Naikho▲ Seuls face au monde

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Naima & Nekho

Alone we can do so little; together we can do so much

Vendredi 26 février J'avais passé une semaine relativement tranquille, chose qui ne m'était pas arrivé depuis mon arrivé à Harvard. Sloan avait passé le week-end à la maison et kali était partie pour Hawaï, j'avais donc été seul à la maison depuis lundi si on oublie Pharaon le dernier arrivé chez nous. Avec le débarquement de ma petite soeur je n'avais pas été très présent à la Eliot House ou même sur le campus en général, je préférais rentrer pour que l'on passe du temps ensemble et également la surveiller depuis qu'elle m'avait annoncé vouloir intégrer la Mather. Je ne l'avais pas jugé, bien que cela m'étonnais et qu'à mes yeux elle avait sa place partout, sauf là-bas. Mais en bon grand frère conciliant et confiant je n'avais rien dis, laissant faire les choses tout en gardant un oeil sur elle et chargeant Zakhar de reprendre le flambeau pendant leur séjour. J'allais passer mon week-end seul quand l'idée d'appeler Naima m'avait traversé l'esprit comme une évidence, nous ne nous étions pas énormément vu depuis quelques jours ayant chacun de notre côté nos problèmes, mais j'avais envie de passer ce vendredi après-midi et pourquoi pas la soirée en sa compagnie, elle me manquait déjà elle aussi. Je lui avais demandé si une sortie à la plage lui plairait, du moins une promenade vu le temps qu'il faisait, hors de question d'aller s'aventurer dans l'eau. Je lui avais donné rendez-vous devant la Eliot après les cours, comme ça nous partirions directement en voiture jusqu'à Carson Beach. Je finissais mon heure d'économie avant de me diriger vers la maison de notre confrérie, heureux de savoir que les prochaines heures allaient être adoucies par la compagnie de ma meilleure amie. Je l'apercevais déjà prête au porche et lui fis un grand signe de loin, ravi de la voir prête. « As-salam alaykom Naima, comment vas-tu ? » Je posais mes mains sur ses épaules et embrasser sa joue avant de la serrer plus intimement dans mes bras, comme nous en avions l'habitude dès notre rencontre. J'étais plus ou moins informé de ses quelques soucis et j'espérai pouvoir lui changer les idées avec une sortie balnéaire et sûrement aller au restaurant, je ne savais pas encore si elle était libre ce soir. Je la relâchais en sortant mes clés de voiture pour déverrouiller cette dernière, aujourd'hui c'était à moi de l'amener à bord de ma Chevrolet Camaro blanche. Je lui ouvrais sa portière avant de m'installer au volant, préparant le gap pour m'indiquer le lieu où nous allions comme je n'étais pas encore familier. « J'espère qu'il n'y aura pas trop de vent, le sable ne me manque pas réellement » L'Egypte était un pays sec, et même si j'adorai le coté exotique je n'étais pas friand des bourrasques envoyant des grains dans les yeux. Je démarrais le moteur et pris la direction indiquée, laissant en fond une musique orientale plutôt connue "Dana Dana", un souvenir pour tous ceux venant d'Afrique.

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je ne m'en sortais plus. J'avais peur... Et bizarrement rien ne semblait vouloir calmer ma douleur plus qu'intense. J'avais perdu mon bébé. Celui que j'avais eu avec Hadès et j'étais presque devenue inconsolable. J'avais voulu garder notre bébé dès le départ. Je lui avais caché et finalement, je m'en étais mordue les doigts. Hadès m'avait quittée. Il était retourné en Grèce en me laissant seule avec mes états d'âme. Je ne pouvais pas lui en vouloir. Après tout, je lui avais fait exactement la même chose deux ans auparavant. Triste sort. Maintenant, j'avais tellement réfléchi à tout ça que j'en devenais presque malade. Perdre le bébé avait aussi été un coup dur pour moi et personne n'était au courant de rien. C'était trop difficile pour moi d'en parler. Même encore maintenant.

Lassée, je n'écoutais plus la fin de mon cours de droit du travail. J'étais fatiguée. Presque épuisée. Je n'avais qu'une envie, rentrer chez moi et pourtant, lorsque je reçus le sms de Nekho, mon visage semblait à nouveau s'illuminer. Je lui avais répondu que c'était avec grand plaisir puis, lorsque la sonnerie retentit, je me dépéchais de rejoindre la EH aussi rapidement que prévu. Une fois devant, je n'eus pas à attendre longtemps avant de voir Nekho arriver, toujours aussi détendu et calme. Lui souriant comme je le pouvais, je le laissais embrasser ma joue tout en me tenant par les épaules. Il m'avait terriblement manqué... Alors qu'il me prenait dans ses bras, je resserrait vivement notre étreinte, lui répondant presque dans un murmure « Aleykum Salam, Nekho. Je vais... bien. Et toi? » tout en tentant un sourire léger mais franc. Aussitôt, je le suivais jusque sa voiture, le remerciant de m'avoir ouvert la portière puis, j'attendis calmement qu'il s'installe, me signalant qu'il souhaitait éviter le sable aujourd'hui. Je lui répondis ensuite « oui, ce serait bête de gâcher cette belle journée à cause de ça » tandis qu'il installait le GPS. Entendant alors qu'il avait mis une radio arabe, je souriais tout en ajoutant « ça commence très bien » avant de le laisser démarrer sans rien ajouter de plus.

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Naima & Nekho

Alone we can do so little; together we can do so much

Vendredi 26 février A l'heure d'aujourd'hui je pense pouvoir dire que je suis intégré à la Eliot House tout comme au sein d'Harvard, j'ai eu énormément de chance de tomber sur les bonnes personnes aux bons moments et je n'ai pas eu de problème, c'est pourquoi il est important pour moi de soutenir ceux qui m'ont permis de me faire sentir bien ici, qui ne m'ont pas lâché. L'un de ces piliers, le plus importants même, c'est bien Naima celle qui représente en quelque sorte mon âme soeur amical, la fausse petite Heruben que je n'ai pas eu. Même si j'avais Khali, le fait qu'elle soit allée chez les Mathers m'avaient un peu déconcerté et j'avais peur de perdre ce lien avec elle, peut-être que je voyais en elle justement cette soeur Eliot qui avait des principes encore. L'Algérienne était une partie intégrante de mon quotidien, notre amitié avait été rapide mais pas des moindres, j'avais rarement eu une telle confiance en quelqu'un en si peu de temps. De plus elle avait déjà rencontré Célestine et je voulais vraiment lui présenter ma petite soeur. Alors que mes débuts à Boston avaient été un peu compliqués entre mon intégration et l'isolement dû au déménagement, je me rendais compte qu'il fallait que je remercie Naima pour tout ce qu'elle avait pu faire pour moi, toutes ces fois où elle avait accepté de venir passer du temps chez moi à rire autour d'un thé ou alors à la Eliot House. Je comprenais à son étreinte elle n'était pas au mieux, elle me paraissait un peu éteinte et je me contentais de lui sourire pour le moment, attendant d'arriver à la plage pour parler plus amplement. Je garais la voiture à un bout de la corniche avant de rejoindre ma meilleure amie, observant le soleil brillant de nouveau dans le ciel. « Cela te va que l'on marche un peu ? Après on pourrait aller manger quelque chose de chaud comme une crêpe » J'étais enchanté de passer une après-midi au calme avec Naima, mais le fait qu'elle soit aussi discrète et silencieuse pendant tout le trajet en disait long sur son état d'esprit, et savoir une amie aussi proche et importante mal m'affectait aussi. « J'avais peur que tu n'ai pas de temps à m'accorder, avec le Spring Break qui approche on a tous la tête un peu ailleurs » Et avec nos problèmes personnels aussi, mais j'y viendrais plus tard, pour l'instant je voulais juste qu'elle se détente et sourisse à nouveau.

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Mer 16 Mar 2016 - 19:54

J'avais rejoint Nekho pour une après-midi à la plage. Lorsqu'il me l'avait proposé, j'avais tout de suite senti mon enthousiasme monter en flèche. Cela faisait longtemps que l'on ne s'était pas retrouvé tous les deux à passé une après-midi agréable ensemble. Et là, il me faisait la plus belle des surprises en invitant à passer l'après-midi avec lui. Nekho, c'était mon meilleur ami. Cela ne faisait pas longtemps que l'on se connaissait mais il avait déjà pris beaucoup de place dans mon cœur. J'étais donc montée dans sa voiture et nous roulions tranquillement vers la plage sans discuter. J'avais besoin d'un peu de calme et je ne savais pas comment aborder les incidents de ma vie alors que d'habitude tout me semblait tellement facile en sa compagnie. Il se garait alors sur la corniche et nous sortions de la voiture d'un pas serein. Nous fîmes quelques pas et Nico me demandait alors si nous pouvions marcher un peu. Je lui répondis donc « ça ne me dérange pas, on fait comme tu veux » d'un ton qui se voulait doux et amical. Mon regard se perdaient dans le ciel bleu tandis que nous marchions depuis quelques minutes. Il reprit alors la parole, me disant qu'il ne savait pas si j'avais un peu de temps pour le voir vu qu'il y avait le Spring break dans peu de temps. Souriante, je lui répondis « mais… J'ai toujours le temps pour toi. Tu n'as qu'à me demander et j'accourre » D'un ton qui se voulait toujours aussi doux. J'attrapais alors son bras, lui souriant doucement tandis que nous marchions encore un rythme lent. Il ne savait pas à quel point sa présence me faisait oublier les malheurs que m'avait fait Hadès. C'était ça, d'avoir un meilleur ami sur qui on pouvait compter. Continuant de marcher, je lui demandais « sinon toi, ça va depuis le temps ? On ne s'est pas vu depuis un moment… » Sur un ton qui se voulait légèrement triste.

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Ven 18 Mar 2016 - 11:09

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Naima & Nekho

Alone we can do so little; together we can do so much

Vendredi 26 février L'état presque éteint et invisible de Naima m'inquiétait, cela ne faisait que un mois et demi que nous nous connaissions, mais durant ce laps de temps je l'avais suffisant côtoyer pour me rendre compte que quelque chose n'allait pas comme d'habitude. Aima était un véritable rayon de soleil, elle représentait parfaitement la ferveur et la chaleur des pays Africains, elle avait toujours le mot juste pour remonter le moral aux gens, d'autant plus qu'elle était une personne de confiance. Constater ainsi qu'elle n'était pas au mieux de sa forme avait un certain impact sur mon humeur, comme si je pouvais partager la peine qu'elle semblait ressentir, sans vraiment en comprendre la cause. J'avais l'impression que cette joyeuse balade au bord de l'eau pour discuter de tout et de rien tournait finalement en marche funéraire au vu de notre allure lente, c'est comme si Naima portait ce deuil sur elle. Je saisis sa main quand elle attrapa mon bras, profitant de ce contact pour lui montrer que moi aussi j'étais là pour elle et que je ne comptais pas la laisser tomber. « J'ai revu Célestine il y a quelques jours, je crois que je l'apprécie vraiment » C'était un commencement, nous en étions à quelques rendez-vous déjà si on comptait en plus la soirée au restaurant en "famille". Mais j'abrégeais vite mes explications pour me concentrer d'avantage sur son état à elle, son ton, allure et comportement prouvaient que quelque chose n'était pas normal. « Tu me sembles triste, il y a quelque chose qui te dérange ? » Je la regardais quelques secondes avant de reporter mon regard sur l'horizon offrant un paysage magnifique entre la beauté de la mer et le contraste avec le ciel gris où le soleil essayait de percer. C'était un peu à l'image de Naima, quelque chose de magnifique obscurcit par des pensées noires sûrement. Je ne voulais pas la pousser à se confier, certaines choses sont difficiles à dire, mais si cela pouvait la soulager c'était un plus.

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Mer 30 Mar 2016 - 19:32

Je ne me sentais pas dans mon assiette. Je me doutais que mon meilleur ami s'en était aperçu et pourtant, je me contentais de l'écouter avec un sourire plus que rassurant. J'avais toujours été là pour lui lorsqu'il en avait besoin, je me contenterai donc de continuer à faire ce que je faisais déjà. Il m'avouait alors avoir revu Célestine quelques jours auparavant et il ajoutait l'apprécier vraiment. J'eus un sourire plus que large, franc et heureux de voir que mon meilleur ami s'en sortait mieux que moi. J'étais tellement dans la galère depuis quelques mois que je me réjouissais de voir que l'homme que j'appréciais beaucoup depuis quelques mois avait presque réussi à trouver la femme de sa vie. Enfin je pensais que Célestine était la femme qui lui fallait réellement. Affichant un léger sourire, je lui répondais « ah oui ? C'est une bonne chose pour toi. J'espère qu'elle te traite bien en tout cas… » Alors que je marchais d'un pas toujours aussi lent. Je sentais bien qu'il avait l'impression que je n'allais pas bien et pourtant, j'avais l'impression de sortir de cette période difficile. Nous continuions à marcher et, quelques minutes plus tard, il m'avouait qu'il me trouvait triste en me demandant si quelque chose me dérangeait. Je sentit son regard sur moi quelques secondes tandis que je réfléchissais lentement à ce que j'allais lui dire et surtout comment j'allais le faire. Légèrement tremblante, je lui avouais « tu sais, je t'avais dit que j'étais tombée enceinte d'Hadès. Et ben en fait… il est parti. Et ça m'a tellement perturbée… Que j'ai perdu mon bébé… » Sur un ton qui se voulait particulièrement faible. J'avais honte d'avouer ça à mon meilleur ami et pourtant, il était le seul à qui je pouvais en parler. Je sentais alors un poids quitter mes épaules tandis que j'agrippais sa main comme pour chercher du réconfort auprès de lui. Je savais que je pouvais compter sur lui et que mon meilleur ami ne me jugerai jamais. Malgré tout, j'avais peur de sa réaction…

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Naima & Nekho

Alone we can do so little; together we can do so much

Vendredi 26 février Je suis quelqu'un de très ouvert sur tout, j'aime rencontrer de nouvelles personnes et découvrir des cultures inconnues, comme celles des Américains par exemple, mais je devais être sincère en avouant que d'avoir pour meilleure amie une personne ayant des similitudes avec moi, c'était un gros avantage. Tout le monde ne pouvait pas comprendre les coutumes musulmanes ou tout simplement, ne le voulait pas, alors qu'avec Naima nous étions pareils si on en oublie les conflits entre les différents pays africains. C'est pour cela qu'il était important à mes yeux, et à mon coeur, qu'elle soit bien. Je la considérais comme quelqu'un de la famille, un proche dont je ne voulais pas me séparer tant nous avions en commun et notre complicité, il n'était pas étonnant que je me soucie autant de son état. J'attendais, pendu à ses lèvres qu'elle me révèle enfin la cause de son malheur. Je tombais des nus, m'arrêtant de marcher pour la serrer instinctivement dans mes bras en signe de protection comme j'aurai pu le faire avec n'importe laquelle de mes soeurs. « J'en suis vraiment désolé Naima, je ne savais pas qu'il était parti » Il n'y avait rien de pire que de perdre la personne que l'on aime j'imagine, et qu'en plus cela cause la mort de l'enfant que l'on porte. Je n'arrivais même pas à imaginer la douleur que cela devait être pour elle, un véritable cauchemar expliquant son étrange comportement. « Je serai toujours là pour toi, tu le sais ? Je ne te laisserai pas tomber, encore moins dans un tel moment » Je me reculais pour la regarder avec tout la tendresse dont j'étais capable, voulant la rassurer et l'accompagner avant de reprendre son bras pour continuer à marcher, je ne voulais pas qu'elle reste sur cette horrible image même si elle allait mettre énormément de temps à s'en remettre.

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Je me doutais que notre conversation n’allait pas être des plus joyeuses car ce que j’avais à lui dire était particulièrement difficile, je devais bien l’avouer. Lui annoncer que j’étais enceinte avait déjà été très dur pour moi car même si je savais que je pouvais lui faire confiance, l’avouer voulait dire que la vérité allait éclater au grand jour. Dépitée, je marchais avec lui en silence, cherchant à le conseiller lorsqu’il me parlait de Célestine car avant tout, je désirais être à ses côtés lorsqu’il avait des soucis que ce soit tant au niveau de sa vie sentimentale qu’à tout autre niveau. Il était mon meilleur ami, il me ressemblait et je savais depuis la première seconde où je l’avais vu qu’il serait indispensable à ma vie. Et c’est alors que j’avais décidé de tout lui dire d’une seule traite. Que ce soit pour Hadès ou pour le bébé. J’essayais de faire la fille forte, exactement comme lorsque Baptiste m’avait quittée il y a quelques années mais malgré tout, je savais bien que cela ne durerait pas. J’allais craquer et pourtant il ne fallait pas. Je continuais donc en lui annonçant que j’avais perdu mon bébé comme si c’était la fin. Je m’étais arrêté de marcher et lui aussi. Il m’avait prise dans ses bras en me disant tous ces mots si réconfortants alors que je luttais pour ne pas pleurer devant sa compassion. J’étais vraiment attristée mais il fallait que je m’en sorte, vraiment. Le serrant contre moi, je lui murmurais un « merci … mais c’est pas de ta faute alors t’excuse pas s’il te plait » avant de tenter un sourire léger. Il fallait que je sois forte, je le savais. L’entendant me dire qu’il serait toujours là pour moi et qu’il me soutiendrait toujours me mit du baume au cœur. Il s’éloignait alors de moi, me regardant avec tendresse avant de reprendre mon bras pour que l’on continue à marcher tranquillement. Continuant, je lui disais « qu’est-ce que je ferais sans toi, hbibi ? » d’un ton doux alors que je le regardais avec un air particulièrement calme et tranquille en apparence. A l’intérieur de moi, c’était vraiment le chaos mais… pendant quelques minutes, je priais pour qu’il soit capable de me faire penser à autre chose et j’étais sûre d’une chose, il y arriverait.

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