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flashback - (sonemo) paint it black.

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— Sonemo - Decembre 2015.

T’étais juste mortifié. A un tel point que voilà qu’aujourd’hui tu étais presque sobre - n’ayant fumé aucun joint de la journée - l’angoisse au ventre et des cernes sous les yeux. Ça t’avait complètement empêché de dormir cette histoire. Tu avais recommencé, tu avais encore rajouté à ce monde de la violence, de ta violence. Quelques jours auparavant, dans le parc d’Harvard, t’avais fait une de ses crises significatives qui transformait ton petit visage d’ange en celui d’un véritable monstre, ayant envie de tout briser sur ton passage, ayant l’impression de ne plus pouvoir respirer. Tu te haïssais de cette manière, comme un traumatisme enfoui depuis l’enfance. T’avais pourtant eu l’impression que depuis quelques temps les choses allaient mieux, mais ce n’était qu’une façade. On ne guérit jamais vraiment de ses choses là, t’avais misérablement rechuté et tu en avais honte comme jamais. Car le pire n’était sans doute pas de t’être sentis mal, mais d’avoir blessé quelqu’un. Un simple passant qui t’avait vu si mal et qui avait voulu t’aider, un élève en plus, un eliot - t’avais pas oublié la couleur bleu ciel de sa cravate. Oh comme tu te haïssais. Tu te sentais comme au bord du gouffre tandis que l’ascenseur de l’hôpital dépliait ses lourdes portes dans une lenteur presque insupportable. Tu tâchas de te redresser un peu, les cheveux en bataille, et tu marchas lentement vers la chambre que t’avais indiquée l’hôtesse d’accueil. Et alors, quand tu arrivas devant ce numéro qui manqua de te faire fuir, tu resseras fort tes doigts autour du bouquet de fleur que tu venais d’acheter, tandis que ton autre main venait lentement toquer contre la porte. Tu t’attendais au pire. Tu reconnus la voix d’un jeune homme qui te disais d’entrer et tu pénétras lentement dans la pièce, pâle comme jamais. « B-Bonjour. » Tu balbutias, découvrant sa jambe dans le plâtre.

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— Sonemo - Decembre 2015.

T'allais tomber en dépression à ce rythme, ce n'était pas possible. Tu détestais être bloqué là, dans ce lit morbide, alors que tu étais quelqu'un qui adorait la majorité du temps bouger et se dépenser, et non être contraint de faire le moins d'effort possible. Pourtant, tu n'avais pas le choix. Tu souffrais d'une entorse grave de la cheville, et tu ne voulais absolument pas faire le con et aggraver la situation en tentant de marcher trop ou de t'appuyer sur le membre affaibli – surtout durant cette période de l'année. Outre la douleur, t'étais assez saoulé. Décembre était censé bien commencer, tu venais tout juste de déménager dans une nouvelle colocation, avec Charlie que tu avais rencontré il y a quelques mois lors du bal, et excité comme tu l'étais à la perspective de fêter Noël, tu réfléchissais déjà avec qui tu passerais les deux réveillons, histoire de t'organiser entre ton petit-ami et ta famille à Monaco. Et voilà qui venait remettre en cause ce futur proche. Le pire, sûrement, était la manière dont cela t'était arrivé. T'avais voulu faire le gentil, t'avais voulu aider une personne qui, en plein campus, avait l'air de se sentir très mal, et t'étais remercié divinement quand elle t'avait poussée et que t'étais mal retombé sur ton pied. Charmant et reconnaissant, cet homme. Alors tu profitais des moments où la douleur était moins présente, toujours dans ton lit, où t'avait l'impression de dormir vingt heures sur vingt-quatre, comblé d'ennui. T'avais hâte de pouvoir au moins sortir d'ici. T'étais dans tes pensées alors que tu entendais un toquement troubler le silence, et tu te redressais, un peu, tournant ton visage vers la porte. « Entrez. » Tu appelais, pensant tomber sur une infirmière ou un médecin du service – et quel fut ton déplaisir lorsque ton regard se posait sur le brun de l'autre jour. Tes yeux se plissaient, ton bonheur de le voir clairement inscrit sur les traits de ton visage. « Tiens, l'assassin. Tu m'excuses mais j'ai pas vraiment envie de te voir. » Tu annonçais, avant d'attraper ton téléphone portable et de décider de répondre à quelques sms, le temps qu'il reparte gentiment chez lui.

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— Sonemo - Decembre 2015.

Tu découvres alors en détail le visage de ce jeune homme que tu as ainsi maltraité, ta crise n’ayant pas vraiment permis que tu t’attardes sur son physique. Quelque chose se dégage de lui, une véritable beauté que tu n’oses même pas regarder tant tu te sens gêné par ta propre position, par tes propres gestes. Tu es là, tout con au coin de la pièce, serrant ton bouquet de fleurs contre toi comme s’il s’agissait d’un bouclier. La réponse est sans appelle, il n’est pas vraiment ravi de te voir. Au fond tu t’en doutais évidement qu’il n’allait pas t’accueillir à bras ouvert après ce que tu lui avais fait. Il devait sans doute se demander ce qu’il t’avait prit, pourquoi un tel geste de ta part alors qu’il ne cherchait qu’à d’aider. D’ailleurs il était drôlement gentil lui même d’avoir voulu te venir en aide. Dans l’histoire c’était peut-être lui le parfait quincy, et toi le type étrange qui cassait les jambes des autres. Et pourtant, comme tu te haïssais pour cette histoire, toi culpabilisais d’avoir écrasé le moindre verre de terre en roulant avec ton vélo. T’entends la voix du jeune homme et surtout le surnom qu’il te donne et ton visage se décompose encore d’avantage alors que tu déglutis, t’approchant très lentement du lit. Mais il semble déjà avoir reposé son attention sur autre chose. « J-Je suis désolé ! » Tu t’écris presque avec empressement, ne sachant plus ou te mettre, mal comme peu de fois. « Je ne voulais pas te faire du mal ni te faire tomber… Je m’en veux beaucoup pour ce qui s’est passé, s’il y a besoin je peux prendre en charge les frais d’hopitaux… » Tu fais presque platement en déglutissant, tant de sérieux ne te ressemble pas. Tu prends une grande inspiration, posant tes grands yeux océan sur lui, cherchant son regard. Tu ne le vouvoie pas car tu ne vouvoie jamais les gens. « Je comprend que tu n'aies pas v-vraiment envie de me voir mais… Je tenais à m’excuser pour tout ça… Ce n’était pas volontaire, je n’étais… Pas dans mon état normal. » Tu frémis rien qu’à l’évocation de ta maladie, et tu poses très maladroitement les fleurs près de lui avant de vite faire demi-tour vers la sortie.

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Tu n'avais aucune envie de voir sa tronche. Tu l'avais assez côtoyé, voyez ce que deux petites minutes avaient réussies à faire à ta jambe. Tu n'imaginais clairement pas à quel point tu serais défiguré si tu passais plus de temps que nécessaire en sa compagnie. Tu ne te concentrais pas sur sa beauté de garçon candide ni sur l'aura de vulnérabilité qu'il dégageait dans la pièce, mais seulement sur ton incompréhension qui avait évolué en agacement sanglant. Tu levais les yeux de ton téléphone, le regardant avant de lui répondre. « J'ai pas b'soin de ton argent, j'suis sûr qu't'en as moins qu'moi. Et si tu n'voulais pas me faire mal, tu sais quoi ? C'est vraiment raté. » Tu répondais, ta voix plus tranchante que s'il n'avait été qu'un simple inconnu que tu rencontrais pour la première fois. En vrai, tu ne comprenais pas vraiment ce qui lui avait pris. C'était peut-être le plus dur à admettre : tout s'était passé si vite. Sûr, il n'avait pas eu l'air dans son assiette, et c'est ce qui avait attiré ton attention sur le brun. La déception au final fut que tu n'aies pas eu le temps d'analyser ce qu'il s'est passé, et que tu n'aies pas eu la possibilité non plus de l'aider de quelconque façon que ce soit. Ça avait juste été une mauvaise journée, où tu n'avais absolument rien gagné, où tu n'avais même pas eu l'opportunité de dire que tu t'étais foulé la cheville en sauvant la vie de quelqu'un. Ton acte n'avait pas été transformé en bravoure, non. Tu haussais un sourcil lorsqu'il s'excusait une nouvelle fois, osant dire que ce n'était pas volontaire, et qu'il n'avait pas été dans son état normal. Ce dernier détail, tu pouvais bien le comprendre, mais le fait que ce n'était pas volontaire, t'avais des doutes, tu ne voyais pas vraiment où il voulait en venir, puisqu'il t'avait poussé tout de même. En connaissance de cause. Tes yeux dévisageaient sa silhouette, et tu voyais pour la première fois qu'il avait l'air vraiment mal pour le coup, posant son bouquet de fleurs avant de se retourner en passe de te laisser tranquille, comme tu l'avais souhaité. Mais tu sentais qu'il y avait sûrement plus à cette histoire. Tu soupirais, espérant ne pas laisser une chance à un mec totalement mythomane. « Elles signifient quoi ? » Tu demandais, ta voix un petit peu plus forte afin d'éviter qu'il ne sorte sans entendre ton intervention.

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Tu savais vraiment pas comment lui parler. Toi qui déjà au départ avait du mal à t’exprimer complètement sans t’aider de grandes citations ou de quelques pauses… T’étais pas du genre à parler beaucoup sur toi, t’aimais plutôt écouter les autres et réfléchir en silence. Le joint t’aidait un peu à te rentre plus extraverti, mais ce n’était qu’une façade et malgré tout tu conservais quelques élans de timidité. Alors comment expliquer à un mec que c’était limite si tu ne souffrais pas d’une double personnalité et que tu ne lui avais pas pété la jambe par envie mais par une sorte d’accident. Surtout que l’individu en question ne semblait pas du tout enclin à te parler et que t’avais surtout pas envie de l’emmerder à essayer de t’expliquer s’il avait pas envie de t’écouter. Tu grimaças lorsqu’il rebondit sur la question d’argent. Tu ne savais pas qui il était, mais apparement il avait des sous et il ne voulait pas des tiens. Tu déglutit en te frottant la nuque. « Je.. Hmpf, désolé. » Tu répétais encore bêtement sans trop savoir quoi dire. Quoi dire de toute façon ? T’étais juste désolé et tu ne savais pas quoi faire. Alors tu préféras écourter ça et tu vins déposer ton bouquet sur sa table de nuit avant de filer vers la sortie. Mais alors que tu posais ta main sur la poignée, il te retint et tu écarquillas les yeux, te tournant vers. Est-ce qu’il venait de s’adresser à toi là ? Tu rougis presque de surprise en hésitant un peu, te demandant si tu avais mal entendu. « Les fleurs ? » Tu demandas bêtement en inspirant un peu, faisant quelques très petits pas vers elle. Là ça touchait à l’un de tes domaines favoris, et tu ne pensais pas qu’il en aurait quelque chose à faire. En général les gens acceptaient les fleurs sans vraiment chercher leur signification, même si toi tu t’appliquais vraiment à les choisir. Tu mis tes mains derrière ton dos. « Eh bien, hm, il y a des capucines qui expriment la gratitude, quelques orchidées qui sont les fleurs que l’on utilise pour s’excuser et aussi un dahlia blanc, qui traduit une instabilité. Mentale pour moi. » Tu fais en inspirant doucement, relevant tes grands yeux bleus vers les siens, te raclant la gorge. Les fleurs avaient au fond peut-être parlé pour toi.

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Par chance il s'immobilisait à ta question, sa main sur la poignée, pourtant prête à actionner l'objet et à s'enfuir à grand pas une seconde auparavant. Il se tournait vers toi, le rose colorant ses joues, et tu hochais ton visage. « Oui, les fleurs oui. » Tu avais toujours été sensible aux langages des fleurs. Tu n'étais pas encore un expert en la matière, loin de là, mais ça te touchait particulièrement de savoir que la plante avait été spécialement choisie pour toi, que la personne avait fait l'effort d'y explanter ses propres recherches au lieu de prendre le premier bouquet mignon qui avait attiré son œil sur les étagères d'un fleuriste, et qu'il y avait des mots derrière chacune d'elle, qui pouvait parler à votre place si jamais vous les reconnaissiez. T'avais d'ailleurs offert à Viktor une bougainvillée rouge lors du bal de l'année dernière, ayant lu quelques part que c'était censé signifier l'attraction, l'aventure et même la confusion. Tu t'étais surtout arrêté aux premiers adjectifs, qui t'avaient très bien correspondu – la déception fut que lorsque vous vous étiez rapidement revu durant la soirée, il avait osé appelé ça une rose, même si ça t'avait amusé sur le coup. Tu posais ton regard sur lui, attendant la suite de ses mots, en espérant ne pas être déçu cette-fois aussi : après tout, la plupart des personnes offraient juste des fleurs, et il avait pu en faire de même, sans vraiment connaître quoi que ce soit. Peut-être même que tu le mettais encore plus dans l'embarras là. Mais son bouquet contenait plusieurs espèces, alors t'espérais au fond de toi qu'elles avaient été cueillis minutieusement. Un petit sourire prenait place sur tes lèvres alors que, après s'être un peu approché de nouveau, il t'expliquait leur signification – que tu tentais de garder dans un coin de ta tête. « Tu t'es donné autant d'mal pour un inconnu qui n'aurait sûrement jamais demandé ce qu'elles voulaient dire ? » Tu lui demandais curieusement, car c'était comme, beaucoup de boulot qui au final, n'était pas toujours reconnu la plupart du temps. Ce qui était très différent que d'en offrir à quelqu'un qui était déjà proche de nous. Tu fronçais les sourcils ensuite, attrapant le bouquet afin d'inspecter un petit peu plus chaque fleur. « Mentale hein ? C'est pour ça que tu as essayé d'intenté à ma vie ? » Tu questionnais, arquant un sourcil, étant plus sur le ton de la plaisanterie que lorsque tu l'avais appelé assassin, mais avec une curiosité qui souhaitait des réponses.

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Tu t’attendais réellement à tout sauf à ce qu’il te demande la signification de ton bouquet. Toi qui avait la fréquente habitude d’offrir des fleurs - parce que c’était un cadeau dont on ne sous-estimait pas assez l’impact et parce que tu trouvais que c’était l’un des plus beaux qui soit - tu ne comptais plus le nombre de fois où la personne s’extasiait devant leur couleur, leur forme, leur odeur… mais jamais leur signification. T’avais le don pour faire des bouquets très colorés mais toujours parfaitement équilibrés, avec des fleurs parfois un peu exotiques que l’on trouvait étrangement jolies. T’avais une sorte de don pour ça sans doute, c’est ce qui t’avais poussé à postuler comme apprenti fleuriste dans la boutique de la ville. Alors sans mal lorsque le jeune homme - dont tu ne connais même pas le nom d’ailleurs, ça avait été difficile de convaincre la dame de l’accueil de donner le numéro de la chambre - te demande de parler de tes fleurs tu le fais sans mal, avec même un certain plaisir malgré ta nervosité caractéristique. Et il t’écoute en plus, ayant prit le bouquet près de lui pour les admirer de plus près, et tu es surpris par la bienveillance et la douceur de son regard comparé à celui qu’il avait pu te lancer tout à l’heure. Là  encore tu ne parles pas, préférant observer, mais il s’adresse à nouveau à toi et tu te mordilles la lèvre en passant d’un pied à l’autre. « C’est une question de principe, cela me fait d’abord plaisir à moi, de savoir ce qu’elles représentent. Et puis, c'est comme demander à un peintre au fond pourquoi il se tue à mettre des symboles dans ses tableaux que seuls une infime partie d'intellectuels vont comprendre... Parce que c'est important pour lui.  » Tu rougis et te reprend soudainement. « Mais je ne me compare pas à un peintre, p-pas du tout, je n'aurai pas cette prétention, non non ! » Tu te racles la gorge et te reprend, haussant les épaules. « Au fond on pourrait tout dire juste avec une fleur. » Peut-être les nouveaux sms modernes ? Cela te plairait beaucoup. Il revient d’ailleurs sur cette histoire de maladie mentale et tu te racles un peu la gorge en inspirant, ta nervosité refaisant surface. Tu soupires lourdement. « Oui c’est pour ça, même si ce n’était absolument pas le but, je t’assure. » Tu te rapproches légèrement du lit dans lequel il se trouve, mordillant ta lèvre. « En temps normal je n’oses même pas faire de mal à une mouche… Je suis vraiment désolé pour ton pied. » Tu fais en hochant doucement la tête, tentant un léger sourire désolé.

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C'était peut-être bête comme question, mais tu l'avais regardé, t'avais aperçu son bouquet, et t'imagines que tu avais juste assumé. Ce n'était pas quelque chose que tu faisais d'habitude – et en même temps, très peu de personnes t'offraient des fleurs, ça faisait un long moment que tu n'en avais pas reçu – et pourtant tu avais posé cette question, te retrouvant à espérer deux secondes plus tard, que tu ne t'étais pas tout simplement laissé aller, et qu'il n'allait pas devoir bafouiller une excuse gênée comme quoi il avait choisi les plus jolies et abordables qu'il avait trouvé. Et t'as dû avoir de la chance, ou sentir qu'il devait s'y connaître, puisque voilà qu'il t'indiquait le nom de chacune des plantes, et t'apprenait leur signification. Ce qui fit naître une nouvelle question dans ta tête : Pourquoi ? Pourquoi faire ça à un inconnu, qui en plus ne demanderait sûrement pas ce genre de questions ? Pourquoi y mettre tant d'importances dans un bouquet. Tu l'écoutais te répondre, embarquant sur sa vision de la chose et le fait que c'était une attention qui lui plaisait à lui, avant d'espérer qu'elle plaise à l'autre. Ton sourire s'élargissait lorsqu'il se reprenait vite après avoir parlé de peintre, et tu faisais semblant de secouer un peu ta tête de déception. « Je vooooois, le mec il à d'jà pris la grosse tête, tu exiges qu'on réfère à toi de quelle manière maintenant, le prince cosmique des fleurs ? » Tu demandais en tentant en vain de rester un minimum sérieux, avant d'hocher doucement ton visage pour acquiescer. « Pour des belles et grandes déclarations, ouais. Après, j'me dis que si tu veux sortir une grosse explication ou argumenter dans un débat, ça va être vachement galère avec seulement des fleurs. » Tu devais avouer que les mots c'était quand même vachement plus pratique pour de longues répliques – et puis t'aimais lire, t'aimais la consonance des mots tout autant que le symbole des fleurs. Un bon mixte des deux c'était parfait. Puis vint un sujet qui avait l'air bien plus tabou, et bien plus important. Il semblait nerveux, alors tu tapotais de ta main un espace sur ton lit, histoire qu'il vienne s'asseoir s'il en avait envie. « Et ça t'viens souvent, ça ? » Parce qu'il disait qu'en tant normal il ne ferait pas de mal à la moindre bête, mais il fallait peut-être évaluer si la période dite normale était plus ou moins longue que celle dite instable. Mais ce serait pas drôle, qu'il soit comme un Remus Lupin moldu ? Enfin drôle... Tout était relatif, t'avais quand même ton pied dans un plâtre. Tu soupirais, haussant ensuite tes épaules, tes yeux déviant sur la catastrophe. « J'espère juste que ça ira mieux pour Noël. J'ai pas franchement envie que ça me casse les fêtes. » Tu t'inquiétais.

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