C'est le 16 Juin 1992 à Chicago, que les membres de la famille Lewis m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée Juliette, Sage. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fiere. Je viens d'une classe sociale pauvre. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de Astrophysique en étude majeure et la psychologie en étudie mineure. depuis trois ans ans et travaille en parallèle de mes études en tant que serveuse Et pour terminer, je fais partie des MATHER.
Couleur de cheveux naturel Châtains clairs
Poids 52 à peu près
Taille 1m60, c'une naine
Style vestimentaire Tout dépend de ses humeurs, c'est pas un truc à quoi elle s'attarde vraiment. Elle peut être féminine, comme se délaisser totalement, un style plutôt garçon manqué, parfois rock. Elle aime l'originalité, elle essaye d'ne pas être une copie conforme de toutes ces femmes.
Piercing Un seul au nombril.
Tatouage Elle s'est faite tatouer le prénom de sa mère et sa grand-mère avec une hirondelle, cachée le long de sa nuque.
CicatriceElle en a une toute petite sur le genou droit, tout ça parce que Matthéo ne sait pas faire du vélo
JE SUIS PLUTÔT...
Plutôt fêtard ou pantouflard ? Fêtaaaaaaarde.
Plutôt assidu(e) ou sécheur(se) pro ?Assidue p'têtre bien.
Plutôt romantique ou réaliste ?Réaliste.
Plutôt sympathique ou déplaisant(e) ?Déplaisante.
Plutôt altruiste ou égoïste ?Altruiste, tout dépend pour qui et quand.
Plutôt extraverti ou introverti ?Introverti.
Plutôt pacifiste ou bagarreur ?Bagarreuse.
JE CROIS...
Aux fantômes ? non
À l'apocalypse ? oui
Aux coups de foudre ? non
À l'amitié fille/garçon ? oui
Aux sexfriends ? non
À une religion ? Catholique
À la magie de Noël ? non
Au destin ? oui
Aux fins heureuses ? non
J'AI...
Déjà fait un threesome non
Une voiture non
Bois de l'alcool oui
Fume oui
Prend de la drogue Oui, le cannabis, la coke, beuh, elle touche un peu à tout
Veux me mariernon
Veux des enfants Pourquoi pas.. Dans un futur lointain
Une maladie grave Nop' à part le fait qu'elle est victime de troubles du comportement.
Un lourd secret Oui, elle a tué son père après que celui-ci est battu sa mère à mort, elle a ensuite foutu l'feu à l'appartement pour brûler les corps et les preuves.
Mens souvent oui pas mal en effet Surtout en c'moment.
Beaucoup d'expérience au lit non
Beaucoup d'expérience en amour non
Eu beaucoup de déception en amour non
Eu beaucoup de déception en amitiénon
De la facilité à me faire des amis non
Des envies de meurtres oui, sur moi-même surtout !
Peur du noir non
Peur de la solitude oui
De bonnes notes oui
Ta vie commence dans un hôpital, tu sors des entrailles de ta mère avec des difficultés, elle fait une hémorragie où elle a failli y laisser sa vie pour donner la tienne. Tu fais partie de ce monde depuis seulement quelques secondes et tu fais déjà du mal autour de toi. Tu vois le jour dans la somptueuse ville de Chicago mais, tu n'y reste pas, non. Tu viens à peine d'arriver que tes parents sont dans une course contre la montre, rien n'a été facile, du début à la fin. Ton père en cavale, il doit fuir, il doit partir. Ma mère follement amoureuse de cet homme incompris le suit jusqu'au bout du monde. Le bout du monde est l'Italie, la ville natale de ta mère. Vous posez enfin bagage, chez ta grand-mère qui vous accueille les bras ouverts, heureuse de faire la rencontre de sa première petite fille. Les beaux jours commencent mais, comme on dit après le soleil vient la pluie. Tu grandis près de ta mère et ta grand-mère, elle te donne tout sans confession, tu leur donnerais tout à ton tour sans confession. Ton père est souvent absent, il préfère penser à élargir son business plutôt que de voir grandir sa seule fille. Il en avait rien à foutre lui, la famille, ça passe en second, l'argent était son véritable amour, son seul amour. Ta mère n'était là que pour lui porter descendance et liberté auprès des juges, rien de plus qu'un simple objet sans valeur. Tu grandis avec ce dégoût des hommes, le dégoût de ton paternel. Tu n'as jamais eu aucune compassion pour lui, pour cet inconnu, c'est ce qu'il était, un simple inconnu qui allé et venait comme bon lui semblait. Il n'arrêtait pas d'hurler, de faire trembler les murs, de faire trembler ta mère sous ses cris et ses coups. Tu subis la violence de ce qu'ils appellent ton "père", ils te disent simplement que tu dois lui pardonner parce que cet homme-là était ton père et que tu lui devais la vie. Toi, tu te caches, tu te planques comme une lâche dans le placard, tu t'enfermes, t'as peur d'ouvrir la porte. T'as peur de voir ton père dans cet état. Tu pleures, tu pleures secrètement parce qu'à ton âge c'était ton seul moyen de pouvoir exprimer ta colère. T'as honte, honte d'avoir laissé ta mère, ton seul pilier et repère dans cet océan dévastateur. de l'avoir laissé dans les mains d'un homme indigne. Tu t'en veux à mort.
Tu es pas une gosse comme les autres toi, t'as dû grandir trop vite, t'as vite été confronté aux vrais lois de la vie ou de la jungle. Petite fille perdue dans l'ouragan de la vie, prisonnière de sa rage sans fin. Tu préfères traîner dehors, tu préfères te défoncer la gueule plutôt que de privilégier tes études. T'en as rien à battre des études toi, t'as soif de vengeance, t'as envie de lui faire payer ce qu'il a fait. Tes poings sont serrés, ton coeur est fermé, noirci par la vision de ta mère ensanglantée sur le plancher. Ton père, lui, est dans la salle de bain, il se rince les mains pendant que l'âme de ta mère s'échappe petit à petit de son corps suivit de son dernier souffle. Tu peux voir dans son regard la peur, l'angoisse, un regard où sème l'inquiétude. Elle succombe aux coups donnés par cet homme qu'elle aimait tant, l'homme qu'elle aurait suivi jusqu'au bout du monde. Tu te laisses tomber à terre, tu t’effondres devant cette horrible vue. T'es présente lors du meurtre de ta mère, t'es présente quand il sort de la salle de bain avec son air dur et faussement compatissant. Tu lis en lui tellement facilement, il n'en avait rien à battre, même pas un soupçon de peine. Le corps de ta mère entourée d'une flaque de sang, son visage crispé, balafré. La mort de ta grand-mère avait donné le coup d'envoi pour ton père, il avait enfin terminé de faire semblant tous les jours d'être un mari modèle.La tristesse, l'incompréhension, la haine, tout un tas de sentiments s'emmêlent et te pousses à la faute. Tu ne réfléchis plus censément, t'es totalement paumé, dans un élan tu attrapes la crinière de ton père au téléphone. Tout est allé trop vite, tu cognes sa tête à plusieurs reprises contre la table basse. Tu relâches son corps inerte à terre, tu ne sais plus quoi faire, t'as peur, t'es seule. Tu ressens malgré tout une once de satisfaction en voyant ton père mort, mort entre tes mains.
Un sac à dos en main regroupant les quelques affaires que tu possèdes, te voilà arrivée à destination. Une nouvelle identité, ton véritable nom de famille s'en est allé. Tu fuis le meurtre de ton père, tu fuis l'Italie, la ville du mal. T'arrive à Cambridge, tu décides de reprendre ta vie en main. Tu as survécu grâce à de l'argent facile, t'as arrêté ce genre de connerie maintenant, t'as trouvé un boulot dans un petit bar, tu vis de ça pour pouvoir subvenir à tes besoins. L'alcool et la drogue font partie de ton quotidien, t'as besoin de ça pour ne pas sombrer. T'as besoin de cette aide même si tu sais que c'est loin d'être la bonne décision, bien au contraire. Mais c'est soit ça, soit tu fonces tout droit vers le suicide. Tu préfères vivre en pensant que t'as toujours été toute seule, que tu ne connais ni ta mère ni ton père. T'as brûlé tout ce qui te rattaché à eux. Plus aucune photo, ta famille d'avant jeté aux oubliettes. Tu viens d'intégrer Harvard, depuis maintenant trois mois. Harvard, ton nouveau départ, l'occasion pour toi de tout recommencer à zéro. T'as du mal à aller vers les autres, t'as du mal à te laisser approcher. T'as peur qu'on découvre le monstre que tu es réellement, qu'on découvre ton passé morbide jusqu'aux os. Tu t'accroches à tes études, tu veux pas vivre d'une vie misérable comme tu as toujours vécu. Dans la merde et la misère, tu veux une vie de luxe toi, tu veux devenir une femme forte et indépendante. Tu veux pouvoir cracher à la figure de tous ceux qui t'ont autrefois traité de moins que rien ou regarder comme telle. T'es enthousiaste et réticente en même temps à l'idée d'entamer cette nouvelle vie ici, tout est nouveau pour toi, l'Amérique c'était tellement loin pour toi.. Mais t'as toujours eu un penchant pour cette ville où tout est possible, où on y voit de tout. Tu sais pas dans quoi tu t'es embarqué mais, maintenant tu y es, et tu comptes bien conquérir les hauts murs d'Harvard.