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words are very unnecessary, they can only do harm.
jarod & jamie |
La gêne et la culpabilité avait laissé place à un immense sourire, envahissant ton visage. Tu avais eu de la chance, que Jarod te pardonne ta furie de l'autre jour. D'autres auraient sans doute passé leur chemin, n'auraient pas cherché à parler d'avantage avec toi après ta petite crise. Il paraissait plutôt patient, comme bonhomme, et ça ne t'étonnait pas trop. Tu connaissais bien les goûts de ta sœur disparue. Plus tu discutais avec lui, plus tu comprenais pourquoi Joanne l'avait choisi. Et plus tu comprenais – à nouveau – que ça n'était pas une simple amourette de jeunesse, entre eux, mais que c'était du réel. Du sérieux. Cette simple idée te poussait à en découvrir un peu plus sur Jarod, te donnait envie de le connaître, réellement. Non pas juste parce qu'il a partagé la vie de ta jumelle, non. Mais parce qu'il a tout bonnement l'air intéressant, comme personne. Certes, vous partagez une personne en commun, mais tu n'as pas envie de t'arrêter à cela. Vous avez eu la preuve que parler de cette chose en commun, ça vous rendez nerveux tous les deux. « Pardon ? Comment tu peux dire que les vacances, c'n'est pas ton truc ?, tu haussas les sourcils, souriant à nouveau. Il faut savoir prendre du temps pour soi, dans la vie ! » Tu pouvais réellement te permettre de dire cela, toi qui ne connaissais aucun problème d'argent grâce à ton père. Tous les trois mois environ, tu te prenais quelques jours de vacances. Bon, il était rare que tu partes, souvent tu te prenais juste quelques jours de repos pour traîner chez toi et dormir toute la journée. Mais si tu ressentais le besoin de faire une pause, tu ne t'en privais pas. « Les vacances, c'est fait pour faire des trucs qu'on ne peut pas faire normalement. Genre là, tout de suite, t'as envie de faire quoi ? Et je t'interdis de me répondre que t'as envie de finir ton sport !, tu le pointas du doigt, un air faussement autoritaire au visage. T'es pas venu au Chili pour courir mais pour profiter, mon cher Jarod. » Tu te sentais réellement plus à l'aise maintenant. Certes, tu n'arrivais pas à t'enlever de la tête votre stupide dispute, mais tu essayais de faire avec. Rien n'effacerait les mots qui avaient été balancé ce jour-là, c'est sur. Mais vous pouviez bien tourner la page, non ?
camo©015
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