Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityLe serial baiseur et la sainte nitouche (Maxwell)
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Le serial baiseur et la sainte nitouche (Maxwell)

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J’avais donné rendez vous à Maxwell pour aller boire un verre ce soir et j’arrivais devant l’établissement chilien à l’heure convenue. « Maaaaaaaaaaax !!! » Je ne marchai pas je courrai littéralement en voyant la silhouette de mon ami se dessiner devant moi, et finalement je lui sautai au coup, le serrant de toutes ma force de mouche dans mes bras. « Oh la la, tu m’as trop manqué !!! » m’exclamai-je en resserrant encore plus mon emprise avant de finalement le relâcher après quelques minutes d’étreinte étouffante. « Comment ça va ? » J’étais partie depuis juin dernier au Pérou, et même si on avait échangé quelques news par téléphone, cela ne remplaçait pas le contact en chair et en os. Maxwell c’était un peu mon bodyguard, vous savez ce genre de gars adorable qu’insiste toujours pour vous raccompagner après les soirées parce qu’il s’inquiète, celui qui nous envoie des textos le matin pour savoir si vous avez bien dormi, ou celui encore qui vous prête son épaule pour pleurer après un chagrin d’amour. Max, c’était un peu tout ça pour moi, comme un grand frère de substitution en somme, et puis moi, je lui rendais la pareille à ma manière, en essayant de l’aider à trouver le droit chemin. Enfin le droit chemin à mes yeux. L’étudiant était plutôt du genre à papillonner et moi, avec idée de club d’abstinence je le saoulais H24 et maintenant que j’étais de retour je comptais bien reprendre ma propagande pour la chasteté auprès de mon ami. Mais pour l’heure, je l’entrainais par la main à l’intérieur du bar. « Faut que tu me racontes touuuuuut ce que j’ai manqué… » Allez confesse tes pêchés à sainte Judith. J’allais peut être devoir me boucher les oreilles si je voulais pas finir choquée…
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Judith m'avait donné rendez-vous pour aller boire un petit verre ce soir rien que nous deux. Je me trouvais devant l'établissement Chilien, j'attendais impatiemment son arrivée jusqu'à qu'une voix féminine m'interpelle derrière moi. Ma Judithhhhhhhhhh !!! M'exclamais-je en la réceptionnant contre moi pour lui faire mon plus gros câlin en la serrant de toutes mes forces sans trop la faire mal bien sûr. Toi aussi tu m'as trop manqué, tu ne peux pas savoir comment ça me fait trop plaisir de te revoir dans mes bras. Répondais-je en la resserrant encore plus dans mes bras avant de la relâcher après quelques minutes de silence et d'amour. J'étais tout content de revoir sa petite bouille. Tranquille et toi ? Alors, le Pérou c'est si cool que ça ? Dis-je d'un sourire heureux avec les étoiles pleins les yeux en lui faisant un petit bisous naturellement sur la joue. Revoir son visage me faisait amplement du bien, depuis qu'elle est partie au Pérou je me sentais un peu seul, je la considérais comme ma petite soeur, la fille que je dois protéger jusqu'au bout et être toujours là pour elle quoi qu'il arrive. On a vécu beaucoup trop de choses ensemble, de la joie, de la tristesse, bref une belle et vraie amitié solide. Elle m'entraîna avec elle par la main à l'intérieur du bar, dis-donc il y avait de l'ambiance par ici. Oh tu sais, tu n'as rien manqué de spécial Thompson... Bah quoi, c'est vrai il ne s'est rien passé de spécial dans ma vie, à part que je suis de nouveaux tombé amoureux ?
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Je serrais Max contre moi avec énergie, un large sourire aux lèvres, heureuse de l’entendre me confier que je lui avais également manqué. Je finis par le relâcher et il me répondit simplement que tout allait tranquillement pour lui. « Et bien de mon côté c’est plutôt agité, je vais revenir faire mon second semestre à Harvard alors prépare toi à m’avoir sur ton dos H24 mon petit. » rigolai-je. J’étais un brin sérieuse quand même : j’avais complètement envie de profiter de mon grand frère de substitution autant que possible et ça commençait aujourd’hui dans ce bar chilien où je l’entrainais en lui confiant mes aventures : « Bah oui, le Pérou c’est magique. Les gens sont adorables, j’ai vu des paysages à couper le souffle, la culture inca est passionnante… C’était une expérience fabuleuse… » Oui oui, j’étais raide dingue amoureuse de ce pays, même si le Chili et ce spring break, c’était également tout un programme. Pour l’heure, c’était sur autre chose que mon attentions se fixa : Maxou et ses conquêtes. Je n’avais pas manqué grand chose de spécial ? « Ouais mon œil ! T’as vu ta tête ? Allez dis-moi, je veux savoir, je ne suis plus une gamine tu sais je peux tout entendre… » Ou pas, j’avais un peu peur. Je voulais remonter mon club de chasteté et tout, mon petit doigt me disait que Maxwell n’allait pas être la recrue idéale, que vu sa tête il n’avait pas eu un comportement des plus chastes ces derniers temps. « Elle s’appelle comment ? » Ou elles s’appellent comment peut être ?
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Avoir ma petite soeur dans mes bras en sentant sa présence me faisait amplement du bien, ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu face à face depuis son départ au Pérou. Heureusement qu'il y avait la technologie, on pouvait discuter sur les réseaux sociaux et se donner des nouvelles en papotant des heures et des heures par téléphone. Je finis par la relâcher et elle me répondit qu'elle allait revenir faire son second semestre à Harvard. C'est une très bonne nouvelle, tu peux pas savoir comment je suis heureux d'entendre ça venant de ta bouche. Je vais enfin pouvoir te tripoter les joues en toute tranquillité. taquinais-je. Bah ouais, ça m'arrivait régulièrement de la taquiner sur pleins de choses, ou de la faire chier comme à mon habitude pour mon humble plaisir. Avec son club d'abstinence... Mon dieu, j'espère qu'elle ne va pas m'en reparler parce que j'avoue que ce n'est pas trop mon délire ce genre de truc. Elle le savait de toute façon, mais elle faisait ça pour mon bien à mon avis. Tant mieux si t'as été satisfaite de ton voyage là-bas, faudra qu'on y aille un jour tous les deux. J'étais très sérieux dans mes paroles, personnellement ça ne me dérangeait pas de voyager avec ma petite Juju rien que nous deux, ensemble. Je suis peut-être amoureux d'une autre fille que je connais depuis un bon bail maintenant, c'est ma meilleure amie de toujours. Même si je t'avoue que je n'arrive pas à enlever Alaska Granger de ma tête, malgré qu'elle a détruit mon coeur. Répondais-je sincèrement d'une moue triste en déposant mon regard sur elle. La vie de Maxwell Steadworth n'est pas un conte de fée, en voilà la preuve les gens. Mais bon, je restais positif en gardant le sourire pour montrer à Judith que j'étais content de la voir devant moi. Cornélia Van Rosen, je ne sais pas si tu la connais. Chouette fille. Riais-je d'un petit air timide en prononçant son nom entier à ma petite soeur. Vous n'avez jamais vu Maxwell timide ? Alors je vous annonces que vous avez malheureusement rater votre vie. Cordialement.
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Maxou était ravi d’apprendre mon come back et il me promettait déjà de m’embêter et de tripoter mes joues tranquillement ce qui me fit aussitôt rire : « Tant que tu ne tripotes que mes jours, je suis complètement open. » me marrai-je alors. Il me connaissait bien, il savait que les tripotages avec moi se limiterait toujours qu’à ça. Mon côté sainte nitouche mis à part, c’était aussi et surtout parce que Maxwell était comme un frère pour moi que notre relation resterait toujours à ce stade… Enfin toujours, on ne sait jamais mais pour l’heure c’était ainsi que je voyais mon ami. Et puis, de son côté, il était plutôt réputé pour avoir de nombreuses conquêtes à son actif. C’était aussi pour ça que je l’embêtais sans cesse avec le club s’abstinence que je voulais monter, pour avoir une chance de l’assagir un peu mon beau black. « Quand tu veux pour le Pérou, ou un autre pays d’ailleurs. » Je le suivrais n’importe où mon Maxou, d’autant plus qu’on avait passé de long mois séparés et que ça nous ferait du bien de nous retrouver rien que nous deux. « On va déjà profité à fond du chili pas vrai ? Ca te plait pour le moment ? T’as vu des lamas ? » Moi je comptais vraiment profiter à fond des vacances ici avant de retrouver le sol américain. « Y’a pas de voyage de prévu chez les rouges au fait cette année ? » Je savais que souvent les confréries organisaient des virées. L’an dernier on était parti au Népal avec les quincys nous, c’était aussi l’occasion de voir un peu autre chose et de changer d’air, en plus du SB et du SC. Et après avoir parlé voyage, c’est sur les amours complexes du jeune homme qu’on se concentra. Il avait toujours Alaska en tête, info qui me fit grimacer un peu. « J’sais ce que c’est d’avoir du mal à effacer un ex de son esprit. » Je pensais à Raphael encore de temps en temps, la preuve qu’un premier amour ne pouvait pas s’oublier en un claquement de doigts. Mais j’étais contente d’apprendre qu’il avait une nouvelle jeune femme en vue. « Van Rosen tu dis ? Attends attends, mais j’suis en contact avec une Van Rosen pour monter le club d’abstinence, mais elle s’appelle Ombeline. Elle est peut être de famille avec ta Cornélia ? » Je trouvais ça trop touchant son petit ton intimidé, ça prouvait qu’il était attaché. « Et ça en est où vous deux alors ? » Est-ce qu’ils étaient sortis quelque part tous les deux ? Est-ce qu’ils s’étaient embrassés ? Je voulais tout savoir moi !
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