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Arthur & Newt

       
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       Encore une fois. Encore une fois la voix de ton frère s'élève contre toi. Tu en as marre à force. Pourquoi il s'obstine hein ? Le pire, c'est qu'il le fait en public, en pleins milieu d'un jardin de l'université. Comme si tout le monde avait besoin de connaître ta vie privée. « Arthur je suis sérieux ! Je te ferais interner si tu n'écoutes pas les médecins ! » Il est en train de te faire bouillir. Tu n'aimes pas te disputer avec lui, mais en ce moment, tu as l'impression que c'est tout ce qu'il cherche. Tu ris, mais ce rire sonne tellement faux. C'est un rire frustrer. « Tu penses vraiment que je me laisserais faire ?! » Que tu cris. Plusieurs personnes vous regardent comme si vous étiez des fous. On dirait un couple qui se sent obliger de se disputer en public. « T'es vraiment con ! » Tu le regardes, tes poings se serrent. « Va te faire Arnaud ! » Tu cris, avant de te retourner et de t'éloigner de lui. Cette situation te gave vraiment. Vos disputes ne mènent jamais à rien. Il se contente de crier, de croire que c'est comme ça qu'il te convaincra de te faire soigner. Pourtant, il sait que plus on t'engueule, plus tu fais l'inverse. Tu resteras camper sur tes positions, il n'arrivera pas à te convaincre. Ce n'est pas une petite maladie qui te fera arrêter de vivre la vie que tu mènes, ça c'est sûr. Tu ne te rabaissera pas à cela. Tu es bien plus fort que ça et s'il faut que tu souffres lorsque tu fais du sport, tu souffriras. Tu as beau crier de douleur lorsque tu fais une crise, tu te dis que c'est toujours mieux que d'abandonner tout ce qui te passionne. Oui, c'est une réaction de gamin, mais n'est-ce pas ce que tu es ? Tu n'as jamais grandi, tu es un grand enfant, qui est têtu et qui ne fera jamais ce qu'on lui ordonne. Tu as toujours été comme ça, tu as toujours été contre les règles et ce n'est pas aujourd'hui que cela changera. Tu dois te défouler et tu frappes le premier arbre que tu vois. Tu tapes, à t'en faire saigner les mains. Tu ne supporteras pas cette situation bien longtemps et tu sais qu'Arnaud non plus. Tu vas finir par le perdre, tout cela parce qu'il t'a obligé à aller voir un putain de médecin. Vous n'aviez pas besoin de savoir ta maladie, vous étiez très bien dans votre ignorance.
      Du moins, tu étais très bien. Lui, était inquiet, mais ce n'est rien comparé à son inquiétude à l'heure d'aujourd'hui. Tu vas finir par craquer. Tu souffles, lorsque tu te sens enfin un peu plus calme. Tu passes ta main sur ton visage, laissant quelques goûtes de sang se déposer sur ton visage. Tu es colérique, et cela, tu ne peux pas le contrôler. D'ailleurs, tu as beaucoup de mal à te retenir face à ton frère, mais il sait aussi bien que toi, qu'un jour, tu n'y arriveras plus. Tu n'as pas envie de lui faire du mal, c'est ta moitié. Tu comprends qu'il s'inquiète, mais t'engueuler à longueur de journée ne fait qu'empirer la situation. Tu tournes la tête, apercevant un groupe de filles qui te regardent. Tu lèves les yeux au ciel, avant de te diriger vers l'intérieur de l'université. Tu traverses plusieurs couloirs, pour rejoindre une porte, qui est généralement fermée à clef. Tu arrives toujours à l'ouvrir. Mais, cette fois-ci, il ne t'est pas nécessaire de la forcer, car elle est déjà ouverte. Peut-être ont-ils oublié de la verrouiller. Tu hausses les épaules, montant les escaliers pour rejoindre le toit d'un des bâtiments de l'université. Tu adores venir là. C'est un endroit que tu trouves apaisant et il faut dire, que c'est l'endroit idéal pour fumer. Tu regardes le paysage quelques minutes, avant de sortir de ta poche un paquet de tabac où tout ce dont tu as besoin, est mis. Tu poses ton sac au sol, pour commencer à rouler ton joint. Tu es concentré dans ce que tu fais, quand tu entends un bruit. Tu tournes vivement la tête en direction de ce bruit. Un petit sourire apparaît sur ton visage lorsque tu vois un petit blond, adossé à un mur. Il te regarde, mais tu ne t'approches pas tout de suite. Tu le connais bien, ce petit blond. Tu as eu l'occasion de le voir plein de fois et de beaucoup t'amuser. Oh oui, tu t'amuses vraiment à le pousser à bout, pour qu'il s'énerve et t'envoie chier. Tu as toujours adoré rendre les gens fous. Tu es un vrai connard, oui, c'est le cas de le dire. Tu joues avec les nerfs de n'importe qui, même les membres de ta famille et cela t'amuse, tu aimes les voir perdre le contrôle. Mais que personne ne s'amuse à faire ça avec toi, s'il tient à ne pas être défiguré. Tu finis de rouler, avant d'attraper ton sac.
     Tu t'approches de Newt, tandis qu'il n'a pas bougé de sa place. Peut-être pensait-il que tu te mettrais dans ton coin et que tu le laisserais dans son coin ? Non, jamais. Tu t'es trouvé deux moyens de te changer les idées, pourquoi t'en priver. Lorsque tu arrives à sa hauteur, tu lui offres un grand sourire. « Salut Blondie. » Joli surnom, non ? Toi tu aimes bien. Ça lui va assez bien. Tu poses ton sac à côté de lui, tandis que tu restes debout face à lui. Tu mets le joint franchement roulé dans ta bouche, cherchant un feu dans tes poches. AU bout de quelques secondes de recherche, tu en trouves un et allumes ta longue cigarette. Tu attends d'avoir recraché la fumée, après avoir tiré une fois dessus, pour poser de nouveau ton regard sur lui. Ce qui t'énerve avec lui, c'est que tu ne voulais pas le faire chier à la base. Pour une fois, tu avais été gentil, parce qu'il est pas mal et qu'il n'avait pas l'air méchant. Mauvaise déduction. Il t'a sévèrement envoyé balader la première fois que tu l'as approché. Et dieu sait que tu n'aimes pas lorsque l'on te parle mal. Alors, maintenant, il n'a pas d'autres choix que de supporter tes petites vannes. Tu souris. Tu sais qu'il n'est pas heureux de te voir ici, mais toi tu es content de le voir. Tu peux t'amuser. Tu te penches vers lui, jetant un regard sur son cahier. « Alors, on dessine des portraits nu de moi, blondie? » Que tu lui dis, relevant un peu la tête, pour le regarder dans les yeux. Bien sûr, ce n'est pas du tout ce qu'il a dessiné sur ce cahier. Tu poses ta main libre sur le rebord du mur, pour te tenir. Ton visage est près du sien et tu le fixes. « Je sais que je suis ton fantasme, tu sais, tu peux me le dire, peut-être que je ferais en sorte pour qu'il se réalise. » Oui, t'es clairement chiant comme mec. Et ce genre de réflexion va sûrement le saouler. Mais, il n'y pas plus jouissif pour toi que de voir les gens s'énerver face à toi, tandis que tu es amusé de la situation. Tu tournes la tête pour tirer sur ton joint. « Ou tu es trop coincé pour ça ? »  Tu lui demandes, avant de laisser la fumée sortir de ta bouche, atterrissant directement sur son visage. Cela va sûrement le faire réagir, enfin, tu l'espères.
       
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
       
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Tu avais ressenti le besoin d’aller prendre l’air, tu avais envie d’être seul et au calme. Loin de ces bruits d’étudiants qui n’arrêtaient pas de parler de leur petite vie bien tranquille ou de leurs problèmes. Rien que d’y penser, tu ne pus t’empêcher de rouler des yeux. il était toujours facile de masquer ses soucis et tu ne comprenais pas pourquoi les gens avaient ce besoin d’en parler à tout le monde. Es ce que toi, tu racontais ta vie à tout le monde ? Non, déjà parce que les peu d’amis que tu avais, tu n’avais guère envie de les déranger avec tes soucis et de l’autre, tu n’aimais pas parler de toi. Cela n’intéressait personne que tu sois heureux ou triste. Quoi que tu étais plus souvent triste qu’heureux mais le destin avait sans doute voulu que ta vie soit ainsi et il fallait que tu apprennes à vivre avec. Même si parfois le matin, c’était difficile. Surtout lorsque dans les couloirs, tu entendais les autres pleurer soit parce qu’ils avaient une mauvaise note soit parce qu’ils avaient rompu. Ce genre de conversation ne t’intéressait pas vraiment. Cela te donnait plutôt mal à la tête. Un soupire s’échappa de tes lèvres, tu pourrais aller dans les cours mais encore une fois tu tomberais sur des étudiants en train de discuter. Tu connaissais un endroit où personne ne viendrait te dérangeait, du moins tu l’espérais parce que tu n’avais pas la tête à ça. Te faufilant entre les personnes dans les différents couloirs, tu te retrouvas devant une porte toujours fermée. Un panneau était écrit accès interdit mais tu t’en moquais pas mal. Posant la main sur la clenche, tu grognas légèrement en voyant qu’elle était impossible à ouvrir. D’habitude, tu avais plus de chance que ça, là tu allais devoir la jouer en finesse. Peut-être même te transformer en agent secret juste dans l’unique but de pouvoir ouvrir cette fichue porte. Mais après quelques essais à forcer l’entrée, finalement tes dernières années dans des familles d’accueil guère accueillantes t’étais bénéfiques. Bon, tu aurais bien aimé éviter mais on ne choisit pas forcément ce que l’on souhaite dans sa vie. Surtout quand on se retrouve seul, sans famille et pas suffisamment âgé pour faire amener à croire aux personnes qu’on est capable de se débrouiller tout seul. Tu souris en entendant le petit déclic et tu te faufilas, refermant la porte en vitesse derrière toi. Il manquerait plus que tu te fasses choper, tu serais bon pour des heures de colle et tu n’avais pas envie de rester assis dans une pièce pendant quelques temps.

Une fois dehors, tu fermas les yeux, prenant le temps de prendre une grande respiration, chassant ainsi toutes pensées négatives. Celles qui venaient souvent dans ton esprit et dont tu n’arrivais pas à te défaire. Jamais d’ailleurs. Tu étais plutôt destiné à vivre avec ce genre de problèmes, enfin pour le coup toi tu trouvais ça normal, c’était les autres qui te disaient que ce n’était pas bien. Blablabla. Tu n’entendais que ça et tu voulais que ça cesse. De toute façon, de quoi se mêlaient-ils ? Un nouveau soupire s’échappa de tes lèvres et tu allas t’installer près du mur, croisant les jambes en tailleur. Puis fouillant dans ton sac, tu y sortis ton carnet et ton crayon. Tu n’avais pas trouvé d’autres moyens pour extérioriser tout ça, certes il y avait la cigarette mais pour le coup, tu n’en avais plus. Dommage. Manque de chance pour toi, tu en aurais bien eu besoin aujourd’hui mais ta flemme t’avait empêché de te rendre en ville pour t’en procurer. Tu te mordillas la lèvre alors que ton crayon glissait sur le papier, tel un geste si souvent répété mais qui ne représentait jamais la même chose. Ce carnet, c’était ton jardin secret. C’était là-dedans que tu gardais tes pensées retranscrites en dessin. Tu ne laissais que très peu de personnes voir à l’intérieur. Et gare à ceux qui tenteraient de le regarder sans autorisation. Certes, tu n’étais pas le plus grand ni musclé des hommes mais tu savais te défendre. Enfin presque… Tu étais plus à l’aise avec les mots qu’avec les poings. C’était déjà ça n’est ce pas ? Tu savourais cet instant de tranquillité, dessinant ce qui te semblait être un souvenir. Ton enfance te semblait si vague et plus le temps passait et tout ce que tu avais pu vivre te semblait de plus en plus fou. Bientôt, tu finirais sans doute par tout oublier. Oublier même ta propre mère et c’est peut-être pour ça que tu la dessinais, tu voulais au moins te souvenir de son sourire, de cette façon qu’elle avait de te regarder. Secouant la tête, tu ne voulais pas te laisser submerger par la tristesse et par chance – enfin si on peut appeler ça de la chance… - tu remarquas qu’une autre personne était présente sur ce toit. Arthur. Il était là depuis quand ? Venait-il d’arriver ou bien était-il déjà là avant que tu n’arrives ? Tant de questions mais il était hors de questions que tu le dises à haute voix.

Sa présence à tes côtés ne t’arrangeait guère et tu espérais qu’il s’en aille ou qu’au moins, il reste dans son coin. Loupé. Tu levas les yeux au ciel en entendant sa voix. D’une part, il te coupait dans ton dessin et de l’autre, ce surnom… « C’est Newt, pas Blondie. » dis-tu, les lèvres pincées. Peut-être qu’il venait juste te saluer et qu’après, il s’en irait. Tu n’avais pas envie d’une confrontation aujourd’hui, Pourquoi à chaque fois, il venait te parler ? Qu’est ce que tu avais bien pu lui faire pour qu’à chaque fois, tu le retrouves sur ta route ? Tu le vis sourire, tu lui ferais ravaler celui-ci un de ces jours. Tu t’en fais la promesse. Tu ne supportes pas ces manières qui ont le don de t’agacer au plus haut poing. Lorsqu’il commence à parler de tes dessins, tu refermes d’un coup sec ton carnet comme pour l’empêcher de voir tes croquis. Tu ne te trouves pas assez bon et il était hors de question pour toi de lui donner encore une raison de te moquer de toi. « Tu aimerais bien que ce soit le cas n’est ce pas ? Pas de chance, si je devais vraiment dessiner des personnes nues, tu seras le dernier individu que j’aurais envie de dessiner. Je n’ai pas envie de dégoûter les gens qui verraient ce croquis, les pauvres. » dis-tu en l’incendiant du regard.  Surtout qu’il n’était pas question que tu le voies nu. Tu ignorais comment tu réagissais face à cette vision et non, tu devais absolument empêcher ton fichu esprit de se l’imaginer. Tu te mis une gifle mentalement afin de te remettre le cerveau en ordre et tu continuas de l’incendier du regard. Ce garçon t’énervait au plus au point et tu pouvais clairement voir qu’il le faisait exprès. Puis le fait qu’il t’envoie sa fumée en plein visage te fait serrer les dents.  Tu agites la main devant toi. « Va cracher ta fichue fumée ailleurs et restes-y aussi, je n’ai pas envie de voir ta tête aujourd’hui ! » Tu soupiras avant d’ajouter. « Et je suis loin d’être coincé si tu veux tout savoir mais ce sera le seul détail que tu apprendras sur moi. Maintenant fiche moi la paix tu veux ? » Tu espérais vraiment qu’il t’écoute pour une fois même si tu doutais qu’il le fasse sérieusement.  

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       Et s'il avait raison ? Et si tu devais te résigner à abandonner tout ce qui te passionne dans la vie, pour te soigner ? Il ne veut pas te perdre, il ne veut pas te voir mourir. Et à vrai dire, tu n'en as pas envie non plus. Mais tu n'as pas non plus envie de vivre une vie ennuyeuse, tu n'as pas envie d'abandonner tes études pour en faire dans le secrétariat. Ce n'est pas l'avenir que tu imagines. Ce n'est pas l'avenir dont tu rêves. Lorsque l'on te demande ce que tu veux faire plus tard, tu t'imagines à côté d'un terrain de basket, en train de donner des indications à tes joueurs. Oui, tu veux gérer une équipe, tu veux pouvoir jouer au basket, au football, au baseball, sans t'inquiéter de faire une crise. Tu aimerais tout simplement être comme les autres. Sauf qu'apparemment, la vie n'est pas d'accord avec ça. Tu prends énormément de risques, lorsque tu fais de gros efforts, lorsque tu fumes, lorsque tu te drogues. Tu ne fais qu'aggraver ta maladie et à cette allure, tu ne feras pas long feu. Mais au moins, tu pourras être fière d'avoir vécu ta vie, au jour le jour, d'avoir fait ce que tu désirais, t'être fait plaisir. La vérité, c'est que tu as aussi peur de mourir, que ton frère. Mais, tu ne le montres pas, à l'inverse de lui. Tu gardes tout en toi et fais en sorte d'oublier cette peur. Avec tout ce que tu trouves, en faisant la fête, en buvant et te défonçant, jusqu'à perdre toute conscience, jusqu'à te réveiller le lendemain matin, sans te souvenir de la veille. Ce n'est pas une bonne solution, mais être bourré de cachets à longueur de journée, ce n'est pas merveilleux non plus. Et après cette discussion, enfin plutôt, cette dispute. Il te fallait de l'air, il fallait que tu te vides la tête, alors, tu es allé dans le seul endroit calme que tu connais. Tu étais persuadé de te retrouver seul et de pouvoir respirer, pouvoir fumer tranquillement. Dès que tu es arrivé en haut, tu as roulé ton joint, et cela, malgré le fait que tes mains te fassent mal. Tu n'aurais pas dû te faire du mal comme cela, mais c'était le seul moyen de te calmer et de ne pas aller à l'affront de quelqu'un que tu ne connaissais même pas. Tu as prévu de passer quelques heures sur ce toit, comme toujours. Et de finir par redescendre, pour rentrer chez toi, lorsque tu seras prêt à supporter de nouveau les petites crises de ton frère.
      Mais lorsque tu tournes la tête, tu te rends compte que tu n'es pas seul. Et quelle compagnie. Newt est là, assis, seul, comme toujours. Alors, tu ne peux t'empêcher de le rejoindre et de le taquiner. Parce que c'est toujours comme ça, toi et lui. Tu le cherches et monsieur s'énerve contre toi. Il faut dire qu'il est assez colérique, ce qui te rends la tache bien plus simple qu'avec les autres. Il réagit directement lorsque tu le provoques et tu aimes ça. Tu aimes les gens qui ont du répondant et c'est pour ça, que dès que tu le croises, tu vas directement à l'affront. Il va pouvoir t'occuper quelques minutes, ou quelques heures, qui sait ? S'il ne fuit pas. S'il n'en a pas rapidement marre de toi au point de ne plus supporter ta présence. Déjà qu'il doit pas trop la supporter. Mais ça, tu t'en fou. C'est son problème, pas le tien. Tu le salues, parce que tu es poli. Enfin, pas vraiment, mais bon.« C’est Newt, pas Blondie. » Tu souris. Il n'aime pas ce surnom et tu le comprends au fond. Mais toi tu l'aimes bien. « Tu n'aimes pas ? Dommage. » Ce n'est pas pour autant que tu vas arrêter de l'appeler comme cela, bien au contraire. Penché au dessus de lui, tu aperçois un dessin. Tu n'as même pas le temps de bien voir, qu'il ferme son cahier vivement. Il a honte de ce qu'il dessine ? Pourtant, au peu de ce que  tu as vu, ça avait l'air pas mal. Mais, tu ne lui diras pas. Pourquoi lui faire plaisir ? « Tu aimerais bien que ce soit le cas n’est ce pas ? Pas de chance, si je devais vraiment dessiner des personnes nues, tu seras le dernier individu que j’aurais envie de dessiner. Je n’ai pas envie de dégoûter les gens qui verraient ce croquis, les pauvres. »  Tu ris doucement. Tu aimes lorsque les gens sont comme ça, qu'ils répondent au tac au tac. Tu t'ennuierais si ce genre de personnes n'existeraient pas. Il n'est pas content, tu peux le voir à son regard. « Oh, je t'assure qu'ils ne seraient pas dégoûtés en le voyant, bien au contraire. » Prétentieux ? Un peu. Ce n'est pas de ta faute si tu as été gâté par la nature. De plus, tu fais en sorte de l'entretenir, depuis que tu en as l'âge. « Et je suis sûr que tu adorerais me voir nu. » Tu t'exclames, le cherchant encore une fois. Tu es sûr de toi et tu sais que si tu te retrouves un jour nu devant lui, ce qui n'arrivera sûrement pas, il appréciera le spectacle. De ton côté, cela ne te gênerais pas de voir ce qu'il se cache sous ces vêtements. Mais il te déteste bien trop pour un jour, se déshabiller devant toi.
     Lorsque tu recraches la fumée de ton joint sur sa figure, tu sais que cela va le faire totalement déjanter. Et c'est ce que tu veux. Un jour, tu vas vraiment finir par t'en prendre une, à force de le provoquer. Tu trouverais cela drôlement sexy, même si cela t'énervait énormément et que tu lui rendrais sûrement la pareille. « Va cracher ta fichue fumée ailleurs et restes-y aussi, je n’ai pas envie de voir ta tête aujourd’hui ! » Tu arques un sourcil, un sourire satisfait sur le visage. « Parce qu'il y a des jours où tu as envie de me voir ? » Non, ce n'est sûrement pas le cas. Mais tu aimes jouer sur les mots. Comment peut-il vouloir te voir, alors que tu l'emmerdes à chacune de vos rencontres ? Ça frôlerait le sadomasochisme pour le coup. Tu finis par te redresser, pour ensuite t'asseoir à côté de lui. « Tu sais, tu devrais apprendre à te détendre Blondie, ça te ferait du bien de fumer, t'es tendu comme un string. » Tu tends tes jambes devant toi, continuant de fumer à côté de lui. Il ne veut pas te voir ? Et bien, il va te supporter jusqu'à ce qu'il s'en aille.« Et je suis loin d’être coincé si tu veux tout savoir mais ce sera le seul détail que tu apprendras sur moi. Maintenant fiche moi la paix tu veux ? » Tu laisses échapper un petit rire moqueur à la suite de ses paroles. Vraiment, il n'est pas coincé ? C'est le mec le moins distrayant et le plus coincé que tu as rencontré. Il n'arrivera pas à te faire croire cela. Ce n'est pas crédible du tout. Pourtant, tu ressens toujours ce besoin de venir vers lui lorsque tu le vois, juste pour le faire chier. Tu ne sais pas pourquoi tu ressens cela, mais tu ne cherches pas vraiment d'explication à vrai dire. « T'es le mec le plus coincé que j'ai jamais vu, franchement, tu penses vraiment pouvoir, me faire croire l'inverse ? » Tu l'interroges du regard. Tu veux savoir s'il a dit cela que pour te contredire ou s'il le pense vraiment. Tu ne comptes pas le laisser tranquille, oh ça non. « Chaque fois que je te vois, t'est tout seul, tu envoies chier chaque personne qui t'approche et tu vas me faire croire que tu n'es pas coincé ? » Tu le regardes pendant quelques secondes, avant de poser les yeux sur tes mains. Tu t'es bien amoché. Il faudra que tu penses à te soigner en rentrant à la maison. Mais pour l'instant, tu n'as envie que de te changer les idées. Et faire chier Newt est un très bon moyen de le faire. Alors, tu enchaînes. « Je suis sûr que t'es encore puceau. » Puceau avec une fille, ou un garçon, peu importe. Puceau dans tous les cas. Il n'a franchement pas l'air d'être comme toi, de coucher à droite et à gaucher. Et ce n'est pas qu'à son apparence que tu dis ça, mais aussi à sa façon d'être, enfin, ce que tu as pu en voir.
       
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Le dessin fait parti intégrante de ta vie, tu avais besoin de tes crayons et de ton carnet pour exister. C’était de cette façon que tu pouvais te changer les idées et oublier tes soucis. Tu n’étais pas le genre de personne sociable qui pouvait aborder n’importe quel sujet avec aisance. Tu n’étais pas doué avec les mots, tout ce que tu voulais transmettre, tu le faisais à travers tes dessins. Ta manière d’extérioriser tout afin de t’empêcher de craquer. Même si parfois cela arrivait, ce parfois devenant de plus en plus régulier. Mais ce n’était pas de ta faute si tu ne t’aimais pas toi-même. Lorsque tu te regardais dans le miroir, ton reflet te faisait grimacer. Tu avais honte de ce corps qui ne ressemblait à rien, tu étais juste une tige sans forme. Pas de muscle à l’horizon peut-être que tu devrais te mettre au sport mais tu savais que rien n’y changerait. Alors tu te le faisais payer, dès que tu osais manger quelque chose qui pouvait te remplir l’estomac, tu allais directement le rejeter. C’était ta façon à toi de ne pas te mettre à hurler cette frustration, cette honte de ne pas avoir le corps que tu voulais. Un léger soupire s’échappa de tes lèvres, tu ne voulais pas penser à ça alors que ton crayon glissait sur une page blanche. Tu ne pouvais pas te laisser distraire par tes sentiments. De toute façon, c’était inutile de ressentir la moindre chose. Tu finissais toujours par souffrir quoi qu’il arrive. Tous ceux dont tu avais été proche t’avaient abandonné alors pourquoi continuer à s’attacher à quelqu’un si c’était pour avoir de nouveau le cœur en miette ? De ce fait, tu restais seul, éloigné des autres étudiants sans doute jugé comme un type bizarre mais tu t’en moquais pas mal. Enfin ça, c’était ce que tu aimais te faire croire mais étais-ce vraiment la vérité ? Tu ne voulais pas réellement connaître la réponse, c’était mieux comme ça. Tu avais plus facile à te protéger si les autres t’évitaient que s’ils venaient tous vers toi. Qui sait, tu portais peut-être même malheur ? Ton père avait disparu à ta naissance te laissant que pour signe d’existence cette fichue maladie, qui certes n’était pas mortelle mais qui était à vie. Ta mère t’avait quitté lorsque tu étais jeune et un peu plus tard, ce fut ta grand-mère qui alla la rejoindre. C’était un peu trop pour toi et même certains de tes amis à Harvard semblaient avoir mystérieusement disparu. Tu grinças des dents quand tu appuyas un peu trop sur ton crayon laissant une légère marque sur ton dessin. Tu détestais cela, non tu n’étais pas perfectionniste mais tu n’aimais pas gâcher ce que tu dessinais à cause de ton esprit qui partait dans tous les sens.

Si seulement, tu pouvais le débrancher quand tu le souhaitais, ce serait efficace. Néanmoins, il faut croire que le destin ne voulait pas que tu restes seul, à ton plus grand malheur. Surtout s’il s’agissait de lui. Qu’est ce que tu avais fais pour mériter qu’un mec comme lui te colle un peu trop ? Chaque fois, tu cherchais à l’éviter, dès que tu l’apercevais, tu changeais de direction afin d’être sûr qu’il n’ouvre pas la bouche. Tu aurais dû être plus vigilant te dis-tu, tu aurais pu très bien te planquer afin qu’il ne t’aperçoit pas mais il semblerait que c’était trop tard. Face à ce surnom, tu roulas des yeux. Tu n’aimais pas, mais alors pas du tout celui-ci. Es ce qu’il avait une tête à avoir un surnom franchement ? Newt c’était bien et voilà, en tout cas c’était mieux que ton vrai prénom. Tu ignorais ce qui étais bien passé dans la tête de ta mère pour te donner un prénom aussi vieux, elle a sans doute cru qu’elle ferait de toi un génie avec un prénom pareil. Le moins qu’on puisse dire, c’était qu’elle s’était trompée. « Donc tu vas arrêter de m’appeler comme ça ? » dis-tu avec un léger espoir qu’il abandonne cette idée. De toute façon, pourquoi il te donnait un surnom ? Ce n’était pas comme si vous étiez amis, vous étiez juste… Il était quoi déjà pour toi ? Très bonne question de ta conscience. Toi-même, tu l’ignorais. C’était compliqué mais ce que tu savais parfaitement, c’était qu’il avait cette fichue manie de savoir t’agacer comme personne. Tu levas les yeux au ciel en laissant un petit ricanant. « Mais bien sûr, c’est beau de rêver ! Je crois que tu es un peu vantard, tu es plutôt quelconque, pas de quoi affoler la foule. » Roulage des yeux avant de le regarder. Bon, ok, peut-être qu’il était pas mal dans son genre mais tu étais loin de vouloir le voir nu n’est ce pas ? Tu chasses cette question idiote de ton esprit. Tu avais juste envie de l’étrangler à chaque fois qu’il ouvrait la bouche pas d’autre chose. « Plutôt mourir, je risque de perdre la vue à cette vision ! » dis-tu avec un petit sourire en coin. Tu gardais ton calme même si l’agacement pointait déjà le bout de son nez. Il ne pouvait pas te laisser tranquille parfois ? Faut croire qu’il n’avait que toi à aller enquiquiner ou alors il voulait juste te faire perdre ton sang froid et cela ne serait pas joli à voir.

Tu te servais de la violence que lorsque tu en avais vraiment besoin, puis avec le corps que tu avais,  ce n’était pas toi qui ferais le plus de dégâts. Encore une bonne raison de détester ce corps, tu devrais songer à faire une liste. Qui sait, peut-être que ça te libérerait un peu l’esprit. « A ton avis ? » Tu fronces les sourcils avant de te passer une main dans les cheveux, en soupirant. Il avait ce don de t’énerver comme personne d’autre. Certains partiraient non lui restait à chaque fois. Tu serais vraiment sadomasochiste si l’envie de le voir se faisait. Mais peut-être que tu l’étais un peu, parfois ça t’amusait de le voir et ça te changeait les idées. Mais il était hors de question que tu l’admettes à voix haute et encore moins lui dire. Ses chevilles se gonfleraient sûrement. « Merci mais je sais comment me détendre, je n’ai pas besoin de tes conseils ! Je me débrouille très bien tout seul, tu ne veux pas aller donner des leçons à quelqu’un d’autre pour que je puisse avoir la paix ? » dis-tu en roulant des yeux. Dommage que tu ne pouvais juste par cligner des yeux et qu’il disparaisse d’un coup. Sa présence avait le don de te mettre les nerfs et tu serrais tellement fort ton carnet te retenant de lui jeter en plein visage. Pas parce que tu avais peur d’abîmer sa jolie tête, plus parce que tu tenais à ton carnet plus que tout. Tu n’avais pas envie de l’esquinter à cause de lui, tu t’en mordrais les doigts ensuite, regrettant ce geste de colère. « Non, je ne suis pas coincé ! Ce n’est pas parce que je suis tout seul que forcé’ je le suis. Faut arrêter de coller des étiquettes à tout le monde ! » Tu te pinças les lèvres, lui jetant un regard noir au passage. Tu te retiens de te frapper le front contre ta paume de la main face à sa remarque. Mais où allait-il chercher toutes ses bêtises ? Tu commençais sérieusement à douter de sa santé mentale. « Je ne vois pas en quoi ça te regarde, qu’est ce que ça peut te faire que je le sois ou que je ne le sois plus ? Tu voulais être le premier ou quoi ? Dommage pour toi, tu arrives trop tard, y a déjà du monde qui est passé avant ! »


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Arthur & Newt

       
i'm a shitting guy, i know.

       
       

       

      Peut-être qu'un jour, il faudra que tu te résignes à arrêter tout cela. À arrêter de jouer au gamin en rendant fou de colère toutes les personnes qui ne t'aiment pas, ou même qui t'aiment. Peut-être qu'un jour, tu devrais te poser les bonnes questions où tu finiras seul. Enfin, pas seul, tu sais que ton jumeau ne t'abandonnera jamais. Mais, les autres le peuvent, eux. Ce n'est pas que tu n'es pas mature, pour certaines choses, dans certains moments, tu peux être très sérieux et avoir une discussion sérieuse, mais le plus souvent, tu préfères en rire. Tu préfères prendre les mauvaises nouvelles avec humour, pour ne pas te sentir triste ou déçu. Non, la vie est trop courte pour que tu regrettes quelque chose ou qu'un événement de ta vie te rend triste. La vie est composée d'événements inattendus, qui peuvent être triste comme heureux. La vie est composée d'événements inattendus, qui peuvent être tristes comme heureux. Et même si ton comportement ne plaît pas aux autres, à part quelques exceptions, tu ne comptes pas changer, pour l'instant. Peut-être qu'un jour quelqu'un ou quelque chose, te fera changer de comportement, te fera devenir un véritable adulte. Mais tu te trouves encore trop jeune pour t'inquiéter de choses comme les impôts, l'amour, etc. Non, tu veux t'amuser, te défoncer et boire jusqu'à te réveiller dans un endroit que tu ne reconnais pas, à côté d'une personne que tu ne connais pas, pour partir discrètement et ne plus jamais y retourner. C'est bien plus plaisant que de former une famille et de tomber dans la routine. C'est ce qui te fait le plus peur pour ta vie future, à vrai dire. Te poser avec un homme et t'ennuyais. Ce n'est pas comme ça que tu veux vivre, tu veux voyager à travers le monde, tu veux découvrir tout ce qu'il y a à découvrir. Tu veux profiter de chaque moment comme s'il était le dernier. Mais tu as bien conscience que c'est ce que la plupart des personnes de ton âge veulent et qu'ils finiront par avoir une toute autre vie. Peut-être que toi aussi, mais tu n'as pas vraiment envie de laisser faire le destin. Tu contrôleras ta vie, c'est tout. Mais l'avenir est encore dans longtemps, alors pour l'instant, tu restes le même. Tu restes le chieur de première, qui exaspère tout le monde. Le premier à être exaspéré par ton comportement, c'est Newt. Newt qui a fait l'erreur de te rejeter une fois, alors que tu étais gentil. Cela t'arrive rarement, alors forcément, tu t'es vexé et tu as commencé à le faire chier, à chercher à l'énerver, et au bout de quelques minutes, cela t'a amusé.Cela t'arrive rarement, alors forcément, tu t'es vexé et tu as commencé à le faire chier, à chercher à l'énerver, et au bout de quelques minutes, cela t'a amusé. Tu sais qu'il a de la répartie et tu aimes cela. Tu n'as pas le temps de t'ennuyer, pas comme les personnes qui se contentes de fuir en t'insultant. Non, ceux-là ne t'intéressent pas. Ce sont des gens comme Newt qui t'intéressent. Et tu ne sais pas, tu ne sais pas pourquoi tu te sens toujours obliger d'aller le voir lorsque tu l'aperçois, tu le fais, c'est tout. Tu ne cherches pas à comprendre et c'est peut-être mieux comme cela. Tu n'as pas envie de te prendre la tête à chercher une raison à chacun de tes gestes. Tu n'as pas de temps à perdre avec ça.
      Bien sûr, tu ne te gênes pas pour lui donner le petit surnom que tu as spécialement choisi pour lui et il n'aime pas, ce qui est normal dans un sens.« Donc tu vas arrêter de m’appeler comme ça ? » Tu fronces doucement les sourcils. Il croit vraiment que tu vas arrêter juste parce qu'il ne l'aime pas ? Il se met le doigt dans l'œil pour le coup. « Bien sûr que non, je l'aime bien ce surnom. » Que tu t'exclames. S'il ne l'apprécie pas, c'est son problème, pas le tien. Et puis, tout le monde l'appelle Newt, ce ne serait pas amusant de l'appeler comme les autres le font.« Mais bien sûr, c’est beau de rêver ! Je crois que tu es un peu vantard, tu es plutôt quelconque, pas de quoi affoler la foule. » Tu posas ta main sur ta poitrine, au niveau de ton corps, à l'entente de ses paroles, minant une expression choquée et triste.
      « Tu me brises le cœur là blondie, moi qui croyait que j'étais sexy et humble ! » Bien sûr, c'est de l'humour. Tu sais que tu n'es pas quelconque, tu ne l'a jamais été. Tu n'es pas parfait, bien au contraire, mais tu as ton charme et ce serait débile de ne pas l'avouer. Tu n'es pas vantard, comme il le prétend, tu sais juste ce que tu vaux. Tu as confiance en toi, ce qui n'est pas donné à tout le monde. Et au fond, tu sens que lui ne l'es pas. Pourtant, il s'en sort plutôt bien avec toi, malgré tout. Tu lui offres un petit sourire, lorsqu'il pose ses yeux sur toi. Geste totalement innocent, bien sûr. Rien n'est fait pour l'agacer ou lui faire penser le contraire de ce qu'il vient de te dire, cela va de soit.« Plutôt mourir, je risque de perdre la vue à cette vision ! »  Enfin, enfin Newt sourit depuis que tu es arrivé près de lui. C'est si rare de le voir sourire, surtout en ta présence. Et même si c'est clairement un sourire moqueur, tu ne peux t'empêcher de te sentir assez fier, au fond de toi, d'avoir réussi à le faire sourire. « Au moins, la dernière chose que tu auras vu, ce sera mon corps, c'est assez flatteur. » Que tu dis, haussant légèrement les épaules, souriant à ton tour. « Très joli sourire, au passage. » Que tu murmures, lui adressant un regard. Tu sais qu'il va t'envoyer balader et ne plus le refaire, mais tu ne pouvais t'en empêcher. C'était trop tentant et puis, ce n'est pas faux, au contraire. Tu ne vas pas mentir, Newt est mignon dans son genre, pas vraiment le style de mec avec qui tu couches habituellement, mais pas mal.« A ton avis ? » Tu l'observes, passer la main dans ses cheveux, signe qu'il est exaspéré par ton comportement. Pile ce que tu désirais. Tu souris doucement. « Je pense que tu aimes me voir, même si tu veux absolument me montrer le contraire. » Ça y est, tu vas avoir le droit à une bonne réflexion comme lorsque tu lui a dis qu'il voulait te voir nu. Mais, il n'avait qu'à pas te demander ton avis. Mais, ne serais-ce pas ce que tu ressens toi ? Finalement, c'est toujours toi qui l'approche. Il ne viendra jamais vers toi, et heureusement, parce que cela voudrait dire qu'il aime que tu le fasses chier et cela perdrait tout son charme. « Sinon, tu serais parti, depuis bien longtemps. » Que tu rajoutes, sûrement pour te convaincre que tu parles de lui et non de toi. Mais, en réalité, tu appréhendes sa réaction. Peut-être qu'il te prendra aux mots et partira et tu n'as pas vraiment envie de cela. Lorsque tu es arrivé ici, tu voulais te changer les idées et grâce à lui, tu y arrives.

     Après t'être assis à ses côtés, tu recommences la provocation, même si tu ne l'avais jamais arrêté à vrai dire. « Merci mais je sais comment me détendre, je n’ai pas besoin de tes conseils ! Je me débrouille très bien tout seul, tu ne veux pas aller donner des leçons à quelqu’un d’autre pour que je puisse avoir la paix ? » Tu lèves les yeux au ciel, ne quittant pas ton fidèle sourire en coin. « Ce que tu es susceptible Blondie ! » En même temps, il faut dire que tu le cherches.« Non, je ne suis pas coincé ! Ce n’est pas parce que je suis tout seul que forcé’ je le suis. Faut arrêter de coller des étiquettes à tout le monde ! » Tu hausses un sourcil, tournant la tête vers lui. Aurais-tu toucher un point sensible ? Vu comme il élève la voix et te regarde mal, c'est apparemment le cas. Tu ne serais pas le seul à lui avoir dit ça, alors ? Ou peut-être qu'il pense comme toi et n'accepte pas qu'on lui dise. Ou alors, il est totalement exaspéré par ton comportement et tu le pousse vraiment à bout, petit à petit. Tu ne sais pas la raison pour laquelle il a plus réagit à cette réflexion qu'aux autres, mais cela t'intrigue. Il a sûrement raison, ce n'est pas parce qu'il est seul qu'il est forcément coincé. Tu le juges sur ce que tu as vu, après tout. Attend Arthur, est-ce que tu serais en train de regretter de lui avoir dit ça ? Non, cela devrait t'amuser.« Je ne vois pas en quoi ça te regarde, qu’est ce que ça peut te faire que je le sois ou que je ne le sois plus ? Tu voulais être le premier ou quoi ? Dommage pour toi, tu arrives trop tard, y a déjà du monde qui est passé avant ! » Tu ris doucement, secouant la tête. « Tu es en train de me dire que tu te fais baiser par n'importe qui ? » Tu murmures. C'est simplement ce que tu as compris. Et tu sais pertinemment que cela ne lui plaira pas. Tu tournes la tête vers lui, fixant son visage. Ok, tu ne vas pas t'excuser. Tu ne t'excuse jamais, les seuls qui a le droit à avoir tes excuses, c'est les membres de ta famille et encore, il faut te pousser. Tu souffles bruyamment, reposant ton regard sur l'horizon. Tu n'as pas le droit de regretter de l'avoir vexé. Tu le fais sans cesse, à chaque fois que vous vous voyez. En réalité, tu ne regrettes pas vraiment, tu es juste intrigué par sa réaction et une question te brûle la langue. Franche comme tu es, tu ne vas pas hésité à lui poser, même si tu es persuadé qu'il t'enverra de nouveau chier. Tu tournes de nouveau le visage en sa direction. « Pourquoi tu es toujours tout seul, Newt ? » Tu as une voix et un air un peu trop sérieux. Et puis, c'est quoi ça, de l’appeler comme tout le monde ?
       
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
       
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