la terrasse. Finissant de rouler enfin mon joint, je glissais le petit bâton blanc entre mes lèvres et l'allumais alors que mes yeux n'ont point quitté le paysage obscur qui s'offrait à moi. Je tirais longuement sur mon joint, extirpant la fumée de mes narines avant de commencer à faire des cercles avec ma bouche. Après plusieurs de minutes en compagnie de ma weed, je commençais littéralement à crever la dalle. Me rendant compte que tous les frigos sont verrouillés à cette heur-ci, je lâchais un soupire de désespoir et me dirigeais dans la cuisine à la recherche de quelque chose de comestible.

Une fois arrivée dans la cuisine, les effets du joint commençais à se sentir puisque j'oubliais déjà dans quel but je me suis déplacée ici. Après quelques secondes de réflexion, la mémoire me revint. Par peur d'attirer l'attention, je n'allumais pas la lumière et me déplaçais grâce à l'éclairage de mon portable. Je m'approchait alors d'une grande armoire et l'ouvris doucement. Je restais là, devant toute cette nourriture durant plusieurs minutes, en voulant engloutir tout et n'importe quoi d'un seul coup.

Codage fait par .Jenaa

(Invité)