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Une grosse journée, une fin de matinée plutôt mouvementée que ce soit physiquement que mentalement, Nathan avait besoin d'un quelconque repos. Il fallait aller à l'hôtel, boire un coup, c'est fait, rencontrer de nouvelles personnes, pas fait mais bon. Ce n'est pas le genre à Nathan, lui qui se fait toujours petit, timide comme un... je sais pas si y a une définition spéciale. Bref, pour lui c'est la honte de se présenter devant quelqu'un d'inconnu, comme ça. Pour aller dire quoi, "bonjour, ça va ? tu fais quoi ? etc. Quoi qu'il en soit Nathan était sur le chemin pour se reposer, pour rentré dans cet hôtel merveilleux, cette chambre mais le voilà dans le couloir, proche de la porte d'entrée cherchant ses clés, la poche de devant, rien, de derrière, non plus. Ça y est la nature du beau Bellamy retenti, à présent paniqué, le souffle qui monte puis il vacillait de droite à gauche manquant de se rétamer avec ses béquilles, mince. Trop tard, quel abruti, innocent affalé à terre, il chercha la clé qu'il ne trouvait toujours pas. Bordel, fait qu'il y ait aucunes personne qui pourrait paraître d'un instant a l'autre dans ce couloir, c'est la honte. Quel réputation de naze pouvait-il avoir, il est vraiment irrécupérable ce gars là, autant maladroit.
(Invité)
Je viens de ramener une amie qui ne se sentait pas bien à sa chambre d'hôtel et je m'apprête à rejoindre la mienne à mon tour. Ce Spring Break se sera avéré plus fatiguant que je ne l'aurais cru et je dois avouer que je suis toujours contente de retrouver mon lit une fois le soir venu. Je suis comme ça, j'adore sortir, j'adore voyager et partir à l'aventure, mais j'aime tout autant le moment où je peux prendre une bonne douche et me glisser sous mes draps, poser ma tête sur mon oreiller. D'ailleurs je suis certaine que c'est le plus beau moment de ma journée en général. Je presse donc le pas dans les couloirs afin d'arriver plus tôt et de pouvoir serrer mon copain dans mes bras, mais voilà que quelque chose attire mon regard. Je ralentis puis finis pas m'arrêter, les sourcils froncés. Je vois un mec qui a l'air d'avoir un petit soucis face à la porte d'une chambre de l'hôtel. Au début je me dis que c'est peut-être un voleur qui n'arriverait pas à cambrioler une chambre ou quoi. Sauf que bon, je peux pas voir le mal partout, si ça se trouve c'est juste quelqu'un qui ne trouve pas ses clés. Alors dans le doute, je me rapproche doucement de lui et commence à lui parler de loin. « Est-ce que tout va bien ? » je demande un peu méfiante. On sait jamais, s'il est dangereux ils s'enfuira avant de vouloir me blesser par peur. Quoi que après un second coup d'oeil sur sa personne, je vois qu'il est en béquilles. Il ira pas bien loin s'il essaye de fuir. Je suis stupide, c'est certainement quelqu'un qui n'arrive pas à rentrer dans sa chambre. Je me rapproche alors de lui à nouveau, d'un pas un peu plus sûr cette fois et j'essaye d'étudier la situation. Je suis curieuse, je me sens d'humeur à aider alors qu'il en profite car si j'avais été de mauvaise humeur j'aurais passé mon chemin en faisant comme si de rien n'était. Pour son propre bien, bien sûr. Il n'aurait pas voulu se retrouver face à moi alors que j'ai une humeur de chien.