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Adam E. Bass
Fiche d'identité
Nom BassPrénom(s) Adam, Eric ge 25 ansDate de naissance 6 mars 1990Lieu de naissance Barnstable, près de BostonStatut amoureux CélibataireOrientation sexuelle HétéroClasse sociale MoyenneÉtudes majeures MusiqueÉtudes mineures Arts plastiquesJob Musicien de bar, quand on veut bien de lui.Choix de groupe #1 StudentsSTUDENTS.
Les maisons ne m’intéressent pas le moins du monde. Je suis ici parce que la vie ne m’aura rien donné de plus intéressant à faire, et accessoirement pour progresser dans ma passion. Loin de moi l’idée de vouloir faire partie de cette petite gue-guerre absurde des classes sociales. En fait, je me sens même assez méprisant de ces imbéciles qui trouvent leur compte à se démarquer de la sorte. Ils sont sans doute juste incapables de s’assumer eux-mêmes et apprécient d’avoir tout un groupe pour les conforter d’une manière ou d’une autre. Je ne sais pas. Je m’en contre fous même pas mal, et je dis ça pour rester poli.
Les maisons ne m’intéressent pas le moins du monde. Je suis ici parce que la vie ne m’aura rien donné de plus intéressant à faire, et accessoirement pour progresser dans ma passion. Loin de moi l’idée de vouloir faire partie de cette petite gue-guerre absurde des classes sociales. En fait, je me sens même assez méprisant de ces imbéciles qui trouvent leur compte à se démarquer de la sorte. Ils sont sans doute juste incapables de s’assumer eux-mêmes et apprécient d’avoir tout un groupe pour les conforter d’une manière ou d’une autre. Je ne sais pas. Je m’en contre fous même pas mal, et je dis ça pour rester poli.
APRÈS LA BOMBE.
La bombe… Je m’en souviens. J’étais dans ma piaule. J’crois que je séchais le cours de culture musicale… Une bonne daube s’il en est. Quoi qu’il en soit, j’étais loin d’être sobre, mais d’humeur carrément inspirée. Je pense que mes voisins de palier ont commencé à m’en vouloir ; je jouais fort, toujours trop fort, occultais parfaitement les tapements insistants sur mon plafond. Mais le bruit d’une explosion a calmé mes ardeurs. Instantanément. D’autres ont suivi.
J’ai mis pas mal à temps à juste réaliser qu’il se passait quelque chose, à juste me lever, regarder par la fenêtre. J’ai vu des gens courir à la mort, crier. De la fumée qui s’échappait de certains bâtiments. Je pense qu’il s’agit de l’une de mes rares frayeurs. Un de mes pires accès de lâcheté, également. Trop stone, sans doute, je suis resté à jouer tout bas, figé en plein badtrip jusqu’à ce que la situation se tasse.
La bombe… Je m’en souviens. J’étais dans ma piaule. J’crois que je séchais le cours de culture musicale… Une bonne daube s’il en est. Quoi qu’il en soit, j’étais loin d’être sobre, mais d’humeur carrément inspirée. Je pense que mes voisins de palier ont commencé à m’en vouloir ; je jouais fort, toujours trop fort, occultais parfaitement les tapements insistants sur mon plafond. Mais le bruit d’une explosion a calmé mes ardeurs. Instantanément. D’autres ont suivi.
J’ai mis pas mal à temps à juste réaliser qu’il se passait quelque chose, à juste me lever, regarder par la fenêtre. J’ai vu des gens courir à la mort, crier. De la fumée qui s’échappait de certains bâtiments. Je pense qu’il s’agit de l’une de mes rares frayeurs. Un de mes pires accès de lâcheté, également. Trop stone, sans doute, je suis resté à jouer tout bas, figé en plein badtrip jusqu’à ce que la situation se tasse.
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES.
J’ai commencé à croire que cette chère université n’avait rien de confortable et de sécuritaire. Je pensais pourtant être tranquille, ici bas… J’ai fait partie de la prise d’otage à la cafet’. Pour une fois que je décidais de ne pas faire mon gros asocial... On a attendu, longtemps, trop longtemps avant que les secours n’arrivent et ne nous libèrent. Je n’ai pas été blessé, juste profondément dégoûté et traumatisé de cet endroit dans lequel je ne remettrai plus jamais les pieds. Je hais ces gens et leurs revendications à la con, et ne me balade plus tellement l’esprit tranquille sur le campus depuis ce jour..
J’ai commencé à croire que cette chère université n’avait rien de confortable et de sécuritaire. Je pensais pourtant être tranquille, ici bas… J’ai fait partie de la prise d’otage à la cafet’. Pour une fois que je décidais de ne pas faire mon gros asocial... On a attendu, longtemps, trop longtemps avant que les secours n’arrivent et ne nous libèrent. Je n’ai pas été blessé, juste profondément dégoûté et traumatisé de cet endroit dans lequel je ne remettrai plus jamais les pieds. Je hais ces gens et leurs revendications à la con, et ne me balade plus tellement l’esprit tranquille sur le campus depuis ce jour..
ITEM LIBRE (FACULTATIF).
Assez instable • Dépressif fini • Cynique • Misanthrope • Parfois agressif • Bienveillant • Je-m'en-foutiste • Créatif • Philosophe • Pessimiste • Généreux • Lâche • Réservé • Asocial • Rêveur • Ambitieux • Dans sa bulle.
Ne peut pas quitter sa guitare ne serait-ce qu’une journée • Passionné par la musique, il compose sans arrêt • A volé le van de son père pour le ramener sur le campus • Conduit sans permis • Aime le risque, les sensations fortes • Fume de l’herbe presque tous les jours • Se bute aux clopes s’il n’a rien d’autre • Hait le monde, l’hypocrisie • S’évade de toutes les manières possibles • N’aime pas du tout parler de sa famille • Rêve plus ou moins secrètement de trouver la femme de sa vie et avoir des gosses, comme pour réparer les erreurs de ses propres parents. • Ne prend pas soin de son apparence, ne trouve d'ailleurs pas qu'il soit spécialement attirant. • Peut compter ses conquêtes sur les doigts d'une main. • Très sélectif en amour. • A bien du mal à accorder de l'intérêt aux gens • Ne supporte pas les bavardages inutiles.
1,88m • Mince • Yeux bleus • Cheveux blonds • Style débraillé.
Assez instable • Dépressif fini • Cynique • Misanthrope • Parfois agressif • Bienveillant • Je-m'en-foutiste • Créatif • Philosophe • Pessimiste • Généreux • Lâche • Réservé • Asocial • Rêveur • Ambitieux • Dans sa bulle.
Ne peut pas quitter sa guitare ne serait-ce qu’une journée • Passionné par la musique, il compose sans arrêt • A volé le van de son père pour le ramener sur le campus • Conduit sans permis • Aime le risque, les sensations fortes • Fume de l’herbe presque tous les jours • Se bute aux clopes s’il n’a rien d’autre • Hait le monde, l’hypocrisie • S’évade de toutes les manières possibles • N’aime pas du tout parler de sa famille • Rêve plus ou moins secrètement de trouver la femme de sa vie et avoir des gosses, comme pour réparer les erreurs de ses propres parents. • Ne prend pas soin de son apparence, ne trouve d'ailleurs pas qu'il soit spécialement attirant. • Peut compter ses conquêtes sur les doigts d'une main. • Très sélectif en amour. • A bien du mal à accorder de l'intérêt aux gens • Ne supporte pas les bavardages inutiles.
1,88m • Mince • Yeux bleus • Cheveux blonds • Style débraillé.
pseudo irl
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Tinà et j'ai 24 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à Effie ! Il était cool et vivant alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Boyd Holbrook comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Shiya. Je fais environ 200-500 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.
Mot de la fin ? ▲ Ajout libre.
Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
adhérer un flood d'intégration (?)
je veux être parrainé si oui, par pseudo du parrain (voir la liste des parrains)
Mot de la fin ? ▲ Ajout libre.
Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
adhérer un flood d'intégration (?)
je veux être parrainé si oui, par pseudo du parrain (voir la liste des parrains)
Once upon a time
Nous ne sommes que des animaux. Trop arrogants et sous le seul prétexte d'être en vie. L'humanité est le cancer de ce monde. Et putain... J'en fais partie.
Allongé sur le dos, enfoncé dans mon matelas tâché de cendres, je ne fais plus que fixer le plafond. Mes parents s'engueulent. Encore. Ça n'arrête pas. J'ai 16 ans ; j'aimerais simplement ramener une fille du lycée, perdre ma foutue virginité, mais comment pourrais-je y prétendre ne serait-ce qu'une seconde avec des vieux si bruyants ? Je ramène le joint à mes lèvres. Leurs cris se fondent dans le paysage. On s'y fait, vous savez. On apprend à être bousculé, frustré, contrarié. Mes journées, je les passe dans ma piaule, avec ma guitare et mon herbe. Si je prenais soin d'ouvrir la fenêtre les premiers temps, j'ai vite compris que ni ma mère ni mon père ne me ferait chier pour l'odeur. Ils étaient bien trop occupés... Et parfois, j'entends, ouais, que mon état est de l'entière faute de l'un ou de l'autre. Que c'est dur pour un enfant de vivre ainsi. Qu'il vaudrait peut-être mieux que j'aille chez ma tante... Le temps que les choses se tassent.
Je me redresse, attrape ma gratte ; les adultes sont si putain de stupides. Je veux juste une famille normale, pas une thérapie chez la sœur alcoolique et obèse de ma mère.
La musique. Voilà la seule chose capable de m'apaiser. Je joue, je chante, j'écris. Quelqu'un a dit, un jour, que l'art était la solution au chaos. Je doute que cela soit bien vrai pour le monde. Mais il est certain que cela fait effet en ma singulière personne. Au lycée ? Oh, mes notes sont catastrophiques, comme mon taux d'absentéisme. Je n'y ai pas vraiment d'amis, pas d'intérêt. Ce système est même une putain de torture. Travailler sept heures par jour, subir l'hypocrisie incessante de tout ce beau monde, la connerie humaine... Il y a tout juste ce type à qui j'achète ma weed. Parfois, je traîne avec lui et ses amis. Ils volent de l'alcool, se rendent ivres et se défoncent toute la soirée, à parler de rien, à casser, vandaliser. Ça n'aurait pas été par eux, je n'aurais sans doute jamais découvert ce monde là. Mais qu'il était bon de faire le rebelle. Un véritable défouloir, un immense terrain de jeu : cette ville moisie et son port délabré.
Finalement, j'y ai pris goût. Peut-être davantage par défi que par conviction personnelle, mais j'ai aimé graffer les murs, gueuler des insanités dans les rues, détruire tout ce qui me passait sous les yeux. J'avais trop de choses à exprimer. Trop de frustration que la musique seule ne pouvait porter.
Et je suis parti chez ma tante. Mes parents ont divorcé.
Je crois que c'est ce qui a joué à m'enfoncer mille pieds sous terre. Je m'y attendais, ouais. Mais j'espérais franchement me tromper. J'espérais que ces deux abrutis aient assez de raison pour ne pas me faire ça. Pas à moi. Ma petite sœur, qui était encore trop jeune, est restée avec ma mère. Elle ne voulait clairement plus de moi, et il était hors de question que je me retrouve seul à seul avec mon père. Je lui aurais arraché le visage.
Ce nouveau foyer était.. Spécial. Ma tante était mariée à un médecin. Ils avaient déjà trois enfants, dont une fille de mon âge. Ma cousine, ouais. Laissez moi tout de suite vous enlever d’un doute : non, je ne l’ai pas baisée. Dix-sept ans, toujours puceau, et cette fille relativement laide mais bien gaulée en permanence collée à mes basques. Je pense qu’elle le voulait. Mais je ne voulais pas finir avec des gosses consanguins, non merci. Alors, je me suis contenté de lui faire découvrir la fumée. On a eu ça en commun, durant tout mon séjour, à se faire des joints sur le toit, à parler. Elle était un peu moins bête que les autres. Je suis sûr que c’est l’herbe, qui l’a décoincée. Enfin, elle restait tout de même une fille avec ses commérages. Au fond, je comptais sur elle pour me présenter à ses amies. Je voulais une petite amie.
Ça a fini par se faire. Je me suis envoyé en l’air pour la première fois à dix huit ans, au bal de promo de fin d’année. Première et dernière fois que j’aurai porté un costume. C’était juste pour bien paraître… Et bref, vous savez quoi ? La baise n’était même pas si bonne. J’étais déçu de tout le pataquès pornographique que j’avais pu bouffer jusque là. L’herbe me faisait toujours plus d’effet.
Peu de temps après, j’ai pu retourner vivre chez ma mère. C’est lorsque je me suis retrouvé face à ses airs de cocker dépressif que je me suis mis à regretter ma tante et ma cousine. Elle n’était plus tellement capable d’élever ma sœur correctement. Elle voyait des hommes. Plein d’hommes. Je voulais la tuer de faire ça à mon père. Très égoïstement, je n’ai jamais compris pourquoi elle n’avait pas juste pris sur elle pour l’aimer un peu plus. Pourquoi ma vie devait être une catastrophe par sa putain de faute. J’étais énervé. Et probablement insupportable. Je n’ai tenu que quelques semaines, avant de retourner chez mon père, puis mes grands parents paternels, et ma tante à nouveau. Personne ne voulait de moi. J’étais l’ado ingérable et chiant jusqu’au bout. Je gueulais des chansons à la mort jusqu’à minuit passé, je faisais tout pour être détesté. Ce monde avait pourri mon équilibre, mon existence.
La musique. Voilà tout ce qui me raccrochait à la vie.
Mon père, qui avait quelques bons contacts à Harvard, m’a trouvé une place là bas. Ce bâtard ne voulait certainement que me mettre dans une piaule plutôt qu’à la rue. Que sa conscience soit épargnée, ce type est un sauveur. Oh, ouais, je fais souvent de l’ironie. Faudra vous y faire.
Quoi qu’il en soit, ça fait quatre ans que je suis là. J’ai redoublé ma première année. Et dans tout ce merdier, ouais… J’essaie de ne pas me buter.
Allongé sur le dos, enfoncé dans mon matelas tâché de cendres, je ne fais plus que fixer le plafond. Mes parents s'engueulent. Encore. Ça n'arrête pas. J'ai 16 ans ; j'aimerais simplement ramener une fille du lycée, perdre ma foutue virginité, mais comment pourrais-je y prétendre ne serait-ce qu'une seconde avec des vieux si bruyants ? Je ramène le joint à mes lèvres. Leurs cris se fondent dans le paysage. On s'y fait, vous savez. On apprend à être bousculé, frustré, contrarié. Mes journées, je les passe dans ma piaule, avec ma guitare et mon herbe. Si je prenais soin d'ouvrir la fenêtre les premiers temps, j'ai vite compris que ni ma mère ni mon père ne me ferait chier pour l'odeur. Ils étaient bien trop occupés... Et parfois, j'entends, ouais, que mon état est de l'entière faute de l'un ou de l'autre. Que c'est dur pour un enfant de vivre ainsi. Qu'il vaudrait peut-être mieux que j'aille chez ma tante... Le temps que les choses se tassent.
Je me redresse, attrape ma gratte ; les adultes sont si putain de stupides. Je veux juste une famille normale, pas une thérapie chez la sœur alcoolique et obèse de ma mère.
La musique. Voilà la seule chose capable de m'apaiser. Je joue, je chante, j'écris. Quelqu'un a dit, un jour, que l'art était la solution au chaos. Je doute que cela soit bien vrai pour le monde. Mais il est certain que cela fait effet en ma singulière personne. Au lycée ? Oh, mes notes sont catastrophiques, comme mon taux d'absentéisme. Je n'y ai pas vraiment d'amis, pas d'intérêt. Ce système est même une putain de torture. Travailler sept heures par jour, subir l'hypocrisie incessante de tout ce beau monde, la connerie humaine... Il y a tout juste ce type à qui j'achète ma weed. Parfois, je traîne avec lui et ses amis. Ils volent de l'alcool, se rendent ivres et se défoncent toute la soirée, à parler de rien, à casser, vandaliser. Ça n'aurait pas été par eux, je n'aurais sans doute jamais découvert ce monde là. Mais qu'il était bon de faire le rebelle. Un véritable défouloir, un immense terrain de jeu : cette ville moisie et son port délabré.
Finalement, j'y ai pris goût. Peut-être davantage par défi que par conviction personnelle, mais j'ai aimé graffer les murs, gueuler des insanités dans les rues, détruire tout ce qui me passait sous les yeux. J'avais trop de choses à exprimer. Trop de frustration que la musique seule ne pouvait porter.
Et je suis parti chez ma tante. Mes parents ont divorcé.
Je crois que c'est ce qui a joué à m'enfoncer mille pieds sous terre. Je m'y attendais, ouais. Mais j'espérais franchement me tromper. J'espérais que ces deux abrutis aient assez de raison pour ne pas me faire ça. Pas à moi. Ma petite sœur, qui était encore trop jeune, est restée avec ma mère. Elle ne voulait clairement plus de moi, et il était hors de question que je me retrouve seul à seul avec mon père. Je lui aurais arraché le visage.
Ce nouveau foyer était.. Spécial. Ma tante était mariée à un médecin. Ils avaient déjà trois enfants, dont une fille de mon âge. Ma cousine, ouais. Laissez moi tout de suite vous enlever d’un doute : non, je ne l’ai pas baisée. Dix-sept ans, toujours puceau, et cette fille relativement laide mais bien gaulée en permanence collée à mes basques. Je pense qu’elle le voulait. Mais je ne voulais pas finir avec des gosses consanguins, non merci. Alors, je me suis contenté de lui faire découvrir la fumée. On a eu ça en commun, durant tout mon séjour, à se faire des joints sur le toit, à parler. Elle était un peu moins bête que les autres. Je suis sûr que c’est l’herbe, qui l’a décoincée. Enfin, elle restait tout de même une fille avec ses commérages. Au fond, je comptais sur elle pour me présenter à ses amies. Je voulais une petite amie.
Ça a fini par se faire. Je me suis envoyé en l’air pour la première fois à dix huit ans, au bal de promo de fin d’année. Première et dernière fois que j’aurai porté un costume. C’était juste pour bien paraître… Et bref, vous savez quoi ? La baise n’était même pas si bonne. J’étais déçu de tout le pataquès pornographique que j’avais pu bouffer jusque là. L’herbe me faisait toujours plus d’effet.
Peu de temps après, j’ai pu retourner vivre chez ma mère. C’est lorsque je me suis retrouvé face à ses airs de cocker dépressif que je me suis mis à regretter ma tante et ma cousine. Elle n’était plus tellement capable d’élever ma sœur correctement. Elle voyait des hommes. Plein d’hommes. Je voulais la tuer de faire ça à mon père. Très égoïstement, je n’ai jamais compris pourquoi elle n’avait pas juste pris sur elle pour l’aimer un peu plus. Pourquoi ma vie devait être une catastrophe par sa putain de faute. J’étais énervé. Et probablement insupportable. Je n’ai tenu que quelques semaines, avant de retourner chez mon père, puis mes grands parents paternels, et ma tante à nouveau. Personne ne voulait de moi. J’étais l’ado ingérable et chiant jusqu’au bout. Je gueulais des chansons à la mort jusqu’à minuit passé, je faisais tout pour être détesté. Ce monde avait pourri mon équilibre, mon existence.
La musique. Voilà tout ce qui me raccrochait à la vie.
Mon père, qui avait quelques bons contacts à Harvard, m’a trouvé une place là bas. Ce bâtard ne voulait certainement que me mettre dans une piaule plutôt qu’à la rue. Que sa conscience soit épargnée, ce type est un sauveur. Oh, ouais, je fais souvent de l’ironie. Faudra vous y faire.
Quoi qu’il en soit, ça fait quatre ans que je suis là. J’ai redoublé ma première année. Et dans tout ce merdier, ouais… J’essaie de ne pas me buter.
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