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Gigi et RosaLes pages de notre histoire tournent au vent de nos rencontres
Une cigarette après l'autre, le temps semblait être une notion bien subjective. Je regardais par la fenêtre regrettant amèrement ma participation à ce camp de barjo, mais je n'avais pas vraiment eu le choix....Il faut dire qu'en dehors de l'université, je n'avais plus aucune attache. Plus personne ne m'attendait en dehors de l'enceinte de cette école qui était devenue une sorte de refuge. Je savais que Bary et ma mère ne viendrait pas ici. Que j'étais enfin libérée de leurs vices qui me pourrissaient peu à peu l'esprit et qui encore aujourd'hui me ronge. J'étais en sécurité et pas question de me languir dans la ville en attendant la rentré scolaire. Le summer camp avait comme point positif son lot de jolis mecs et de fêtes bien arrosés ce qui me convenait parfaitement. Le reste du temps, je me contentais de lire et de peindre tâchant qu'on me foute la paix et que les bimbos blondes du chalet restent le plus loin possible de moi. Je suis un peu ermite je sais...J'ai pas l'habitude de côtoyer un paquet de gens en même temps. Enfant, il y avait juste ma mère, moi, Barry et les clients de ma mère, donc je me sentais un peu seule. Je me désolais de n'avoir personne à qui parler et racontais mes déboires aux quatre murs de cartons... J'ai souffert de la solitude pesante et vicieuse qui vous serre de ses griffes tranchantes vous donnant l'impression de ne pas être tout à fait en vie. Cela m'a probablement rendue plus dure et moins tolérante en la compagnie d'autre gens. Je dois pourtant m'y faire même si j'ai un mal fou. Patience et harmonie ne font définitivement pas partis de mon vocabulaire.
J'étais pas d'humeur aujourd'hui. Alors en attendant que les écervelés partent faire la fête je tâchais avec peine et misère à les oublier. Je fermais les yeux recroquevillée sur un fauteuil une cigarette à la main et une tasse qui semblait contenir de l'eau, mais qui avait l'étrange odeur de la vodka. Quoi de mieux pour commencer la journée ? Ah oui il y a mieux, mais j'ai plus de poudre à canon pour mettre dans mes céréales...Zut !
Vêtu d'un t-shirt ample qui cachait à peine mes longues jambes de filles...(et ouais je suis quand même...) je respirais son odeur qui mêlait alcool, parfum, tabac et peinture. Ce mélange d'odeur m'avait toujours réconforté. Elle m’enveloppait et me donnait un sentiment de sécurité ce que le parfum à 5 dollars de ma mère n'avais jamais fait....
Plus les minutes passaient, plus la chaleur s'intensifiait dans le salon commun et plus la horde de fille me tapait profondément sur le système. Une chose était certaine: si je ne sortais pas d'ici bientôt je me transformerai en une bête sanglante et arracherai une par une les têtes des filles qui se dandinaient devant moi. Dans un sursaut agité, je me leva de ma chaise et ne regardant pas devant moi, fonça dans ce qui me semblait être une fille, du moins si j'en crois la longue chevelure et les courbes plutôt développés.
ah...putain ...eee bah t'avais qu'a pas être dans le chemin Barbie
Je sais je suis vraiment trop sympa.code by biscotte
Crusty Reek
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