I'm gonna drink ´till I'll be drunk {Azarias}

T'as erré dans les rues jusqu'à tard le soir, c'est déjà légèrement voire beaucoup éméchée que t'as décidé d'aller en boîte, toute seule ouais, même si en général t'aimes pas quand y'a du monde autour de toi. Si tu pouvais t'évanouir là bas et que tu termines ta nuit à l'hôpital ça peut être pas mal comme programme. Ouais, t'isoler dans une boîte de nuit, boire, te faire payer des consos ça peut être sympa comme soirée, du moment que personne qui te connais n'y soit aussi. Éviter tes potes, c'est pas la meilleure des solutions mais si jamais ils avaient envie d'te parler, t'auras qu'à leur dire que t'es malade et basta.

T'es arrivée au People's Republik, y'a déjà du monde alors qu'il est à peine minuit, mais avant minuit c'est gratuit pour les filles et ça c'est cool. Tu laisses ta veste au vestiaire, tu récupères ensuite ta conso gratuite et hop, c'est parti pour la piste de danse. Bien évidemment le son est fort, tu danses avec quelques mecs pendant quelques secondes puis finalement tu retournes au bar de la boîte pour te recommander à boire. Alcool fort, puis ensuite t'essaies de trouver quelqu'un qui a d'la poudre magique à revendre. Ouais, tu retombes dans la coke. Ptain heureusement que tes potes sont pas là avec toi.

Tu décides de sortir, de profiter de la soirée, de tenter de trouver une occupation. À force, c'est une habitude, chez toi. Tu pourrais rester chez toi, prendre soin de ta fille, être un bon père. Mais, ton désir de purger ta détresse, à tendance à dominer ta rationalité. Tu te retrouves, en conséquence, à faire la fête dans une boîte de nuit. À boire à l'excès et à chercher jolie proie à ramener. Tu dois avouer les distractions, elles ne manquent pas, en cette soirée. Seulement, tu n'es pas encore parvenu à trouver une proie sortant du lot. Tu as besoin d'un nouveau défi. Autrement, c'est trop facile. Tu ne trouves pas ça amusant. Surtout si elles viennent à toi sans résistance. Tu es en train de discuter avec une demoiselle lorsque ton regard finit par être capté par une jolie crinière blonde. Elle est seule et un brin éméché. Tu dois avouer qu'elle est, surtout, très belle. Pour une quelconque raison, tu es intrigué par elle. Tu laisses la jolie brune avec laquelle tu discutes en plan alors qu'elle était au beau milieu d'une phrase. Verre à la main, tu te diriges vers la jolie inconnue. Tu t'accoudes au bar, à ses côtés, alors que ton regard part furtivement dans la contemplation de son corps. Besoin de compagnie ? C'est toujours mieux de boire à deux. Dis-tu, sourire aux lèvres, alors que tes prunelles croisent les siennes.

T'es au comptoir du bar, t'essaies d'attirer l'attention du barman présent ce soir, y'a du monde autour de toi, ils sont tous en train d'commander à boire, pour le moment tu passes inaperçue puis finalement on te sers enfin. Vodka red-bull, c'n'est pas vraiment le meilleur des mélanges, mais c'est surtout la boisson la moins chère. Et puis, t'es toute seule ce soir, pas de tournée à payer, pas de bouteille de champagne, du moins pas de suite, et puis boire toute seule, ça n'est pas non plus la meilleure des solutions. Tu t'en fous, tu portes enfin ton verre à tes lèvres, un pur moment de satisfaction, y'a que l'alcool fort qui peut te faire planer. Une voix te sort de ta presque transe, tu t'tournes vers le gars qui crois bon que te draguer c'est la meilleure idée qu'il ait eu de toute sa journée. Tu le connais pas, t'en as pas non plus envie, t'as pas envie de perdre ton temps avec lui. Mais sa remarque te fais sourire, une lueur aux fond de tes prunelles pendant que les siennes croisent les tiennes.
"Pas vraiment non, mais si vous y tenez...Vous êtes pas flic au moins ?"

Tu ne sais pas pourquoi, parmi toutes ses femmes, elle est parvenue à capter ton attention. Il faut croire qu'elle dégageait quelque chose de particulier. Tu ne sais pas quoi, précisément. Mais, tu le découvriras probablement, au fil du temps. Tu ancres ton regard dans le sien. Dans ses prunelles verdâtres. Tu souris, de plus belle, à ses mots. À la limite de prendre un râteau. Tu hausses, doucement, les épaules. Alors que tu es intrigué par sa question.Peut-être, pourquoi vous avez quelque chose à cacher ? Tu arques un sourcil, l'air suspicieux. Après tout, pourquoi poser une telle question ? Tu ne sais pas, mais pour être franc, tu trouves ça un peu étrange. Mais, tu ne t'attardes pas trop là-dessus. Tu ingurgites d'une traite le contenu de ton verre avant de reposer ton attention sur elle. Rassure-toi, je ne suis pas de la police, j'essaie de me tenir loin d'eux ... Tu le sais, avec ton passé, c'est presque étonnant que tu ne sois pas derrière les barreaux. Heureusement, aujourd'hui, tu es bien loin de tout ça. Au fait, moi c'est Azarias. Tu tends la main, en guise de politesse. Après tout, il est important de partir sur des bonnes bases, n'est-ce pas ?

Ça n'était peut-être pas la meilleure question à poser, surtout à un type que tu ne connaissais pas, et c'était vraiment pas très intelligent de ta part. Surtout quand il te répond qu'il en est peut-être un, et là pour le coup tu restes sur tes gardes. "C'est juste que j'ai une sainte horreur des flics c'est tout..." C'est pas bien de mentir Effie, va falloir que tu t'entraines à mieux mentir maintenant. Il te fixe, son regard est perçant, limite il te met mal à l'aise...tu ne sais pas pourquoi il te fixes de la sorte, tu pourrais presque en rougir. Puis tu es rassurée quand il te dit qu'il n'en est pas un, alors la barrière qu'il y avait entre lui et toi vient de s'effriter légèrement. "Effie...et si vous vous tenez loin des flics, vous et moi on devrait bien s'entendre." tu lui souris et prends sa main dans la tienne pour la serrer. Il a les mains grandes, presque rassurantes.

Tu devines, à ses mots, qu'elle ment. Elle n'est pas, de toute évidence, une bonne menteuse. Tu ne cherches pas, nécessairement, à comprendre. Après tout, tu n'aimes pas mettre ton nez dans les histoires des autres. Tu juges qu'elle doit, forcément, avoir ses raisons. Des erreurs de parcours, peut-être. Tu réalises qu'elle est tendue. Alors, tu tentes de détendre l'atmosphère. Certaines personnes ont horreur des clowns et d'autres des flics, c'est tout à fait normal. Tu vois qu'elle se détend un peu, après que tu confesses que tu n'es pas de la police. À ses mots, tu rigoles un peu. Je sens que c'est le début d'une grande amitié. Tu exagères, évidemment. Quoi que, vous avez déjà un bon point en commun, sur laquelle baser votre relation. Alors Effie, maintenant que nous nous connaissons un peu plus, nous pouvons laisser tomber le vouvoiement ?  Je sais que je suis vieux, mais je ne suis pas si vieux que ça. Tu lui adresses un clin d’œil. Bon, mine de rien, tu as déjà trente-six ans, mais tu es toujours bien conservé, non ? Tu te doutes qu'elle est beaucoup plus jeune que toi. Dans la vingtaine, pour sûr. Tu trouves que les femmes de son âge sont plus intéressantes que les femmes de ton âge. Elles ne cherchent rien de sérieux. Tu es rendu à un point dans ta vie ou tu ne veux plus subir les rouages d'une relation amoureuse et ou tu es lassé d'avoir mal pour une femme. Alors, tu te contentes de profiter de la vie, tout simplement. Tu fais signe au barman parce que tu veux un autre verre et tu demandes tout naturellement à Effie si tu peux lui offrir à boire. 

Azarias...c'est un drôle de prénom, c'est peut-être même la première fois que tu entends ce prénom, ça n'est clairement pas un prénom anglais en tout cas. Tu souris encore plus facilement lorsqu'il te sors qu'il y a deux sortes de personnes, celles qui n'aiment pas les flics et celles qui n'aiment pas les clowns. Ça n'est pas vraiment la même chose mais tu as aussi horreur des clowns, ils te fichent une peur bleue que tu n'assumes même pas. Tu lèves ton verre en sa direction quand tu entends que c'est le début d'une grande amitié, c'est vrai que ça y ressemble, du moins pour l'instant. Il suffit que t'aies un coup dans le nez pour que l'amitié vire à une partie de jambes en l'air, mais tu te reprends et tente de penser à autre chose. "Se tutoyer ? C'était du rapide, mais après tout pourquoi pas ? Tu n'as pas l'air d'être vraiment vieux, j'ai un oncle qui a le même âge que toi...et je viens d'me rendre compte que c'que je viens de dire peut paraître bizarre."

Tu retiens un rire puis le fixe quelques seconde, c'est vrai que pour son âge il est plutôt bien conservé, et même très séduisant au passage. "Je vais reprendre la même chose, mais la prochaine tournée c'est moi qui payes d'accord ? Tu viens danser après ?" Ça te permettra peut-être d'oublier que ça ne va pas. Et de penser à autre chose aussi.

Tu trouves qu'elle est, encore plus belle, lorsqu'elle sourit. Que, ce dernier, est communicatif. Elle est, peu à peu, en train de baisser ses barrières. Tu ne veux pas être trop brusque. Alors, tu essayes d'y aller, doucement. Tu n'es pas vraiment, un grand adepte, du vouvoiement. Forcément, tu sais que c'est une forme de politesse. Tu as, cependant, l'impression de prendre un coup de vieux, à chaque fois. Et puis, tu trouves que le '' vous '' est trop formelle. Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer. Laisses-tu tomber sur un ton amusé. Tu as l'âge de son oncle, sérieusement ? Par chance, tu n'es pas du genre à te vexer et tu préfères prendre le tout à la rigolade. Tu acquiesces à ses mots avant de passer la commande au barman. Vous recevez vos verres, rapidement. Allez, cul-sec ? Encourage-tu la jeune demoiselle.  Tu bois d'une traite ta boisson avant de l'inviter sur la piste de danse. La musique est bonne et l'ambiance est délurée. Tu te colles à elle au rythme de la musique profitant de la proximité de son corps contre le tien. Sentant les effluves délicats de son parfum.   

Quelle idiote, qu'est ce qui t'as pris d'lui dire qu'il a le même âge que ton oncle...dans le genre plomber l'ambiance c'est réussi ma vieille. Mais au moins il ne l'a pas mal pris et il semble amusé, ça te rassure enfin un peu. Tu lui rends son sourire puis le laisse donc commander les boissons, c'est sympa de sa part d'avoir payé la tournée, c'est pas tous les jours qu'on te propose ça, et surtout t'as besoin de boire ce soir. Ouais, te changer les idées et finalement Azarias tombe plutôt bien. Cul sec hein ? Tu as ce sourire malicieux qui apparaît sur tes lèvres, il semble joueur, soit. "Ça marche!" tu le laisses boire avant puis le suit sans faire ta difficile, tu bois ta vodka d'une traite, ça pique un peu, c'est qu'elle a été chargée cette boisson. Puis vous voilà tous les deux sur la piste de danse, l'un contre l'autre, presque trop proches...mais tu t'en fous, ce soir t'es quelqu'un d'autre, pas de limites. Tu oublies le fait qu'il est plus âgé que toi, le fixe presque intensément pendant que vous dansez tous les deux.

Elle se déhanchait au rythme de la musique. Tu n'arrives pas à détacher ton regard d'elle. Elle se laissait complétement aller. Tu aimes bien cette proximité. Tes prunelles se perdent dans les siennes. Tu colles ton corps, un peu plus, contre le sien. Tes mains glissent sur elle pour découvrir les courbes de ses hanches et de sa taille fine. Elle te fait clairement de l'effet. Tu ne peux pas rester indifférent face à elle. C'est une pur attirance physique. Tu ne sais pas, combien de temps, tu es censé résister. Je suis sûr que ton oncle, il ne danse pas comme ça. Souffle-tu au creux son oreille alors que tu cherches clairement à la narguer en référence à sa remarque sur ton âge. Tu es vieux, mais tu n'es pas si vieux que ça. Pour sûr, tu sais encore profiter de la vie et des jolies filles.