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Ce matin là, il faisait particulièrement beau. Après les événements particuliers qu’il y avait eu quelques jours auparavant au SB, j’avais eu envie d’aller me détendre à la piscine. Je passais donc par la case douche puis, une fois la tenue adéquate enfilée, je pris la clé de mon bungalow ainsi que mon portable pour me rendre directement au lieu-dit. Je sortais de l’hôtel, remarquant le soleil qui tapait naturellement sur ma peau déjà presque trop hâlée. J’avais l’habitude du soleil que cela soit à Cambridge ou à Alger. J’étais presque dans mon élément. Je me dépêchais alors, entrant dans une cabine pour me déshabiller et arborer fièrement mon bikini. Je déposais mes affaires sur un transat avant d’entrer dans la piscine avec un sourire qui voulait tout dire. Cela me manquait particulièrement de nager tranquillement et de prendre le temps de bien faire les choses. Je nageais alors pendant presque deux heures avant de m’allonger sur un transat pour sécher l’eau qui s’écoulait encore lentement de mon corps. J’étais particulièrement à l’aise et je me sentais débordante de vie. Ce n’avait plus été le cas depuis quelques jours. Je m’étonnais même de me retrouver aussi joyeuse rien que grâce au soleil qui irradiait le paysage. Au bout d’une bonne demi-heure, je me relevais, prenant mes affaires avant de rejoindre à nouveau les cabines. Posant mon portable et ma clé non loin de moi, je ne m’aperçus pas immédiatement que le reste de mes affaires avait tout bonnement disparu ! paniquée, et surtout … totalement nue, fallait bien le dire, je me retrouvais à chercher au moins le bikini que je venais à peine de retirer et que je ne trouvais plus. C’était peine perdue. On avait voulu me faire une blague et moi, totalement tétanisée, je m’étais presque mise à pleurer. J’essayais de contenir ma douleur, mon inquiétude aussi si bien que je m’étais assise sur le banc de ma cabine, réfléchissant tout en me mordant la lèvre. C’est alors que la porte de ma cabine s’ouvrit presque à la volée. En plus de ça, j’avais oublié de fermer … tout allait pour le mieux, vraiment.
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