Live fast, die young † leevy&dimitri joli

Comment ne pas se prélasser devant un tel soleil ? Honnêtement ? Et un peu de tranquillité pour une fois, dans ce monde de brute et de fou. Ah, j'avais réellement besoin d'un petit temps de prédilection. Alors l'idée d'aller me poser sur un transat à la piscine, ça m'a prit comme ça, d'un coup. 14h tapante, après un bon repas. Serviette sur l'épaule, torse nu, et mes yeux batifolent vers toutes ces nanas et leurs formes bien volumineuses, là, juste devant moi. Je ne peux pas m'empêcher de sourire. Même si je viens de retrouver Kyla, ça ne m'empêche pas pour autant de regarder autour de moi, je ne fais rien de mal après tout. Mais enfin bon, aujourd'hui je suis fatiguée, alors mon instinct de chasseur est OFF. Je m'arrête un moment au bar pour commander un petit cocktail et en attendant que ma commande passe, je continue à regarder autour de moi, jusqu'à ce que mes yeux se posent sur.. non est-ce réel ? " Euh garçon dépêchez-vous s'il vous plait. J'ai trouvé ma proie et je veux pas qu'elle m'échappe." Un large sourire narquois se dessine au bord de mes lèvres. Ma commande arrivée, je me dirige vers la jolie tignasse blonde que je reconnaîtrais partout. Je passe derrière elle et lui balance ma serviette, tandis que je pose mes fesses sur le transat à côté d'elle. " Ca faisait un bail Leevy !" lui dis-je, tout content.  

En me levant ce matin j'étais vraiment d'humeur flemmarde, la preuve j'avais réussis à sortir de mon lit seulement dans les alentours de quatorze-heures, ça craint. Je savais que c'était bête de ne pas profiter du pays en allant visiter mais là je n'avais qu'une envie c'était de faire bronzette à la piscine. Même pas le courage de rejoindre la plage vous voyez. J'enfilais un maillot et me voilà déjà sur mon transat, mes lunettes de soleil sur les yeux et un cocktail à la main. J'avais l'air d'une vraie starlette  aha. Je sursautais ensuite légèrement en voyant une serviette m'atterrir dessus pour ensuite voir Dimitri s'installer près de moi. Wait, Dimitri ? Qu'est c'qu'il faisait là ? « Un bail c'est pas assez long je trouve. » Dis-je d'une petite moue en lui faisant un léger faux sourire quand il disait que ça faisait longtemps pour ensuite lui rejeter sa serviette dessus. Comment être gentille alors que cet homme me tapais sur le système ? Certes il avait un charme auquel j'pouvais pas résister mais bon y'a encore le temps pour que j'm'occupe de ça. « Qu'est c'que tu fais là ? T'es venue pour alléger la population du Chilli ? » Dis-je amusée, parce que oui si il n'était pas là pour une mission en rapport avec la mafia je ne voyais vraiment pas ce qu'il faisait ici. Quoi que, j'avais vu il y a quelques mois que j'allais devoir travailler avec lui mais comme il n'était pas du tout dans les parages disons que j'y avais clairement pas fais attention.

Lorsque je me retrouve en compagnie de mafieux comme moi, surtout du niveau de Leevy, égal au mien, dans ce genre d'endroit, j'me dis que je suis content. Leevy est une des seules que j'arrive à blairer dans mon milieu, enfin, tolérer plutôt. Mais la rivalité est rude, elle est toujours existante, alors il y a bien des fois où on est pas forcément d'accord. On s'est déjà tirés dans les pattes, on s'est même battus, et dieu elle a une véritable paire de couilles cette femme. Elle me fait sourire. Je ne peux donc pas m'empêcher de lui balancer ma serviette pour lui faire signe que ouhouh c'est moi je suis là. Elle aurait tué le con qui aurait fait ça en temps normal, mais c'était que moi cette fois. " C'était quand la dernière fois déjà ?" Elle me rebalance la serviette que j'attrape au vol et repasse derrière mon cou. Je m'allonge sur le transat et lui réponds yeux fermés. " Oui, je me disais qu'un peu de vacances me ferait du bien. Je viens purifier mon esprit de toutes les cochonneries que j'ai pu faire depuis pas mal de temps." dis-je en souriant. Puis plus sérieusement. " Sans déconner, j'suis à Harvard je viens d'arriver. Je réalise quelques rêves de gamin avant d'entrer dans l'histoire." Elle comprendra par elle-même ce que je veux dire. Et puis ma venue à Harvard n'empêchait pas que j'étais toujours actif. " Ca veut pas forcément dire que j'me tourne les pouces, soyons d'accord. Mais hé toi ! tu te la coules douce à ce que je vois. Petit cocktail, lunettes et tout, t'as pas envie que je te passe de l'huile sur le corps aussi ?" dis-je en riant.

Je pensais certainement tomber sur n'importe qui aujourd'hui mais clairement pas Dimitri. Ah lui et moi c'était toute une histoire, je savais déjà que ce n'était clairement pas simple de s'occuper d'un meurtre mais quand la mafieux devait s'en occuper aussi vous n'imaginez pas la galère. Depuis, une sorte de petite guerre pleine de rivalité mais pourtant pleine de séduction c'était installé entre nous. En même temps faudrait être folle pour ne pas être attiré par lui, il était vraiment séduisant. Puis faut aussi dire que j'avais un soucis avec les mauvais garçon, je pouvais pas m'empêcher d'être attirée alors que je ferais mieux de faire le contraire. Je levais mes yeux au ciel en lui renvoyant sa serviette n'ayant aucune envie de me faire emmerder aujourd'hui. « Deux ans je crois. » Dis-je en haussant mes épaules quand il me demanda depuis quand datait notre dernière rencontre, en le voyant j'avais pas l'impression que cela faisait si longtemps mais pourtant c'était le cas. « T'as pas encore compris que t'as aucune chance de purifier ton esprit ? C'est direction l'enfer pour toi mon coco. » Dis-je d'un sourire amusée en buvant une gorgée de mon verre, je disais ça mais j'savais clairement que j'aurais le droit au même sort que lui. J'eu un rire assez amer quand il m'annonça qu'il débarquait à Harvard, c'est une blague ? Donc je le vois maintenant et quand je rentre je le vois aussi ? « C'est pas en te faisant passer pour le petit étudiant parfait à Harvard que tu vas entrer dans l'histoire. Faut donc tout t'apprendre ? » Lui dis-je d'une petite moue en tournant mon regard vers le siens en baissant un instant mes lunettes pour le regarder. « J'me la coule pas, j'suis simplement en vacances comme une personne totalement normal, j'ai pas le droit ? » Dis-je en haussant mes épaules alors que j'avais encore plus envie de rire quand il parla de me mettre de l'huile, ça allait me perturber qu'il vienne me toucher alors non, clairement pas. « Y'a pas assez de filles ici pour venir me le proposer ? Aller, regarde y'en a un paquet qui te regardes. » Comme j'aimais jouer la fille pas intéressée et totalement indifférente alors que c'était pas vraiment le cas. Bon okay j'étais quand même un peu contente de le voir j'avoue.

Leevy c'était quelque chose. Et si on me rajoutait à l'histoire, c'était encore plus énorme. Elle était clairement une sacré femme. Et bien que la rivalité trônait énormément chez nous, dans le fond je l'appréciais bien. C'était bon enfant et lorsque j'étais en sa compagnie, ça me rappelait que je n'étais pas le seul monstre sur terre, pas le seul à avoir les mains pleines de sang. Et puis tout le monde le sait, j'adore les femmes de caractère, même si je favorise celles qui sont simples et innocentes, Leevy m'a toujours donné beaucoup de fil à retordre. Elle est incroyablement séduisante, mais sa grande gueule en repousserait plus d'un. Je lui plais, elle me plait, soit, c'est prouvé scientifiquement. " On se retrouvera tous les deux en enfer, droit dans les chutes de Satan, dans le feu, les flammes, ouh ça risque d'être chaud, très très hot. Tu vois ce que je veux dire." Je continue à sourire en disant cela. Elle et moi en enfer, c'est plutôt excitant de s'y imaginer. Je sors une clope de ma poche et l'allume. J'savais même pas si on avait le droit de fumer ici, mais depuis quand je suis les règles ? " T'as rien compris, t'es vraiment blonde toi. Bientôt je vais être à la tête de Sokolnitcheskaïa, je reprends les rennes, je redore notre si grande organisation criminelle russe. Donc je profite de ma liberté pour être un genre de 'monsieur tout le monde'." Je tire sur ma cigarette et continue. " Et puis un mafieux à Harvard ça fait toujours ça dans l'histoire, au moins ça veut dire que j'suis pas con." Lorsque je lui propose ensuite de lui étaler de l'huile sur le corps, la demoiselle a vraiment pas l'air d'accord ce qui me fait rire. " Leevy, Leevy, Leevy... qu'est ce que je vais faire de toi bordel ? " Je me rapproche soudainement d'elle, la regardant droit dans les yeux, petit sourire en coin. " T'as toujours été très doué pour me repousser. Tu retournes souvent la situation, trop à mon goût. J'ai pas envie de toutes ces filles qui me regardent, c'est à toi que je veux le faire, c'est tout." Je lui fais limite des yeux en coeur, il faut qu'elle cède, histoire que je lui procure un peu la chair de poule. Ah elle m'avait manqué celle-là ! " T'as entendu parler de ce truc la ? Qu'on va travailler ensemble."

Dimitri était clairement le roi des emmerdeurs et maintenant qu'il était là j'étais bien consciente que j'en avais pas finis avec lui. D'un certain côté cela ne me plaisais pas parce que ça me donnais beaucoup de rivalité au niveau du travail, il était peut-être mafieux comme moi mais nous n'étions pas de la même mafia, alors suffis qu'on tombe sur la même mission pour que ça parte en guerre tout comme la dernière fois. Mais j'avoue qu'une autre partie de moi appréciais sa présence, il était exactement le genre d'homme qui me plaisais et en plus il pouvait totalement me comprendre, comment voulez-vous que je sois indifférente ? « Ouais j'vois totalement ce que tu veux dire, ça va surtout être très chaud pour tes fesses vu que là-bas je pourrais te pourrir la vie sans limite. » Lui dis-je d'un faux sourire quand il s'inventa un futur avec moi en enfer, évidemment comme d'habitude je le contre-disais mais j'avoue que ça me faisais bien rigoler. Il m'expliqua ensuite les raisons de sa venue à Harvard tout en me parlant de la mafia, parfait je sais en quoi me tenir. « C'est moi qui m'occupe de la plus grande structure de la mafia à Boston alors j'te souhaite bon courage mon coco. » Dis-je d'un sourire amusée, depuis que j'avais tué mon père - oui je suis abominable - j'avais repris la direction de la mafia anglaise alors disons que je faisais mon boulot à fond. « Mais t'as raison, fais ce que tu veux. Tout ce que ça va faire c'est te prendre du temps et ton secret sera encore moins bien gardé, crois-moi je sais de quoi je parle. » Dis-je d'une petite moue en haussant mes épaules, j'avais quittée Harvard y'a quelques mois maintenant et j'avoue que j'étais beaucoup mieux. Je refusais ensuite quand il proposa de me mettre de la crème, évidemment ça serait un plaisir pour mon corps mais pas pour ma fierté envers lui aha. « Très bien fais-le, mais juste arrêt de parler, tu m'agaces. » Dis-je en levant mes yeux au ciel, il se plaignait que je le repoussais constamment et c'était pas faux. Mais disons que je finissais toujours par craquer sans vraiment le montrer. Je me mettais alors sur le ventre sur mon transat tout en défaisant mon maillot pour qu'il puisse bien le faire, j'espère que ça sera bien fait au moins. « Oui mais j'y croyais pas trop, malheureusement je vois que c'est vrai. Mais pour le moment laisse-moi profiter de mes vacances et me parle pas de travail. » Parce que oui parler travail ensemble n'était pas une bonne idée, alors qu'on passe la crème à la princesse et on se tait !