Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityJe ne vis que pour les 400 mètres d’une course, tout le reste m’est égal... car pendant ces 10 secondes... je suis libre !
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Je ne vis que pour les 400 mètres d’une course, tout le reste m’est égal... car pendant ces 10 secondes... je suis libre !

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Je ne vis que pour les 400 mètres d’une course, tout le reste m’est égal... car pendant ces 10 secondes... je suis libre !

« J’apprécie plus le pain, le pâté, le saucisson, que les limitations de vitesse. » ► JACQUES CHIRAC (hé ouais ! :P)
Réfléchir avant d’agir bêtement. A vrai dire, Pleasance se posait rarement des questions sur ce qu’elle entreprenait. Inconscience ou exhortation, telle était la question. Ignorer les risques de la vie afin de ne pas sombrer dans la régularité. Et en refermant la porte de son appartement derrière elle, la jeune femme dompta son émoi, comme à son habitude lorsqu’elle pénétrait dans une voiture, et s’éloigna hâtivement. Sa main rentrait naturellement en corrélation avec ses pieds. Ses deux pots d’échappements à doubles sorties produisaient un tintement roque assourdissant, lorsqu’elle donnait une légère pression sur l’accélérateur. La blondinette montait dans les tours jusqu’au rupteur. Et, ses pneus Bridgestone houspillaient au contacte du macadam, fraîchement imbiber d’eaux de la précédente averse. Pour accentuer son envie de vélocité, Ayanna quitta la route principale, noire d’automobilistes, pour rejoindre une voix départementale. Tout était question de timing, selon elle. Si elle rejetait les règles du « Code de la route », si elle s’abandonnait à corps perdu dans le tourment depuis la mort de son petit-copain, par l’envie d’affronter le destin dans un dur combat contre la montre. Tout était question d’heures, notre mort était préinscrite dans une roche, impossible de la contourner. Pleasance, elle, tentait constamment de provoquer le diable. Ceci dit, la jeune femme était persuadée que cette journée sera flegmatique et délectable. Depuis le « Summer Camp » tant de choses avaient pris une toute autre tournure. La jeune femme en sortait grandie de cette expérience. Néanmoins, chassez le naturel, il revient souvent au galop. Elle restera vraisemblablement cette trouillarde des sentiments, pensant que la vie n’en a pas terminée avec elle, mettant sa vie en péril en s’acharnant sur la route. Des femmes comme elle, sa courraient les rues, et pourtant, lorsqu’elle se rendait dans des meetings regroupant les plus prestigieuses voitures de tunning, Ayanna se démarquait inévitablement. De part sa prestance hors du commun, d’autre part de sa dextérité sans faille. Sa silhouette fine et galbée, lui offrait un réel avantage. Elle arborait souvent des vêtements prêts du corps, entre autre, un jean slim délavé, troué au niveau des genoux et un haut en maille avec un col bateau, de couleur taupe, qui, laissait entrevoir ses fines épaules. En reprenant la route principale, Pleasance apercevait deux jeunes étudiants, au bord de la route, titubant, de l’alcool en main, à tenter en vain de trouver désespérément un conducteur prêt à les monter dans leur voiture. L’espace d’un été, les étudiants relâchaient toute la pression accumulée durant leur année scolaire. Entre débauche et flemmardise, ses énergumènes faisaient preuves d’imaginations. Et, Ayanna sans prendre soin de s’arrêter, leur passa devant avec dédain. Et, elle leur réserva une petite surprise, plus que fourbe ; les éclabousser le temps d’appuyer sur la pédale, sur une flaque d’eau. – « Ca va vous dressez, bande de con ! ».Des lustres qu’elle résidait dans le coin, elle le temps d’adaptation c’était écoulé et, elle ne s’y était toujours pas accoutumée. La jeune femme était venue pour rejoindre en premier lieu sa sœur, et élargir sa vision de carrière. Seulement, ce n’était guère une ville appropriée pour une carrière de mannequin. Les contrats se faisaient rares, et les opportunités, elles, elles étaient inexistantes.

Entre sa carrière et sa sœur, entre voyager et son récent petit copain, tout se mélangeait dans son esprit. Tout questionnement, troublaient ses certitudes. Heureusement que le plaisir de tâter une voiture avait tendance à effacer tout ce bordel. Empruntant le sentier menant au Vermont, elle voyait déjà devant elle, une étendue et vaste route de campagne, qui, s’offrait à elle. Néanmoins, un arrêt s’imposa, en plein milieu de la brousse, dans le contre jour du soleil, la jeune femme pinça une cigarette entre ses lèvres pulpeuses, et, l’alluma. Ses yeux se posèrent sur son petit bijou, une New Beetle, possédant sous le capot un 2.0 litres TSI, soit 200 chevaux. Une version dite « Sport ». Une voiture frissonnante lorsque elle montait dans les tours. Un bruit de moteur mit fin à sa contemplation, voire fascination, que lui provoquait son bolide. La jeune femme se redressa, la tête haute, elle observa les alentours, à la recherche du mystérieux bruit. La blondinette, dans le véhicule, la main sur le contacte, prêt à démarrer pour provoquer quiconque est l’auteur du bruit de moteur roque, dans une virulente course. A travers ses rétros-viseurs, son regard bleu azur se posa sur une silhouette masculine, un peu plus loin, arborant une voiture à l’aspect méchante. En donnant des coups d’accélération, Pleasance faisait grincer ses pneus, remuant la poussière du sol et projetant les cailloux, de manière à démontrer à l’autre automobiliste que son automobile ne lui faisait guère peur. Prêt à affronter cet homme, et, bien que cet individu doit disposer beaucoup plus de chevaux sous son capot, la jeune femme ne s’avouera pas vaincu aussi vite. Prête à défier le jeune homme, qui lui semblait inconnu, elle s’arma de son plus beau sourire pour le déstabiliser et, il lui restait plus qu’à attendre qu’il se manifeste, ou qu’il s’identifie. Il faut avouer, que Ayanna n’est pas trop physionomiste.


ELLIOTT J. WHISE & A. PLEASANCE WILDER-SMITH

CODE BY ANARCHY
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quatre cent mètres avec toi
Feu rouge. Lumière en pleine journée, et regard parfaitement concentré sur ce petit cercle coloré. La main sur le levier de vitesse, et l'autre pianotant nerveusement sur son volant, il attendait. C'était presque comme si son cœur s'était arrêté, que le temps ralentissait, se détendait à la manière d'une bulle de savon. Voir d'un chat, qui s'étirait avec une lenteur sensuelle, qui faisait craquer chaque vertèbre, et s'allongeait, encore, griffes et dents sorties... La cigarette négligemment coincée entre ses lèvres, il observait derrière ses lunettes de soleil noires le feu qui refusait de changer de couleur. Son corps frémissait, prêt à écraser l'accélérateur. Toujours rien. Suspendu au bout d'un fil. Mécaniquement, le brun fit ronronner le moteur de sa vieille ferrari, comme pour s'assurer qu'elle ne s'endormait pas en attendant que le feu daigne passer au vert. Avoir l'air d'un sale riche, ça ne lui importait que peu. Au volant de sa décapotable rouge, Elliott se sentait intouchable. Immortel. Surpuissant, même. Il avait un peu trafiqué le moteur de sa California Spyder, rien de bien méchant, il l'avait confié à un ami au Canada. Un mec riche aussi, et passionné de voiture. Elliott n'aimait pas foutre ses mains dans un moteur ; ce qu'il aimait, c'était le faire chauffer, rugir, c'était user les pneus et s'imaginer qu'en poussant sa voiture à bout, il pourrait peut-être s'envoler. Toujours rouge. Le brun tira nerveusement sur sa clope, le bout de celle-ci frissonnant en se faisait consumer. Finalement, il garda la fumée si longtemps dans ses poumons qu'il ne souffla presque que de l'air. Ses doigts tambourinaient, il déglutit, ses yeux bleus fixés sur le rouge. Puis le vert. Le brun enclencha une vitesse et écrasa la pédale. La route quasiment vide lui permit d'atteindre plus ou moins tranquillement une bonne vitesse, en quelques secondes, et de reprendre la route.

Il aimait voir le paysage défiler à toute vitesse, et surtout la route, avalée par le capot rouge de sa voiture, recrachée de l'autre côté. La dernière fois, il avait frôlé un accident avec une fille assise à côté de lui ; aujourd'hui le brun était seul, et l'aiguille indiquant la vitesse tournait tranquillement, annonçant qu'il dépassait les limites autorisées sans le moindre remords. Pour quoi faire de toute manière ? Il conduisait mieux que la plupart de ses connards au volant, et des dangers publics il y en avaient dans des voitures minuscules qui roulaient à 60km/h sur autoroute. Du bout de l'index, il remonta ses lunettes sur son nez et attrapa sa cigarette, le temps de souffler une nouvelle vague de fumée. Il savait qu'il ne pourrait pas s'amuser avec sa voiture sur cette route ; trop fréquentée, des poulets un peu partout alors au bout d'un moment le brun ralentit, pour attraper une route parallèle à la nationale, plus à l'écart des gens et qui s'enfonçait dans la campagne. En rejoignant sa piste habituelle pour ses petites accélérations, le brun laissa son esprit s'évader, échappant à son corps coincé dans ses vêtements. Ses yeux s'attardèrent sur les tatouages qu'il montrait au monde entier. Elliott ne s'était jamais fait d'illusion ; il n'avait pas la gueule à être à Harvard. Il n'avait que les résultats, même pas la motivation, son père l'ayant envoyé ici il y avait de cela 4 ans. Depuis il bossait, sans vraiment savoir pourquoi, la mode et l'art plastique. Harvard n'était pas la meilleure université en matière d'art, mais bon... son cher père avait bossé ici, et le brun avait vite appris que pour avoir un compte régulièrement alimenté, il fallait faire plaisir à son géniteur. La bagnole qu'il conduisait en était la preuve. Il n'avait même pas eu à la demander, un cadeau pour dernier anniversaire. Elliott ne remercierait sûrement jamais assez son père ; au moins, avec ça, il pouvait filer quand il voulait, et s'échapper de cette putain d'université qu'il aimait autant que les gens qui s'y trouvaient. Enfin bref, l'étudiant était donc perdu dans ses pensées quand il remarqua au loin une voiture garée le long de la route. Il ne lui fallut pas longtemps – vu qu'il roulait vite et donc se rapprochait rapidement – pour reconnaître la bagnole de Pleasance. Il ralentit aussitôt, souriant en entendant la voiture plus loin s'exprimer, à coups de nuages de poussières et de moteur grondant. Lorsqu'il arriva à sa hauteur, le jeune homme s'arrêta et lui lança son plus beau sourire, en réponse à celui qu'elle arborait.

« J'espère que t'essayais pas de me faire peur. » lâcha-t-il avec un amusement non feint. Il tira une dernière fois sa cigarette complètement consumée et balança le mégot entre les deux voitures. Son sourire s'agrandit quand il perçut que la blonde était sur le point de démarrer. « Me dis pas que tu comptais faire la course. » railla-t-il malicieusement, en haussant les sourcils derrière ses lunettes noires.
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