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Arthur & Newt
i'm a shitting guy, i know.
Encore une fois. Encore une fois la voix de ton frère s'élève contre toi. Tu en as marre à force. Pourquoi il s'obstine hein ? Le pire, c'est qu'il le fait en public, en pleins milieu d'un jardin de l'université. Comme si tout le monde avait besoin de connaître ta vie privée. « Arthur je suis sérieux ! Je te ferais interner si tu n'écoutes pas les médecins ! » Il est en train de te faire bouillir. Tu n'aimes pas te disputer avec lui, mais en ce moment, tu as l'impression que c'est tout ce qu'il cherche. Tu ris, mais ce rire sonne tellement faux. C'est un rire frustrer. « Tu penses vraiment que je me laisserais faire ?! » Que tu cris. Plusieurs personnes vous regardent comme si vous étiez des fous. On dirait un couple qui se sent obliger de se disputer en public. « T'es vraiment con ! » Tu le regardes, tes poings se serrent. « Va te faire Arnaud ! » Tu cris, avant de te retourner et de t'éloigner de lui. Cette situation te gave vraiment. Vos disputes ne mènent jamais à rien. Il se contente de crier, de croire que c'est comme ça qu'il te convaincra de te faire soigner. Pourtant, il sait que plus on t'engueule, plus tu fais l'inverse. Tu resteras camper sur tes positions, il n'arrivera pas à te convaincre. Ce n'est pas une petite maladie qui te fera arrêter de vivre la vie que tu mènes, ça c'est sûr. Tu ne te rabaissera pas à cela. Tu es bien plus fort que ça et s'il faut que tu souffres lorsque tu fais du sport, tu souffriras. Tu as beau crier de douleur lorsque tu fais une crise, tu te dis que c'est toujours mieux que d'abandonner tout ce qui te passionne. Oui, c'est une réaction de gamin, mais n'est-ce pas ce que tu es ? Tu n'as jamais grandi, tu es un grand enfant, qui est têtu et qui ne fera jamais ce qu'on lui ordonne. Tu as toujours été comme ça, tu as toujours été contre les règles et ce n'est pas aujourd'hui que cela changera. Tu dois te défouler et tu frappes le premier arbre que tu vois. Tu tapes, à t'en faire saigner les mains. Tu ne supporteras pas cette situation bien longtemps et tu sais qu'Arnaud non plus. Tu vas finir par le perdre, tout cela parce qu'il t'a obligé à aller voir un putain de médecin. Vous n'aviez pas besoin de savoir ta maladie, vous étiez très bien dans votre ignorance.
Du moins, tu étais très bien. Lui, était inquiet, mais ce n'est rien comparé à son inquiétude à l'heure d'aujourd'hui. Tu vas finir par craquer. Tu souffles, lorsque tu te sens enfin un peu plus calme. Tu passes ta main sur ton visage, laissant quelques goûtes de sang se déposer sur ton visage. Tu es colérique, et cela, tu ne peux pas le contrôler. D'ailleurs, tu as beaucoup de mal à te retenir face à ton frère, mais il sait aussi bien que toi, qu'un jour, tu n'y arriveras plus. Tu n'as pas envie de lui faire du mal, c'est ta moitié. Tu comprends qu'il s'inquiète, mais t'engueuler à longueur de journée ne fait qu'empirer la situation. Tu tournes la tête, apercevant un groupe de filles qui te regardent. Tu lèves les yeux au ciel, avant de te diriger vers l'intérieur de l'université. Tu traverses plusieurs couloirs, pour rejoindre une porte, qui est généralement fermée à clef. Tu arrives toujours à l'ouvrir. Mais, cette fois-ci, il ne t'est pas nécessaire de la forcer, car elle est déjà ouverte. Peut-être ont-ils oublié de la verrouiller. Tu hausses les épaules, montant les escaliers pour rejoindre le toit d'un des bâtiments de l'université. Tu adores venir là. C'est un endroit que tu trouves apaisant et il faut dire, que c'est l'endroit idéal pour fumer. Tu regardes le paysage quelques minutes, avant de sortir de ta poche un paquet de tabac où tout ce dont tu as besoin, est mis. Tu poses ton sac au sol, pour commencer à rouler ton joint. Tu es concentré dans ce que tu fais, quand tu entends un bruit. Tu tournes vivement la tête en direction de ce bruit. Un petit sourire apparaît sur ton visage lorsque tu vois un petit blond, adossé à un mur. Il te regarde, mais tu ne t'approches pas tout de suite. Tu le connais bien, ce petit blond. Tu as eu l'occasion de le voir plein de fois et de beaucoup t'amuser. Oh oui, tu t'amuses vraiment à le pousser à bout, pour qu'il s'énerve et t'envoie chier. Tu as toujours adoré rendre les gens fous. Tu es un vrai connard, oui, c'est le cas de le dire. Tu joues avec les nerfs de n'importe qui, même les membres de ta famille et cela t'amuse, tu aimes les voir perdre le contrôle. Mais que personne ne s'amuse à faire ça avec toi, s'il tient à ne pas être défiguré. Tu finis de rouler, avant d'attraper ton sac.
Tu t'approches de Newt, tandis qu'il n'a pas bougé de sa place. Peut-être pensait-il que tu te mettrais dans ton coin et que tu le laisserais dans son coin ? Non, jamais. Tu t'es trouvé deux moyens de te changer les idées, pourquoi t'en priver. Lorsque tu arrives à sa hauteur, tu lui offres un grand sourire. « Salut Blondie. » Joli surnom, non ? Toi tu aimes bien. Ça lui va assez bien. Tu poses ton sac à côté de lui, tandis que tu restes debout face à lui. Tu mets le joint franchement roulé dans ta bouche, cherchant un feu dans tes poches. AU bout de quelques secondes de recherche, tu en trouves un et allumes ta longue cigarette. Tu attends d'avoir recraché la fumée, après avoir tiré une fois dessus, pour poser de nouveau ton regard sur lui. Ce qui t'énerve avec lui, c'est que tu ne voulais pas le faire chier à la base. Pour une fois, tu avais été gentil, parce qu'il est pas mal et qu'il n'avait pas l'air méchant. Mauvaise déduction. Il t'a sévèrement envoyé balader la première fois que tu l'as approché. Et dieu sait que tu n'aimes pas lorsque l'on te parle mal. Alors, maintenant, il n'a pas d'autres choix que de supporter tes petites vannes. Tu souris. Tu sais qu'il n'est pas heureux de te voir ici, mais toi tu es content de le voir. Tu peux t'amuser. Tu te penches vers lui, jetant un regard sur son cahier. « Alors, on dessine des portraits nu de moi, blondie? » Que tu lui dis, relevant un peu la tête, pour le regarder dans les yeux. Bien sûr, ce n'est pas du tout ce qu'il a dessiné sur ce cahier. Tu poses ta main libre sur le rebord du mur, pour te tenir. Ton visage est près du sien et tu le fixes. « Je sais que je suis ton fantasme, tu sais, tu peux me le dire, peut-être que je ferais en sorte pour qu'il se réalise. » Oui, t'es clairement chiant comme mec. Et ce genre de réflexion va sûrement le saouler. Mais, il n'y pas plus jouissif pour toi que de voir les gens s'énerver face à toi, tandis que tu es amusé de la situation. Tu tournes la tête pour tirer sur ton joint. « Ou tu es trop coincé pour ça ? » Tu lui demandes, avant de laisser la fumée sortir de ta bouche, atterrissant directement sur son visage. Cela va sûrement le faire réagir, enfin, tu l'espères.
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
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