Loukas A. Hermes-Grant ► Mark Salling

Dans certains quartiers, on peut voir toutes sortes de personnes, de famille. Le matin sous la douce lumière du soleil et le vent frais, certaines personnes s’en vont ou s’éveille. Pour aller travailler, pour une nouvelle journée, faire de nouvelles connaissances ou encore chercher le pardon d’une personne chère à notre cœur. Le matin est promesse d’espoir et de renouveau pour beaucoup d’entre nous, hélas peu de gens vivent ce qu’ils auraient aimés. La famille Bollene faisaient partit de celle qui espérait. Elle avait envie d’une autre vie pour leur enfant que ce quartier miteux de Boston. Ce matin en franchissant la porte de son pavillon, Alicia Bollene prit le journal. Elle avait cette habitude de le faire comme un rituel avant de commencer la journée, elle sortit son ticket de la loterie d’hier soir et constata amèrement qu’elle avait encore une fois perdu. Soupirant, elle ferma les yeux déçu d’annoncer à son mari qu’elle avait dépensé pleins d’argents dans son rêve fou, sa main lâcha le ticket, il s’envola transporté par le vent avant de s’écraser sur le par brise d’une voiture plus loin. C’est à ce moment là que Loukas Hermes-Grant sortit de sa maison en charmante compagnie. Adolescent de mêmes pas 15 ans, il embrassa sa conquête d’un soir avant de lui dire au revoir. Il prenait du plaisir à user de toutes les bonnes choses de la vie, après tout pourquoi se sentir coupable ? Loukas savait qu’il pouvait plaire, il savait aussi que les études n’étaient qu’une formalité dans sa vie. Brillant, il était pourtant comme tous les enfants de son âge rêveur et un peu bagarreur. Sa main posé sur la hanche de la douce et belle Kim, il prit un sourire moqueur en voyant la vieille voisine prendre son journal avec des yeux qui le réprimandaient. Loukas était connu pour ses fêtes, pour ses conquêtes et il adorait par-dessus tout faire venir les flics en appel anonyme chez la vieille madame Halden. Sur le chemin qui le ramenait à la maison, le jeune homme prit le fameux ticket qui c’était collé sur le par brise de la voiture de son père. Il était parfois révolter de la saleté que pouvait laisser les gens derrière lui, alors il écrasa le ticket avant de le laisser dans l’entrée sur la table ou se situait les clés de sa mère.


« Tu as pris l’argent pour le déjeuner ? » demanda la mère de Loukas. Ce dernier répondit d’un hochement de la tête. Il ne prenait pas l’argent, son père s’en doutait bien. Le brun ne pouvait pas s’imaginer une seule seconde dépenser une partie des économies de ses parents pour de la nourriture alors il préférait jeuner. Ça ne lui ferait pas de mal et au pire il irait martyriser un seconde s’il avait faim. Devant ses airs de mauvais garçon Loukas souffrait de tous ça. Son père se tuait à la tâche pour payer le loyer tandis que sa mère faisait la même chose. Infirmière de jour et de nuit, Loukas ne voyait que très peu ses parents, c’était surement à cause de cela qu’il avait dérivé. « Chérie ? ta oser dépenser de l’argent dans la loterie ? » Andrew Hermes-Grant revenait avec le fameux ticket que Loukas avait trouvé, il regardait sa mère avant de se rendre compte que c’était rien de plus qu’un ticket perdant. « Non papa, je l’es trouver accrocher au par brise ! » Andrew hocha la tête avant de prendre le journal qu’il lisait. Après tout ce qu’ils avaient vécu peut être que le destin allait enfin tourner en leur faveur et alors qu’Alicia Hermes-Grant rangeait sa tasse de café frais dans le lavabo, Andrew senior se mit à crier.

12 février.
Boston.

La nuit était régnait toujours sur la ville. Les néons éclairaient la rue pavillonnaire tranquille, les oiseaux dormaient et tout ce que l’on pouvait entendre c’était le bruit d’un chat. Il cherchait quelque chose tout comme Loukas qui fixait la fenêtre après avoir fait le mur. Il sécherait surement les cours de ce matin pour se remettre sur pied, il essayerai aussi de se faire frappé pour dire et montrer a tout le monde qu’il était mal traité par sa famille d’accueil. Sa mère l’avait abandonné et elle était partie avec l'argent de la loterie, alors il était resté avec son père quelques semaines avant qu'il ne se suicide. Loukas ce prénom raisonnait comme la mauvaise fin d’une histoire qui pouvait appeler son enfant comme ça, sa mère avait trop vu de film ou elle avait tout simplement dit ça pour le punir. Oui c’était surement ça, le brun faisait pas mal de connerie, il ne se trouvait pas, se cherchait et le voilà en train de dormir a 6 heures du matin après une soirée. Personne n’osait le déranger, impulsif, le jeune homme a déjà frappé son faux père de sa famille d'accueil, fini en prison pendant plusieurs semaines. Rien ne pouvait le faire changer…

« Loukas ? Vous écoutez ou je dois encore vous envoyer dans le bureau du principal ? » Madame Davenporte regardait son élève comme une bête curieuse. Dormir en cours de maths tout le monde le faisait et pourtant c’était toujours lui qui prenait. Elle avait un truc contre lui, elle s’acharnait sur ce petit adolescent de 17 ans comme si elle avait envie qu’il se dépasse. « Hein ? Oui je sors ! » dit il en claquant la porte derrière lui. Sortir fumer comme d’habitude, sous les gradins comme le faisait les mecs « cool » du lycée c’était comme ça ici. On faisait attention a sa réputation et celle de Loukas n’était plus à faire. Orphelin, 4 foyers derrière lui avant qu’il atterrisse dans une maison avec des faux parents qui font semblant de vous aimez pour toucher leur fric a la fin du mois, il savait que ce n’était plus qu’une question de temps avant qu’il parte de nouveau d’ici. « Bonjour… » Tournant la tête vers une femme brune, le brun hocha la tête pour passer devant elle. « Loukas c’est bien ça ? » « Possible, vous êtes ? » Eteignant sa cigarette, il se disait qu’il ne l’avait jamais vu là. Peut être que c’était la femme d’entretien qui allait lui réclamé de ramasser ses mégots de cigarette dans tout les cas il n’avait pas envie de parler. « Je suis Gabrielle, une amie de ta mère… » « Je n’ai pas de mère alors désolé mais vous vous êtes planté ! » Marchant vers le terrain de football, le brun voulait a tout prit oublier cette femme. Qui c’était ? Pourquoi elle le cherchait ? Depuis quand il s’attirait les femmes murent ? « Elle est malade, elle a besoin de toi ! » cria Gabrielle du terrain en la direction du jeune homme. « L’hôpital est sur valley place ! » Amusé, le jeune homme partit au lycée de nouveau. A ses yeux, sa mère était morte définitivement. Partir comme ça, le laisser seul avec un homme instable comme son paternel, c'était cruel.

« Monsieur Hermes-Grant ! Vous étiez ou ? » « Quelque part ! Pourquoi tout le monde me pose des questions aujourd’hui ? » « Ah vous aussi ? Vous vous demandez surement pourquoi est ce que tout a l’heure vous irait en tutorat de maths non ? » dit le proviseur en croisant les bras sur sa poitrine. « Pas vraiment ! » Loukas ne semblait pas convaincu. Il se demandait si c’était une blague ou si c’était tout simplement la vérité. Certes, il préférait la première option mais plus les secondes s’écoulèrent, plus le jeune homme voyait sa soirée partir en fumée.



« Petite larve ! Ta reçu une lettre importante ! » Jessica lui balança l’enveloppe sur le ventre alors qu’il était assis en train de regarder un match de football chez sa meilleure amie. Après c'être fait viré de son ancienne école, le jeune homme suivait des cours par correspondance, Jessica l'aidait et ses notes étaient de mieux en mieux voir même excellente. Sa vie avait changé depuis qu'il avait eu sa majorité, il se rendait compte que vivre comme il le faisait le ramènerait surement à l'état de déchet comme son père l'avait été alors sans vraiment y croire, Loukas avait postulé à Harvard. Bien que ses notes soient bonnes, il n'espérait rien du tout. "Tu trouves pas qu'elle est lourde ?" demanda t'il en regardant sa meilleure amie. "OUVRE ALLEZ !!!!" cria Jessica en sautillant sur place. "Tu l'as ouverte !!!" "Possible... J'avoue rien !" Levant les yeux aux ciels, le jeune homme ouvrit l'enveloppe et tomba nez à nez avec ce qui allait changer sa vie.


5 ans sont passées depuis son entré à Harvard. Après des débuts plus que difficile, Loukas à trouver la place qu'il voulait dans cette ville. Une ville qu'il ne connaissait pas vu qu'il a du quitté Boston avec aucuns regrets. Ici, Loukas a trouvé des amis, une nouvelles familles et surtout une fille qui l'aime. Son cœur bat à chaque regards, Blake n'est pas encore à lui mais bientôt elle le serait même s'il elle ne le sait pas.