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La nostalgie, voilà ce qui m’amenait ici dans cet aréna. L’odeur de la glace réfrigérée, la froideur quasi-continuelle, le bruit des patins déchirant la surface gelé, tout cela me rappelait des souvenirs, des souvenirs provenant de ma plus tendre enfance, jusqu’à il n’y a pas si longtemps. J’avais arrêté de jouer pour de plus ou moins bonne raison, mon père, la pression, mais au final, il y avait toujours la passion de la glace. Je regardais les joueurs de l’équipe d’Harvard s’entrainer, un brin de tristesse voilant mon visage, je donnerais quasiment n’importe quoi pour retourner sur une glace, et à ce niveau en plus, c’était le rêve ultime. En fait, ça et être capable d’oublier cette belle blonde… En même temps, je ne pouvais que m’en prendre à moi-même, c’est quand même moi qui a tiré un trait sur notre relation, j’avais tellement peur d’être blessé à nouveau que finalement c’est moi qui aie blessé celle que j’aimais, celle que j’aime toujours. Le sifflet de l’entraineur me tira de mon songe, les joueurs faisaient maintenant des sacrifices, même ces pénibles aller-retour me manquent, ce n’est pas peu dire… Je sortis les mains de mes poches, je pris mon visage entre mes paumes et remonta afin de ramener mes cheveux vers l’arrière, en espérant ce faisant chasser la nostalgie m’habitant.
Je dois me ressaisir, entre Blake et moi c’est fini à présent, j’ai tout fait foirer, mais je dois passer à autre chose. En plus, les jolies filles sur le campus ce n’est pas ce qui manque, l’avantage c’est qu’ici, elles sont loin d’être idiotes. Je devais voir le bon coté des choses, et pour l’instant faire le vide, profiter du moment, regarder l’une des équipes prestigieuses de hockey s’entrainer, laisser mes problèmes de coté pour le moment. En voyant le numéro vingt-trois compter un but, je repensai à mon premier, ce que j’avais pu en être fier. J’avais à peine joué dix minutes dans le match, j’avais reçu une passe timide et nerveuse de Max, nous n’avions que six ans à l’époque, j’avais foncé sur le gardien, jonglé un peu avec la rondelle avant de lui glissé entre les jambes. L’alarme retenti et le lumière rouge s’afficha, soudain tout mes coéquipiers s’étaient jeté sur moi, je me rappelle du sourire sur le visage de mon père, un sourire absent de ses lèvres depuis longtemps. Ça y est, j’étais à nouveau reparti sur mon passé, comment allais-je enfin pouvoir avancer, tourner la page, ne plus tenir compte de ce qui m’était arrivé avant ? Au moins je me consolais en pensant à ce soir, avec Aaron, nous allons surement caller quelques bières et faire quelques stupidités, rien de bien méchant, simplement pour se vider le crâne. J’étais assis sur mon siège en souriant bêtement en y pensant, c’était du moi tout craché.
Le sourire niait que j’affichais précédemment disparu dès que j’aperçu la jolie rousse qui me reluquait, son visage m’était familier, pas trop mal, mais je n’arrivais pas à la replacer, peut-être l’avais-je connu l’espace d’une nuit, dans ce cas normal que je ne sache pas son nom, sinon j’étais dans le néant total… Je lui fis un signe de main, l’invitant à s’approcher, peut-être qu’en lui parlant je pourrai la replacer. Elle m’était apparue comme un signe divin, une réponse à mes songes, à mes interrogations. Je voulais oublier mon passé, oublier Blake, elle était le moyen parfait. J’allais faire honneur à ma maison, paradant avec elle à mon bras les gosses de riches, pédant et fendant de la Elliot seront vert de jalousie, tout comme les Mathers, quoi qu’eux seront peut-être occupé à essayer de trouver le chemin astral… Mon cellulaire vibra dans ma poche, je le sortis pour y voir la tache d’hier soir, elle m’envoyait un texto pour savoir si j’avais quelque chose de prévu ce soir, évidemment, ne pas la voir, mais je me contentai d’ignorer son message et de ranger mon téléphone, la belle rousse arrivait.
Qu’est-ce qu’une si jolie fille fait dans un endroit si froid, si miteux ? M’enquérais-je. Je suis d’avis que votre place très chère devrait être devant un objectif, vous m’avez tout l’air d’une actrice ou d’une superstar.
En y repensant bien, ce n’était peut-être pas l’approche du siècle, un peu cliché je trouve, mais bon l’avenir nous dira ce qu’il en est réellement…
Je dois me ressaisir, entre Blake et moi c’est fini à présent, j’ai tout fait foirer, mais je dois passer à autre chose. En plus, les jolies filles sur le campus ce n’est pas ce qui manque, l’avantage c’est qu’ici, elles sont loin d’être idiotes. Je devais voir le bon coté des choses, et pour l’instant faire le vide, profiter du moment, regarder l’une des équipes prestigieuses de hockey s’entrainer, laisser mes problèmes de coté pour le moment. En voyant le numéro vingt-trois compter un but, je repensai à mon premier, ce que j’avais pu en être fier. J’avais à peine joué dix minutes dans le match, j’avais reçu une passe timide et nerveuse de Max, nous n’avions que six ans à l’époque, j’avais foncé sur le gardien, jonglé un peu avec la rondelle avant de lui glissé entre les jambes. L’alarme retenti et le lumière rouge s’afficha, soudain tout mes coéquipiers s’étaient jeté sur moi, je me rappelle du sourire sur le visage de mon père, un sourire absent de ses lèvres depuis longtemps. Ça y est, j’étais à nouveau reparti sur mon passé, comment allais-je enfin pouvoir avancer, tourner la page, ne plus tenir compte de ce qui m’était arrivé avant ? Au moins je me consolais en pensant à ce soir, avec Aaron, nous allons surement caller quelques bières et faire quelques stupidités, rien de bien méchant, simplement pour se vider le crâne. J’étais assis sur mon siège en souriant bêtement en y pensant, c’était du moi tout craché.
Le sourire niait que j’affichais précédemment disparu dès que j’aperçu la jolie rousse qui me reluquait, son visage m’était familier, pas trop mal, mais je n’arrivais pas à la replacer, peut-être l’avais-je connu l’espace d’une nuit, dans ce cas normal que je ne sache pas son nom, sinon j’étais dans le néant total… Je lui fis un signe de main, l’invitant à s’approcher, peut-être qu’en lui parlant je pourrai la replacer. Elle m’était apparue comme un signe divin, une réponse à mes songes, à mes interrogations. Je voulais oublier mon passé, oublier Blake, elle était le moyen parfait. J’allais faire honneur à ma maison, paradant avec elle à mon bras les gosses de riches, pédant et fendant de la Elliot seront vert de jalousie, tout comme les Mathers, quoi qu’eux seront peut-être occupé à essayer de trouver le chemin astral… Mon cellulaire vibra dans ma poche, je le sortis pour y voir la tache d’hier soir, elle m’envoyait un texto pour savoir si j’avais quelque chose de prévu ce soir, évidemment, ne pas la voir, mais je me contentai d’ignorer son message et de ranger mon téléphone, la belle rousse arrivait.
Qu’est-ce qu’une si jolie fille fait dans un endroit si froid, si miteux ? M’enquérais-je. Je suis d’avis que votre place très chère devrait être devant un objectif, vous m’avez tout l’air d’une actrice ou d’une superstar.
En y repensant bien, ce n’était peut-être pas l’approche du siècle, un peu cliché je trouve, mais bon l’avenir nous dira ce qu’il en est réellement…
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