Lou-Eva ❖ Première soirée chilienne, à découvrir ?

Ton fils était fatigué et tu avais demandé à une nourrice de l’hôtel de s’occuper de lui pendant que tu serais à la fête de bienvenue qui annoncerait le début des hostilités pour ce Spring Break 2016 ! Franchement tu sentais que ça allait être un événement bien spécial ! De toute façon tout pouvait arriver pendant le SB et comment dire, tu ne voulais pas passer ton temps à réfléchir aux choses à ne pas faire. Tu allais en profiter au maximum quitte à regretter certaines de tes actions mais ce n’était plus vraiment un problème à l’heure actuelle ! Qu’importe, tu t’étais retrouvé à la soirée de bienvenue dont l’ambiance avait été très survoltée, comme pendant la soirée de la vente aux enchères des Winbots d’ailleurs ! Mais l’ambiance exotique du Chili rendait encore meilleure cette soirée, où tu avais retrouvé des amis et tout avec lesquels tu étais resté pendant quelques heures avant de te décider qu’il était peut-être temps de retourner dans ta chambre d’hôtel. Sauf que tu n’étais plus vraiment en état de marcher mais tu le faisais quand même parce que tu étais le Fier Stuart Newton, fils de l’ancien chef d’état-major de l’US AIR FORCE ! Bref, ce n’était pas ça qui t’aiderait à marcher droit ce soir et ça devait être un spectacle assez marrant tout de même parce qu’il titubait littéralement. Néanmoins tu restais debout tout en avançant avec circonspection comme si tu redoutais la chute sauf que ce n’était pas une chute que tu rencontrais maintenant mais une femme d’une telle beauté que tu ne pus t’empêcher de lui dire : « Hum magnifique ! Salut toi ! ». Allais-tu la draguer ? Oui très certainement, l’ambiance du SB te donnait la sensation que tu pouvais tout faire à l’heure actuelle et cette fille était assez charmante pour que tu puisses la laisser filer entre tes doigts.

T'avais commencé la soirée il y a longtemps, après ton réveil, tu avais fumé quelques joints. T'avais profité, c'était le début des vacances, il fallait fêter ça. Ensuite, tu t'étais aventurée du côté de la soirée de bienvenue. T'avais passé du temps aux côtés de tes soeurs cabot, t'avais mangé, et bu. Beaucoup bu. Ouais, maintenant, t'étais bourrée. La soirée était presque terminée quand tu avais décidé de partir t'aventurer dans l'hôtel pour visiter, te reposer. Tu t'étais mise à une table dans le salon près de l'accueil, il y avait de jolies plantes, c'était très épuré, très apaisant. T'avais encore un cocktail entre tes mains, tu buvais tranquillement. C'était ton premier Spring Break, t'étais heureuse d'être ici. D'ailleurs, t'espérais pouvoir découvrir le Chili plus en profondeur. Tu souriais en regardant par les baies vitrées quand une voix venait te perturber. Un homme, tu te tournais vers lui, souriante. Il te complimentait, tu continuais de sourire. "Bonsoir" que tu lançais, voix charmeuse. Il était beau, blond, grand, il avait l'air musclé. Tu ne l'avais jamais vu jusqu'à aujourd'hui, il n'était sûrement pas étudiant. De toute manière, tu t'en foutais. Il avait l'air intéressé par toi, et à cet instant, ça te plaisait. "Tu veux t'asseoir avec moi ?" que tu lui proposais, montrant le siège à tes côtés.

Tu ne regrettais pas d’avoir pris des congés afin de pouvoir profiter des joies du Spring Break. Depuis la mort de ton épouse, tu ne venais quasiment jamais parce que tu t’obstinais à travailler sans relâche pour te faire pardonner parce que c’était comme ça que tu voyais les choses… C’était de ta faute si ton épouse n’avait pas survécu cette journée-là ! Tu étais en charge de la protéger, de la sauver mais tu n’avais pas réussi et tu emporterais cette faute jusqu’à la fin de tes jours… C’était sacrément un poids horrible que tu portais sur tes jeunes épaules malheureusement. Mais voilà depuis quelques jours, et heureusement en fait, tu commençais à pardonner à toi-même et tu pouvais maintenant profiter de la vie. C’était ce que tu faisais ce soir vu qu’on gardait ton fils et là actuellement tu tombais sur une ravissante jeune femme. Tu n’allais pas la laisser filer entre tes doigts alors tu t’étais presque empressé de la rejoindre pour lui parler. Elle te proposait aussitôt de t’asseoir à ses côtés. « Bien sûr, c’est comme si c’était fait ! » souris-tu tout aussi charmeur qu’elle en venant poser tes fesses sur le siège qu’elle te désignait. « Je m’appelle Stuart et toi ? ». Elle ne te disait rien, mais après tu ne sortais presque jamais avant donc tu ne pouvais pas connaître tout le monde.

L'homme, l'inconnu, venait s'asseoir à tes côtés. Il avait l'air heureux de ta proposition, de ton enthousiasme. Et ce regard, et ses yeux, puis ce sourire un demi teinte. Tu le jugeais, de haut en bas, tu te demandais bien ce qui l'avait amené ici. Tu te demandais qu'est-ce qu'il avait vécu, était-il célibataire, marié, malade en amour. Tu te demandais s'il était riche, pauvre, étranger, casanier. Tu ne savais rien de lui, mais la sonorité de sa voix, la force de son regard, les traits de son visage, tout te plaisait et t'attirait à cet instant même. Peut-être qu'hier tu ne l'aurais pas remarqué, peut-être que demain tu l'auras oublié. Stuart, l'inconnu répondait au prénom de Stuart. Tu souriais en coin, tu ne faiblissais pas devant son regard. "Moi c'est Lou-Eva, et oui, je suis française" tu levais un sourcil, peut-être pour y déceler la moindre attention. Tu prenais une cigarette dans ton petit sac, tu l'apportais à ta bouche, la flamme de ton briquet venait l'allumer. "T'en veux une ?" que tu proposais. Dans le fond, t'avais des centaines de questions. Dans la forme, tu ne parlais pas. Tu ne savais pas quoi dire, tu étais simplement là, devant lui, le regard percent, les yeux envieux. Il te plaisait cet homme, et dans le fond, ce soir, il pouvait représenter n'importe qui. Lui, lui ou un autre. Lui, simplement lui. Sans histoire, sans attachements. T'étais soûl et défoncée, et Stuart était là. Tu tirais sur ta clope. "Dis Stuart, j'ai pas l'habitude d'être aussi direct mais... tu voudrais monter dans ma chambre ?" que tu proposais, sûre de toi.

Ce n’était vraiment pas ton genre de faire ça mais toujours est-il que tu te retrouvais assis à côté d’une jolie jeune femme avec l’idée de passer une nuit de folie à ses côtés, à lui donner tous les orgasmes possibles. Tu allais employer ton charme de mannequin, ce que tu ne faisais jamais d’ordinaire. Pour ce Spring Break, tu t’étais dit que tu allais vraiment en profiter au maximum, quitte à avoir une mauvaise réputation à l’issue mais tu avais besoin de ça pour revivre… Pendant ces dernières années, tu n’avais jamais réellement vécu parce que tu te sentais encore et toujours fautif de la mort de ta femme. Tu te présentais à la jeune femme avant de lui demander son prénom, ce qu’elle te donna quelques instants plus tard et alors que tu trouvais que ce doux prénom sonnait français, elle le précisa. Cela te fit sourire tandis que tu répondais avec un peu de malice dans la voix : « Intéressant. Moi je suis germano-américain ! ». Il ajouta cela d’une voix toujours aussi malicieuse. Elle te proposa une cigarette mais tu n’aimais pas ça du tout alors tu te mis à refuser poliment son offre. « Non merci. Je ne fume pas mais ça ne me dérange pas bien sûr ». Pour l’inciter à fumer à tes côtés, parce que ça ne te dérangeait pas du tout quoi. Finalement elle te proposa carrément de venir dans sa chambre parce qu’elle ne semblait pas vouloir passer par quatre chemins. « Moi qui voulais te séduire avant de te proposer d’aller ailleurs… Tu m’as devancé ! Mais oui je veux bien monter avec toi. »