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Paris ♦ Ta famille, ta bataille

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Le jour de passer devant le juge afin d'obtenir la garde provisoire de ses frères et sœurs était enfin arrivé pour Paris. Depuis leur rencontre, depuis le jour où il lui avait demandé de l'aider à obtenir la garde de ses frères et sœurs, d'autres entretiens avaient eu lieu entre Paris et Lilia. Elle avait notamment rencontré ses frères et sœurs. ce qui l'avait motivé encore plus. Elle avait vraiment l'impression de faire quelque chose de bien. Lilia était sur les starting-block, elle avait bien préparé son argumentaire et était plus que motivée pour défendre Paris et convaincre le juge qu'il pouvait assumer la garde de ses frères et sœurs. Elle avait pris ce dossier très à cœur, s'était beaucoup investie et n'imaginait pas l'échec. Comme toujours. Peut-être trop. Mais, elle était entière, elle ne faisait pas les choses à moitié. Paris et Lilia s'étaient donnés rendez-vous au tribunal afin de faire un dernier point avant d'entrer dans le bureau du juge. C'était un lieu qu'elle connaissait bien maintenant, elle avait ses habitudes, croisait des visages particuliers et se sentait presque comme chez elle. En attendant son « client », elle avait pris place sur un des bancs du couloir peaufinant ses notes.
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Ta famille, ta bataille
Lilia & Paris
Le jour J était arrivé pour Paris : il allait pouvoir demander la garde provisoire de ses frères et sœurs en attendant qu’un juge des affaires familiales ne statut sur son cas. Habillé d’un élégant costume, il espérait se donner une allure respectable. Bon sang, il était totalement flippé depuis la veille au soir. Le jeune homme n’avait d’ailleurs presque pas dormi malgré la présence rassurante de sa petite-amie à ses côtés. C’était trop pour lui, ce stress, cette attente, cet espoir. Il craignait tellement qu’on refuse sa demande, qu’on place les enfants ailleurs, loin de lui. Comment pourrait-il vivre à nouveau sans ce joyeux bordel ? Les enfants étaient devenus son quotidien : s’occuper d’Ashlynn qui avait maintenant sept mois, faire les devoirs, jouer, gronder quand il le fallait. Merde, il était devenu un véritable père et l’idée que tout s’arrête du jour au lendemain le rendait par avance malheureux. Pourtant, il voulait y croire, faire confiance à Lilia. Cette dernière avait vraiment bosser le dossier et il la savait très impliquée. « Salut ! » la salua-t-il d’ailleurs après être arrivé près du banc. « Comment ça se présente ? Bon sang, si tu savais combien je suis mort de trouille » lâcha-t-il en lissant sa cravate dans un geste nerveux. « Je me suis dit que mettre un costume serait un bon point pour moi » avoua-t-il pour expliquer pourquoi il était ainsi endimanché. Les rares fois où il avait porté ce genre d’accoutrement, c’était pour des entretiens d’embauche. D’ailleurs, il avait pu soulager son avocate d’une sacrée épine puisqu’il avait décroché un boulot de consultant technique dans une start-up. La paie était acceptable et surtout, il pouvait bosser depuis chez lui.



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Alors qu'elle relisait ses notes, elle fut surprise par une présence et notamment par une voix qui la salua. Il lui suffit cependant peu de temps pour reconnaître cette voix. « Hey » dit-elle, affichant un grand sourire dans sa direction après avoir relevé la tête vers Paris. Il lui fit part de son stress tout en remettant sa cravate en place, ce qui la fît naturellement sourire. « T'as bien fait, ça te va très bien » le rassura-t-elle à propos du costume alors qu'il se justifiait sur le fait d'avoir mis un costume mais aussi pour le conforter que tout était ok. Il était très beau, (très sexy) et il portait très bien le costume. Ce n'était que l'avis de la professionnelle hein. Les apparences ne faisaient pas tout mais ça pouvait aider quand même, il faut pas se le cacher. Surtout lorsque l'enjeu est d'assurer des responsabilités d'adulte, de faire preuve de maturité, de prouver être capable d'élever des enfants. Alors oui, ça pouvait compter pour certains juges. Il était nerveux, cela se sentait et se comprenait aussi. L'enjeu n'était pas minime, c'était même le contraire, cet entretien était crucial et vital pour Paris. Il y avait de quoi être stressé, elle n'allait pas lui dire le contraire. « On est les prochains, ça va aller. Je me suis un peu renseignée sur le juge, ça devrait le faire »  tenta-t-elle de le rassurer. A force de fréquenter ce milieu et ces lieux, elle avait ses contacts au tribunal et dans le monde judiciaire. Ce n'était pas un monde si grand que ça en fin de compte. Alors c'était facile d'avoir des connaissances en commun et de se renseigner sur la réputation des uns et des autres. « Si ça peut te rassurer, on peut faire un dernier point ? On a un peu de temps. »  Ils avaient encore quelques minutes devant eux, alors autant en profiter et les rentabiliser.
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Ta famille, ta bataille
Lilia & Paris
Paris ne se sentait vraiment ni à l’aise ni même à sa place dans ce tribunal. Il avait l’impression que quoiqu’il allait dire, le ou la juge allait le regarder de haut, le scruter et voir tous ses défauts. Pourtant, on ne pouvait nier qu’il aimait ses frères et sœurs et qu’il se donnait vraiment du mal pour leur donner la stabilité d’un foyer. Paris avait même trouvé l’amour récemment et Summer s’était de suite très bien entendue avec les enfants, de quoi le soulager. « J’espère, je t’avoue que je ne suis pas trop à l’aise dans ce genre de vêtement » grommela-t-il surtout qu’il avait dû déchirer un peu sa manche gauche pour faire passer le plâtre du à son récent accident de voiture avec une amie. Avec Leanne. Cette dernière était partie en Grèce se ressourcer mais Paris s’était promis d’aller la chercher avec deux autres hommes et lui faire entendre raison. Pour l’heure, il devait mettre sa famille en sûreté à savoir : avec lui. « On verra bien… même si je ne sais pas comment je réagirais si on me retire les petits. Ils sont toute ma vie ! Je vis en fonction d’eux chaque jour et si tout devait s’arrêter du jour au lendemain… Merde, ils comptent sur moi, je ne peux pas les décevoir » répondit-il en s’asseyant à ses côtés sur le banc. Ce n’était plus stressé qu’il était mais bel et bien angoissé. Lilia lui proposa de faire un dernier point pour lui redonner un peu d’assurance et il hocha la tête. Résumer un peu toute sa vie lui ferait le plus grand bien même s’il avait envie de partir en courant. « Au fait, ils n’ont toujours pas pu localiser ma mère mais j’ai appelé deux trois personnes de ma connaissance, s’ils la voient, ils lui transmettront l’ordonnance du juge. Alors, que dois-je dire ? Aide moi, je suis complétement paumé »



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Oui, il semblait ne pas être à l'aise ici, ni dans son costume. Ça, elle l'avait deviné. Oui, il semblait nerveux et paumé. Oui, tout cela se voyait, c'était évident. Paris était plus que stressé, il y avait de quoi l'être. L'enjeu était tout de même d'une grande importance et vitalité; il s'agissait quand même de la vie d'enfants dont il était question actuellement. C'était autre chose que de défendre des petits délinquants en tant qu'avocat commis d'office. Si la décision dépendait d'elle et était entre ses mains, elle ne doutait pas une seule seconde de la sincérité du jeune homme. On pouvait lui reprocher beaucoup de choses, mais certainement pas sa sincérité. Quand Paris lui annonça qu'ils n'avaient toujours pas pu localiser sa mère, on pût lire brièvement une petite moue de satisfaction sur son visage d'avocate qui ne défendait que les seuls intérêts de son client. Pas de doute sur le fait que leur mère avait abandonné ses enfants ainsi. « Ça, c'est un bon point pour nous » commenta-t-elle professionnellement, laissant de côté tout commentaire personnel. Les minutes étaient précieuses et utiles pour faire un point avant d'entrer dans le bureau du juge, surtout que Paris lui fît part qu'il avait  besoin d'aide pour savoir ce qu'il fallait dire. « Sur la forme, un point important, évident : ne t'énerve jamais. Reste sincère comme tu viens de le faire, les mêmes mots, c'est parfait. Oublie juste le merde, ça passera un peu mieux»  commença-t-elle par lui conseiller avant de reprendre « Le juge ne va penser qu'au bien-être de tes frères et sœurs. Donc, insiste bien sur le fait que tu es leur seul famille ; que ni leur mère, ni leur père ne sont présents dans leurs vies ; que tu t'occupes d'eux depuis des années ;  que tu leur apportes une certaine stabilité et que tu as les moyens de leur assurer cette stabilité ; que les séparer, même temporairement, risquerait de troubler leur, votre équilibre. » énuméra-t-elle en réfléchissant à voix haute aux questions que le juge allait nécessairement lui poser. « Le reste, tous les arguments juridiques ou à la moindre difficulté, je m'en charge. D'autres questions ? » conclut-t-elle, esquissant un sourire qui se voulait rassurant.
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Ta famille, ta bataille
Lilia & Paris
Aussi étrange que cela puisse paraitre, Paris ressentait de la culpabilité à l’idée de trahir sa mère à croire que c’était son Destin de se battre contre ses géniteurs. Il y a quinze ans, il avait témoigné contre son propre père dans l’assassinat de l’amant de sa femme ; Et voilà que maintenant, il allait attaquer sa propre mère en justice pour obtenir la garde de ses frères et sœurs. Le Dunster savait bien que la situation le poussait à le faire. Sa famille avait besoin de lui mais l’enfant qu’il était lui… s’en voulait. Aussi ne releva-t-il pas la remarque ni même le sourire de son avocate. Paris avait beau clamer qu’il haïssait sa mère, dans le fond, était-ce vrai ? Oh il lui en voulait, ça c’était certain. Madame Maconahey avait toujours été faible. Elle avait laissé les hommes guider son existence, délaissant ses propres enfants. Pour cela, il ne pouvait pas lui pardonner mais maintenant qu’il était amoureux et en couple… Disons qu’il arrivait à excuser certaines choses. Double culpabilité. « Ne pas m’énerver, tu m’en demandes beaucoup… je suis pas le genre zen comme mec » marmonna-t-il. Il était même plutôt connu pour son côté sanguin mais aujourd’hui, il allait devoir se mettre une muselière s’il ne voulait pas gâcher ses chances mais également le travail de Lilia. « D’accord, je vais essayer de faire tout ce que tu m’as dit… J’ai l’impression d’être à nouveau dans la peau d’un lycéen qui est convoqué par le directeur après avoir fait une connerie » avoua-t-il pour tenter d’alléger l’atmosphère et se déstresser. « Sérieux, tu connaitras pas une blague bien marrante ? Je sens que je vais exploser tellement je stresse » lui demanda-t-il avec un pauvre sourire. « Sinon, non pas d’autres questions mise à part… Je l’appelle comment le juge ? » ajouta-t-il. Votre honneur ? Monsieur le juge ? Poto ? Bonne question.



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De savoir qu'elle avait à défendre un sanguin, un nerveux capable de partir au quart de tour face au juge ... non, cela ne la rassurait pas forcément. Cela rendait les choses non pas plus compliquées mais ajoutait une part d'incontrôlable aux nombreux autres facteurs qui entraient en ligne de compte dans cette affaire. Il y avait les facteurs sur lesquels elle avait la main, puis les autres ... Ceux qu'elle craignait, ne pouvant les contrôler. Heureusement, elle avait de l'expérience, ce n'est pas comme si Paris était le premier cas qu'elle défendait. Et puis, elle avait confiance en lui et on peut dire qu'elle avait déjà vu pire, des moins collaboratifs. Paris, lui, était conscient de l'enjeu ; d'autres s'en foutaient littéralement. Mais, lui, elle lui faisait confiance quand il lui dit qu'il allait essayer. « Fais simple, monsieur ou monsieur le juge. Dis-toi qu'il n'est pas contre toi, il n'est pas ton ennemi, son but premier n'est pas de te punir » Oui, elle défendait ses futurs confrères et consœurs magistrats mais c'est parce qu'elle connaissait bien le système. Elle arqua un sourcil lorsqu'il lui demanda de lui raconter une blague pour le détresser, allant jusqu'à lui esquisser un léger sourire pour la convaincre. « Une blague ? Moi ? Pas de chance, tu as face à toi la pire personne pour les blagues, je suis très nulle, je suis sûre que tu ne rirais même pas» Elle eût une petite moue désolée tout en sourire mais c'était la vérité : elle était plus bon public que humoriste. Ce qui collait avec l'image sérieuse qu'elle dégageait. « Mais je peux t'offrir quelque chose à boire ? À manger ? Ou une cigarette peut-être ? »
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Lilia & Paris
Paris acquiesça aux conseils de Lilia, essayant vraiment de se calmer, de ne pas représenter ce juge en croquemitaine mais le problème, c’est que la peur de perdre sa famille, l’empêchait d’agir avec raison. Pourquoi devrait-il demander la permission à une tierce personne pour élever ses frères et sœurs ? Pourquoi ?! En plus cette personne ne connaissait absolument pas leur passé, il ne connaissait rien de leur histoire personnelle, de tous les délires et moments de tendresse qu’ils avaient vécue ensemble. Ce juge allait statuer sur un dossier et non des personnes. « J’ai du mal à me faire à l’idée qu’un parfait étranger régente ma vie et me dise si oui ou non, je suis capable de les élever. C’est ce que je fais depuis qu’ils sont nés même si j’ai souvent pu compter sur ma grand-mère » soupira-t-il pour qu’elle comprenne son état d’esprit. Personne n’était venu l’aider quand il en avait eu besoin enfant. On s’était détourné de lui car le dossier ne manifestait pas de mauvais traitement. Tu parles songea-t-il, il était marqué à vie mais son père avait su trouvé les bons mots pour cacher tout ça. Mon fils était trop maladroit, il est trop chétif, les autres enfants lui font des misères. Il avait tourné ça si bien qu’on lui avait simplement conseillé de changer Paris d’école. Et voilà qu’aujourd’hui, on pouvait lui enlever les enfants alors qu’il les rendait heureux. Aussi tenta-t-il de se dérider en lui demandant une blague mais visiblement, Lilia n’était pas la blagueuse de l’année. « Ecoute, je veux bien un chewing gum si tu as ! Je ne fume pas et si je prends un café, je serais une vraie pile sur patte » soupira-t-il avant de se rasseoir à ses côtés pour essayer de se détendre mais bien vite son genou commença à trembloter. « Pourquoi l’attente est si longue ? » commença-t-il à s’impatienter.


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