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Khalikho ▲ La moitié de mon sang

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Khalilah & Nekho
Sometimes being a brother is even better than being a superhero
Dimanche 31 janvier J'avais encore du mal à y croire, dire que dans à peine une heure, peut-être moins, peut-être plus, j'allais pouvoir serrer de nouveau Khalilah dans mes bras après trois longues semaines de séparation. Au départ je n'y avais pas cru, il était clair que notre père ne laisserai jamais l'une des filles partirent comme cela en dehors du pays, il les aimaient trop et n'avaient pas envie de les envoyer à l'autre bout du monde, mais il fallait croire que Khali avait des talents de manipulation jusque là insoupçonnés. J'aurai été ravi de pouvoir accueillir les trois filles à la fois, mais seule elle était majeure, et je devais avouer que de devoir gérer les plus jeunes du point de vu administratif m'aurai pris beaucoup trop de temps. J'avais appris ce matin même l'arrivée de ma sœur, à croire que chez nous tout se faisait à la dernière minute. Son avion devait atterrir vers vingt-heure si tout se passait bien, ce qui m'avait laissé le temps de préparer son arrivée en faisant des courses et rangeant mon loft, enfin le notre puisqu'il semblait qu'elle allait emménager avec moi. C'était enfin le grand moment, après une heure et demi d'attente dans le hall de l'aéroport à jouer à l'un de ses jeux à la mode sur mobile, je em dirigeai vers le sas d'arrivée, attendant impatient de revoir le visage familier et doux de Khali. A peine eut-elle passé le contrôle que je me jetais sur elle, l'enlaçant dans mes bras à la soulevant comme j'avais pu le faire de nombreuse fois depuis notre enfance. « Habibi Khalila ma vie ! » Pour certains être séparés trois semaines de sa famille ce n'est rien, mais de mon côté c'était une grande première sachant que je n'avais aucune idée de quand je pourrai à nouveau les revoir jusqu'à aujourd'hui. Je relâchais mon étreinte, prenant les bagages de ma princesse égyptienne, ne pouvant m'empêcher de sourire. « Comment s'est passé ton voyage, tu étais bien en première classe ? » J'avais des tonnes de questions à lui poser, mais on est comme ça dans la famille, à peine est on séparé que les retrouvailles ne sont que plus belles.


 
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Khalikho
“la moitié de mon sang.”
Dimanche 31 janvier.


C'était le jour J, le jour de mon grand départ. En effet, je quittai l’Égypte mon pays natal et ma famille, pour venir rejoindre mon grand frère à Harvard. Cela faisait trois semaines que nous étions désormais séparés et je vivais terriblement mal cette séparation. J'avais donc fais de mon maximum pour trouver une solution pour le rejoindre aux États-Unis. Après m'être renseignée sur l'université d'Harvard, j'avais eu l'opportunité de pouvoir être admise. Il y avait eut des désistements, beaucoup d'arrêt d'étude ou encore de réorientation. Du coup, j'avais eu de la chance et j'allai pouvoir et à la fois retrouver l'amour de ma vie et à la fois aussi poursuivre mes études de design de mode. Je dois avouer que ma mère m'avait pas mal aidée pour que je puisse partir du domicile familiale. Ma mère savait à quel point Nekho et moi étions proches, on entretenait une relation si fusionnelle qu'il était impossible qu'on vive aussi loin l'un de l'autre. Mon père avait fini donc par accepter mon départ. J'étais d'un côté assez triste de tous les quitter, mais toute excitée à l'idée de commencer une nouvelle vie. Du coup, tout c'était fait assez précipitamment, et j'avais pris le premier avion disponible. Me voila dans l'avion, direction l'Amérique. Après de longues heures de vol, mon avion devait atterrir vers vingt heure, et il me tardait vraiment de débarquer. J'avais hâte de retrouver mon frère, j'étais curieuse de découvrir la vie ici, puis plus particulièrement le loft que j'allais partager avec lui, et pour finir je me languissais de rencontrer la femme avec qui il avait été fiancé par arrangement. L'avion venait d'atterrir. Je sorti de ce dernier, je passais les contrôles et j’aperçus mon frère. Des larmes de joie, j'étais tellement contente de le revoir. Il me prit alors dans ses bras, tout en me soulevant. Je passais mes mains autour de son cou, avant de venir lui déposer pleins de baisers sur sa joue. On était tellement bien l'un dans les bras de l'autre. Un gros câlin qui mettait fin à ses trois semaines loin de l'autre. "OMRI! Quel plaisir de te retrouver... Tu m'avais tellement manqué". on avait à nouveau nos yeux tout près de nos cœurs. J'étais vraiment plus que ravie de le retrouver. Le sourire sur mes lèvres, je séchai mes larmes qui avaient coulées avec ma main. Je laissai alors Nehko prendre ma valise, j'aimais bien qu'il s'occupe de moi et qu'il me traite comme sa princesse. Après tout j'étais sa petite merveille, tout comme lui il était la personne la plus précieuse à mes yeux. "Bien, mais long..  TROP long même je dirais. Mais bon, après j'étais en première classe oui, et la bouffe n'était pas terrible. Bon je ne m'attendais à rien d'extraordinaire, mais en tout cas j'espère que ton frigo est bien remplit Kho" J'avais un peu faim c'est vrai, mais j'avais le temps et je pouvais attendre. J'étais tellement contente de retrouver mon frère que j'avais qu'une seule envie en savoir plus. "Comment est la vie ici alors? C'est toi qui doit avoir une tonne de choses à me raconter!!! " Demandais-je à Nehko. Il était la depuis trois semaines, fiancé déjà à une femme dont j'ignorais à quoi cette dernière pouvait bien ressembler. Bref, j'avais hâte d'en savoir plus. On marchait , on traversait l'aéroport ensemble. Je tenais mon frère par le bras, je ne voulais plus le lâcher. "J'espère qu'elle est belle au moins.." Encore une question; je parlais bien évidement de sa fiancé. Je voulais tellement découvrir qui était cette femme et puis j'avais hâte de la rencontrer peut-être et de voir si j'allais pouvoir l'aimer ou non. Ma vie à moi n'avait pas changée en trois semaines, alors que la sienne si. Désormais c'était un nouveau départ, un nouveau départ pour tout les deux.


           
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Khalilah & Nekho
Sometimes being a brother is even better than being a superhero
Dimanche 31 janvier Les liens du sang étaient les plus importants chez nous, et je crois même pouvoir affirmer sans me tromper que du côté des Heruben c'était quelque chose de bien plus fort que n'importe quoi d'autre. Dans notre famille l'expression "Un pour tous, et tous pour un" s'appliquait parfaitement, chacun était présent pour soutenir les autres, il n'y avait pas de faille. Pourtant on pourrait penser que la réussite de mon père lui aurai attiré des médisances, de l'amertume de la part de ceux qui étaient moins chanceux, mais cela n'était pas arrivé bien au contraire, tout le monde s'était réjoui et avait en quelque sorte participé à la construction de notre empire. Rares étaient les personnes extérieures, la plupart des employés étaient aussi des cousins, des beaux-frères ou autre. Je pense que c'est pour cela que mon père a fini par craquer, rapidement tout de même je dois bien l'avouer, et accepter que Khalilah me rejoigne. Je savais que Janin et Amani se seraient volontiers joint au voyage, mais j'imaginais déjà les stratagèmes dont avaient dû user leur aînée pour parvenir à ses fins. C'était tellement surréaliste cette scène, voir Khali passer la barrière de sécurité avant de se jeter dans mes bras, les yeux brillants à cause de l'émotion devant la submerger et de la fatigue aussi, je n'oubliais pas qu'elle venait quand même de subir sept heures de vol ayant moi-même effectuer ce trajet là quelques semaines auparavant. « Marhaban aux États-Unis Amîra » Non je n'étais pas avare en compliment, à mes yeux mes trois sœurs étaient des princesses tout simplement mais je devais reconnaitre qu'il revenait le plus souvent à Khali, chacune des filles ayant sa particularité tout de même, mais il fllait bien reconnaitre que d'entre elles elle était la plus diva. Je souriais face à ses baisers, c'était peut-être des effusions de joie trop démonstratives pour les occidentaux, mais dans l'Orient quand on est heureux de retrouver quelqu'un on le montre. Je la redéposais doucement à terre avant de l'écouter me raconter son voyage. « Ils auraient pu te faire partir en jet tout de même ... » En y repensant cela m'étonnais même que notre père ait laissé partir Khali dans une compagnie "publique" mais après tout, pourquoi pas. « J'ai été un peu pris au dépourvu, mais j'ai quand même essayé de te préparer un Koshari, je dis bien essayer » Je n'étais pas le cordon bleu de la famille contrairement aux filles, mais je pouvais bien faire l'effort de mettre la main à la pâte. Je fouillais dans ma poche pour sortir mes clés de voiture à l'approche de la sortie de l'aéroport, riant doucement aux milles et une question se précipitant dans la bouche de la nouvelle venue, comme je comprenais son enthousiasme. « C'est particulier, étonnant et ... Américain, mais tu t'en rendras rapidement compte » Khali n'avait jamais connu ça, Boston était l'opposé du Caire c'était sûr et certain, c'était comme lâché un tigre enfermé dans une cage dans la jungle. J'ouvrais le coffre pour y déposer ses affaires avant de lui ouvrir la portière, écoutant sa question en rapport avec Célestine. « Elle l'est, vraiment. Le teint porcelaine, les cheveux longs et blonds, les yeux bleus, une véritable européenne » L'opposé de Khali en somme, c'est vrai que là il y avait un véritable choc des cultures. Je m'installais au volant prenant la route vers le loft que nous allions à présent partager.


 
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Dimanche 31 janvier.

Nekho était ma vie entière, et il est vrai que chez nous la famille s'était sacrée. De toute façon l'entreprise que mon père avait et qu'il gérait avec Nekho n'était rien d'autre qu'une entreprise familiale. Je n'avais pas perdu de temps pour faire les multiples démarches afin de pouvoir le rejoindre le plus rapidement possible. J'étais un peu triste quand même d'avoir laissé Janin et Amani en Égypte, mais en même temps ma relation avec Nekho était bien plus forte que tout à mes yeux. Et je n'avais pas du tout envie de vivre sans lui. Ses trois semaines avaient été longues et plus j'avançais dans mon voyage, plus j'en voyais la fin. J'avais à peine eu le temps de passer les barrières de sécurité que Nekho était là, il m'attendait. J'avais sauté dans ses bras, tellement que j'étais heureuse de le retrouver. "Chukran amir" Merci mon prince, je pouvais enfin dialoguer à nouveau avec mon frère avec notre langue natale. Certes, les gens risquaient d'être choqués de voir autant d'amour entre lui et moi, mais pour nous ce n'était rien de plus basique pour des retrouvailles. Je séchai alors toutes mes larmes, avant de déposer un dernier baiser sur la joue de mon frère. Lorsque mon frère me disait que j'aurais pu partir en jet, c'est vrai que mon père aurait pu me réserver un jet privé, mais bon déjà qu'il m'avait laissé partir à contre coeur, il ne fallait pas que j'en demande trop. "Miam... C'est déjà l'intention qui compte, ne tu'en fais pas. Et puis désormais, tu as une cuistot avec toi!" disais-je en riant légèrement. C'est vrai que mon frère ne savait pas trop cuisiner, mais bon chez nous c'était plus souvent aux femmes de faire à manger. Cependant, moi j'adorais cuisiner et je prenais un plaisir fou à préparer des petits plats comme on les aime. J'étais tellement contente d'être arrivée ici, que plusieurs questions se bousculaient dans ma tête. Je ne savais pas trop comment aller se passer ma vie ici, mais une chose est c'est que j'avais hâte de découvrir cette culture, ce mode de vie qui était totalement inconnu pour moi. "J'ai d'ailleurs très hâte de m'en rendre compte!" Disais-je en étant tout excitée. L'Amérique c'était vraiment un continent très différent de L'Afrique et c'était plus fort que moi d'être autant excitée. On montait alors dans la voiture, je n'arrêtais pas de la question mais en même temps cela faisait trois semaines que nous nous étions pas vues. Pour certains ce n'était pas long, mais pour c'était infinissabe. Je me mis alors à sourire quand mon frère me décrivit sa fiancée. Suite à la description qui venait de me donner, elle ne pouvait être que magnifique, et j'avais hâte de faire sa rencontre. Après tout on allait se partager l'homme de ma vie, alors elle avait intérêt à me plaire. Nekho prenait alors la route, on se rendait à son loft, loft que nous allions tous les deux partager. J'avais hâte de vivre avec mon frère, et que tous les deux sans personne d'autre de notre famille. "Et alors ce loft? Ça te change pas de notre immense palace?" Je riais à nouveau. On avait habité toute notre vie dans une maison de rêve, et tellement immense alors c'est vrai qu'un loft à côté c'était loin d'être pareil quoi.

 


           
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Dimanche 31 janvier Pouvoir à nouveau glisser quelques mots d'arabe moderne était une pure joie même si j'avais la chance de pouvoir aussi le faire avec Naima, mais elle était Algérienne et juste à ce niveau là certaines expressions n'étaient pas traduisibles de l'égyptien à l'algérien. Non là c'était comme retourner dans le cocon chaud du Caire surtout avec le visage lumineux et rassurant de Khali. Elle avait beau être plus jeune que moi et que j'étais la figure fraternel, nous avions toujours veillé l'un sur l'autre ainsi que sur les deux plus jeunes. J'adorai les trois de tout mon coeur, et je m'étais toujours promis de ne pas faire de préférence ou de différence, seulement Khali était la plus âgée et nous avions plus de points communs tandis que Janin et Amani étaient encore des adolescentes, bien que l'ainée n'était pas encore véritablement mature à mes yeux. Ma soeur était une bouffée d'air frais, je me ressentais immédiatement apaisé comme si j'avais eu ma dose, je pouvais à présent me sentir moins seul. Je souriais à sa remarque sur le fait qu'elle était là et qu'elle allait sûrement s'occuper de la cuisine, j'étais un peu contre ce système d'éducation où on n'apprenait qu'aux jeunes filles cela, même si notre mère m'avait tout de même appris quelques petites choses. « Hors de question que tu t'en occupes tous les jours, je contacterai un traiteur ou l'on ira au restaurant » Je n'attendais pas l'arrivée de Khali comme celle qui allait gérer mon ménage et la cuisine, elle était ici au même statut que moi, alors jamais je ne m'abaisserai à la traiter comme certains pouvaient le faire envers leurs soeurs. Si les Etats-Unis m'avaient surpris par leurs différences diamétrales avec notre pays, je pense pouvoir dire que mon intégration n'a pas été compliqué, je n'ai pas eu de choc culturel au point de changer du tout au tout, j'avais gardé mes valeurs et mon caractère. J'avais un tempérament bien affirmé et défini plus la maturité je pense, mais j'avais un peu peur pour Khali, qu'elle ai la folie des grandeurs. J'avais le sentiment de libérer un petit colibri de sa cage et de le voir s'envoler partout. Arrivés dans le quartier du loft je garais la voiture dans l'allée, allant ouvrir la portière à ma soeur et l'aidant à sortir avant de prendre ses affaires. « A toi d'en juger, mais je l'aime bien, il est comme je le voulais » Les semaines de retard avec les travaux avaient valu le coup, vraiment je m'y sentais comme chez moi déjà. J'ouvrais et allumais les lumières laissant entrer ma soeur pour qu'elle puisse voir son nouveau chez-elle, la première fois qu'elle allait vivre en dehors de notre immense palais bien orientais tandis qu'ici en dehors de quelques bibelots et photos de famille, tout était sobre. « Je te fais la visite ? » Lui demandais-je en souriant, attrapant sa main en la serrant, voir Khali ici me faisait tout drôle, j'étais excité de la savoir près de moi à nouveau, comme si le yin et le yang avaient été réuni.


 
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