Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityWALTER † j'ai cette sensation qui me dit que c'est toi..
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WALTER † j'ai cette sensation qui me dit que c'est toi..

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Tu passais tes nuits à bosser comme une barge. Tu étais intelligente certes mais tu ne pouvais rien faire sans le travail. Et malgré tout tu étais humaine et vu que les amphétamines ce n’était pas ton délire pour te shooter et garder les yeux ouverts, tu shootais ton corps au café. C’est pourquoi tu te trouvais au Starbucks, surlignant des pages et des pages de ton rose fluo t’enfilant ton troisième café serré alors qu’il n’était que neuf heures du matin. Tu n’avais pas pris le temps de faire une seule pause depuis que tu étais arrivée ici et pourtant tu ne commençais que les cours en fin d’après-midi. Mais c’était comme ça, tu n’arrivais plus à dormir, tu n’avais jamais réussi à dormir en fait alors des nuits de treize heure ce n’était pas ton délire. Tu n’étais pas une fille qui sortait, ni une fille qu’on invitait alors tu glandais dans ta chambre et tu n’étais pas une fille surbookée par le shopping et les copines alors tu travailles et tu aimais vraiment ça. Le droit c’était vraiment passionnant pour toi, tu appréciais tout particulièrement le droit pénal mais là tu étais plongée dans ton droit du travail et tu te passionnais tout autant pour cette matière. C’était vraiment intéressant. Vers dix heures tu pris tout de même la peine de relever ton regard afin de boire une gorgée de ton café et tu balayais la salle d’un regard furtif. Étrangement, tu n’avais pas réussi à baisser ton regard cette fois-ci, car un visage te semblait étrangement familier. Tu fixais ce jeune homme qui était devant toi et qui te faisais resurgir tout un tas de sensations que tu ne comprenais vraiment. Et puis des flashs de ta vie revenait peu à peu ton père qui te frappait, qui hurlais et des bras qui te réconfortait alors que tu n’étais qu’une enfant et lui un adolescent. Walter c’était Walter enfin c’est ce que tu ressentais. C’était impossible qu’il soit là, cela faisait si longtemps que tu ne l’avais pas vu. Il était partie d’Honolulu, tu avais quinze ans ou seize ans, il ne te reconnaîtrait jamais. Mais tu avais une étrange sensation en toi-même qui te disais que c’était lui. Tu restais là sans rien dire juste à le fixer.
(Invité)