ez et sanaa + beautiful girls shouldn't drink alone

Boissons, musique et potes, la soirée présente tous les ingrédients pour être absolument parfaite. Surtout que ce n'est pas les filles qui manquent dans le bar, pour son plus grand plaisir. Mais quand on est fin chasseur, il n'est pas question de se jeter sur la première proie qu'on croise. La plupart sont des premières années, fraîches et innocentes. Beaucoup trop faciles, ça n'a plus aucun attrait et ça perd clairement de sa saveur. D'autres sont terriblement banales ou manquent de classe et rien de plus désagréable que de se réveiller aux côtés d'une fille cheap avec un faux sac Louis Vuitton et un parfum de supermarché.
Il soupire et finalement, ses yeux de chasseur se posent sur un défi digne de le divertir. Il ne lui en faut pas plus pour saluer ses potes et s'éloigner de la table, son verre à la main pour filer tout droit jusqu'au comptoir. S'approchant de la jolie blonde, il lui adresse un sourire en coin en s'installant à ses côtés, attendant quelques secondes avant de prendre la parole. "Excuse-moi mais ... je crois que l'alcool me fait carrément halluciner. Est-ce que la plus jolie fille du bar est vraiment en train de boire seule ? J'veux dire, c'est pas correct, j'devrais sûrement lui offrir un verre non ?" Il se tourne vers elle, s'accoudant au bar, en profitant pour détailler son visage. Sûrement plus âgée que lui et c'est loin de lui déplaire. Les femmes d'expérience, c'est une chose à faire au moins une fois dans sa vie non ? Après quelques secondes de silence, il reprend son sérieux, légèrement confus. "Oh, je parlais de cette fille-là, pas de toi. Ca aurait été carrément ringard comme approche." Le blondinet désigne du menton une brune un peu plus loin. Pas trop son style, vraiment trop frigide même si plutôt mignonne. Suffisamment en décalage avec ce qu'il espère faire paraître que pour que la jolie blonde comprenne qu'il ne fait que déballer des conneries. Mais la brune frigide se trouve en fait être une brune très accompagnée vu le patin qu'elle vient de rouler au mec juste à côté d'elle. "On dirait que j'ai loupé ma chance ... Trop triste." Ez reporte son attention sur la blonde, feignant la déception absolue. "J'me suis même pas présenté. Ezechiel." Il lui tend sa paume ouverte en affichant un nouveau sourire.

Une fête d'étudiants dans un bar, morne, terne enfin l'alcool, le sexe, oui oui regarder les là tous à minauder, à tenter d'emballer ou de séduire. Pour la nuit, la folie ou qui sait pour la vie. Certains sont encore fait de ce bois-là, bien qu'ils ne se fassent très rares. Vous pensez que je suis coincée? Détrompez-vous, je connais ce quotidien là. Je ne le connais que trop bien et il me blase. Et je bois mon verre parce qu'il est plus intéressant que tout ce qui gravite autour de moi. Une voix s'élève, mes yeux se tournent. Un gars, qu'est-ce qu'il veut celui-là? Il engage la conversation mais, je ne suis pas convaincue qu'il s'adresse à moi. J'arque les sourcils, entrouvre les lèvres et me demande ce qu'il me veut et s'il opère toujours de cette manière? Il m'entourloupe alors et mon regard s'en va vers la petite brune qu'il désigne. Ah il parlait d'elle? J'observe, la détaille. Mes prunelles repartent sur le visage du jeune homme. Pas de bol, elle est prise et en plus, je crois que tu es pas du tout son genre. Vraiment, ça aurait fait trop cliché. Quoique je n'ai pas l'habitude des gars qui comme lui semble emprunter des chemins détournés. Ezechiel me dit-il? C'est comme cela qu'il s'appelle. Je regarde sa paume tendue, y appose ma main. Une main serrée? Chez moi ça ressemble plus à un pacte scellé qu'à une franche poignée. Sanaa. tinte comme un échange de bon procédé. Après tout ça ne mange pas de pain. Une petite distraction s'annonçant pour me détourner de mon ennui évident? Mon regard se reporte sur le petit couple dans sa visée, qui continue de s'embrasser. Ce qu'ils sont mielleux. et mes lèvres laissent apparaitre un sourire presque carnassier. Mon verre file jusqu'à ces dernières et j'engloutis le reste de mon verre. Je suis certaine qu'avec ce genre de baratin tu pourras emballer une première année. Mon regard revient alors le scruter.

Sanaa. Ca sonne exotique et ça lui plait bien. Tout comme la poignée de main ferme qu'elle lui offre, différente des filles peu affirmées ou trop délicates qui se traînent généralement à ce genre de soirée. Il porte à nouveau son attention vers la brune qu'il avait désigné avant, juste pour la blague. Ca lui arrache une grimace. Mielleux, c'est pas vraiment le terme qu'il aurait employé. Les gens manquent de classe de nos jours, en atteste le record d'apnée qu'il semble essayer de battre. Il faut bien avouer qu'ils sont plutôt attendrissants quand ils essayent de reprendre leur souffle mais c'est clairement pas son style. Un peu de décence n'a tué personne et il y a des manières plus classes de montrer à une femme qu'on est intéressé par elle quand même. D'ailleurs en parlant d'intérêt, son regard clair se pose à nouveau sur la jolie blonde quand elle lui explique que son baratin pourrait très bien convaincre une première année. Il hausse des épaules avant de lui adresser un sourire taquin. "Je devrais essayer tout de suite dans ce cas." Un dernier regard amusé et il s'éloigne pour s'approcher d'une des petites nouvelles repérées plus tôt. Son sac en similicuir lui donne envie de vomir mais ça n'est que temporaire. Alors il lui ressort son baratin, mot pour mot. Et la nouvelle semble apprécier, voire même carrément flattée vu la façon dont elle se touche les cheveux. Mais elle change bien vite d'expression quand il lui offre la chute, désignant Sanaa du menton en profitant pour échanger avec elle un sourire amusé. Il abandonne la fille au sac bon marché, revenant vers la jolie blonde. "Effectivement, ça marche. Mais ce genre de filles ne m'intéresse pas. C'est trop ... facile." Il finit son verre avant de faire signe au serveur. "[b]Je t'offre un verre du coup. Qu'est-ce que tu bois ?" Le blondinet appuie ses coudes sur le bar, son sourire d'éternel gamin accroché sur les lèvres en la regardant.

Il est original celui-là, il me prend au mot et je suis piquée de curiosité. Je le regarde se lever pour s'exécuter. C'était pas un défi que je lui lançais mais, plutôt une manière de me rire un peu de lui. C'est vrai que comme ça à première vue, quand il s'est avancé je l'ai pris pour un dragueur invétéré. Un de ceux que je suis prête à recaler bien volontiers. Seulement c'est d'un air amusé que je le suis dans son "opération séduction", il a au moins le mérite d'avoir attiré mon attention. La jeune femme minaude, lui fait des sourires, c'est niais, c'est tellement pathétique et prévisible. Après tout le gars n'est pas "bon à jeter" il est même assez séduisant. Pas le genre jeune premier de la société du moins ce n'est pas ce qu'il dégage. Plutôt un air de mauvais garçon ce qui plait assez à mes homonymes féminines. Lorsque le regard de la fille finit par se tourner vers moi, je crains comprendre qu'il a remit les couverts qu'il m'a servit tout à l'heure. Je ne manque pas d'échapper un petit rire alors qu'il laisse la fille sur place pour revenir au bar. Il s'assoit et mes prunelles se posent sur lui. Elle a même pas marché, je dirais qu'elle a couru. Elle est clairement tombé plus facilement dans le piège que moi. C'est presque trop d'actualité que les femmes aiment être complimentée. Moi, les compliments c'est bien gentil mais, j'ai un mal fou à les accepter. Son préambule l'amène à m'offrir un verre. Verre que je pourrais refuser. Après tout n'était-ce pas un stratagème pour le proposer? Un sourire s'affiche, je suis tentée d'accepter juste pour voir jusqu'où il est capable d'aller. Je n'accepte jamais des verres d'un inconnu mais, si tu me dis ton petit prénom on peut s'arranger. finis-je par lui concéder.

Le blond lui adresse un sourire modeste, même si il est plutôt fier de son petit manège. Sa spontanéité lui a souvent servi auprès de la gente féminine et ceci se vérifie encore aujourd'hui. Et comme le dit l'adage, femme qui rit, à moitié dans mon lit et il lui semble bien que la blonde ait un peu craqué, lui laissant au moins une ouverture pour l'inviter à boire un verre proprement. La technique n'est pas très sympa pour la première année, il veut bien le reconnaître. Surtout qu'elle est loin d'être laide, simplement issue du mauvais monde puisque ce n'est pas le sien, argument suffisant pour le faire fuir à grandes enjambées. Pourtant, il manque de perdre son sourire quand elle semble refuser dans un premier temps l'invitation. Mais il étire bien vite ses lèvres si tout ça peut se négocier autour d'un rappel d'informations. A croire que les filles avaient du mal à retenir son prénom par les temps qui courent. Heureusement, il n'est pas du genre à se vexer pour si peu, préférant prendre la chose à la rigolade. Il se lève donc de son tabouret, esquissant une vague révérence avant d'attraper sa main pour un baise-main léger. "Ezechiel, ravi de faire ta connaissance Sanaa. Et encore plus ravi de ne plus être un inconnu à présent." Le jeune homme revient s'asseoir, posant son attention sur le barman arrivé à leur hauteur. "Shooter ça te dit ?" Il avait bien envie de jouer un peu et quoi de mieux que de commencer à se faire plaisir avec un mètre.

Je le regarde se lever théâtralement de son tabouret attrapant ma main sans mon consentement pour faire un baise main qui vient d'une autre époque. Il a l'air et la manière de faire d'un dandy de la haute. Lorsqu'il me sort son prénom, je me rends compte qu'il me l'a dis sans que je n'y prête grande attention. A vrai dire, je le voyais quitter le tabouret aussi vite qu'il était venu m'interpeller. De mon désintérêt, il ne s'est pas offusqué. Il me propose un shooter enfin j'imagine plusieurs. Ouais ça me va. Eze'. Tu permets que je t'appelle Eze? dis-je avec un sourire ironique au jeune homme qui à mes yeux reste toujours un inconnu. Mais, après tout je n'ai rien de mieux à faire alors s'il veut me tenir compagnie, grand bien lui fasse. Et sinon tu fais souvent le baise main de cette façon? En dehors des galas de charité ou ce genre de mondanité c'est la première fois qu'un étudiant me fait ce coup-là. dis-je en laissant mon regard se promener sur la dégaine du jeune homme. L'analyser? Moi mais, non pas du tout. Enfin si peu. C'est vraiment parce que ce fut trop facile que tu ne te penche pas plus sur le cas de cette jeune donzelle? Si ton but ce soir est de "lever" une fille c'était dans la poche là. lui fis-je clairement remarquer alors que la demoiselle le dévore toujours du regard, dévore ou fusille au choix. A mon humble avis, elle est quelque peu dégoutée de la chute occasionnée. Elle insiste et je lui fais un petit signe de la main avec un grand sourire. Me foutre d'elle non pas du tout enfin pas vraiment. La pauvre, ça doit être quelque peu gênant surtout devant ses amis.

Ez, ça lui va tout à fait. De toute façon, tout le monde l'appelle comme ça alors il va pas se plaindre qu'elle prenne cette petite liberté. Il aurait sûrement fini par lui proposer de lui même, son prénom en entier lui semblant légèrement pompeux. Alors il lui fait un geste de la main l'air de rien, un large sourire sur les lèvres. "Ca me va très bien." Sa question le fait sourire de plus belle. Ce n'est peut-être pas habituel mais il sait l'effet que ça fait à la plupart des femmes. Celui de se sentir privilégiée, unique, le centre de son univers pendant au moins une soirée. Même s'il n'avait pas forcément réfléchi aussi loin en prenant spontanément la main de Sanaa. Mais cette fille lui plait, l'intrigue, alors forcément dans ces cas-là on utilise les moyens nécessaires. "Pourquoi, on le fait comment chez toi ? Paraît que certains y mettent la langue, perso j'trouve pas ça très classe." Il lui adresse une grimace, continuant sur le ton de la plaisanterie puisque c'est ce qu'il maîtrise le mieux dans sa drague spontanée. Son regard suit celui de la jolie blonde, tombant sur la première année qui semble ne pas avoir lâché le morceau, malgré son comportement pour le moins peu respectable. Il lui adresse un sourire d'excuse, haussant des épaules comme pour lui que c'est pas sa faute si de toute évidence, il y a une fille bien plus haut de gamme qu'elle dans ce bar. "Lever une fille ? C'est pas vraiment le terme que j'utiliserais tu vois. J'préfère parler de soirée agréable entre adultes consentants." Il remercie le serveur pour les shooters, payant les consommations avant de tendre un verre à la jolie blonde. "Et je n'ai pas laissé tomber le cas de l'autre fille parce que c'est trop facile mais parce que je te trouve vraiment très jolie. Et que c'est à toi que je voulais offrir un verre, pas à elle." Il hausse des épaules, l'air innocent, avant de trinquer et de boire cul sec l'alcool fort.

"Pourquoi, on le fait comment chez toi ? Paraît que certains y mettent la langue, perso j'trouve pas ça très classe. Comment ça la langue, je fronce les sourcils avant de me mettre à rire. Et qu'est-ce qu'il entends par "chez moi" pour le coup j'avoue que je suis paumée et que je ne le suis pas. Comment ça la langue pour un baise mains? Et qu'est-ce que tu entends par "chez moi" comme si je venais d'un tout autre monde que toi? Il faudra qu'il m'apporte quelques précisions même si je suis loin d'être "blonde". Mais, j'avoue que moi non plus je ne trouve pas cette idée d'une très grande classe. Mon regard déroge de son visage pour se reporter vers la petite brune qui ne semble décidément pas apprécier la facétie de mon compagnon du soir. Je prends le verre qu'il me tends en l'écoutant se défendre de lever des filles dans cette soirée. C'est donc une soirée entre adultes consentants qu'il semble rechercher. Je le sonde du regard lorsqu'il a fini de palabrer et vient trinquer. Bien essayé. Je trinque, je vide mon verre aussi sec qu'il vient de le faire avant de lui tendre à mon tour le second. Et donc là c'est moi qui tu essaies de mettre dans ta poche en me balançant un compliment sur mon physique? Et ça marche avec beaucoup de femmes? Non, parce qu'avec moi, il en faut légèrement voir beaucoup plus pour attiser ma fascination qu'un pathétique compliment sur un physique. Au moins, je peux lui concéder le sens de la répartie étant donné que les compliments m'ont toujours laissée de marbre. Chez moi, les shooters ont les enchaînent d'affilée. Le premier qui redépose le dernier verre se voit gratifié d'un gage à imposer. Si tu relèves le défi alors peut-être pourras-tu espérer finir la soirée à mes cotés à défaut de cette première année. dis-je d'un ton malingre bien que je n'en pense pas un traitre mot, loin de moi l'idée de le renvoyer. Sa personnalité énigmatique à au moins eu le mérite de me captiver.