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#Mago ► Animal Instincts

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L'atmosphère bondée du Royale brassait l'air en de lourds courants étouffants. La chaleur, moite, faisait trembler les corps dans l'ivresse de la musique et de la nuit. Partout, les silhouettes d'ombre et de lumière d'anonymes qui vont et viennent, consomment, fument, se frôlent dans une inertie sensuelle et provocante, presque dangereuse, dans la façon qu'elles avaient de bouger. Les pulsations lourdes de la musique résonnent comme autant d'échos transtatiques, font battre les cœurs à l'unisson et vibrent dans les poitrines. Diego, pris dans la tourmente du mouvement est là lui aussi, fondu dans le rythme de cette foule interdite, des particules d'alcool empruntant le chemin de ses veines avec la sensation terrible d'un feu enragé qui le parcourt. Les sens saturés, les yeux glissent sur les courbes de chair, emportent des regards éphémères. D'un œil perçant, il sent le désir frémir en lui dans ces jeux de séduction plein des choses de l'instinct et de l'animal, ces choses des pulsions qui se contrôlent si mal. Ce soir, il se sent mi-traqué, mi-prédateur. Ce soir, c'est une folie nommée envie qui excite l'esprit, langoureux et plein d'une force brute qui dérive sans attaches.

Et là dans l'entropie générale, hasard ou destin, les yeux se posent sur les traits familiers et si caractéristiques, sur la peau blanche de la nuque et les cheveux blonds. Le trouble naît, tente de décrypter, d'accrocher le regard azur sur cette silhouette qui fait battre un peu plus vite le cœur. L'hésitation, le doute. La face sévère de Diego oscille entre une soudaine curiosité et l'appréhension de sa présence. Mais déjà, si vite, il disparaît en direction des toilettes, ombre fugace qui semble en fuite. Comme depuis cette nuit incongrue où un mystère a été dévoilé. La fuite, toujours dès lors. Et l'envie prenante d'un savoir plus, de lui demander, de lui mentir avec un « Moi aussi je suis comme toi. » Et l'irrésistible tentation de marcher là où il ne faut pas, d'explorer cet interdit téméraire, pousse le finlandais à dévier la marche de ses pas, à pousser son empreinte dans les siennes et à suivre, pendant un instant presque malsain, le Mather qui ne se doute de rien.

Vêtu d'un pantalon en jean gris, une sobre chemise bleue déboutonnée d'un cran pour aérer la chaleur de la gorge nue, c'est une simple veste de cuir qui repose sur ses épaules dont la coupe sied avantageusement à la carrure. Une élégance sobre, masculine et feutrée. Toute une allure qui charme et fascine. Parvenu devant la porte des commodités, une certaine tension court toujours dans ses veines, mais il semble bien décidé, ce soir, à savoir, et satisfaire cette attirance curieuse. Il pousse la porte avec dans le regard une détermination teintée d'un voile obscur, aperçoit la silhouette des épaules de Malachy et laisse son pas résonner sur le carrelage des lieux exigus. Il ne l'a pas encore remarqué, lui, l'étranger encore inconnu en cet instant, mais il franchit la distance qui les sépare, va pour poser sa main sur son épaule, elle hésite, plane une fraction de seconde avant de s'abattre avec une force certaine mais mesurée, à demi complice, à demi invasive, dans cette promiscuité qu'il devine probablement très gênante depuis leur dernière réelle "entrevue".

Une seconde, on se demande ce qu'il va se passer, l'incertitude est au centre de tout, avant que ne résonne la voix grave et posée d'un anglais presque sans accent, en deux mots impérieux.

« Salut Malachy »

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Il était tard, Maly avait pas eut envie de traîner dans sa piaule qui représentait sa chambre étudiante. Il ne supportait que de moins en moins cette chambre, bien trop petite à son goût, puis après avoir passer près d'un mois avec une insomnie, le blondnet en avait marre de voir tout le temps les mêmes murs. Ce soir il avait envie de profiter de sa soirée de liberté puisque Shunzei n'avait pas décidé de le réquisitionner, heureusement. Il était partit dans une boite, et il se laissait vaguement bercer par la musique tandis qu'il descendait Whisky après Whisky. Non, Maly ne dansait pas, principalement parce qu'il était incapable de danser, et d'avoir une coordination intéressante pour ce genre de loisir, et le concept de danser avec une fille n'avait que peu d'intérêt à ses yeux, comme toutes les femmes sur terre en fait. Après quelques boissons enchaînés, le réservoir est plein, et l'Irlandais se sent obligé de faire un arrêt vidange. Il se lève, cherche un peu parmi la foule de gens son chemin, et parvient aux merveilleuses toilettes. Il n'y a que peu de gens, et Maly apprécie beaucoup la solitude quand il va faire sa vidange. A peine eut-il finit de vidanger qu'il entend quelqu'un qui rentre dans la pièce. Il se dirige de façon automatique vers le lavabo pour se laver les mains, la propreté étant important en tout temps, et n'a pas vraiment le temps de se rendre compte de qui est là, qu'une force brutale lui secoue l'épaule et fait trembler tout son être. Tout contact physique avec Maly est vécu comme une agression pure et dure, et il n'a pas le temps d'ouvrir la bouche et de râler que son prénom résonne dans la pièce. Il tourna ses yeux vers ce type. Ce type, indéterminé avec qui une de ses clientes voulait jouer. Maly s'était barré, mécontent, comme toujours quand il tombe dans un guet-apens. Mais rien que de le voir, lui rappelle ses mauvais souvenirs-là. Il soupire, roule des yeux, repousse la mains agressante d'un air contrarié, puisqu'il l'est. «On a pas garder les porcs ensembles, ne t'avises pas de me toucher.» Quelques verres de Whisky sont présent dans son sang, mais pas assez pour se laisser tripoter de la sorte. Pas assez pour que l'Irlandais perde le combat contre l'alcool. Il est a peine échauffer. Maly peut être tellement plus désagréable, mais pour le moment il essaye de ne pas repenser à cette soirée merdique avec lui dans le rôle de "l'autre gars". Maly lui demanderait bien ce qu'il foutait là, mais il n'avait pas envie qu'on lui explique que c'était une boite, ni à quoi servait les toilettes. Pendant ce temps là il sécha ses mimines sur des feuilles de séchages propres.



«.»
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La réponse claque, cingle et fait trembler la pièce en un orageux tonnerre, controverse des mots qui prennent brutalement trop de place, le repousse en gestes et en paroles. Une réticence aussi brutale qu'elle paraît pourtant pleine d'irraison, dans les yeux de Diego, mais il ne peut pour autant empêcher ce frisson de chaleur de remonter le long de son dos. Comme un aperçu qui s'enfuit, un éclair de révélation. Les mots sont durs dans la bouche de Malachy, et ils habitent le crâne du latino comme une obsession pleine de déception et de colère. De colère ? Pas vraiment. De la frustration, par contre, beaucoup de ces battements dans le cœur. Malgré tout, il est cette force tranquille, Diego, celle qui percute les âmes en un regard qui claque et assomme. Insistants, ses yeux ne lâchent pas pour autant la silhouette des épaules de son alter ego, s'imprègnent de ses gestes, du mouvement de ses muscles sous la peau. Et il décèle une fragrance d'alcool, la senteur corsée et mâle d'un quelque chose qui arrache la gueule, d'une habitude qui brûle au fond de la gorge comme un brasier qui angoisse, un souffle qui ne vient pas. Il serre brièvement la mâchoire, le Diego, tic intemporel qu'il a inconsciemment quand il est en face des choses qui éveillent l'instinct endormi.

Mais il n'a cure, l'insolent, et il déploie plus encore cette aura qui, sans vergogne, vient envelopper le blondinet d'une électrique chaleur, emplir l'espace vide qui les entoure. Ils sont seuls, dans l'espace étroit de faïence et d'intimité, et vient en deux pas lents s'appuyer sans un bruit de l'épaule contre le mur, bras croisés, obstacle à la sortie qu'il ne bloque pas mais dont il faut néanmoins forcément passer à côté pour l'atteindre. Apparente liberté, apparente facilité. Indolent, son attitude provoque en silence, véhicule, comme toujours, cette ambiance caractéristique d'un je m'en foutisme affiché et faussement rêche. Pourtant, Diego, lui, il a confiance, il a cette insaisissable nuance de sang-froid qui lui donne le culot d'affronter éhontément presque toutes les situations. Il hésite, l'espace d'un instant, mais jamais il ne quitte de ses yeux clairs son vis à vis, fasciné, fascinant, tentant de déceler dans son regard le secret d'un fragment à emporter. Sa voix est grave, posée, tout comme lui, au fond. Mais il y a quelque chose quelque part qui, instinctivement, laisse l'empreinte d'une méfiance terrible, l'éclat d'un frisson exquis qui sous tend un péril interdit mais tentateur. Il veut savoir, Diego, il veut connaître les couleurs qui vivent en Malachy, l'obscur qu'il cache et dissimule, ce moteur à l'agression verbale si prompte. Malachy, il en a aperçut une facette derrière le masque, une part de ces choses qu'on tire dans les ombres afin de les y oublier, ces choses qui se font mais dont il semble prohibé d'oser les mettre en forme par les mots. Mais voilà, Diego il crève de savoir, et de saisir l'arôme de cette fragilité éphémère, de ces silhouettes interdites qui n'existent plus qu'en ses souvenirs.

« Et puis, c'est tout ? »

Imparfaits, les mots déjà dessinent le contour d'une pensée.

« Je voulais te parler, mais tu étais distant. »

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Maly est peu chaleureux, et le message est pourtant clair : "me fais pas chiez". Mais le malotru en face ne semble pas comprendre quoi que ce soit à ce qu'il vient de dire. Il ne s'en va pas, il reste planter là comme si il attendait quelques choses de l'Irlandais et Maly n'a pas envie de jouer ce petit jeu. Maly joue très mal, et Maly veut la paix, deux choses qui ne peuvent se faire tant qu'il reste dans la même pièce que l'autre. L'autre à défaut d'être lui ne mérite pas vraiment son attention. Il ne le regarde qu'à peine, quand il essaye de prendre une pause qui se veut décontracté mais interdisant toute sortie. Et là, il choisit de lui parler. Mauvais timing, mauvaises paroles, mauvaise personne. Maly ne comprendrait jamais ces types, qui viennent l'aborder à des moments incongrus. Il le regarde, sans vraiment avoir envie, se demandant si il se fou de sa poire ou quoi. Mais le blond change d'attitude, il leva les yeux aux ciels et lui répond, beaucoup moins dans la sécheresse, plus dans l'analyse. « Tu t'attendais à quoi? Il y a des millions de moment pour venir me parler. Mais non, tu choisis de me suivre jusque dans les toilettes, l'endroit le plus ragoutant qui existe. Et là tu essayes de faire ton classe mais cool, avec ta position à deux balles contre le mur. Sauf que tu n'a rien de décontracté, et tu croises les bras sur ton torse, position typique de défense de l'espace vital. Tu viens m'aborder, te permettant des familiarités avec moi, ou ensuite te réfugier derrière ses bras. » Maly s'approche alors du gars, suffisamment pour être vraiment beaucoup trop près, mais ainsi il saura vite si c'est un petit gay en quête d'un coup, ou un pauvre type incapable de choisir un bon moment pour discuter. Son regard ne lâche pas le sien, il ne joue pas, mais Maly déteste s'écraser, bien qu'il préférerait milles fois être assit au bar et boire un autre Whisky. Il lui dit alors lentement comme si il parlait à un déficient mentale.  « Qu'est-ce que tu me veux, réellement?»


«.»
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