Ofélia Ω I need to evacuate this anger inside

Et dire que deux mois plus tôt, il était proche de la mort… Le jeune prince se demandait encore s’il pouvait être considéré comme un miraculé de la vie parce que l’attentat qu’il avait subi, aurait pu le mettre vraiment six pieds sous terre mais au lieu de cela, il se retrouvait à faire des activités plus ou moins dangereuses ! Il allait finir par se tuer à la tâche à force. Mais il faisait ça pour éviter de penser aux choses qui fâchent. Aujourd’hui il s’était promis d’aller faire du tir mais il avait complètement oublié qu’il devait voir Ofélia… Il déglutit à cette idée surtout que la jeune femme avait été énormément présente pour lui pendant sa convalescence et il ne pouvait pas se résoudre à l’abandonner. C’était l’une de ses plus proches amies d’enfance, elle était même aussi précieuse qu’une meilleure amie et jamais il ne pourrait se permettre de vivre sans elle. Elle était essentielle à sa vie alors il lui envoya un message pour lui dire qu’il comptait se rendre à un stand de tir parce qu’il avait besoin de se défouler en défouraillant un peu…

Soleil et cooconing, un beau spring break qui serait encore une fois, comme chaque année, inoubliable. On passait du bon temps entre camarades et amis dans un endroit parfois totalement inconnu donc on avait aussi une nouvelle expérience : sur ce coup là, c'était mon cas ! Je découvrais de nouveaux horizons et comme d'habitude, ça ne déplaisait pas ! J'étais conviée par mon meilleur ami, Andrew, envers qui je ressentais des choses étranges ces derniers temps et depuis sa convalescence, son accident, etc... Il voulait aller tirer ? cela signifiait qu'il n'allait pas forcément super bien. Quand on vient dans ce genre d'endroit, on veut de nouvelles expériences mais pas tirer sur des cibles, quoi... Je restais outrée à son message mais je ne tardais pas à me préparer et à descendre le rejoindre. Quand je me trouvais proche de lui, le voyant de dos, mon souffle se coupa d'abord puis je me forçais à inspirer. Je souriais et je me décidais à marcher dans sa direction, passant ma main sur son épaule pour ensuite me mettre dans son champs de vision. Distante, je le saluais : je suis prête ! Pas de bise, juste un sourire simple et sobre, que dis-je. Presque juge, je reprenais : c'est une drole d'activité pour profiter ... le tir ! Je roulais des yeux.