Murray ► Cara Delevingne

L'architecture, c'est une vraie passion, depuis l'enfance. Murray n'a jamais été futile au point de jouer aux poupées, elle préférait construire leurs maisons. Elle s'amusait à faire bien plus que de simples châteaux de sable, elle en faisait de petites oeuvres d'art miniature. Elle a toujours eu une imagination débordante et n'a jamais eu d'autres ambitions que de devenir une architecture de renom. Cela amusait beaucoup ses parents de voir tant de détermination et de volonté dans la voix, le regard et l'attitude de leur petite fille de 5 ans. Alors elle a mis toutes les chances de son côté (ainsi que tous les moyens financiers de son père) afin de rendre son rêve réel. Elle a même été jusqu'à s'émanciper et s'installer aux Etats-Unis, toute seule (enfin avec tout le personnel nécessaire, on est bien d'accord) alors que ses parents demeurant sur le vieux continent. Alors, quand elle a reçu la lettre d'admission à Harvard, elle était folle de joie. Ses efforts avaient enfin payé mais elle n'était pas au bout de ses peines. Mais ça ne lui faisait pas eur, elle était déterminée et bosseuse. Elle n'avait aucun doute qu'elle mènerait à bien ses études.

Le caractère d'une personne se résume à deux choses: ce que vous êtes, soit ce que la vie a fait de vous, et ce que vos parents ont fais de vous. L'inné et l'acquis. A ce titre, Murray trouvait que la schizophrénie était particulièrement justifiée et notamment dans son cas. On peut faire semblant, on peut être formaté mais on n'oublie pas pour autant qui on est. Elle était monstrueusement franche et autoritaire. Elle ne supportait pas la contestation, elle n'aimait pas qu'on lui dicte sa conduite. Ses jouets étaient toujours rangés au carré et elle ne supportait pas qu'on conteste ce qu'elle estimait comme une vérité qu'elle avait énoncé. Elle n'était pas pourrie gâtée, non, simplement autoritaire. Elle aimait les belles choses. Elle n'aime pas la contradiction. Elle était ambitieuse et sûre d'elle. Mais ses parents avaient mis leur grain de sel. Ils avaient voulu qu'elle soit une parfaite lady: mûre, cultivée et généreuse. Elle se devait d'être calme et avenante, deux qualités qu'elle avait eu de mal à acquérir. Elle avait toujours besoin de bouger, de se dépenser, d'en faire plus que les autres. Elle aimait prouver de quoi elle était capable, elle aimait la confrontation, elle n'aimait pas faire profil bas, même si cela convient mieux à une jeune fille. Elle n'aime pas qu'on la prenne pour une blonde écervelée et pourrie gâtée alors elle se sent toujours obligée de démontrer de quoi elle est capable, on risque de paraître snob et prétencieuse. Elle se moque de ce qu'on peut penser d'elle, elle se contente de montrer la vérité, c'est tout. Elle n'en oublie pas pour autant d'être drôle. Elle aime s'amuser. Elle aime la différence, elle aime ce qui détonne. Elle profite de la vie comme si elle allait mourrir. Bien que discrète dans sa vie nocturne, elle ne se refuse rien. Elle ne voudrait pas jeter de l'ombre sur sa famille mais elle ne veut pas vivre comme une nonne pour autant. Elle aime la provocation, elle aime la luxure, elle aime l'interdit et personne ne saurait lui interdire quoique ce soit.