LEWIS HOLLOWAY ► jeremy allen white

« Lewis a toujours été un élève très compliqué. D’un côté il avait ce côté perturbateur, il manquait beaucoup l’école et il n’était pas très respectueux de ses camarades. De l’autre, il était un enfant adorable et très protecteur des plus faibles, sans oublier ses incroyables capacités à travailler.. »
Madame Williams, la professeur de primaire de Lewis.

Lorsque tu étais enfant, il t’était difficile de t’adapter aux autres. Tu étais quelqu’un d’insaisissable, tu continues de l’être au fil des années. Personne ne pouvait se douter de ta condition familiale si compliquée, personne ne pouvait se douter que derrières cette carapace tu cachais un profond manque d’attention. Le soucis dans une famille nombreuse à problème, c’est qu’il y a toujours des enfants mis de côté. Tu fais parti de ceux-là. Ton père avait quitté le foyer après la naissance de ton petit-frère, né trisomique. Cette nouvelle avait été dur à vivre, également à comprendre, pour toute la famille, à cette époque, tu n’avais que trois ans. Tu ne comprenais pas tout de suite que Nolan avait des problèmes, tu réclamais ton père, tu avais besoin de tes parents. Tu ne te souviens plus de lui maintenant. A cette époque, ta mère avait alors prêté plus attention à Nolan qu’à toi, c’était quelque chose de plus logique, tu étais un jeune garçon débrouillard… A côté de cela, tu avais ta petite-soeur, bien que ce soit ta jumelle, tu étais né le premier. Étant la seule fille, elle avait une attention toute particulière de votre mère que personne d’autre qu’elle ne connaissait. Pour finir, il y avait ton grand-frère, Raphaël. Au fil des années, il avait pris la figure paternel dont tu avais besoin. Il a aidé votre mère, il vous a promis un bel avenir. Ce n’est pas minimiser les choses de dire qu’il a sacrifié sa vie pour vous, Adélie, Nolan, votre mère et toi. Il avait rapidement arrêté les études pour trouver un job de mécanicien dans votre ville d’origine, Toronto.

« Je me souviens bien de lui, effectivement, Lewis c’était mon meilleur pote à la bel époque. On était des petits cons, on faisait n’importe quoi n’importe quand. De nous deux, il s’en est mieux tiré que moi apparemment. »
James, meilleur ami d’enfance de Lewis en attente de jugement pour vol.

Tu n’as jamais vraiment eu le goût de la vie, il y avait toujours quelque chose qui te manquait. Quand tu as commencé à grandir, tu as commencé à enchaîner les bêtises. Au début, ce n’était que des choses insignifiantes, avec le temps, ça a commencé à prendre le l’ampleur. Tu as commencé par quelques vols simple dans un magasin, puis les plus grands, les plus luxueux, ceux où tu étais la tache sale qu’on voulait évacuer le plus vite possible. Tu faisais ça pour sentir l’adrénaline, ça prenait tout ton corps, ça soulevait ton coeur. T’avais l’impression de crever et de naître en même temps. Ton souffle se coupait, tout était plus vif, plus intense. De simples vols, tu es passé à vendeur de drogue. En parallèle, une femme était venue t’aborder dans la rue. Elle t’avait proposé de sortir avec elle, en échange, elle te payerait. Le commencement était simple comme bonjour, tu commençais ta petite carrière de gigolo. C’était de l’argent facile, tu pouvais faire des cadeaux à ta famille, mentant sur la provenance de cet argent. Tu parlais de bourses au mérite dans les études, car oui, tu étais doué. C’est à cette époque qu’on a décelé cette intelligence supérieur dont te qualifiaient les médecins. Pourtant, t’étais toujours dans les rues à faire n’importe quoi. Cependant, t’avais beau vendre, participer à des soirées bien douteuse, ces endroits où tu pouvais attraper une MST en touchant une poignée de porte… tu n’avais finalement jamais touché à autre chose que des joints. Pour toi, c’était une fierté, et ça le sera toujours. Alors, t’enchaînais ces petits moments de vie, ça t’avais, dans le fond, toujours aidé à tenir. Tenir la vie, tenir les études, ne pas partir trop loin ou trop haut. C’était ta liberté, ton moment à toi. Certaines personnes ont besoin d’écrire et conserver leurs pensées dans un journal, toi, tu devais jouer avec ta vie. Tu vivais à deux cent à l’heure.

« La plus belle chose chez mon fils, c’est l’amour qu’il porte à sa petite-soeur, l’amour qu’il peut vous porter. Mon Lewis, il n’a pas toujours été facile mais on ne peut pas lui enlever que c’est un homme adorable. Il faut simplement réussir à l’apprivoiser. »
Mère de Lewis

Adélie, elle a toujours représenté tout pour Lewis. Leurs destins avaient été liés à la naissance, des jumeaux. C’était quelque chose d’inexplicable, de fort, de douloureux et d’extasiant à la fois. Ils ne se ressemblaient pas beaucoup, mais dans le fond, ils ne représenteront toujours qu’une seule et même personne. Deux corps, deux coeurs, deux personnalités, une seule et même âme. Depuis toujours et à jamais il protégera sa petite-soeur, il est protecteur, parfois un peu trop. Lewis, il pourrait mourir pour elle. A ses yeux, elle sera toujours la plus belle et jamais il ne pourrait imaginer vivre sur terre sans sa présence à ses côtés. Certains pourraient qualifier cette relation de malsaine, Lewis vous répondrait en vous disant d’aller vous faire foutre, que l’amour n’avait rien de malsain, que c’était quelque chose de pur et, de beau. C’était sa plus grande dose d’adrénaline, aux côtés d’Adélie, le lion devenait lionceau. Elle était la seule à le connaître, à réussir à le calmer, parfois à le dissuader de faire n’importe quoi. A côté de cela, Lewis, il faisait profiter de la vie à sa soeur, il l’encourageait à travailler. Lewis, c’était le côté fort, dur et réaliste. Adélie, c’était la spontanéité, la joie de vivre, la fraîcheur. Lorsque ce dernier venait apprendre l’histoire de sa famille, les attouchements de son frère trisomique sur sa soeur, il a dit que jamais il ne pourrait lui pardonner. Depuis, il a coupé tout contact affectif avec Nolan.

« Bordel Lewis, vous pourrez dire à ce petit con qu’il m’a fait vivre le meilleur pied de ma vie. Quand il sera de nouveau à Toronto, dites lui de passer me voir et que dans le fond, il me manque à moi. »
Une ex conquête de Lewis

Le blondinet et les femmes, c’était bien quelque chose. Il avait ce côté un peu fougueux, drôle -oui, Lewis a beaucoup d’humour- et éphémère. Lewis c’était le mec qu’on allait voir pour un moment de vie, une dose de bien-être, flirter le danger avant de repartir à la routine. Il a vu quelques femmes passer dans son lit, au coin d’une rue. Dans le fond, il n’a jamais eu de relation sérieuse, pour la simple et bonne raison qu’il n’a jamais trouvé de personne comme lui. Et c’était difficile dans le fond d’accorder de l’attention à quelqu’un d’autre que sa jumelle. Mais Lewis a un grand coeur, Lewis il pourrait tout donner pour ses amis, les gens qu’ils aiment et qui méritent son attention. Lewis pourrait tout donner à une femme.
Cela fait maintenant deux ans qu’il est arrivé à Harvard en compagnie se sa soeur jumelle, avant cela, il était étudiant à Toronto. Il a attendu d’économiser de l’argent, d’avoir des très bons avis de ses professeurs pour demander une bourse à la plus grande université du monde. Son rêve le plus terre à terre s’est enfin réalisé.