It is easier to forgive an enemy than to forgive a friend pv Elizabeth ♥

It is easier to forgive an enemy than to forgive a friend ★★★

La simplicité d'une amitié, il n'y avait rien de mieux et mon cerveau était en ébullition. Tellement tourmenté que j'en avais mal à la tête. J'avais besoin de retrouver mes habitudes et de quitter le Chili. Je détestais me prendre la tête et pourtant j'avais l'impression de ne faire que ça. Confronté à une réalité que je repoussais depuis des années. Le spring break venait de prendre fin, nous étions enfin rentré à la maison. Ce voyage si extraordinaire avait pris des tournures très particulière même chaotique. Je ne le disais peut-être pas mais ces instants sous ses tas de rochers. Je ne les oubliais pas. Mes nuits étaient devenues plus courtes et mon sommeil beaucoup plus léger. Des cernes surplombaient mes yeux. J'étais fatiguée et je ne pouvais rien faire. Boston et Harvard m'avaient manqué. Je pris mes affaires et parties en cours. La journée devait être normale. J'avais juste besoin de sa, d'une journée banale. Arrivée à l'université, une béquille à la main et un joli pansement qui recouvrait mon front. Beaucoup de regard se tournait sur moi, la solitaire n'était plus que le centre de toute l'attention. Je m'installais sur un banc avant de remonter mon visage et voir Elizabeth. Une amie, une collègue et bizarrement je ressentais le besoin de parler avec elle. Je lui fis signe de la main, elle se dirigea vers moi et je lui fis : « salut Eli' » je fis un petit sourire agrémenté d'une petite grimace. « bizarrement à dire mais Harvard m'avait manqué ! » triste réalité.

It is easier to forgive an enemy than to forgive a friend ★★★

Fin du Spring Break. Une semaine de repos plutôt mitigé dans l’ensemble. Les étudiants d’Harvard avaient connu un terrible tremblement de terre durant leurs vacances. Personne n’était ressorti sans séquelle. Bien évidement Lizie faisait partie des victimes et tous ses proches d’ailleurs (je m’attarde pas, comme on a dit, car je sais pas encore ce que je vais faire subir à ma belle rousse). Malgré cela, la vie reprenait son cours. Comme à son habitude, Lizie allait au théâtre à chaque fin de journée pour répéter et sur le chemin elle croise Charline assise sur un banc. Une amie très chère à elle. Elle aussi avait été touchée par le séisme. Lizie essaye tout de même de garder le sourire en voyant cette vision de Charline pas au meilleur d’elle-même. Elle s’approche d’elle, va lui faire la bise et finit par s’assoir auprès d’elle Ma Chacha ! Petit surnom affectif oblige. On ne change pas les bonnes habitudes. La cabot sourit aux paroles de son amie et finit par répondre Moi aussi… quel Spring Break on a eu ! elle marque une pause avant d’ajouter Ca va toi ? Rien de trop grave ? demande-t-elle en allusion à ses blessures.

It is easier to forgive an enemy than to forgive a friend ★★★

Mes pensées vradouillaient et mes souvenirs refaisaient surface. Je ne savais pas quoi retenir de ce spring break. Ce paysage magnifique, cette soirée dans le lac avec Sloan ou bien cette affreux séisme. Je déglutis à ma dernière pensée. Ma main vint se plaquer contre mon front. Depuis l'accident, j'avais du mal à trouver le sommeil. J'étais devenue un véritable sombie, tourmenter par cet affreux accident. Eli' s'approcha de moi et me salua. J'étais contente de la voir, de revoir son visage. Mon quotidien reprenait et j'avais besoin de ça. « Moi aussi... quel spring break on a eu ! » tu m'étonnes. Difficile de faire mieux ou pire. J'affichais un mince petit sourire et je lui répondis : « C'est vrai qu'il était assez particulier ce spring break... je sais pas quoi garder en tête. » je déglutissais tourmenter par un vieux souvenir et par cette relation si instable que tu avais avec Sloan. Elle regarda mes blessures et me demanda ensuite si ça allait. « Ouiiiiii, ça va ce n'est rien du tout. » je n'avais pas besoin d'inquiéter mes amis. Mon pied me faisait mal et principalement la nuit. Des douleurs nocturnes qui ne s'atténuaient qu'avec des cachets. « Prête pour reprendre le fil de ta vie Leroy ? » je me mis à rire doucement. « Alors qu'est-il arrivé pendant ce spring break ? Raconte-moi. »

It is easier to forgive an enemy than to forgive a friend ★★★

Elizabeth est soulagée de savoir que Charline se portait bien malgré les séquelles qu’elle a eues à cause de ce tremblement de terre, qui avait secoué tout le monde (bonjour les jeux de mots pourris, je sors). « Prête pour reprendre le fil de ta vie Leroy ? » La rouquine réfléchie un instant, avant de décréter Prête, je ne sais pas, mais il le faut bien, on n’a pas le choix. Oui la vie continue à tourner et il fallait bien prendre le train en cours de route. « Alors qu'est-il arrivé pendant ce spring break ? Raconte-moi. » Un petit rire s’échappe des lèvres féminines. Lizie est soudainement gênée et sent le rouge lui monter aux joues. Elle déteste quand ça lui fait ça, mais elle ne pouvait le contrôler. C’était une affreuse manie qu’elle n’aimait pas particulièrement d’elle. Mais bon, la rouquine ne pouvait rien cacher à son amie, c’était sa confidente par excellence. Elle prend une grande inspiration avant de se confesser. Oui Charline, tu deviens mon père, je t’avoue mes pêchés, mes erreurs de vacances J’ai craquéééééé Sa voix hausse d’un ton, elle laisse planer un peu de suspens, car elle raffole des yeux intrigués adverses. J’ai embrassé Antwan. Voilà, c’était avoué. Charline était bien évidemment au courant de la tromperie de ce dernier, que cela faisait plus de deux mois que Lizie ne l’avait pas touché, pas pardonner non plus. Je sais je suis faible. Dit-elle en levant les mains comme défense Mais c’était plus fort que moi. Et trop tentant quand le manque se faisait ressentir. Stupide Lizie amoureuse.

It is easier to forgive an enemy than to forgive a friend ★★★

C'était impressionnant comme un séisme pouvait jouer sur le moral. Je ne le montrais pas mais il avait totalement changé mes habitudes de faire. Je n'arrivais pas à dormir, les couvertures m'étouffaient la plupart du temps et je revenais sans cesse là où Dante m'avait trouvé. Prise au piège à travers les milliers de cailloux. Je me pinçais la lèvre intérieure. « Prête, je ne sais pas, mais il le faut bien, on n'a pas le choix. » je haussais les épaules. Elle avait raison. Nos vies devaient continuer et c'est bien pour ça que je ne faisais pas écho de mon trouble. Je ne voulais inquiéter personne et surtout pas moi. Tout le monde avait vécu cet accident, j'avais juste besoin de temps. « Tu as raison... va falloir reprendre nos habitudes. » espérons juste que cette catastrophe ne repointe pas le bout de son nez. J'avais peur, peur de devoir faire face à une nouvelle secousse. Un sourire amusé s'afficha néanmoins sur mon visage. Quelque chose était arrivée à Eli' et je ne parlais pas du séisme. Non quelque chose d'autre, c'était lisible sur son visage. Je plissais les yeux avant qu'elle ne dise. « J'ai craqué. » je penchais ma tête et finis par soupirer. Noon. Et dans craquage, qu'est-ce qu'elle entendait bien par là. « Eliiiiiiii' » je fronçais les sourcils avant qu'elle ne dise : « J'ai embrassé Antwan. » voilà qui était moins catastrophique que ce que je pensais. J'affichais un sourire et finis par lui toucher l'épaule avec la mienne. « t'en fais pas... on va juste dire que tu as attisé sa curiosité » après tout, j'avais fait bien pire moi. Elle avoua ensuite être faible. Je connaissais parfaitement tout ça. Je l'avais été aussi faible qu'Elizabeth. Ma gorge se noua en repensant au souvenir du lac et je me mis à grimacer. « On est deux faibles alors... j'ai couché avec Sloan. » et bim allez. Alors qui de nous deux est la plus faible ? Et la réponse s'était moi.

It is easier to forgive an enemy than to forgive a friend ★★★

La jeune française est rassurée lorsque Charline lui avoue à son tour ses petits laisser aller. Elle ne peut s’empêcher de doucement rire et d’avoir un sourire qui se dessine progressivement sur ses lèvres. On fait la paire ! On devrait former un club des faibles ! Ajoute la rouquine s’amusant de la situation. Charline et Elizabeth vous présentent le club des faibles en amour. La française est persuadée qu'elles allaient avoir de nombreuses surprises, si elles créaient ce club. Elle avait toujours adoré ses petites confidences avec son amie. Toujours cette même complicité, toujours la même confiance entre elles. Je croyais avoir fait le pire mais après mûre réflexion c'est toi ! Dit-elle pour embêter gentiment son amie. C'était toujours bon enfant entre les deux jeunes femmes. Elle tourne son regard vers elle et lui demande J’espère que t’as pris ton pied au moins ! Voix taquine accompagné d’un petit coup de coude. Allez, tu peux tout me dire Charline, pas de chichi entre nous. Elizabeth voulait connaître toute l'histoire !