ϟ such a lovely little brat you are + (azarias)

‘'C'est vraiment n'importe quoi, me convoquer ? On est dans un lycée maintenant ? je n'ai rien fait je vous signale ! '' crachais-je mon venin envers la secrétaire. ‘'C'est monsieur Nikos qui vous convoque'' dit-elle d'un même ton. Merde. Il le sait, c'est sûr qu'il le sait. Je mettrais ma main au feu que c'est l'une des bécasses blondes de la classe qui lui a dit. Fin de compte, elles font autre chose que mouiller leur culotte en le voyant. Bon, j'avoue qu'une rumeur, c'est comme une grippe, un éternuement et tout le monde est infecté. Rien d'étonnant que ça lui aie venue à l'oreille. Parallèlement, je ne devais pas me faire prendre. J'ai bien fait attention. Il se doute surement que c'est moi, donc n'a aucune preuve concrète pour me culpabiliser. Autant jouer les innocentes jusqu'au bout , peut-être je m'en sortirais. L'autre meuf mal fagotée m'ouvre la porte de la salle des professeurs. Je lui souris hypocritement comme remerciement et y rentre. ‘'Monsieur Nikos'' dis-je d'une voix faussement mielleuse. ‘'Vous savez que je n'ai pas vraiment le temps, j'ai un cours qui commence bientôt'' fis-je semblant d'être pressée. Il me fait signe de m'asseoir sans une once de compassion dans le regard. Wesh, vachement sympathique le mec. Peut-être que c'est vrai qu'il a battu sa femme et qu'elle s'est cassée.

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jules et azarias

Les rumeurs, elles sont inventées par les vipères et alimentées par les curieux. Malheureusement, il ne suffit pas de grand-chose pour qu'elles se répandent comme une traînée de poudre. Dans une université, forcément, c'est plus virale et plus impitoyable. Il ne s'agit jamais d'une petite rumeur sans conséquence. Tu viens de l'apprendre, à tes dépends, suite à une visite du doyen. Apparemment, il y a une rumeur sur ton compte circulant entre les mûrs de l'université et ternissant forcément ton image. Tu as intérêt, selon le doyen, à faire taire cette saloperie. Pour cette raison, tu convoques une étudiante que tu crois et que tu sais, être l'instigatrice de cette mesquinerie. Assis à ton bureau, le regard glacial,  tu ignores ses excuses et tu fais signe à Jules de s’assoir. Mademoiselle Fitzgerald, savez-vous pour quelle raison vous êtes ici, en dehors de votre attitude exécrable en cours ? Tes mots sont froids et tranchants. Pour cause, tu es furieux, contre elle. En conséquence, ta patience est à fleur de peau. Tu ne sais pas si tu pourras contenir, très longtemps, cette colère.

Attitude exécrable, ça me rappelle quelqu'un ça…Ah mais oui ! Miss Hemingway, une vraie peau vache celle-là. Elle n'avait que ces mots à la bouche ‘' attitude exécrable''. Que de bons vieux souvenir de lycéenne. J'ai bien l'impression que les choses n'ont pas changée depuis là. Au point où on en est, mes années ici ressemblent un peu trop à ceux de l'académie. Est-ce un nouveau record ? Qui sait, peut-être qu'on me contactera pour faire partie du record Guinness. Oh ouais, je vois ça d'ici comme titre, ‘'le pire cauchemar des professeurs'', un truc bien accrocheur.  Bref je m'égare, il disait quoi déjà ? Ah oui, attitude exécrable. À voir sa tête, il dirait autres choses. ‘' Je vous l'accorde, je n'ai pas été très gentille au dernier cours. Vous avez toutes les raisons du monde pour m'avoir expulsé, mais après ça, je ne vois pas pourquoi je suis ici'' le karma me punira plus tard, mais je ne suis coupable que s'il a des preuves concrètes. Si j'apprends que c'est à cause de l'une de ces stupides blondasses qui m'ont déballé, je vais m'assurer qu'elle finira ses études dans le fin fond de l'Alaska, de quoi faire refroidir ces hormones de chatte en chaleur.

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jules et azarias

Tu soupires, sans retenue, à ses paroles. Elle n'est pas sérieuse, si ? À croire que tu avaleras ses conneries. Elle doit penser que tu es un imbécile, non ? Forcément, pour tenter de jouer la carte de l'innocence. À moins qu'elle soit tout simplement lâche ? Incapable de répondre aux conséquences de ses actes. Vraiment ? Demandes-tu alors que cette question est purement rhétorique. Tu poses tes coudes sur ton bureau alors que tu te penches un peu plus vers elle pour ancrer ton regard dans le sien. Pour le coup, tu es curieux de voir combien de temps encore, elle est capable de tout nier en bloc.  Il y a une rumeur circulant dans les couloirs de l'université à propos d'une rumeur sur moi, savez-vous quelque chose à ce sujet mademoiselle Fitzgerald ? Tu lui laisses encore une chance de dire la vérité. Après ça, tu ne promets plus de préserver ton calme.