Unbowed, Unbent, Unbroken ◆ Ronan

L'on a que ce que l'on mérite et moi j'ai eu le meilleur parce que bien entendu je le mérite. Je suis né dans une famille extrêmement riche dans le quartier de Belgravia, vous voyez le topo ?! Mon père est un ambassadeur et pas n'importe lequel, l'ambassadeur des Etats Unis, d'où ma présence ici et dans ce même quartier. Je suis né avec une cuillère en argent dans la bouche, mais je dirais même plus une cuillère en diamant, l'argent c'est pour les pauvres. Je n'ai jamais manqué de rien, mes parents m'aimaient et étaient au petit soin avec moi. J'ai été dans les meilleures écoles et j'ai toujours eu les meilleures notes. Second n'était pas un choix pour moi, je devais être excellent dans tout ce que je faisais, premier en tout. Je devais montrer aux autres qui j'étais, je représentais la famille des Stark et c'était une lourde responsabilité. Je me devais d'être à la hauteur de mes parents, de ce qu'ils attendaient de moi. Je n'étais pas n'importe qui et je me devais de le montrer, je ne pouvais pas simplement me reposer sur mes lauriers et attendre que ça passe. Je ne savais pas ce que voulais dire perte second ou même perdre, mon père m'avait toujours dit que seul les meilleur triomphait. J'avais eu la chance de pouvoir aller dans les meilleur écoles alors je devais saisir cette chance qui m'avait été donnée et faire de mon mieux. Je n'étais pas n'importe qui et je ne devais pas me fondre dans la masse, ça n'a jamais été une option pour moi. Certes mes parents me mettaient beaucoup de pression mais je savais que c'était pour mon bien, je me devais de les rendre fières de moi. J'ai toujours été un élève sans histoire lorsque j'étais petit mais ça a bien changé lorsque je suis devenu adolescent.

J'ai toujours adoré l'adrénaline et ce que ça procurait, bien entendu j'étais tombé dans un lycée de riche. On ne change pas une équipe qui gagne sauf que mes fréquentations n'étaient pas des plus adéquates. J'avais la fâcheuse tendance à trainer avec les mauvais garçon mais je n'allais pas m'en plaindre, c'est à grâce à ces fréquentations que j'étais devenu celui que j'étais. J'avais un peu mal tourné mais comme tout adolescent j'étais en pleine crise d'adolescence et les ordres de mes parents me passaient au dessus. C'est à l'âge de 17 ans que j'ai commencé à faire des choses illégales qui pourtant ne sont absolument pas en adéquation avec mes études actuelles. Bien entendu comme pratiquement tous les jeunes de mon âge j'ai bu jusqu'à n'en plus pouvoir et j'ai fumé quelques joints mais ce n'est pas ce qui est le plus dangereux. J'aimais l'adrénaline et je n'ai trouvé qu'un moyen de m'en procurer: me mettre en danger. J'ai toujours eu cette fâcheuse tendance à aller trop près du vide sauf que cette fois ci je m'approchais un peu trop près de la mort. Mes fréquentations allaient souvent voir des courses de rues et la première fois que j'en ai vu je me suis dit que c'est ça que je voulais faire. Je savais exactement ce que je voulais. Je n'ai pas hésité une seconde. J'ai acheté dans le dos de mes parents une voiture que j'ai bidouillé avec mes potes de l'époque et j'ai commencé à faire des courses de voitures comme dans les films sauf que là je risquais de mourir. Au départ je n'étais pas spécialement bon mais plus le temps passait et plus j'étais excellent. La médiocrité n'a jamais été mon truc alors il était évident que j'étais excellent dans tout ce que j'entreprenais. Je me suis rapidement fait un nom et bien entendu j'étais le Romeo de toutes les filles. Ça attire forcément ce genre de chose. J'étais l'élève le plus populaire de tout mon lycée et mon groupe d'ami était on ne plus heureux d'être avec moi. J'étais sans contexte celui avec qui il fallait être.
J'ai continué jusqu'à ce que j'arrive à Oxford e même là je ne me suis pas arrêté. Bien entendu le club le plus prisé d'Oxford voulait de moi, le Riot Club, mais j'ai toujours dit non, ce genre de choses ne m'intéressaient pas. J'étais là aussi très populaire et pas mal de monde venait me voir lorsque je faisais des courses. C'était important pour moi tout ce soutient, j'en avais besoin. Seulement à force de gagner j'avais attiré la haine de certains gangs qui participaient à ce genre d'évènements. J'étais le petit gosse de riche qui venait leur rafler la mise, car oui de l'argent était en jeu mais moi je m'en fichais pas mal contrairement à eux. Forcément ils étaient pauvre. La jalousie a commencé à grandir et c'est en juin dernier que l'impensable est arrivé. J'avais battu Sergio et il n'avait pas supporté qu'encore une fois ce soit moi qui remporte la mise alors le soir du 13 juin il m'a retrouvé et il m'a poignardé en pleine rue de 5 coups de couteau. Je n'en suis pas mort et heureusement, il a manqué de peu de me perforer un poumon et de me causer des blessures graves. Je suis passé à un fil de la mort ce soir là alors que je gisais inerte dans la rue. Evidemment un fils d'ambassadeur qui se fait poignardé ça ne passe pas inaperçu et mes activités ont très vite fait surface mettant ainsi la honte sur mon père. Je l'avais déshonoré mais j'avais aussi mis ma vie en jeu. La presse c'est rapidement emparée de l'affaire et tout le Royaume Uni était au courant que le fils Stark, Romeo Stark pratiquait des activités illégales et qu'il avait été poignardé pour ça. J'ai mis du temps avant que mes blessures ne guérissent mais j'ai mis du temps aussi avant de pouvoir reparler à mon père. Il m'en voulait énormément et je ne pouvais que le comprendre. Je l'avais déçus et ce soir là je n'avais pas été le premier, j'avais été le perdant. J'avais perdu la relation pourtant si précieuse que j'avais avec mon père. Je crois bien que je l'avais perdue à jamais. Je n'avais pas été digne des Stark et j'avais amené la honte sur ma famille. Mon père avait très vite étouffé l'affaire et Sergio avait été retrouvé et mis en prison. Après tout il avait tenté de tuer un fils d'ambassadeur, son crime ne pouvait rester impuni. Les choses c'étaient apaisées mais mon père pouvait à peine me regarder. Je l'avais déçus. La presse ne cessait de me traquer alors mon père avait pris des mesures radicales.

Après ce qui était arrivé mon père avait décidé de m'éloigner pendant un temps, je le comprenais assez et je savais que je l'avais déçus. Cependant il savait aussi bien que moi que je n'arrêterais pas et je pense que c'est pour ça qu'il m'a envoyé ailleurs, pour filtrer l'impact médiatique. Désormais je me balade avec des gardes du corps qui me suivent, pas spécialement de près mais tout de même ils sont près à intervenir en cas de besoin.
Lorsque je suis arrivé à Harvard j'ai changé mon nom, Je n'étais plus Romeo Ronan Stark mais Ronan Stark. Personne ne savait que j'étais le Romeo Stark. Ça valait mieux comme ça. Personne ne savait que mon second prénom était en fait Romeo et quand bien même je pouvais toujours dire qu'il s'agissait d'une coïncidence. Je remerciais mon père pour avoir couvert mes arrières, il ne fallait pas que j'entache sa réputation ici comme je l'avais fais en Angleterre. Malheureusement pour lui je ne m'étais pas calmé. Je ne suis là que depuis quelques semaines et pourtant je fais déjà parlé de moi. Je ne pouvais pas m'en empêcher. Bien entendu j'avais rattrapé mon retard en cours et j'étais comme à mon habitude parmi les premiers. Il ne pouvait en être autrement. J'espérais au moins qu'ici il ne m'arriverait rien et que je pourrais peut-être renouer avec mon père même si le dialogue semblait difficile désormais.