Si on avait dit à Diane-Rose qu'elle avait un cousin par sa famille adoptive, elle ne l'aurait jamais cru. Si on lui avait dit qu'elle ferait sa connaissance dans un avion, elle aurait vraiment pris la personne pour un fou. Et pourtant, ce qu'elle s'apprêtait à vivre allait encore la tourmenter un peu plus, elle n'y était visiblement pas assez. Assise dans l'avion qui avait décollé depuis un bon moment, elle venait de changer de place après l'accord d'une hôtesse de l'air. Elle se retrouva donc près d'un jeune homme qu'elle salua poliement.
Nous sommes en route pour le Chili, je suis posé dans mon siège depuis le début du voyage, au début j’ai écouté de la musique, puis j’ai sorti mon calepin pour dessiner, c’est dur de s’occuper pendant les long trajet quand on a pas la vue. Mais ca ne m’empêche pas de vivre comme je l’entends. Je suis concentré sur mon dessin, jusqu’à qu’une jeune femme me salue poliment, je mets un dernier coup de crayon sur la feuille avant de relever la tête en souriant.
« Bonjour mademoiselle, le voyage se passe bien ? » J’ai un fort accent espagnol, en effet.
Maintenant bien assise dans son siège, loin des réacteurs, Diane-Rose pouvait envisager de voyager tranquillement. Elle venait de sortir son livre histoire de reprendre où elle s'était arrêtée lorsque le jeune homme qui était à côté d'elle avait décidé d'engager la conversation avec elle. Elle regarda rapidement dans sa direction et remarqua qu'il dessinait vraiment bien. En s'attardant sur son visage, elle s'attendait à ce qu'il la regarde mais ce n'était pas du tout le cas. Etrange... Avait-il des problèmes de vue pour agir ainsi ?
-Oui. Du moins ça devrait être mieux maintenant que je suis loin des réacteurs ! Et vous ?
La jeune femme s’installe a coté de moi, comment je sais que c’est une femme ? Déjà par le bruit des talons quand elle a approché, la démarche et surtout le parfum, subtile et délicat, ca ne peut être qu’une femme avec tout ces détails, un homme même le plus effeminé du monde n’est pas aussi délicat. Elle me dit qu’elle sera mieux qu’a coté des réacteur, je ris, je la comprends, les places a cotés du réacteur sont une torture.
« Oh moi, je m’occupe comme je peux mais j’avoue qu’au bout d’un moment pendant un aussi long voyage, on ne sait plus trop quoi faire. Je m’appelle Keeran »
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