Marley ► On aime se prendre la tête en vacance nous

On aime se prendre la tête en vacance nous.

Journée de repos aujourd'hui, ou plutôt temps libre à profusion, j'avais envoyé un texto à ma meilleure amie pour que l'on passe un peu du temps ensemble, si bien entendu elle voulait bien me voir un peu seul à seul. Après tout, ça faisait un moment qu'on s'était plus trop retrouvé en tête à tête et je comptais bien profité de cette sortie pour le faire, pour déconner et rire avec elle. L'attendant alors à l'accueil de l'hôtel où l'on séjourne, je pianotes sur mon téléphone pour passer le temps, jouant à un jeu alors que je suis assis dans un de ses fauteuils confortable, ma béquille posé à côté de moi. Puis venir ici, c'était une super bonne idée... Après tout, j'avais déjà une tenue un peu plus adapté à la saison déjà moins froide que chez nous. Enfin, tout ça pour dire que je dénote un peu moins avec mon bermuda et mon simple polo. Je stoppe alors mon jeu, regardant l'heure. Elle ne devrait plus trop tardé, sauf si elle a décidé de passer une heure dans la salle de bain et qu'elle a mal géré son temps. Enfin, dans tout les cas, je l'attendrais, en espérant qu'elle ne me posera pas de lapin, ce dont je doute venant de sa part. Je me remis alors à fouillé dans mon téléphone, relisant des texto que j'avais envoyé avant mon accident espérant que soudainement, ça allait me rappeler quelque chose, mais rien... Absolument rien de rien... C'est atroce et c'était pareil pour les photos que j'ai dessus... Je soupire un peu, agacé par cela.

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Le spring breeeak. Ou le paradis. J'étais tellement heureuse d'être là, au Chili. Je savais d'avance que ça allait être génial et que j'allais adorer. Et je savais aussi que quand il faudrait rentrer, j'aurais une très grosse envie de pleurer. Mais alors vraiment très fort. Mais pour l'instant, la seule chose que je devais faire, c'était profiter. J'avais reçu un sms de mon meilleur ami pour que l'on passe la journée ensemble. C'était une journée libre alors j'avais évidemment accepté. Je ne refusais jamais de passer du temps avec lui, c'était évident quand même ! Je me préparais dans ma chambre d'hôtel et comme d'habitude, je ne savais pas gérer l'heure. J'étais vraiment la reine pour arriver en retard, c'était pas possible ça. Je me dépêchais de finir, ne voulant pas le faire trop attendre non plus. J'enfilais mes chaussures, un chapeau sur la tête et j'étais prête. Je descendais rapidement dans le hall d'entrée et je trouvais mon meilleur ami qui m'attendait. « Heeeey ! Désolée du retard mais tu me connais, je suis la reine pour arriver en retard ! » disais-je avec un léger rire. Je lui faisais la bise, avant de reprendre la parole. « Tu vas bien ? » demandais-je en lui souriant. J'étais bien contente de le voir et de savoir que j'allais passer toute la journée avec lui.

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Sans étonnement, je vis le moment du rendez-vous passez, elle était en retard. Comme toujours. Mais bon, je m'occupais comme je pouvais avec mon téléphone portable, relisant des messages dont je ne me souvenais pas et regarder des photos prises durant ces derniers mois... Je reste silencieux, mais quand je l'entend, qu'elle me salue, je me lève de mon siège un peu rapidement, oubliant de prendre ma béquille, forçant ainsi sur ma jambe, ce qui m'arrache une petite grimace. "Salut." Soufflais-je alors un peu crispé en attrapant ma béquille. "Je confirme, t'es la reine pour ça." Ne puis-je m'empêché de dire pour la taquiner un peu avant de la laisser me faire la bise pour me saluer. Je lui adresse alors un léger sourire tandis qu'elle me demande si ça va. "Bah... J'ai connu mieux et toi ?" Je parlais bien entendu de ma jambe, qui me faisait à nouveau mal à cause des efforts fourni pour les visites, les soirées, etc... Les vacances, c'est jamais de tout repos, alors dans un sens, je me réjouis d'être de retour sur les bancs de Harvard pour être plus tranquille, parce que ouais, je m'étais décidé à y retourner, à ne plus sécher et tenté de réussir mon année malgré que je devrais passé tout mes examens d'un coup... "Tu veux faire quoi aujourd'hui ?" Lui demandais-je voir si elle avait déjà une idée de ce qu'elle voulait faire ou si on improvisait complètement.

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Un jour, j'arriverais à être à l'heure, j'arriverais à ne pas me laisser dépasser par le temps. Mais pas pour le moment en tout cas. J'arrivais aussi vite que je le pouvais en bas de l'immeuble pour le rejoindre car je ne voulais pas non plus qu'il croit que je lui avais posé un lapin. « Je te promets que je vais travailler là-dessus ! » rétorquais-je en riant, quand il disait que j'étais effectivement la reine du retard. J'allais juste retenir qu'il disait que j'étais une reine, je trouvais ça plutôt bien. C'était même grave bien, en réalité. Je le regarde attraper sa béquille, car il avait toujours quelques séquelles de l'attentat où il s'était trouvé. Je me sentais encore mal pour lui, mais j'étais là pour lui et il le savait. « Je me doute ! Et moi, ça va très bien écoute. » répondais-je en haussant les épaules. Aucun nuage à l'horizon, tout se passait pour le mieux dans ma vie, je n'avais absolument aucune raison de me plaindre de ma vie. Je réfléchissais quelques secondes à sa question et je n'en avais absolument aucune idée. Je ne prévoyais que très rarement en avance les choses, j'étais plus le genre de filles à réagir sur des coups de têtes et à faire ce dont j'avais envie à la seconde où je voulais le faire. « On va faire au feeling ! Visitons la ville et on trouvera une occupation. » répondais-je en lui souriant. On commençait à marcher pour sortir de l'hôtel, alors que je reprenais la parole. « Qu'est-ce que tu me racontes de beau ? » demandais-je curieuse d'en savoir un peu plus sur ce qu'il se passait dans sa vie en ce moment.

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Je lui adresse un sourire quand elle me dit qu'elle va bien. Je suis content pour elle, après tout ça serait con qu'elle me dise non, surtout qu'on a prévu une sortie, sinon, je me sentirais obligé de la faire parler ou de la faire se reposer, enfin, ça aurait dépendu du mal qu'elle aurait pu avoir. Je rigole finalement à ses propos quand elle répond à ma question. "D'accord ! Je me suis dit que t'avais peut-être déjà repérer un truc que tu voulais faire. Mais oui, faisons comme ça." Je me mets alors à marcher à côté d'elle pour sortir du hall de l'hotel. Je la regarde alors en coin quand elle me pose cette question, me demandant bien où elle voulait en venir avec ça... Voulait-elle me parler de ma mémoire ou simplement savoir ce qu'il y avait de possiblement nouveau dans ma vie ? Je sais pas trop et je reste un instant silencieux à y réfléchir. "Franchement... J'en sais rien... Je dirais juste que ma vie est toujours un bordel, mais un peu moins que janvier, même si je ne me souviens toujours pas... J'ai quelques souvenirs qui ont refait surface, mais rien de bien glorieux. Sinon, bah j'ai décidé de recommencer à suivre les cours et de quand même tenté de réussir mon année. On verra si j'ai ma License ou pas quand même." Les possibilité de l'obtenir était faible au final, mais on verra bien ce que ça donnera en juin. Après tout, tout le monde m'avait poussé à tenter le coup, alors ouais, je me laissais un peu influencé et dans un sens, c'était pas plus mal que de baisser les bras et de me laisser dépérir comme je le faisais depuis ma sortie de l'hôpital. "Et toi ? T'as toujours pas de copain ?" La questionnais-je alors directement, parce que j'avais bien eu l'impression de voir un de mes bizuts lui tourner autour lors de la soirée des enchères et comme c'était justement lui qui l'avait remporté...

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