Let's be more than this - SIXOGHAN

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— sixoghan

J'avais donné rendez-vous à Sixtine sur la plage après une soirée bien arrosée et amusante j'étais retourné à ma chambre d'hôtel complètement bourré, ne me souvenant pas de grand chose. Tout ce dont je me rappelais c'est que je dansais avec Sixtine sur la piste de danse. Ouais, comment c'était bizarre de partager des moments comme ça avec sa patiente. Mais bon, toute la terre entière savait, moi y compris, qu'elle n'était pas qu'une patiente mais bien plus que cela encore. je souris d'ailleurs à l'idée de me revoir encore bourré de la veille. Mais que s'était-il passé? J'avais le trou noir, ça me déroutait complètement. À vrai dire, je comptais un peu sur Six' pour me le dire, enfin si elle en était capable. Peut-être avait-elle été aussi défoncé que moi, je ne savais trop. J'étais dans l'eau quand elle arrivait, je venais tout juste de me tremper de la tête au pied, il faisait trop chaud et puis j'avais encore un peu la gueule de bois, je me disais que me rafraîchir me ferait du bien mais aussitôt arrivée, je m'extirpai de l'eau, en balançant ma tête de droit à gauche, secouant mes cheveux pour les sécher. À ses côtés je pris ma serviette et m'épongeai un peu. Je lui offris un regard doux et un sourire enjôleur. Je n'étais pas aveugle non plus. Elle était vraiment belle et incroyablement sexy dans son bikini « Wow, comme tu es jolie, t'as  pas la gueule de bois dis ? Parce que moi oui » Ouais, enfin si elle l'aurait pas remarqué j'avais bu tel un puit sans fond la veille. Je me sentais un peu honteux mais bon, je profitais de mon spring break à fond.

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Je dois dire que pour un lendemain de soirée, je ne m'en sors pas trop mal et même très bien à vrai dire et pourtant, j'étais dans un salle état mais je dois bien avouer que j'ai plutôt tendance à bien tenir l'alcool. Voilà pourquoi je me sens plutôt pas mal. Aujourd'hui, c'est journée libre et ce matin, j'ai pas mis longtemps à me demander ce que j'allais bien pouvoir faire. Eoghan m'avait envoyé un texto en me demandant de le rejoindre à la plage. Comme ci j'allais refuser. Après une réponse positive, je me prépare vite fait en oubliant pas mon paréo au dessus de mon bikini rouge. J'en profite pour passer par le bar de l'hôtel en me prenant deux smoothies pomme-rhum. Je me dirige, par la suite, sur la plage où Monsieur est occupé de ce baigner comme une loutre de mer. Si, si, la scène vaut le détour, j'vous jure. Je profite pour m’asseoir sur le plaide qu'il avait installé, lunettes de soleil sur le nez et je commence à déguster mon smoothie pendant qu'il se décide à sortir de l'eau. Et je dois dire qu'il attire mon regard, ma tête pivotant sur la gauche. Une manie chez moi quand je me concentre. Une fois près de moi, je lui tends son smoothie et rigole à sa phrase. Déjà, merci. T'es mal, non plus. Et non, je n'ai pas la gueule de bois. Je tiens l'alcool, MOI. Je baisse légèrement mes lunettes sur le bout du nez et je lui fais un clin d’œil puis, les remets. Il s'installe près de moi. J'enlève mon paréo pour me coucher à côté de lui. Faut que j'prenne un peu le soleil, là.

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Elle arriverait d'une minute à l'autre mais j'en pouvais plus. Fallait à tout prix que je me rafraîchisse sinon j'allais vomir ici, live sur la plage. La chaleur n'aidait pas mon estomac à se replacer alors je prenais les moyens du bord pour éviter d'être malade. Mais qu'est-ce qui m'avait pris aussi? De faire la fête comme ça lors de la soirée d'ouverture? Par chance, mon ivresse n'avait p sfait fuir Sixtine qui avait accepté que l'on passe la journée ensemble, sinon je serais bien mort de honte. Et puis je la vis arriver, et ma mâchoire se décrocha un peu. Non non pas qu'un peu : beaucoup. Elle arborait un magnifique bikini rouge vif qui lui donnait du teint et un superbe pareo. je ne manquai pas de lui faire part de mon appréciation, bien sûr, elle était contente. Je lui souris en soupirant les yeux en l'air « hey te moque pas, je tiens bien l'alcool aussi mais j'ai trop abusé là » disais-je en étirant mes lèvres en faisant une moue hilarante, d'un air gêné. Ouais. J'avais fait un fou de moi, mais Sixtine m'avait rassuré : je ne lui avais pas sauté dessus. Non pas que ça me dérange de coucher avec elle mais voyez, j'aimerais bien en être conscient au moins, pour apprécier la.. chose comme il se doit! Enfin, bref.  Je m'allonge à ses côtés. Elle réclamait du soleil. Très bien mais pour ma part j'avais déjà la peau hâle, et puis j'étais australien, je bronzais à rien.« Je t'ai pas touché dis ? » demandais-je après plusieurs minutes d'hésitation.

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J'ai vu ça, que tu tiens bien l'alcool. Je crois que tu as voulu prendre exemple sur Obélix et tomber dans le tonneau d'alcool. Dis-je en le taquinant. J'avoue qu'il était à mourir de rire, hier et mes meilleures amies ont dû m'aider pour le ramener à sa chambre. D'ailleurs, je crois que je vais lui mentionner ce petit détail pour qu'il soit encore un peu plus gêné. Moi, machiavélique ? Jamais. Sans compter qu'il a insisté pour dormir avec moi. Rien que le fait de me remémorer cette scène, un petit rire m'échappe que je finis par étouffer en toussotant. Je tourne la tête pour le regarder. Tu as juste essayé de me violer. Dis-je sérieusement. Sa tête a changée genre what ? Ce qui me fait exploser de rire, littéralement. Oh merde, Eo', ta tête ! Je suis écroulée de rire, j'ai l'impression que je vais me faire pipi dessus ><' Non, plus sérieusement, tu as été un vrai agneau et tu m'as laissé te raccompagner juste ta chambre telle une princesse. Souriais-je. Fini la torture. Le pauvre. Je crois que sa réaction va rester dans les annales. Je pouffe, encore, de rire... c'est incontrôlable. Pitié, faites qu'il ne se venge pas.

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Je me sens tellement pas bien, d'avoir consommé trop d'alcool mais bon. C'était amusant, il ne fallait pas regretter! La seule chose qui m'inquiétait vraiment c'était d'avoir fait des choses que je regretterais par la suite. Genre des actes impardonnables et d'ailleurs, Sixtine avait lu dans mes pensées, mentionnant le mot interdit, le mot " viol" s'échappa de ses lèvres. Nom de dieu! Non, j'avais pas fait ça, impossible, j'étais incapable d'une telle chose même complètement bourré « QUOI? » J'écarquillai les yeux, incrédules elle se ravisa tout aussitôt ne pouvant se retenir de rire, JE ne trouvais pas ça très drôle et je fronçai les sourcils « Non mais attend ma tête, j'ai eu peur tu sauras! » Puis je tirais la langue, je ne restais fâché jamais très longtemps, hélas.« Telle une princesse hein? » grognais-je en pinçant mes lèvres pour réprimer un rire moi aussi. Je n'en revenais pas. Elle venait vraiment de me dire ça? ma réaction ne se fit pas tarder et je la pris dans mes bras, troublant par de fait même sa quiétude et je courus sur la plage jusqu'à la mer où je la jetai dans l'eau. Je ris doucement lorsque je la vis ouvrir sa bouche lorsque le contact de son corps brûlant contrastait drôlement avec la fraîcheur de l'eau. Elle vint me rejoindre et me poussa et je tombai dans l'eau, je l'entraînai avec moi. J'éclatai de rire, elle me lançait des fusils dans les yeux mais je m'en fichais. Puis le temps s'arrêta, il fallait que j'arrête de réprimer mes envies. Je fixe ardemment ses lèvres. J'avais tellement envie de l'embrasser. Ah et puis merde, j'en ai rêvé pendant des siècles. Ma main vient chercher sa nuque et je l'attire contre mon visage en me mordant les lèvres. Puis mes mains glissèrent le long de ses côtes pour se poser sur ses hanches. Doucement, très doucement, je me risque à l'embrasser, déposant mes lèvres sur les siennes. C'était long, doux, exquis et quand je me détachai d'elle, je lui souris. « Désolé, j'en avais envie »

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Je peux pas m'empêcher de rire devant la moue qu'il me fait. Ouais, t'es tellement perfect' en princesse. Lui dis-je en lui tirant la langue. Hélas, on récolte toujours ce que l'on sème, pas vrai ? Princesse Lewington décide de se venger et m'attire dans ses bras pour me glisser comme un sac de pommes de terre sur son épaule et se dirige dangereusement vers l'océan, devant nous. Oh non. Il va pas oser ? Si ? Je commence à m'agiter pour qu'il me lâche mais rien n'y fait. Je vois l'eau en dessous de ses pieds... Eoghan... c'est une mauvaise idée... tu vas me causer un choc thermique ! Bah oui, je venais de me dorer la pilule et mon corps est donc bouillant contrairement à l'eau. Je n'ai pas eu le temps de me préparer que l'eau m'engouffre aussi vite. J’émerge, les yeux remplis de mitraillettes prêtes à tirer. Je le fusille du regard ce qui le fait rire, d'ailleurs U_u J'en profite qu'il soit déstabilisé pour le choper, à mon tour, et le jette dans l'eau en prenant soins de le couler à plusieurs reprises. On ne jette pas une Errington dans l'eau sans conséquences. Quand je suis fatiguée de le couler, Princesse en profite pour m'attirer vers lui. Un peu déstabilisée -même beaucoup, à vrai dire-, je me laisse aller et je m'accroche à son cou. Qu'est-ce qu'il prépare là ? Je comprends quand je le surprends fixer mes lèvres et un mini sourire s'y installe. Ce baiser est meilleur que celui que je lui avais donné à la DH, plus franc et plus long. Je passe mes doigts dans ses cheveux, prolongeant ce baiser et n'hésitant pas à passer ma langue pour jouer avec la sienne. Je profite de chaque secondes qu'il m'accorde, ne laissant rien passer. A bout de souffle, il se retire et nous laisse respirer. Ne t'excuse surtout pas pour ça, princesse. Lâchais-je avec un sourire taquin. Je l'enlace, le serrant fort dans mes bras comme-ci il allait partir, comme-ci je pouvais le perdre à tout moment. Et dans un chuchotement... Ca va se compliquer, hein ?

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Je ne riais pas. Je ne suis pas parfait en princesse, elle raconte n'importe quoi. Je lui fais de gros yeux ronds. Je suis tellement parfait en princesse. « Mmmmm » grognais-je à son égard ce qui eut le don de lui arracher un autre rire diabolique. Bon. Ça suffit. La suite était si évidente que je m'étonnais qu'elle ne m'aie pas vu venir. J'avais besoin de vengeance! « Si tu savais comment je m'en fous de ton choc termine viens là ! » Nous étions comme deux grands enfants incontrôlables qui se chahutaient impunément. Elle était furax, enfin, un peu furax mais c'était ce qui rendait la chose un peu plus.. grisante. Et puis je fixe ses lèvres ardemment. Elle connait la suite. Elle appréhendait ce qui se passerait. Et elle prolongeait ce baiser elle y mit même la langue, ce qui fit que ranimer la passion en moi. Peu de temps après je m'excusais mais la belle s'empressa de me dire qu'il ne fallait pas. J'éclatai de rire lorsqu'elle me surnommait encore Princesse. Je commençais déjà à m'habituer, je tirais la langue « On dirait que tu m'as trouvé un joli surnom » puis elle m’enlaçait. et je fondais, littéralement. Elle se love contre mon torse et moi je la serrais en retour, Elle me donnait l'impression que j'étais sa propre bouée de sauvetage et qu'elle devait s'accrocher à moi pour se maintenir en vie. « Ouais, ça va se compliquer, comme jamais, mais je n'ai pas peur, je n'ai plus peur » dis-je en murmurant ces mots dans ses oreilles. Je ne pensais plus à Tessa, plus à la leucémie qui l'affligeait. Juste nous, cet océan, sa proximité. voilà tout.Les vagues nous font tituber légèrement, elles me rappellent qu'on est dans un endroit idyllique avec la fille la plus idyllique qui soit. Je resserrai un peu plus mon étreinte, embrassant le dessus de sa tête.C'était si naturel.

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En ce moment même, je me sens bien, je me sens en sécurité. En ce moment même, c'est lui et moi contre le monde et rien ni personne ne pourrait changer ça. Il resserre ses bras et je me blottis contre lui. Moi non plus, je n'ai plus peur. je veux juste qu'il reste près de moi et qu'il ne parte jamais. je veux juste qu'on avance dans la même direction pour un bout de chemin. Et je me fous du reste. Vous savez, je ne croyais pas au coup de foudre avant de croiser son regard pour la première fois. Cette première fois où il est rentré avec son chef de service et que je l'ai envoyé chier. J'ai été désagréable avec lui et pourtant, il m'avait tapé dans l’œil. C'est la première fois que je me dis... "merde, je l'aime." En à peine cinq mois, je l'aime. Je me détache un peu et je lui dépose un léger baiser sur ses lèvres. Tu sais, j'ai pas envie que tu sois à moi, j'ai pas envie qu'on nous regarde en disant "C'est un couple", ni que tu m'embrasses. Je m'en fiche de ça. Non, c'est un truc bizarre, un sentiment bien plus horrible, quelque chose d'inexplicable qui va sûrement finir par me détruire. Tu sais, je pense tout le temps à toi. Tu sais, quand tu parles des autres, quand tu parles d'elle, je suis jalouse, simplement parce que je sais que je compterais jamais autant qu'elle. Tu sais, quand je suis pas là, je me demande souvent où tu es, si tu vas bien, si tu n'as pas de problème, si tu as toujours un croquis de sourire accroché aux lèvres, si tu es en sécurité, si tu ne joues pas avec le feu. Je veux pas de clairs de lune, de baisers fougueux, de lettres enflammées, de centaines de sms par jour. Je veux juste que tu m'aimes vraiment. Que quand on te parle de moi, tes yeux s'illuminent. Je veux que tu saches que je suis là, je veux que tu te ramènes à quatre heures du matin et que tu sonnes à ma porte, même si tu es trempé, même si il pleut, même si je dois me lever le matin, même si tu t'es mal comporté quelques heures plus tôt, et qui sait, même si tu as la peste, ou si tu as tué quelqu'un. Je voudrais juste que tu viennes vers moi, la première... Tu sais, ce sentiment... Ce truc qui bouillonne en moi et qui me dit que je serais très bien capable de me jeter sous une voiture à ta place ou bien pire encore.

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— sixoghan

Non mais attendez, Sixtine n'était pas que cette patiente dans mon coeur. Dès le départ, elle m'avait fasciné. Puis je m'étais dit non. Il ne faut pas s'enticher de quelqu'un qui risque de mourir. Je me disais, il faut pas que ça fasse comme à Tessa. Mais, vous le savez bien, quand l'amour s’empare d'un coeur il est plutôt rare que l'on choisisse la voix de la raison. Au début, je me disais qu'il ne fallait pas, qu'il ne fallait pas trop s'attacher. Mais Sixtine était quelqu'un d'attachant, d'irrésistible. J'aimais chaque petits détails de sa personnalité. J'aimais qu'elle soit franche et directe, qu'elle n'aie pas froid aux yeux. Qu'elle soit toujours partante pour un délire. J'aimais son côté funny, parfois même un peu déluré, je l'avais moi aussi. Mais ce que j'aimais par dessus tout, c'était de l'embrasser. Depuis la fête à DH, disons que l'envie de goûter à nouveau ses lèvres m'avait effleuré l'esprit à maintes reprises. Je pense que je l'avais embrassée lors de la soirée d'ouverture mais tout était si flou dans ma tête et puis, ça ne comptait pas vraiment. Ça ne comptait pas vraiment parce que je n'avais pas été pleinement conscient de cela. Et puis là, elle déposa un doux baiser sur mes lèvres et voilà, je me sentais transporter ailleurs.  Elle me parla longuement et puis, j'écoutai attentivement chacune de ses paroles. Son monologue me touchait vraiment. je comprenais ses sentiments à l'égard de Tessa mais on ne pouvait comparer des pommes et des poires. Elles étaient différentes. Notre relation était différente. J'ai rencontré Tessa au lycée et j'suis tombé amoureux d'elle bien avant qu'elle ne soit malade. Avec Sixtine, je suis tombé amoureux alors que je savais tout ça, alors que je ne voulais pas. Je ressentais le besoin de le lui dire. Je m'approchai d'elle, lui prit le menton et la forçai à me regarder dans les yeux « Si t'entends par elle Tessa... Six' vous n'êtes pas pareilles toi et elle. Vous ne serez jamais pareilles. Et oui elle a été mon premier amour. On en a pas cinq dans notre vie mais bien un seul. Cela ne veut pas dire que ce que l'on vit n'est pas grandiose, bien au contraire. Six' je suis fou de toi.. » je murmurai doucement les derniers mots de ma phrase, d'un air gêné. Mais je poursuivis, j'inspirai donc profondément « Et puis, je peux être tout ce que tu me demandes et plus encore. Je peux être celui qui accoure dès que t'as un soucis, je peux être celui qui te soigne, qui veille sur toi. Je peux être comme ce meilleur ami, qui n'en est pas, ce meilleur ami avec un petit plus. Je peux être près de toi, tout en te laissant souvent ton espace. On peut se laisser du temps, du temps pour savoir ce que l'on veut vraiment mais pour ma part, une chose est sûre, c'est toi que je veux. Personne d'autres que toi. » J'avais l'impression d'être seule avec elle sur cette plage, alors qu'elle commençait à être bondée d'étudiants comme nous. « Maintenant qu'on s'est tout dit, viens dans mes bras  » ordonnais-je doucement en ouvrant les bras pour qu'elle y saute , à califourchon. J'avais la force brute pour la soulever. De toute façon, elle était de poids plume.

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— sixoghan

Six, je suis fou de toi... Je relève la tête face à ces mots qu'il vient de prononcer tout bas mais assez haut pour que je l'entende. Il a cet air gêné que j'aime plus que tout. J'ai pas besoin de plus de temps pour savoir ce que je veux. C'est toi que je veux et personne d'autre. C'est toi et pas un autre. A l'heure actuelle, je sais exactement ce que je veux et je veux qu'on soit ensemble, parcourir un bout de chemin main dans la main. Avoir des projets avec lui, pouvoir regarder autrement et plus loin que je ne l'ai jamais fait auparavant. C'est fou comme j'ai pu m'attacher à lui en si peu de temps, comme on s'est aimé en si peut de temps. Certes, il y aura toujours nos peurs mais je sais qu'on arrivera à passer au dessus de tout ça, qu'on arrivera à garder la tête haute. Je sais pourquoi mes frères se méfient de Eoghan... ils se méfient parce que tout va si vite avec lui mais j'ai pas envie d'attendre, j'ai pas envie de regretter. J'ai envie de l'aimer comme je l'entends. Je me retrouve dans ses bras en califourchon et blottis ma tête dans son cou. Si le temps pouvait s'arrêter, mon dieu que c''est bon d'être là, qu'est ce qu'il me fait du bien. Je t'aime. Non, je n'ai plus peur de rien et les autres n'ont cas aller se faire foutre.

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